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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 John 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-john-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 John 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-21
Ch. 4 v. 1-6 â Ãtablissement des critères caractérisant un vrai chrétien
Or, pour se servir de cette dernière preuve, il fallait prendre des précautions, [4:1] car bien des faux prophètes prétendaient et même avaient déjà prétendu, au temps de lâapôtre, avoir reçu des communications de lâEsprit de Dieu, et sâétaient insinués au milieu des chrétiens. [4:2] Il fallait donc mettre ceux-ci sur leurs gardes en leur donnant les marques certaines du véritable Esprit de Dieu. La première de ces marques, câétait la confession de Jésus venu en chair. Ce nâest pas seulement confesser quâil est venu, mais Le confesser ainsi venu. [4:6] La seconde marque, câétait que celui qui vraiment connaissait Dieu, écoutait les apôtres. Câest ainsi que les épîtres des apôtres deviennent une pierre de touche pour ceux qui prétendent enseigner lâAssemblée. Toute la Parole sans doute est telle; mais je me borne, ici, à ce qui est dit dans ce passage. Lâenseignement des apôtres est formellement une pierre de touche pour tout autre enseignement â et, par lâenseignement des apôtres, jâentends ce quâils ont enseigné eux-mêmes immédiatement. Si lâon me dit quâil faut que dâautres lâexpliquent ou le développent pour avoir la vérité et la certitude de la foi, je réponds : « Vous nâêtes pas de Dieu, car celui qui est de Dieu les écoute; et vous ne voulez pas que je les écoute; et, quel que soit votre prétexte, vous mâen empêchez ». [4:3] La dénégation de Jésus venu en chair est lâesprit de lâAntichrist. [4:6] Ne pas écouter les apôtres, est la forme provisoire et préparatoire du mal. [4:4] Les vrais chrétiens avaient vaincu lâesprit dâerreur par lâEsprit de Dieu qui demeurait en eux (verset 4).
Ch. 4 v. 7-19 â Développement de nos relations avec le Dieu dâamour
Ch. 4 v. 7-10 â Connaissance de lâamour de Dieu dans sa manifestation en Jésus
Prérogative du chrétien : participer à la nature divine, et connaître Dieu
3>Ch. 4 v. 7-8 â Participation à la nature divine pour connaître Dieu, qui est amour
Les trois critères du vrai christianisme sont maintenant distinctement établis ici, [4:7] et lâapôtre poursuit ses exhortations en développant la plénitude et lâintimité de nos relations avec un Dieu dâamour, maintenant cette participation à la nature dans laquelle lâamour est de Dieu, et celui qui aime est né de Lui â il participe donc à Sa nature et Le connaît (car câest par la foi quâil lâa reçue), comme participant de sa nature. [4:8] Celui qui nâaime pas, ne connaît pas Dieu. Il faut posséder la nature qui aime, pour savoir ce que câest que lâamour. Celui donc qui nâaime pas, ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour. Une telle personne nâa pas un sentiment en rapport avec la nature de Dieu; comment donc le connaîtrait-elle ? Pas plus quâun animal ne peut connaître lâesprit ou lâintelligence dâun homme lorsquâil ne les a pas.
3>Réalisation, par la nature divine en nous, que Dieu demeure en nous, et nous en Lui
Faites particulièrement attention, lecteur, à cette immense prérogative qui découle de la doctrine tout entière de lâépître. La vie éternelle qui était auprès du Père, a été manifestée et nous a été communiquée [(1:2)]; ainsi, nous participons à la nature divine. Les affections de cette nature agissant en nous, reposent, par la puissance du Saint Esprit, dans la jouissance de la communion de Dieu qui en est la source; nous demeurons en Lui et Lui en nous [(3:24)]. La première chose, câest la constatation de la vérité en nous. Les mouvements de cette nature démontrent quâIl demeure en nous â [4:12] que, si nous aimons ainsi, Dieu lui-même habite en nous. Celui qui fait agir cet amour est là . Mais il est infini et le cÅur se repose en Lui; [4:13] nous savons quâen même temps nous demeurons en Lui et que Lui demeure en nous, parce quâil nous a donné de son Esprit. Mais ce passage si riche en bénédiction, demande que nous le suivions avec ordre.
Ch. 4 v. 7-10 â Connaître lâamour de Dieu, qui est Sa nature
3>Ch. 4 v. 7 â Lâamour, nature de Dieu, connue et à laquelle nous participons
[4:7] Il commence par constater que lâamour est de Dieu. Câest sa nature; Dieu en est la source. Ainsi, celui qui aime est né de Dieu, participe à sa nature. De plus, il connaît Dieu, car il sait ce que câest que lâamour, et que Dieu en est la plénitude. Câest là la doctrine qui fait tout dépendre de notre participation à la nature divine.
3>Ch. 4 v. 8 â Nécessité de posséder la nature divine pour connaître, et non de sonder en nous
Or ceci pouvait être transformé dâun côté en mysticisme, en nous faisant porter notre attention sur notre amour pour Dieu et sur lâamour en nous, cela étant la nature de Dieu, comme sâil était dit : lâamour est Dieu, et non [4:8] Dieu est amour, et en essayant de sonder la nature divine en nous-mêmes, ou, dâun autre côté, en nous faisant douter, parce que nous ne trouvons pas en nous, comme nous le voudrions, les effets de la nature divine. [4:8] En effet, celui qui nâaime pas (car la chose, comme toujours en Jean, est exprimée dâune manière abstraite) ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour. La possession de la nature est nécessaire à lâintelligence de ce que cette nature est et à la connaissance de Celui qui en est la perfection.
3>Ch. 4 v. 9-10 â Connaissance de lâamour de Dieu par le don quâIl a fait de Jésus
Mais, si je cherche à le connaître, et à en avoir ou à en donner la preuve, ce nâest pas sur lâexistence de la nature en nous que lâEsprit de Dieu dirige les pensées des croyants comme leur objet. [4:8] Dieu, dit-il, est amour; [4:9] et cet amour a été manifesté envers nous, en ce quâil a donné son Fils unique pour que nous vivions par Lui. La preuve nâest pas la vie en nous, mais que Dieu a donné son Fils, afin que nous vivions, [4:10] et en outre pour faire propitiation pour nos péchés. Dieu soit béni, nous connaissons cet amour, non dans les pauvres résultats de son action en nous, mais dans sa perfection en Dieu, et cela même dans sa manifestation envers nous, ce qui est complètement en dehors de nous-mêmes. Câest un fait hors de nous qui est la manifestation de cet amour parfait. Nous en jouissons en participant à la nature divine; nous le connaissons par le don infini du Fils de Dieu. Câest là que sâen trouvent lâexercice et la preuve.
Perfection de lâamour et de ce quâil est, manifestée en dehors de nous, en Dieu
Lâentière portée de ce principe et toute la force de sa vérité sont constatées et démontrées dans ce qui suit. Il est frappant de voir, dans cette épître qui sâoccupe essentiellement de la vie de Christ et de ses fruits en nous, comment le Saint Esprit donne la preuve et montre le caractère parfait de lâamour dans ce qui est complètement en dehors de nous. Peut-il y avoir quelque chose de plus parfait que la manière dont lâamour de Dieu est présenté ici, depuis le moment où il sâoccupe de notre état de péché jusquâà ce que nous soyons devant le tribunal de Dieu. Dieu a pensé à tout : amour
nous comme pécheurs (versets 9-10); nous comme saints (verset 12); nous comme parfaits dans notre condition en vue du jour du jugement (verset 17). [4:9] Dans les premiers versets, lâamour de Dieu est manifesté dans le don de Christ; premièrement, pour nous donner la vie â nous étions morts; [4:10] secondement, pour faire propitiation â nous étions coupables. Cela comprend tout notre état. Dans le second de ces versets, le grand principe de la grâce, ce quâest lâamour, où et comment il est connu, ce principe est clairement établi dans des mots dâune importance immense quant à la nature même du christianisme. En ceci est lâamour, non en ce que nous ayons aimé Dieu (ce qui était le principe de la loi), mais en ce que Lui nous aima, et quâil donna son Fils pour faire la propitiation pour nos péchés. Câest ici donc que nous avons appris ce quâest lâamour. Il était parfait en Dieu lorsque nous ne lâaimions pas; parfait en Lui en ce quâil lâa exercé envers nous, lorsque nous étions dans nos péchés, et quâil a envoyé son Fils pour faire la propitiation pour eux. [4:8] Lâapôtre donc affirme positivement que celui qui nâaime pas, ne connaît pas Dieu. La prétention de posséder cet amour est jugée par ce moyen; [4:9] mais pour connaître lâamour, il ne faut pas le chercher en soi, mais le voir manifesté en Dieu, . Il donne la vie qui aime, [4:10] et il a fait la propitiation pour nos péchés. Maintenant, pour ce qui regarde la jouissance et les privilèges de cet amour : â [4:11] si Dieu nous a tant aimés (câest là le terrain sur lequel il se place), nous devrions nous aimer lâun lâautre.Ch. 4 v. 11-16 â Jouissance de lâamour de Dieu par la communion
Ch. 4 v. 11-14 â Jouissance en nous de lâamour de Dieu ainsi connu et réalisé
3>Ch. 4 v. 12 â Amour entre les enfants de Dieu par Son amour en chacun
[4:12] Personne nâa jamais vu Dieu : si nous nous aimons lâun lâautre, Dieu demeure en nous. Sa présence, Lui-même habitant en nous, sâélève dans lâexcellence de sa nature au-dessus de toutes les barrières des circonstances, et nous attache à ceux qui sont siens. Câest Dieu dans la puissance de sa nature, laquelle est la source des pensées et des sentiments, et se répand elle-même au milieu de ceux en qui elle se trouve. On peut concevoir ceci. Comment se fait-il que jâaime des étrangers dâun autre pays, des gens ayant dâautres habitudes que moi, des gens que je nâai jamais connus, dâune manière plus intime que ma propre famille selon la chair ? Comment se fait-il que jâaie avec eux des pensées en commun, des objets infiniment aimés en commun, des affections puissamment engagées, un lien plus fort avec des personnes que je nâai jamais vues, quâavec les compagnons autrement chers de mon enfance ? Câest parce quâil y a en eux et en moi une source de pensées et dâaffection, qui nâest pas humaine. Dieu y est. Dieu demeure en nous. Quel bonheur ! quel lien ! Dieu ne se communique-t-il pas lui-même à lââme ? Ne la rend-il pas consciente de sa présence en amour ? Certainement oui. Et, sâIl est ainsi en nous la source bénie de nos pensées, peut-il y avoir crainte ou distance, ou incertitude à lâégard de ce quâil est ? Non, aucune. Son amour est parfait en nous. Nous le connaissons comme amour dans nos âmes : câest le second grand point dans ce passage remarquable, la jouissance de lâamour divin dans nos âmes.
3>Demeure de Dieu en nous
3>Ch. 4 v. 13 â Conscience que Dieu demeure en nous par Son Esprit
Lâapôtre nâa pas encore dit : « Nous savons que nous demeurons en Lui ». [4:13] Il va le dire maintenant. [4:12] Mais, si lâamour des frères est en nous, Dieu demeure en nous. Lorsque cet amour est en exercice, il y a la conscience de la présence de Dieu comme amour parfait en nous. Lâamour remplit le cÅur et ainsi il sâexerce en nous. [4:13] Or cette conscience est lâeffet de la présence de son Esprit, comme source et puissance de vie et de nature en nous. Il nous a donné, non « son Esprit » â preuve quâil demeure en nous [(3:24)] â mais « de son Esprit »; nous participons par sa présence en nous aux affections divines par lâEsprit, et ainsi nous savons, non seulement quâil demeure en nous, mais la présence de lâEsprit, agissant dans une nature qui est celle de Dieu en nous, nous donne la conscience que nous demeurons en Lui. Car il est lâinfinité et la perfection de ce qui est maintenant en nous.
3>Ch. 4 v. 14 â Témoignage à ce que Dieu a manifesté, en réalisant Son amour en nous
Le cÅur se repose en cela et jouit de Lui, et est dérobé à tout ce qui est en dehors de Lui, dans la conscience de lâamour parfait dans lequel on se trouve soi-même (en demeurant en Lui). [4:13] LâEsprit nous fait demeurer en Dieu et nous donne ainsi la conscience quâIl demeure en nous. Ainsi, dans la saveur et la conscience de lâamour qui sây trouve [4:14] nous pouvons rendre témoignage à ce qui a été manifesté au delà de toutes les limites juives, câest-à -dire que le Père a envoyé le Fils pour être le Sauveur du monde. Nous en verrons plus loin un autre caractère.
3>Connaissance de Dieu par la révélation du Fils (Jean 1:18) et par Sa demeure en nous (4:12)
En comparant le verset 12 du chapitre 4, avec le verset 18 du chapitre 1 de lâévangile de Jean, nous saisirons mieux la portée de cet enseignement de lâapôtre. La même difficulté, ou, si lâon veut, la même vérité se présente dans les deux cas. [ Jean 1:18] Personne ne vit jamais Dieu. Comment cette difficulté est-elle résolue ? En Jean 1:18, le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, lâa fait connaître. Celui qui est1 dans lâintimité la plus parfaite, dans la proximité et la jouissance les plus absolues de lâamour du Père, le seul objet éternel et suffisant qui connût lâamour du Père, comme Fils unique, Lui lâa révélé aux hommes comme lui-même il lâa connu. Quelle est la réponse à cette même difficulté dans notre épître ? [4:12] « Si nous nous aimons lâun lâautre, Dieu demeure en nous, et son amour est consommé en nous ». Par la communication de la nature divine et par la demeure de Dieu en nous, nous jouissons de Lui intérieurement, comme il a été manifesté et déclaré par son Fils unique. Son amour est parfait en nous, connu dans le cÅur, comme il a été déclaré en Jésus. Le Dieu qui a été déclaré par Lui demeure en nous. Quelle pensée que la réponse au fait que personne nâa jamais vu Dieu, est également que le Fils unique lâa déclaré, et quâil demeure en nous ! Quel jour cela jette sur ces paroles : « Ce qui est vrai en lui et en vous ! »2 (chap. 2:8). Car câest en ce que Christ est devenu notre vie que nous pouvons jouir ainsi de Dieu et de sa présence en nous par la puissance du Saint Esprit. Et nous avons vu que le témoignage du verset 14 découle de cela.
1 [ Jean 1:18] Remarquez que ce nâest pas « était ». Il nâest jamais dit dans lâÃcriture, comme on le croit souvent : il quitta le sein du Père, mais « le Fils unique, qui est dans le sein du Père ». Comme il connaît Dieu, il le révèle sur la terre.
2 Cela nous donne également, dans leur plus haut caractère et leur plus haut sujet, la différence entre lâévangile et lâépître.
3>Nous demeurant en Dieu
3>Différence entre Dieu en nous, et nous en Dieu, même pour Christ
On trouve aussi la distinction entre : Dieu demeurant en nous, et nous en Dieu, même dans ce que Christ dit de lui-même. Il demeurait toujours dans le Père, et le Père en Lui; mais il dit : « Le Père qui demeure en moi, câest lui qui fait les Åuvres » (Jean 14:10). Par sa parole, les disciples auraient dû croire en tous les deux; mais dans ce quâils avaient vu â dans ses Åuvres â ils avaient eu plutôt la preuve que le Père demeurait en Lui. Ceux qui lâavaient vu, avaient vu le Père [(Jean 14:9)]. Mais lorsque le Consolateur serait venu, en ce jour-là , ils connaîtraient que Jésus était dans son Père [(Jean 14:20)], â divinement un avec le Père.
3>Savoir que nous demeurons en Dieu, dans Sa communion
[4:13] Lâapôtre ne dit pas que nous
en Dieu1, ni que nous sommes dans le Père, mais que nous en Lui, et que nous le savons, parce quâil nous a donné de son Esprit. Nous avons déjà fait remarquer (chapitre 3:24) ce que dit lâapôtre : « Par ceci nous savons quâil (Dieu) demeure en nous, savoir par lâEsprit quâil nous a donné ». Ici, il ajoute : Nous savons que nous demeurons en Dieu, parce que câest â non la manifestation comme preuve, mais â la communion avec Dieu lui-même. Nous savons que nous demeurons en Lui, toujours, comme une vérité précieuse, â comme un fait immuable; sensiblement, quand son amour est actif dans le cÅur. Câest à cette activité que lâapôtre, par conséquent, en vient immédiatement, en ajoutant : « Et nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils pour être le Sauveur du monde » (vers. 14). Câétait, pour tous, la preuve de cet amour, dont lâapôtre â ainsi que tous les croyants â jouissait dans son cÅur. Il est important de remarquer la manière dont ce passage nous présente, [4:12] premièrement, le fait que Dieu demeure en nous; [4:13] en second lieu, lâeffet, savoir que (Dieu étant infini), nous demeurons en Lui; et, en troisième lieu, la réalisation de la première vérité dans la réalité de la vie dont on a conscience.1 La seule expression qui, dans la Parole, ait quelque ressemblance avec cela, se trouve dans : « lâassemblée des Thessaloniciens, en Dieu le Père » [(1 Thess. 1:1)]. Cette expression sâapplique ici à une corporation nombreuse et a un tout autre sens.
3>Demeurer en Dieu est en rapport avec notre état
Nous pouvons remarquer ici que, tandis que la demeure de Dieu en nous est un fait doctrinal et vrai de tout véritable chrétien, notre demeure en Lui, quoique comprise dans ce fait, est en rapport avec notre état. Ainsi nous avons, au chapitre 3:24 : « Celui qui garde ses commandements demeure en lui, et lui en cet homme »; et au chapitre 4:16 : « Celui qui demeure dans lâamour, demeure en Dieu et Dieu en lui ».
Ch. 4 v. 15-16 â Amour de Dieu en nous ressenti, comme preuve de Sa présence
3>Lâamour, ce quâest Dieu, et la source de Sa demeure en nous
[4:12] Lâamour mutuel est réellement considéré comme la preuve que Dieu est là , et que son amour est accompli en nous â cela établit un contraste entre la manière de sa présence et celle de Christ (Jean 1:18). [4:13] Mais ce que nous connaissons ainsi, câest que nous demeurons en Lui et Lui en nous. Dans chaque cas, cette connaissance nous vient par lâEsprit. Le verset 15 présente le fait universel; le verset 16 le fait remonter pleinement à sa source. [4:16] Nous avons connu et cru lâamour que Dieu a pour nous. Là sa nature est déclarée en elle-même (car nous nous réjouissons en Dieu); Dieu est amour, et celui qui demeure dans lâamour, demeure en Dieu, et Dieu en lui. Il nây en a aucun autre nulle part : si nous participons à Sa nature, nous participons à lâamour, et celui qui demeure dans lâamour demeure en Dieu qui en est la plénitude. Mais alors, remarquez quâen insistant sur est, lâapôtre insiste soigneusement sur sa personne même. demeure en nous.
3>Dieu en nous et nous en Lui, privilège et position de tout chrétien
Et, ici, est introduit un principe dâune haute importance. On serait disposé, peut-être, à dire que cette demeure de Dieu en nous, et notre demeure en Lui dépendent dâune haute mesure de spiritualité, lâapôtre ayant parlé, en effet, de la joie la plus élevée possible. Or, quoique le degré selon lequel nous réalisons la chose dâune manière intelligente soit, en effet, une affaire de spiritualité, la chose en elle-même est la part de tout chrétien. Câest notre position, parce que Christ est notre vie et parce que le Saint Esprit nous est donné. « Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en Lui et lui en Dieu » (vers. 15). Que la grâce de lâÃvangile est grande ! Que notre position est admirable, parce que câest en Jésus que nous la possédons ! Il est important de tenir ferme ceci, que câest la portion de tout chrétien, la joie des humbles, le plus fort reproche adressé à la conscience des insouciants.
3>Position donnée par la nature divine en nous, selon lâamour de Dieu
Lâapôtre explique cette haute position par la possession de la nature divine, â la condition essentielle du christianisme. Un
câest quelquâun qui participe à la nature divine, et en qui lâEsprit demeure. Mais la connaissance de notre position ne découle pas de la considération de cette vérité, quoiquâelle dépende du fait que cette considération est vraie, mais de celle de lâamour même de Dieu, ainsi que nous lâavons déjà vu. [4:16] « Et », dit lâapôtre en continuant, « nous avons connu et cru lâamour que Câest ici la source de notre connaissance et de notre jouissance de ces privilèges si doux, si merveilleusement élevés, mais si simples, si vrais pour le cÅur, quand ils sont connus.3>Lâamour, manifestation de ce que Dieu est en Lui-même
[4:16] Nous avons connu lâamour que Dieu a envers nous, et nous y avons cru. Précieuse connaissance ! En la possédant, nous connaissons Dieu, car câest ainsi quâil sâest manifesté lui-même. Ainsi, nous pouvons dire : « Dieu
amour ». Il nây en a pas dâautre. Lui-même est amour. Il est amour dans toute sa plénitude. Il nâest pas la sainteté, Il est ; Il nâest pas la justice; Il est juste; mais Il .1 La justice et la sainteté supposent un rapport avec dâautres êtres; ainsi, reconnaître le mal, le rejeter et le juger. Lâamour, quoique exercé envers dâautres, est ce que Dieu est en Lui-même. Lâautre nom essentiel de Dieu, câest « lumière » [(1:5)]. Il est dit que nous sommes « lumière dans le Seigneur » [(Ãph. 5:8)], comme participants de la nature divine; non pas amour, car, bien que de nature divine, il est souverain en grâce. On ne peut donc pas dire que nous sommes amour (voyez Ãph. 4 et 5).
3>Demeurer dans lâamour que Dieu nous a montré, et jouir de notre position en Lâayant, Lui
[4:16] En demeurant donc dans lâamour, je demeure en Lui, ce que je ne pourrais pas sâil ne demeurait pas en moi; et cela il le fait. Ici, lâapôtre dit premièrement, que nous demeurons en Lui, car câest Dieu lui-même qui est devant nos yeux comme lâamour dans lequel nous demeurons. Ainsi, en pensant à cet amour, je dis que je demeure en Lui, parce que jâen ai la conscience dans mon cÅur par lâEsprit. Mais, en même temps, cet amour est en nous un principe actif et énergique; câest Dieu lui-même qui est là . Ceci est la joie de notre position â la position de tout chrétien.
Effet double de la manifestation de lâamour
Les versets 14 et 16 nous présentent le double effet de la manifestation de cet amour.
3>Venue du Fils de Dieu ici-bas, manifestant lâamour comme Sauveur du monde
1° [4:14] Le témoignage que le Père a envoyé le Fils pour être le Sauveur du monde. Entièrement en dehors des promesses faites aux Juifs (comme partout dans Jean), cette Åuvre est le fruit de ce que Dieu est lui-même. [4:15] En conséquence,
confesse Jésus comme étant ce Fils, jouit de toute la plénitude des conséquences bénies qui en découlent.3>Conscience de lâamour de Dieu en soi, réalisé et goûté pleinement
3>Connaissance et jouissance de cet amour de Dieu, pour le chrétien
2° [4:16] Le chrétien a cru à cet amour pour lui-même, et il en jouit selon sa plénitude. Il nây a que cette modification de lâexpression du glorieux fait de notre portion â câest que la confession de Jésus, comme Fils de Dieu, est tout premièrement ici la preuve que Dieu demeure en nous, quoique lâautre partie de la vérité dise également que celui qui le confesse demeure aussi en Dieu.
3>Le cÅur qui jouit de lâamour demeure en Dieu, dans Sa communion
[4:16] Quand il est question de notre part en communion, comme croyant à cet amour, il est dit que celui qui demeure dans lâamour, demeure en Dieu; car câest là , en effet, que le cÅur se trouve. Lâautre côté de la vérité est ici également vrai; Dieu demeure en lui aussi (vers. 16).
[4:16] Jâai parlé de la conscience de cette demeure en Dieu, car câest ainsi seulement que cela est connu. Mais il est important de se souvenir que lâapôtre lâenseigne comme une vérité qui sâapplique à tout fidèle. Les croyants auraient pu sâexcuser de ne pas sâapproprier ces déclarations sous prétexte quâelles étaient trop élevées pour eux; mais ce fait juge leur excuse. Cette communion est négligée. [4:15] Mais Dieu demeure en quiconque confesse que Jésus est le Fils de Dieu, et lui en Dieu. Quel encouragement pour un chrétien timide ! Quel reproche pour un chrétien insouciant !
Ch. 4 v. 17 â Perfection de lâamour avec nous, comme Christ est
Avoir affaire à Dieu pour tout, du début à la fin de notre course
[4:17] Lâapôtre revient à notre position relative, considérant Dieu comme en dehors de nous, comme Celui devant qui nous devons paraître et avec qui nous avons toujours affaire. Câest là la troisième grande preuve et le troisième caractère de cet amour, caractère dans lequel cet amour est complet, témoignant, comme je lâai déjà dit, que Dieu a pensé à tout pour nous depuis notre état de péché jusquâau jour du jugement.
Assurance pour le jugement : Ãtre déjà comme Jésus, dès maintenant
[4:17] En ceci est consommé lâamour avec nous (afin que nous ayons toute assurance au jour du jugement), savoir que, comme Il est, nous sommes, nous aussi, dans ce monde (vers. 17). En effet, quâest-ce qui pouvait nous donner une assurance plus complète, pour ce jour-là , que dâêtre comme Jésus lui-même â comme le juge ? Lui qui jugera en justice, est notre justice. Nous sommes, en Lui, la justice dâaprès laquelle il jugera. Nous sommes relativement au jugement tel quâil est. Câest bien ce qui peut nous donner une paix parfaite. Mais remarquez que ce nâest pas seulement au jour du jugement quâil en est ainsi (cela nous donne de lâassurance pour le jugement), mais nous le sommes dans ce monde. Il nâest pas dit : comme il était, mais dans ce monde, nous sommes comme il
, et nous avons notre place déjà connue et assurée et selon la nature et les conseils de Dieu pour ce jour-là . Câest notre part comme étant identifiés dâune manière vivante avec Lui.Ch. 4 v. 18-19 â Pleine consommation de lâamour en nous
Ch. 4 v. 18 â Confiance sans crainte dans lâamour parfait, ce que Dieu est
[4:18] Or, dans lâamour, il nây a pas de crainte, il y a de la confiance. Si je suis sûr que quelquâun mâaime, je ne le crains pas. Si je désire seulement être lâobjet de son affection, je puis craindre de ne pas lâêtre, ou même craindre cette personne. Toutefois cette crainte tendrait toujours à détruire mon amour pour elle et à détruire mon amour envers elle, et mon désir dâêtre lâobjet de son affection. Il y a incompatibilité entre ces deux affections â il nây a pas de crainte dans lâamour. Lâamour parfait, donc, bannit la crainte, car la crainte nous tourmente, et le tourment nâest pas la jouissance de lâamour. Celui donc qui craint ne connaît pas lâamour parfait. Et, maintenant, quâest-ce que lâapôtre entend par « lâamour parfait ? » Câest ce que Dieu est, et ce quâil a pleinement montré en Christ, câest ce quâil nous a fait connaître et ce dont il nous fait jouir par sa présence en nous, de sorte que nous demeurons en Lui. La preuve positive de lâentière perfection de cet amour, [4:17] câest que nous sommes tels que Christ est. Il est manifesté envers nous, accompli en nous, et rendu parfait avec nous. [4:16] Mais lâobjet dont nous jouissons, câest Dieu, qui est amour; mais nous jouissons de Lui, parce quâil est en nous, de sorte que lâamour et la confiance sont dans nos cÅurs, et nous avons du repos. Ce que je connais de Dieu, câest quâil est amour, et amour envers moi, et rien autre quâamour envers moi, car câest Lui-même qui est tel. [4:18] Câest pourquoi il nây a pas de crainte1.
Ch. 4 v. 19 â Le sentiment de lâamour de Dieu pour nous, source de notre amour
1 [4:19] Il est frappant de voir que lâapôtre ne dit pas : Nous devons lâaimer, parce que Lui nous a aimés le premier; mais « nous lâaimons ». Nous ne pouvons pas connaître lâamour pour nous et en jouir sans aimer. Le sentiment de lâamour envers nous, câest toujours lâamour. Il ne peut être connu et apprécié, sâil nâest pas là . Le sentiment que jâai de lâamour dans un autre, câest lâamour pour lui. Nous devons aimer les frères, parce que ce nâest pas leur amour pour nous qui est la source de lâamour, quoiquâil puisse lâentretenir de cette manière. Mais nous aimons Dieu, parce quâil nous a aimés le premier.
Ch. 4 v. 19 â La grâce de Dieu, caractère de notre relation avec Dieu
[4:19] Si lâon entre pratiquement dans lâhistorique de ces affections, pour parler ainsi; si lâon veut séparer ce qui est uni dans la jouissance, parce que la nature divine en nous, qui est amour, jouit de lâamour dans sa perfection en Dieu (son amour répandu dans le cÅur par sa présence); si lâon veut spécifier la relation dans laquelle nos cÅurs se trouvent avec Dieu, à cet égard, voici ce que nous lisons : « Nous lâaimons, parce que lui nous a aimés le premier ». Câest la grâce; et il faut que ce soit la grâce, car câest Dieu qui doit être glorifié.
Résumé des versets 7-19 : Caractères de lâamour de Dieu, pour nous et en nous
Manifestation, jouissance, perfection et consommation de lâamour
Maintenant, il vaut la peine de faire attention à lâordre de ce passage remarquable. Versets 7-10 : [4:7] Nous possédons la nature de Dieu, nous aimons, par conséquent; nous sommes nés de Lui et nous le connaissons. [4:9] Mais la manifestation de lâamour
nous dans le Christ Jésus est la preuve de cet amour; [4:10] câest ainsi que nous connaissons lâamour. Versets 11-16 : Nous jouissons de lâamour en y demeurant. [4:12] Câest la vie présente dans lâamour de Dieu, [4:13] par la présence de son Esprit en nous; câest la jouissance de cet amour, par la communion, en ce que Dieu demeure en nous, et quâainsi nous demeurons en Lui. Verset 17 : Son amour est consommé nous; câest la perfection de cet amour considéré dans la place quâil nous a donnée en vue du jugement; â nous sommes, dans ce monde, tels que Christ est. Versets 18-19 : [4:18] Lâamour est ainsi pleinement consommé avec nous. [4:19] Lâamour pour les pécheurs, la communion, la perfection devant Dieu, nous donnent les éléments moraux et caractéristiques de cet amour, â ce quâil est dans nos relations avec Dieu.Ch. 4 v. 7-10 â Manifestation et connaissance de lâamour de Dieu, Sa nature
Dans le premier passage, versets 7-10, [4:9] où il est question de la manifestation de cet amour, [4:7] lâapôtre ne va pas au delà du fait que celui qui aime est né de Dieu. [4:8] La nature de Dieu (qui est amour) étant en nous, [4:7] celui qui aime connaît Dieu, car il est né de Lui â il a sa nature, et sait ce quâelle est.
Conséquences de lâamour de Dieu pour nous
[4:10] Câest ce que Dieu a été pour le pécheur, qui démontre sa nature dâamour. [4:16] Ensuite, ce que nous avons appris comme pécheurs, nous en jouissons comme saints. Lâamour parfait de Dieu est répandu dans le cÅur, et nous demeurons en Lui. [4:17] Comme étant déjà avec Jésus dans ce monde, et tels quâil est, [4:18] la crainte nâa pas de place en celui pour qui lâamour de Dieu est une demeure et un lieu de repos.
Ch. 4 v. 20-21 â Mise à lâépreuve de notre amour pour Dieu
Verset 20 : La réalité de notre amour pour Dieu, fruit de son amour pour nous, est mise à lâépreuve. [4:20] Si nous disons que nous aimons Dieu et que nous nâaimions pas les frères, nous sommes menteurs, car si la nature divine, si rapprochée de nous (près de nous dans les frères), et la valeur de Christ pour eux, ne réveillent pas nos affections spirituelles, comment le fera Celui qui est loin ? [4:21] Aussi, câest ici son commandement : Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère. On trouve ici aussi lâobéissance (comparer Jean 14:31).