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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)
versets 1-22
1 à 13 Règlement pour les sacrificateurs
3>1 à 10 Préparation de l’eau lustrale
À Moïse et à Aaron : au premier comme chef du peuple; au second comme chef des sacrificateurs.
L’ordonnance et la loi, littéralement : l’ordonnance de la loi. Cette expression est obscure et ne se rencontre plus que Nombres 31:23. Elle trouve jusqu’à un certain point son explication dans ces mots du verset 14 : Voici la loi, d’où il paraît résulter que ce qui précède ce verset renferme l’ordonnance (chok : statut), et ce qui suit la loi (thora : loi). Il nous paraît probable que le statut est destiné à régler la manière en laquelle le sacrificateur doit préparer l’eau lustrale et qui sera décrite versets 1 à 10; et que le terme de loi désigne d’une manière plus générale l’ordre divin d’après lequel la souillure causée par la mort doit être enlevée du milieu du peuple (versets 14 et suivants).
Qu’ils t’amènent : de la part de la communauté tout entière. Le moyen de purification doit être fourni par tous parce qu’il est à l’usage de tous.
Une vache. Une vache, plutôt que le taureau, employé dans les sacrifices pour le péché offerts au nom du peuple entier (Lévitique 4:14). La vache représente sans doute ici la fécondité; c’est la richesse de vie opposée à la mort.
Rousse : la couleur du sang, car la victime doit représenter la vie dans sa force et sa fraîcheur.
Sans tache. Les rabbins entendaient ce terme dans ce sens que la vache ne devait pas avoir un seul poil d’autre couleur.
Qui n’ait point porté le joug : soit pour que la forme fût encore complètement intacte et possédât toute sa beauté; soit plutôt afin qu’elle n’eût point encore été associée au travail de l’homme, l’auteur de la mort.
À Eléazar, non à Aaron. Car le souverain sacrificateur doit éviter absolument tout contact avec tout ce qui a rapport avec la mort (Lévitique 21:10-11). Nous verrons plus loin que la destination de cette vache suffisait pour produire une souillure chez tous ceux qui prenaient part à l’acte de préparation qui va être décrit.
On la fera sortir du camp. Le camp ne devait pas être souillé par la présence de la victime qui allait entrer avec la mort dans une relation aussi étroite. C’était ici un point essentiel par lequel ce rite différait de celui des sacrifices pour le péché; dans ceux-ci la victime ne devait être immolée que devant l’autel des holocaustes.
On l’égorgera : un homme pur quelconque : il n’est pas parlé de l’imposition des mains : il n’y avait en effet aucun péché particulier commis, qui motivât ce sacrifice et qui dût être confessé.
Du côté de l’entrée du Tabernacle; ce détail fait supposer que la vache avait été emmenée à l’orient du camp. Dans les sacrifices ordinaires pour le péché, le sacrificateur faisait sept fois aspersion du sang devant le voile (Lévitique 4:6); ici, se trouvant hors du camp, il fait l’aspersion en l’air, du côté du Tabernacle.
Son sang. C’est ici le seul cas où le sang soit jeté dans le feu; il doit transmettre à la cendre sa vertu propitiatrice. Autre différence avec le sacrifice pour le péché : dans celui-ci certaines parties de la victime devaient être mangées par le sacrificateur, tandis que la vache rousse était consumée tout entière, comme l’holocauste. La graisse même de la vache ne devait pas figurer sur l’autel, comme dans tous les autres sacrifices.
Cèdre, hysope et cramoisi : voir Lévitique 14:6, note. Dans ce cas-ci ces substances, qui ont une vertu purificatrice, doivent être brûlées; elles ne servent pas à l’aspersion de la même manière que dans la purification du lépreux. Ce n’est qu’après avoir été réduites en cendres, avec celles de la vache avec lesquelles elles sont mêlées, qu’elles peuvent être employées à la purification.
Souillé jusqu’au soir. Tous ceux qui ont pris part à ce cérémonial, le sacrificateur qui y a présidé, l’homme qui a brûlé la vache (verset 8) et celui qui en a recueilli les cendres (versets 9 et 10), ont contracté une souillure parce qu’ils ont concouru à la préparation du moyen destiné à purifier de la souillure de la mort; et cette souillure persistera jusqu’à la fin de la journée, lors même qu’ils se seront baignés et qu’ils auront lavé leurs vêtements. C’est là un trait sans analogue dans les autres lois cérémoniales.
En lieu pur (voir Lévitique 4:12, note) afin qu’elle ne perde pas sa vertu purifiante.
Comme eau de purification, littéralement comme eau de souillure, c’est-à-dire destinée à enlever la souillure; ainsi l’eau du péché désigne l’eau destinée à nettoyer du péché, Nombres 8:7.
Un sacrifice pour le péché. Comparez pour l’analogie des deux rites Lévitique 4:12; Lévitique 4:21. La souillure causée par le contact de la mort est si grande qu’il faut, pour l’enlever, non une simple ablution, mais un sacrifice tout semblable au sacrifice pour le péché, et qu’en outre la cendre, dont la vertu purifiante était connue des Hébreux (Jérémie 2:22; Malachie 3:2), mêlée dans l’eau vive avec les éléments du sang, doit concourir dans ce cas unique à la purification.
Les versets 11 à 13 indiquent le but de l’eau ainsi préparée et fixent la durée et les jours les plus décisifs de la purification.
Sept jours. Le contact du cadavre d’un animal souillait jusqu’au soir (Lévitique 11:24); le cadavre de l’homme, auteur du péché, souille pour sept jours.
Le troisième et le septième jour : le milieu est le terme du temps de la souillure. Cette souillure est trop grande pour pouvoir être enlevée en une fois.
La Demeure : en souillant le camp au milieu duquel elle se trouve (Lévitique 15:31; Lévitique 16:16).
Retranché : voir Lévitique 7:20, note.
14 à 22 Les détails d’exécution
Voici la loi (thora), c’est-à-dire l’enseignement destiné au peuple sur les cas spéciaux auxquels s’applique l’ordonnance précédente.
Tente : après le séjour dans le désert, ce sera une demeure quelconque.
Vase découvert Lévitique 11:33.
Ou un sépulcre comparez Luc 11:44.
L’hysope : une tige d’hysope pour servir à l’aspersion (Exode 12:22).
Et il lavera ses vêtements. Ces mots se rapportent non à l’homme pur qui a fait l’aspersion (verset 21), mais à celui qui a été souillé par le contact d’un mort.
L’ordonnance se termine par deux cas de souillure médiate.
Purification de l’homme pur qui a fait l’aspersion ou de tout homme qui a seulement touché l’eau de purification.
Purification de celui qui a été indirectement souillé par le contact d’une personne ayant touché un mort.
Cette ordonnance nous présente le cas absolument unique d’une souillure due au contact du moyen de purification. Il semble que l’eau destinée à enlever la souillure de la mort, par cette destination seule participe déjà à cette souillure elle-même. Rien n’était plus propre que toute cette loi à inspirer au peuple le sentiment profond de ce qu’il y a de grave dans le fait de la mort et par conséquent dans celui du péché qui a attiré la mort sur l’humanité.