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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (6)
versets 1-32
1 à 7 Tâche et responsabilité des sacrificateurs et des Lévites
Toi et tes fils : les sacrificateurs.
La maison de ton père : toute la tribu des Lévites. Dans ce qui suit sont repris d’abord Aaron et les sacrificateurs (toi et tes Fils avec toi), puis (versets 2 et 3 les Lévites).
Les fautes commises dans les choses saintes : les atteintes à l’ordre établi par Dieu, telles que celles qui avaient été commises par les deux cent cinquante (Nombres 16:18); comparez Exode 28:38.
Les fautes commises dans votre sacerdoce. Ceci regarde les sacrificateurs seuls.
Et tes frères aussi, la tribu de Lévi. Les Lévites doivent être associés au travail des sacrificateurs dans les limites de leurs fonctions et seront aussi responsables dans cette mesure. Leur tâche consiste à servir et à garder (Nombres 3:8).
Qu’ils te soient adjoints (en hébreu illavou) : allusion au sens du nom de Lévi (Genèse 29:34, note).
Devant, et non pas dans.
L’autel : l’autel d’airain, dans le parvis.
Que vous ne mouriez, eux et vous : eux, pour avoir touché les meubles sacrés; vous, pour avoir laissé commettre cette faute (Nombres 4:15)
Étranger : à la tribu de Lévi (Nombres 3:10).
Plus de colère. Allusion manifeste à la scène racontée Nombres 16:46-47 et à l’effroi qu’elle avait causé aux Israélites (Nombres 17:12-13).
Ils sont à vous. Ce sont vos aides dans le service du sanctuaire auquel il est interdit aux Israélites de prendre part directement; comparez Nombres 8:19.
Eux qui ont été donnés à l’Éternel. D’après Nombres 8:11, les Lévites ont été offerts de la part d’Israël en offrande balancée; voilà ce qui explique l’expression : donnés à l’Éternel. Mais d’après Lévitique 7:29 (note), c’était le propre des offrandes balancées d’être rétrocédées par l’Éternel aux sacrificateurs, et voilà pourquoi ces mêmes Lévites sont en même temps donnés à Aaron (Nombres 8:19).
Derrière le voile : dans le Lieu très saint, (Exode 26:33). L’autel d’airain dans le parvis et l’arche au-delà du voile désignent les deux limites entre lesquelles s’accomplissent les principales fonctions sacerdotales dans les trois parties du sanctuaire, soit en la personne d’Aaron, soit en celle des autres sacrificateurs.
Comme un don. Vous n’y aviez aucun droit; mais par cela même que le sacerdoce est un don que je vous ai fait moi-même librement, personne d’autre n’a le droit d’y prétendre.
L’étranger : à la famille sacerdotale, qu’il soit lévite ou simple israélite.
8 à 19 Revenus des sacrificateurs
Je te remets, littéralement : je le donne la garde et te remets l’emploi de ce qui est prélevé pour moi. C’est le principe général dont ce qui suit est. l’application. Le sacrificateur aura à veiller à ce que toutes les contributions des Israélites soient exactement fournies et à ce qu’il en soit fait l’usage ordonné par la loi.
9 à 18 Spécification des revenus des sacrificateurs
3>1°) versets 9 et 10
Tout ce qui est prélevé sur les victimes et oblations, sauf et réservé ce qui doit être brûlé. Ce sont là les choses très saintes, qui ne peuvent être mangées qu’en lieu très saint et par les mâles de la famille sacerdotale. Ce lieu très saint désigne ici le parvis; il est désigné ailleurs simplement comme lieu saint (Lévitique 6:16; Lévitique 6:26; Lévitique 7:6). Dieu veut appuyer ici plus fortement sur la notion de sainteté.
3>2°) verset 11
La part prélevée sur les sacrifices d’actions de grâces (Lévitique 7:28-36). C’est là une chose simplement sainte qui peut être mangée en tout lieu non souillé et par tous les membres de la famille en état de pureté (Lévitique 22:3). Sur les choses très saintes et les choses simplement saintes, voir Lévitique 6:25, note.
3>3°) versets 12 et 13
Les prémices de toutes les productions de la terre (Exode 22:29).
Deutéronome 26:1-11 décrit le rite à accomplir en cette circonstance. Ces prémices sont désignées ici par trois expressions parallèles, désignant une seule et même chose : le meilleur de l’huile, du moût et du blé : les primeurs; les prémices des produits du pays (comparez Exode 23:19 où ces deux derniers termes sont combinés). Les rabbins, par des distinctions subtiles, ont voulu faire de ces trois synonymes trois redevances distinctes.
Pur : voir Lévitique 22:1-8.
3>4°) verset 14
Ce qui est dévoué par interdit : voir Lévitique 27:28, note. Ce qui était voué par interdit ne pouvait être ni racheté ni vendu, mais appartenait à l’Éternel, c’est-à-dire au sacrificateur.
3>5°) verset 15
Tout premier-né. C’était encore un revenu des sacrificateurs d’une importance très considérable, si l’on songe d’un côté à la grandeur du peuple, de l’autre au petit nombre des membres de la famille sacerdotale.
Tu libéreras : tu feras libérer au moyen d’un rachat qu’on te paiera. L’homme et l’animal impur, ne pouvant être sacrifiés, sont rachetés; ce principe a déjà été fréquemment établi (Exode 13:13; Exode 34:20; Lévitique 27:27).
Tu les libéreras : cela ne se rapporte qu’aux hommes. Quant aux animaux impurs, voir à Lévitique 27:27.
L’âge d’un mois : c’est l’âge où l’enfant réputé viable (Nombres 3:15).
D’après la taxe : non pas d’après une estimation qui varierait, mais d’après le tarif établi une fois pour toutes (Lévitique 5:15).
Sicle sacré : voir Exode 30:13, note.
Les premiers-nés des animaux purs doivent être réellement offerts en sacrifice; et la chair tout entière reviendra aux sacrificateurs, comme leur reviennent, dans les sacrifices d’actions de grâces, la poitrine et la cuisse droite (Lévitique 7:31-32).
Tout ce qui est prélevé : résumé final correspondant à la formule d’introduction (verset 8).
Alliance de sel. Le sens de ce terme est expliqué par le mot suivant : perpétuelle. Le sel préserve de la corruption (Lévitique 2:13, note).
Il n’est pas parlé ici d’une sixième source de revenus pour les sacrificateurs : celle qui provient de la dîme que doivent leur remettre les Lévites (verset 26).
20 à 24 Revenus des Lévites
Ces premières paroles, adressées à Aaron, concernent encore les sacrificateurs; elles servent de transition à ce qui va lui être dit, dès le verset 21, à l’égard des Lévites dont Aaron est aussi le chef.
Tu ne posséderas pas. Aucune part ne devra être assignée à Aaron et à sa famille dans le partage de Canaan.
C’est moi qui suis ta part : en ce que tous les dons faits à l’Éternel par Israël reviendront aux sacrificateurs et leur tiendront lieu de territoire. La famille d’Aaron était ainsi appelée à vivre de foi.
Et aux fils de Lévi… Le revenu des Lévites est de la même nature que celui des sacrificateurs; il ne repose sur aucun bien-fonds; il dépend entièrement de l’obéissance du peuple à l’ordre de Dieu. Il consiste dans la dîme que chaque Israélite doit leur payer sur les produits de sa terre. C’est en vertu de cette assimilation du traitement des Lévites à celui des sacrificateurs que dans le Deutéronome la parole du verset 20 est envisagée comme adressée aux premiers aussi bien qu’aux seconds (Deutéronome 10:9; Deutéronome 18:2).
Les fils d’Israël n’approcheront plus… Ces mots établissent la nécessité du service des Lévites, que l’Éternel rétribue comme nous venons de le voir. Car ce service, en dispensant les fils d’Israël d’entrer en contact immédiat avec le sanctuaire de l’Éternel, sera le moyen de les préserver de ces catastrophes qui ont si fort effrayé le peuple (Nombres 17:13; comparez Nombres 1:53; Nombres 8:19).
Porteront leurs fautes. ils seront, comme les sacrificateurs. responsables des fautes qu’ils commettent eux-mêmes dans leur service. C’est le pendant du verset 1.
25-32 Dîme de la dîme des Lévites
Après avoir traité des rapports du peuple avec les Lévites et les sacrificateurs, au point de vue de l’apanage de ceux-ci, l’auteur traite maintenant des rapports des Lévites avec les sacrificateurs sous ce même rapport. Les Lévites auront à payer aux sacrificateurs la dixième partie de ce qu’ils retireront eux-mêmes par les dîmes que leur paiera le peuple. C’est ce qui est appelé la dîme de la dîme.
Comme … du blé de l’aire… La dîme payée aux Lévites équivalait pour ceux-ci au produit que chaque Israélite retire de son champ et de sa vigne. Le Lévite doit donc en prélever une portion pour l’Éternel, comme le fait chaque Israélite pour le produit de ses terres; et cette portion revient par conséquent au sacrificateur.
Sur tout le meilleur. À la quantité, qui vient d’être déterminée, doit s’ajouter la qualité. Les Lévites doivent tirer la portion consacrée aux sacrificateurs de ce qu’il y a de mieux dans les dîmes qu’ils ont reçues.
En tout lieu… Quant à l’emploi des neuf autres dixièmes, pas de restrictions, comme au verset 10, ni pour le lieu, ni pour les personnes.
D’un péché. Une fois la dîme payée, le Lévite est libre devant Dieu d’user de tout le reste avec sa famille en quelque lieu qu’il habite.
Nous possédons dans ce chapitre l’ordonnance fondamentale relative à l’entretien du sacerdoce israélite. Chez d’autres peuples de l’antiquité, les prêtres jouissaient de propriétés considérables. Chez les Égyptiens, en particulier, ils possédaient la plus grande et la meilleure partie du sol. C’était, disaient-ils, une donation que leur avait faite la déesse Isis pendant son séjour sur la terre. Elle équivalait au tiers du pays. Ces terres étaient exemptes de toute espèce d’impôts. Quelle différence avec l’organisation israélite d’après laquelle les sacrificateurs et les Lévites ne purent jamais posséder autre chose que les demeures qui plus tard leur furent assignées dans un certain nombre de villes et les pâturages nécessaires pour leurs troupeaux dans la banlieue de ces villes !
Si chaque tribu, en arrivant en Canaan, reçut une portion de territoire suffisante pour assurer son entretien et son bien-être, cet avantage fut refusé à la tribu sacerdotale, à laquelle la constitution n’assurait d’autres moyens d’existence que ceux qui provenaient de la piété et de la fidélité du peuple, à savoir les sacrifices, les oblations et les prémices, quant aux sacrificateurs, et les dîmes, quant aux Lévites.
Cette position de dépendance n’avait, rien d’humiliant au point de vue spirituel; car, comme le dit l’Éternel, ce n’était pas le peuple, c’était lui-même qui dotait ainsi ses serviteurs, puisque c’était à lui comme au vrai souverain d’Israël qu’étaient dues et ces offrandes et ces dîmes. Mais il est certain pourtant que cette position avait quelque chose de bien précaire, et qu’elle suffit à prouver combien l’ambition et la cupidité furent étrangères chez ce peuple à l’origine de l’institution sacerdotale et quel en fut le véritable auteur. Dieu seul peut avoir assigné à ses serviteurs un moyen d’entretien qui reposait uniquement sur la fidélité à sa personne et à son culte.
Nous avons vu que l’ordonnance que nous venons d’étudier était renfermée dans le document élohiste, appelé communément code sacerdotal. Cette circonstance est à remarquer. On doit reconnaître que, si ce document est l’œuvre des sacrificateurs, il est resté pur de toute préoccupation égoïste et a été rédigé uniquement sous l’inspiration et au service du Maître de la théocratie.