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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 19". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/numbers-19.html.
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 19". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
La génisse rousse, moyen de purifier des souillures dans le désert
Mais si, dâun côté, la sacrificature doit conduire le peuple à travers le désert, et si la verge de lâautorité de Moïse ne le peut pas, car elle ne peut que frapper; de lâautre, il faut, en rapport avec la sacrificature, un moyen dâôter les souillures qui auront lieu pendant la traversée du désert, afin que la communion du peuple avec Dieu ne soit pas interrompue; câest pourquoi le sacrifice de la génisse rousse est placé ici à part de tous les autres, parce quâil était ordonné en vue des souillures du désert. Mais si, considérer Christ, (lors même que ce soit Christ offert pour le péché, et la participation à son Åuvre sacerdotale, en rapport avec ce sacrifice) était une chose très sainte, réalisée dans la communion du lieu très saint; sâoccuper du péché, même dans son frère, quoique ce fût en vue de le purifier, souillait ceux mêmes qui nâen étaient pas coupables [(19:21)].
Ch. 19 v. 1-10 â Ordonnance du sacrifice de la génisse rousse
Ch. 19 v. 2-3 â Sacrifice de la génisse, parfaite et sans souillure, non par le sacrificateur]
Tels sont les sujets du chap. 19. Ce qui suit est lâordonnance donnée à cette occasion : [19:11] Toucher un corps mort, câétait, en effet, être souillé par le péché, car le péché est considéré ici sous le point de vue de la souillure qui empêchait lâentrée dans le parvis du tabernacle. [19:2] Christ est présenté, dans la génisse rousse, comme nâétant pas entaché du péché et nâen ayant jamais non plus porté le joug; [19:3] mais il est mené hors du camp, comme étant tout entier un sacrifice pour le péché [(Lév. 4:21)]. Le sacrificateur qui menait la génisse ne la tuait pas; mais elle était égorgée en sa présence. Il était là pour prendre connaissance de lâacte.
Ch. 19 v. 4-5 â Aspersion du sang où Dieu rencontre Son peuple, et génisse brûlée entièrement
La mort de Christ nâest jamais lâacte de la sacrificature. [19:5] La génisse était entièrement brûlée hors du camp, même son sang, [19:4] sauf ce dont on faisait aspersion sur le devant du tabernacle dâassignation, câest-à -dire là où le
devait se rencontrer avec Dieu [(Ex. 29:43)]. Câétait là quâon faisait aspersion du sang par sept fois (parce que câétait là que Dieu se rencontrait avec son peuple), témoignage parfait aux yeux de Dieu de lâexpiation faite pour le péché. En venant donc à la porte du tabernacle, on trouvait toujours la vertu de ce sang, dont lâaspersion avait été faite.Ch. 19 v. 6 â Tout ce qui est de lâhomme, et sa gloire, est brûlé avec le sacrifice
[19:6] Le sacrificateur jetait dans le feu du cèdre, de lâhysope et de lâécarlate, câest-à -dire tout ce qui était de lâhomme, ainsi que sa gloire humaine dans le monde. « Du cèdre jusquâà lâhysope » est lâexpression de la nature depuis sa plus haute élévation jusquâà son abaissement le plus profond. Lâécarlate est la gloire extérieure (le monde si lâon veut). Tout cela était brûlé dans le feu qui consumait Christ, sacrifice pour le péché.
Ch. 19 v. 11-22 â Purification de la souillure par lâeau
Purification par lâapplication du témoignage du sacrifice de Christ
[19:11] Puis, si quelquâun se souillait, ne fût-ce que par négligence, Dieu tenait compte de la souillure, nâimporte par quel moyen elle était contractée. [19:17] Pour purifier celui qui sâétait souillé, on prenait de lâeau vive, on y mettait les cendres de la génisse, [19:19] et lâhomme était aspergé le troisième et le septième jour; alors il était net. Cela signifie que lâEsprit de Dieu, sans appliquer de nouveau le sang à lââme, prend les souffrances de Christ (preuve que le péché et tout ce qui est de lâhomme naturel et du monde ont été consumés dans sa mort expiatoire), et lui en fait lâapplication.
Conviction de souillure, par le souvenir des souffrances accomplies pour les ôter
Câest la preuve, la conviction intime que rien nâest ni ne peut être imputé. [19:5] Sous ce rapport, le péché était complètement ôté par le sacrifice [19:17] dont les cendres (témoignage que le sacrifice avait été consumé) sont appliquées maintenant. Mais cela donne au cÅur la conviction profondément douloureuse de sâêtre souillé malgré la rédemption, et par les péchés pour lesquels Christ a souffert en accomplissant celle-ci. Notre volonté a trouvé son plaisir, ne fût-ce que pour un moment, dans ce qui fut la cause de ses douleurs, mais, hélas ! dans lâoubli de ses souffrances, même pour ce péché aux mouvements duquel nous nous sommes laissés aller si légèrement maintenant. Ce sentiment est beaucoup plus profond moralement que celui de lâimputation de nos péchés; car câest en réalité le nouvel homme, avec ses meilleurs sentiments, qui juge par le Saint Esprit et selon Dieu, et qui prend connaissance des souffrances de Christ, et du péché, comme il est vu en Lui sur la croix.
Amertume et horreur du péché commis, puis conscience de la délivrance par grâce
Le premier sentiment est lâamertume, quoique sans la pensée dâimputation; lâamertume, précisément parce quâil nây a point dâimputation, que nous avons péché contre lâamour aussi bien que contre la sainteté, et quâil nous faut nous soumettre à cette conviction. Mais à la fin (et câest, me semble-t-il, pourquoi il y avait une seconde aspersion) câest la conscience de cet amour et de la profonde grâce de Jésus, et la joie dâêtre parfaitement nets, par lâÅuvre de cet amour. La première partie de la purification était le sentiment dâhorreur dâavoir péché contre la grâce; la seconde, lâesprit entièrement délivré du péché par la grâce, surabondant là où le péché abondait [(Rom. 5:20)].
Purification par lâeau pour la marche, et manifestation de la sainteté divine
Nous pouvons remarquer que, comme il nâest question que de la purification nécessaire pour la marche, rien dâautre nâest ajouté; point de sacrifices, comme dans le cas du lépreux. Ce dernier cas nous montrait lâhomme sâapprochant de Dieu selon la valeur de lâÅuvre de Christ, après avoir été purifié du péché. Ici nous avons le relèvement pratique et intérieur de lââme. Il nây a pas dâaspersion du sang : [19:19] la purification est par lâeau, la mort de Christ étant pleinement introduite dans sa puissance par le Saint Esprit. Les détails montrent la rigidité de Dieu quant à ces souillures, bien quâil nous en purifie. [19:21] Ils montrent aussi que tous ceux qui sâoccupent du péché dâautrui, même par devoir, pour le purifier, sont souillés; non comme le coupable, il est vrai, mais on ne peut avoir affaire avec le péché sans se souiller. La valeur de la grâce et de la sacrificature est aussi mise en évidence.