Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Whole Bible (6)
versets 1-34
Par mégarde : voir Lévitique 4:2.
L’assemblée : non pas celle des magistrats de la ville de refuge, mais celle des magistrats du lieu du domicile du meurtrier; c’est ce qui ressort clairement des versets 24 et 25.
Six villes. Ces villes sont réparties également des deux côtés du Jourdain; deux au sud, deux au centre et deux au nord, de chaque côté.
L’étranger. Il a toujours aux yeux de la loi la même valeur que l’Israélite.
Une pierre qui peut donner la mort, littéralement : une pierre à main, assez grosse pour qu’on ne puisse la lancer qu’en l’empoignant.
Conséquences du meurtre reconnu volontaire. Le meurtrier est livré au vengeur, qui a le droit et le devoir de le tuer là où il le rencontre.
L’assemblée jugera. Les mots suivants : Et le fera retourner dans la ville de refuge (verset 25), montrent qu’il s’agit, non des autorités de cette dernière ville, mais de celles de la ville où le meurtre a été commis. C’est ce qui est dit plus expressément dans la prescription parallèle du Deutéronome, où l’on voit même (Deutéronome 19:12) que les magistrats de cette dernière ville, lorsqu’ils ont constaté le caractère volontaire du meurtre, doivent redemander le meurtrier aux gens de la ville de refuge. On comprend aisément que la question de savoir si le meurtrier avait agi par un mouvement de haine ou dans un sentiment d’inimitié (versets 20 et 21) ne pouvait être jugée en connaissance de cause que par les gens du lieu où il habitait.
25 à 29 Conséquences du meurtre déclaré involontaire
Le meurtrier involontaire est renvoyé dans la ville de refuge qui reste son asile jusqu’à la mort du souverain sacrificateur actuel. S’il en sort, il est exposé aux coups du vengeur du sang parce qu’il a méprisé l’institution théocratique. Comparez le cas analogue de Siméi, 1 Rois 2:39-46.
Jusqu’à la mort du grand sacrificateur. Cette mort est envisagée comme inaugurant une période théocratique nouvelle, dans laquelle les meurtres involontaires précédemment commis cessent de déployer leurs conséquences. Des amnisties du même genre ont également lieu chez d’autres peuples à la mort du souverain. Cette prescription n’implique-t-elle pas un temps où la royauté n’existait pas encore en Israël ?
Oint de l’huile sainte : Lévitique 8:12. L’onction, signe de la dignité suprême, fait ressortir l’importance de ce personnage, comme représentant personnel de l’ensemble de la théocratie. Cette prescription est très remarquable, unique en son genre, et l’on ne peut s’étonner que bien des interprètes y aient vu un indice prophétique de l’efficace expiatoire de la mort du seul vrai futur sacrificateur.
Sort du territoire de la ville. Il y a toujours quelque chose d’anormal dans le sang versé même involontairement; c’est pourquoi celui qui a occasionné ce malheur ne saurait être exempt de toute peine.
30 à 34 Prescriptions subsidiaires
Sur la déposition de témoins. La déposition de deux témoins est une condition répétée Deutéronome 17:6, et généralisée comme règle de droit israélite Nombres 19:15.
La rançon n’est autorisée pour aucun des deux cas de meurtre. Le sang ne peut être lavé par l’argent; il ne peut l’être que par le sang, ou par la réparation que Dieu a prescrite en cas de meurtre involontaire (verset 32).
Vous ne souillerez pas le pays. Le pays lui-même, la Terre sainte, est souillé si le sang, ou du moins la réparation qui a été constituée son équivalent, n’a pas enlevé la tache du sang. La punition du meurtrier n’est donc nullement un meurtre s’ajoutant à un autre meurtre; elle efface au contraire le premier meurtre.
Vous ne profanerez point : Vous le traiteriez comme un sol profane en le souillant par la non expiation du sang (verset 33).