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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-32
1 à 7 Tâche et responsabilité des sacrificateurs et des Lévites
Toi et tes fils : les sacrificateurs.
La maison de ton père : toute la tribu des Lévites. Dans ce qui suit sont repris dâabord Aaron et les sacrificateurs (toi et tes Fils avec toi), puis (versets 2 et 3 les Lévites).
Les fautes commises dans les choses saintes : les atteintes à lâordre établi par Dieu, telles que celles qui avaient été commises par les deux cent cinquante (Nombres 16:18); comparez Exode 28:38.
Les fautes commises dans votre sacerdoce. Ceci regarde les sacrificateurs seuls.
Et tes frères aussi, la tribu de Lévi. Les Lévites doivent être associés au travail des sacrificateurs dans les limites de leurs fonctions et seront aussi responsables dans cette mesure. Leur tâche consiste à servir et à garder (Nombres 3:8).
Quâils te soient adjoints (en hébreu illavou) : allusion au sens du nom de Lévi (Genèse 29:34, note).
Devant, et non pas dans.
Lâautel : lâautel dâairain, dans le parvis.
Que vous ne mouriez, eux et vous : eux, pour avoir touché les meubles sacrés; vous, pour avoir laissé commettre cette faute (Nombres 4:15)
Ãtranger : à la tribu de Lévi (Nombres 3:10).
Plus de colère. Allusion manifeste à la scène racontée Nombres 16:46-47 et à lâeffroi quâelle avait causé aux Israélites (Nombres 17:12-13).
Ils sont à vous. Ce sont vos aides dans le service du sanctuaire auquel il est interdit aux Israélites de prendre part directement; comparez Nombres 8:19.
Eux qui ont été donnés à lâÃternel. Dâaprès Nombres 8:11, les Lévites ont été offerts de la part dâIsraël en offrande balancée; voilà ce qui explique lâexpression : donnés à lâÃternel. Mais dâaprès Lévitique 7:29 (note), câétait le propre des offrandes balancées dâêtre rétrocédées par lâÃternel aux sacrificateurs, et voilà pourquoi ces mêmes Lévites sont en même temps donnés à Aaron (Nombres 8:19).
Derrière le voile : dans le Lieu très saint, (Exode 26:33). Lâautel dâairain dans le parvis et lâarche au-delà du voile désignent les deux limites entre lesquelles sâaccomplissent les principales fonctions sacerdotales dans les trois parties du sanctuaire, soit en la personne dâAaron, soit en celle des autres sacrificateurs.
Comme un don. Vous nây aviez aucun droit; mais par cela même que le sacerdoce est un don que je vous ai fait moi-même librement, personne dâautre nâa le droit dây prétendre.
Lâétranger : à la famille sacerdotale, quâil soit lévite ou simple israélite.
8 Ã 19 Revenus des sacrificateurs
Je te remets, littéralement : je le donne la garde et te remets lâemploi de ce qui est prélevé pour moi. Câest le principe général dont ce qui suit est. lâapplication. Le sacrificateur aura à veiller à ce que toutes les contributions des Israélites soient exactement fournies et à ce quâil en soit fait lâusage ordonné par la loi.
9 à 18 Spécification des revenus des sacrificateurs
3>1°) versets 9 et 10
Tout ce qui est prélevé sur les victimes et oblations, sauf et réservé ce qui doit être brûlé. Ce sont là les choses très saintes, qui ne peuvent être mangées quâen lieu très saint et par les mâles de la famille sacerdotale. Ce lieu très saint désigne ici le parvis; il est désigné ailleurs simplement comme lieu saint (Lévitique 6:16; Lévitique 6:26; Lévitique 7:6). Dieu veut appuyer ici plus fortement sur la notion de sainteté.
3>2°) verset 11
La part prélevée sur les sacrifices dâactions de grâces (Lévitique 7:28-36). Câest là une chose simplement sainte qui peut être mangée en tout lieu non souillé et par tous les membres de la famille en état de pureté (Lévitique 22:3). Sur les choses très saintes et les choses simplement saintes, voir Lévitique 6:25, note.
3>3°) versets 12 et 13
Les prémices de toutes les productions de la terre (Exode 22:29).
Deutéronome 26:1-11 décrit le rite à accomplir en cette circonstance. Ces prémices sont désignées ici par trois expressions parallèles, désignant une seule et même chose : le meilleur de lâhuile, du moût et du blé : les primeurs; les prémices des produits du pays (comparez Exode 23:19 où ces deux derniers termes sont combinés). Les rabbins, par des distinctions subtiles, ont voulu faire de ces trois synonymes trois redevances distinctes.
Pur : voir Lévitique 22:1-8.
3>4°) verset 14
Ce qui est dévoué par interdit : voir Lévitique 27:28, note. Ce qui était voué par interdit ne pouvait être ni racheté ni vendu, mais appartenait à lâÃternel, câest-à -dire au sacrificateur.
3>5°) verset 15
Tout premier-né. Câétait encore un revenu des sacrificateurs dâune importance très considérable, si lâon songe dâun côté à la grandeur du peuple, de lâautre au petit nombre des membres de la famille sacerdotale.
Tu libéreras : tu feras libérer au moyen dâun rachat quâon te paiera. Lâhomme et lâanimal impur, ne pouvant être sacrifiés, sont rachetés; ce principe a déjà été fréquemment établi (Exode 13:13; Exode 34:20; Lévitique 27:27).
Tu les libéreras : cela ne se rapporte quâaux hommes. Quant aux animaux impurs, voir à Lévitique 27:27.
Lââge dâun mois : câest lââge où lâenfant réputé viable (Nombres 3:15).
Dâaprès la taxe : non pas dâaprès une estimation qui varierait, mais dâaprès le tarif établi une fois pour toutes (Lévitique 5:15).
Sicle sacré : voir Exode 30:13, note.
Les premiers-nés des animaux purs doivent être réellement offerts en sacrifice; et la chair tout entière reviendra aux sacrificateurs, comme leur reviennent, dans les sacrifices dâactions de grâces, la poitrine et la cuisse droite (Lévitique 7:31-32).
Tout ce qui est prélevé : résumé final correspondant à la formule dâintroduction (verset 8).
Alliance de sel. Le sens de ce terme est expliqué par le mot suivant : perpétuelle. Le sel préserve de la corruption (Lévitique 2:13, note).
Il nâest pas parlé ici dâune sixième source de revenus pour les sacrificateurs : celle qui provient de la dîme que doivent leur remettre les Lévites (verset 26).
20 à 24 Revenus des Lévites
Ces premières paroles, adressées à Aaron, concernent encore les sacrificateurs; elles servent de transition à ce qui va lui être dit, dès le verset 21, à lâégard des Lévites dont Aaron est aussi le chef.
Tu ne posséderas pas. Aucune part ne devra être assignée à Aaron et à sa famille dans le partage de Canaan.
Câest moi qui suis ta part : en ce que tous les dons faits à lâÃternel par Israël reviendront aux sacrificateurs et leur tiendront lieu de territoire. La famille dâAaron était ainsi appelée à vivre de foi.
Et aux fils de Lévi⦠Le revenu des Lévites est de la même nature que celui des sacrificateurs; il ne repose sur aucun bien-fonds; il dépend entièrement de lâobéissance du peuple à lâordre de Dieu. Il consiste dans la dîme que chaque Israélite doit leur payer sur les produits de sa terre. Câest en vertu de cette assimilation du traitement des Lévites à celui des sacrificateurs que dans le Deutéronome la parole du verset 20 est envisagée comme adressée aux premiers aussi bien quâaux seconds (Deutéronome 10:9; Deutéronome 18:2).
Les fils dâIsraël nâapprocheront plus⦠Ces mots établissent la nécessité du service des Lévites, que lâÃternel rétribue comme nous venons de le voir. Car ce service, en dispensant les fils dâIsraël dâentrer en contact immédiat avec le sanctuaire de lâÃternel, sera le moyen de les préserver de ces catastrophes qui ont si fort effrayé le peuple (Nombres 17:13; comparez Nombres 1:53; Nombres 8:19).
Porteront leurs fautes. ils seront, comme les sacrificateurs. responsables des fautes quâils commettent eux-mêmes dans leur service. Câest le pendant du verset 1.
25-32 Dîme de la dîme des Lévites
Après avoir traité des rapports du peuple avec les Lévites et les sacrificateurs, au point de vue de lâapanage de ceux-ci, lâauteur traite maintenant des rapports des Lévites avec les sacrificateurs sous ce même rapport. Les Lévites auront à payer aux sacrificateurs la dixième partie de ce quâils retireront eux-mêmes par les dîmes que leur paiera le peuple. Câest ce qui est appelé la dîme de la dîme.
Comme ⦠du blé de lâaire⦠La dîme payée aux Lévites équivalait pour ceux-ci au produit que chaque Israélite retire de son champ et de sa vigne. Le Lévite doit donc en prélever une portion pour lâÃternel, comme le fait chaque Israélite pour le produit de ses terres; et cette portion revient par conséquent au sacrificateur.
Sur tout le meilleur. à la quantité, qui vient dâêtre déterminée, doit sâajouter la qualité. Les Lévites doivent tirer la portion consacrée aux sacrificateurs de ce quâil y a de mieux dans les dîmes quâils ont reçues.
En tout lieu⦠Quant à lâemploi des neuf autres dixièmes, pas de restrictions, comme au verset 10, ni pour le lieu, ni pour les personnes.
Dâun péché. Une fois la dîme payée, le Lévite est libre devant Dieu dâuser de tout le reste avec sa famille en quelque lieu quâil habite.
Nous possédons dans ce chapitre lâordonnance fondamentale relative à lâentretien du sacerdoce israélite. Chez dâautres peuples de lâantiquité, les prêtres jouissaient de propriétés considérables. Chez les Ãgyptiens, en particulier, ils possédaient la plus grande et la meilleure partie du sol. Câétait, disaient-ils, une donation que leur avait faite la déesse Isis pendant son séjour sur la terre. Elle équivalait au tiers du pays. Ces terres étaient exemptes de toute espèce dâimpôts. Quelle différence avec lâorganisation israélite dâaprès laquelle les sacrificateurs et les Lévites ne purent jamais posséder autre chose que les demeures qui plus tard leur furent assignées dans un certain nombre de villes et les pâturages nécessaires pour leurs troupeaux dans la banlieue de ces villes !
Si chaque tribu, en arrivant en Canaan, reçut une portion de territoire suffisante pour assurer son entretien et son bien-être, cet avantage fut refusé à la tribu sacerdotale, à laquelle la constitution nâassurait dâautres moyens dâexistence que ceux qui provenaient de la piété et de la fidélité du peuple, à savoir les sacrifices, les oblations et les prémices, quant aux sacrificateurs, et les dîmes, quant aux Lévites.
Cette position de dépendance nâavait, rien dâhumiliant au point de vue spirituel; car, comme le dit lâÃternel, ce nâétait pas le peuple, câétait lui-même qui dotait ainsi ses serviteurs, puisque câétait à lui comme au vrai souverain dâIsraël quâétaient dues et ces offrandes et ces dîmes. Mais il est certain pourtant que cette position avait quelque chose de bien précaire, et quâelle suffit à prouver combien lâambition et la cupidité furent étrangères chez ce peuple à lâorigine de lâinstitution sacerdotale et quel en fut le véritable auteur. Dieu seul peut avoir assigné à ses serviteurs un moyen dâentretien qui reposait uniquement sur la fidélité à sa personne et à son culte.
Nous avons vu que lâordonnance que nous venons dâétudier était renfermée dans le document élohiste, appelé communément code sacerdotal. Cette circonstance est à remarquer. On doit reconnaître que, si ce document est lâÅuvre des sacrificateurs, il est resté pur de toute préoccupation égoïste et a été rédigé uniquement sous lâinspiration et au service du Maître de la théocratie.