Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-13
1 à 4 Difficulté
Sur Galaad, Makir, Manassé, voir Nombres 26:29, note, et Nombres 32:39, note.
Au jubilé, toutes les propriétés retournaient à la famille à laquelle elles avaient été primitivement assignées; mais dans ce cas-ci, ce retour eût été rendu impossible par le fait du mariage de la fille héritière, et ainsi la perturbation fût devenue irréparable.
5 Ã 9 Solution
La tribu des fils de Joseph, pour dire : la portion de cette tribu qui avait réclamé (voir le mot dâentre, verset 1); ou bien toute la tribu, si elle sâétait jointe aux fils de Galaad pour faire la réclamation.
Les versets 10 à 12 constatent lâexécution de ce point de droit.
Conclusion de tout le livre
Cette formule de clôture correspond à celles de Lévitique 26:46 et Lévitique 27:34 et distingue expressément les lois données au peuple depuis son arrivée dans les plaines de Moab (Nombres 27, 30, 35, 36) de celles qui avaient été données dans la contrée du Sinaï; ce qui nâexclut ni les lois données occasionnellement, dans lâintervalle entre ces deux actes principaux de législation, ni les explications et les développements qui suivront dans le Deutéronome.
Conclusion sur le livre des Nombres
Tout en reconnaissant, avec la critique moderne, en raison dâun certain nombre dâindices philologiques et historiographiques, la pluralité des sources auxquelles a été puisée lâhistoire retracée dans le livre des Nombres, nous estimons, comme le pensait sans doute lâauteur même de ce livre, quâil nây a aucun désaccord réel entre les documents réunis dans ce récit. Lâauteur aura, il est vrai, supprimé ce qui aurait fait double emploi et conservé certains traits appartenant à un document, qui manquaient dans lâautre ou les autres; mais même dans les parties que lâon a le plus sévèrement critiquées, telles que le récit de lâenvoi des espions, celui de la révolte de Koré et des Rubénites, ou lâépisode de Balaam, nous croyons avoir constaté lâaccord foncier des récits dont lâauteur nous a conservé le fond et la forme.
Le fait central du livre, la rébellion du peuple à Kadès, suivie de lâarrêt par lequel toute la génération adulte sortie dâÃgypte fut condamnée à un long exil et à une mort ignominieuse dans le désert, ce fait décisif est incontestablement historique. Dans quel intérêt un auteur israélite aurait-il inventé un trait qui infligeait à tout son peuple une flétrissure indélébile ? Le désir de glorifier la justice et la sainteté de lâÃternel pouvait-il lâengager à couvrir de boue son propre peuple, bien plus le peuple élu par Dieu lui-même ? Et, en lui supposant même un rôle aussi invraisemblable, comprendrait-on que la tradition nationale eût accueilli un pareil récit et lâeût reproduit dans deux ou trois rédactions indépendantes, si le fait nâeût été dâune indiscutable notoriété ? Un peuple ne prend pourtant pas plaisir à se stigmatiser lui-même. Nous sommes donc ici sur un terrain historique inébranlable.
Une remarque semblable sâapplique à toute une série de traits particuliers de lâhistoire du peuple et de ses principaux représentants dans cette période funeste : lâessai du peuple de pénétrer en Canaan par le Négueb, malgré la défense de Dieu, et sa honteuse défaite, ses murmures violents à la suite du châtiment infligé aux rebelles dans la révolte de Koré, le péché à lâoccasion duquel eut lieu le fléau des serpents, enfin la chute de toute une partie du peuple à Beth-Péor; puis des faits plus remarquables encore : les fautes graves imputées aux personnages les plus éminents de la théocratie, la jalousie et la révolte de Marie la prophétesse et dâAaron le souverain sacrificateur contre leur frère Moïse et lâhumiliation quâils eurent à subir aux yeux du peuple, et surtout la faute dâAaron et de Moïse lui-même et lâexclusion de ces deux chefs du peuple du privilège dâentrer dans la Terre promise. Sans doute la mythologie païenne ne ménage pas toujours ses héros. Mais là le péché est pesé dans une toute autre balance quâen Israël. à peine passe-t-il pour péché; les dieux de lâOlympe y participent et en donnent lâexemple aux hommes. En Israël, où règne le sentiment de la sainteté de Dieu, le péché est envisagé comme un acte vraiment coupable et tombe sous le coup de la juste animadversion divine.
Rien donc de plus certainement historique et de plus profondément vrai que le récit du livre des Nombres. La conséquence de ce fait quant à lâhistoire précédente et subséquente dâIsraël saute aux yeux, car tout se lie et se suppose réciproquement dans cette histoire. La chaîne entière est homogène.
Comme on a cru pouvoir insister tout particulièrement sur les contradictions qui doivent exister entre la série des stations mentionnées dans le récit du voyage et la liste du chapitre 33, attribuée par le texte à la main de Moïse lui-même et qui se trouverait par là même démontrée fausse, nous relevons encore une fois, en terminant, ce point dont lâimportance saute aux yeux. Nous croyons avoir donné la preuve que cette contradiction nâexiste pas, parce que les trente-huit années de condamnation quâIsraël dut subir au désert laissent un temps pleinement suffisant pour les nombreuses marches et contremarches que le récit et cette liste obligent dâadmettre. Autrement lâon ne comprendrait absolument pas de quelle manière un temps si considérable aurait pu être employé. Voici lâitinéraire qui, à nos yeux, concilie et la liste mosaïque et le récit du livre lui-même; De Sinaï à Rithma (prés de Kadès), de Rithma, expédition des Israélites désobéissants vers le septentrion, jusquâà Horma, et retour à Rithma. De Rithma, marche errante, à la façon des Bédouins, vers le sud jusquâà Etsion-Guéber (mer Rouge). De Etsion-Guéber, marche de même nature en retour vers Kadès. Ici, demande au roi dâÃdom de traverser son pays de lâouest à lâest, et, sur son refus, essai de pénétrer par le nord, entre lâextrémité septentrionale du pays dâÃdom et la mer Morte dans la contrée à lâorient de cette mer et du Jourdain. Après une défaite (Arad), retour au sud, le long des montagnes occidentales dâÃdom, et passage de lâAraba près dâEtsion-Guéber. Enfin marche dans la direction du nord-est, puis du nord, pour arriver aux plaines de Moab.
Quant à la législation, nous avons constaté, à lâégard dâun certain nombre de lois, quâelles sâadaptaient à la situation à laquelle le récit les rattache; mais pour un certain nombre dâautres, nous nâavons pu discerner aucune relation de ce genre. Voir lâintroduction au chapitre 15.
Les contradictions que lâon a cru pouvoir signaler entre les lois données dans les Nombres, par exemple Nombres 15:22-31, et les lois correspondantes de lâExode ou du Lévitique, ne nous ont pas paru insolubles. La principale, Nombres 15:22-31, se trouve dans un morceau qui nâest pas attribué à Moïse et qui est destiné à ajouter une prescription nouvelle pour des cas non primitivement prévus.
On a fait ressortir avec beaucoup dâinsistance les nombreuses répétitions des mêmes prescriptions. Mais il nây a rien dâétonnant à ce que, dans différentes occasions, les mêmes recommandations, comme celle de ne manger ni graisse, ni sang, ou celle de détruire les monuments idolâtres en Canaan, ou celle dâoffrir les prémices, en variant les exemples, soient plusieurs fois répétées. La loi israélite ne ressemble point à un code proprement dit où lâon traite les questions chapitre par chapitre, mais plutôt à une série de prescriptions occasionnelles dans laquelle les répétitions sont toutes naturelles.