Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-39
Plan
3>Jésus guérit les malades
Jésus étant venu près de la mer de Galilée, de grandes foules l’environnent, amenant à ses pieds de nombreux malades qu’il guérit. Ces foules admirent sa puissance et glorifient Dieu (29-31).
3>Jésus fait part de son dessein à ses disciples
Il appelle ses disciples et leur exprime la compassion dont il est ému envers ces foules qu’il ne veut pas renvoyer à jeun, de peur qu’elles ne défaillent. Les disciples objectent l’impossibilité de les nourrir dans un désert; car ils n’avaient que sept pains et quelques petits poissons (32-34).
3>Jésus nourrit la multitude
Mais Jésus ayant pris ces pains, et rendu grâces, les donna aux disciples, et ceux-ci au peuple. Tous furent rassasiés, et l’on emporta sept paniers des morceaux de reste. Or ils étaient quatre mille hommes (35-38).
3>Traversée du lac
Jésus repasse le lac et va dans la contrée de Magdala (39).
Sur la rive orientale de cette mer (verset 39), et après un assez long détour que Matthieu ne mentionne pas (Marc 7:31).
Le texte reçu porte : aux pieds de Jésus.
Ce mot : « qu’ils jetèrent à ses pieds » exprime vivement cette scène dans laquelle la foule, amenant avec un extrême empressement ces malades, dont chacun veut devancer les autres, les dépose suppliants aux pieds du divin libérateur.
Le Dieu d’Israël, que les païens ne connaissaient pas encore, et qui se manifestait à son peuple avec tant de puissance et de miséricorde en Jésus (Luc 1:68).
Westcott et Hort omettent : des estropiés guéris, d’après Codex Sinaiticus et quelques versions.
Ce qui émeut d’une tendre compassion le cœur de Jésus, c’est la vue de cette population pauvre des montagnes, si avide d’entendre sa parole, si empressée à lui amener ses malades (verset 30), que depuis trois jours elle ne l’avait plus quitté.
Toutes les provisions sont épuisées, et comme la contrée montagneuse située sur la côte orientale du lac (verset 39) n’offrait point de ressources, et que plusieurs étaient venus de très loin (Marc 8:3).
Jésus, plein de sollicitude pour tous leurs besoins, craint que, s’il les renvoie sans nourriture, ils ne défaillent en chemin. Il s’adresse à ses disciples pour leur faire partager ce miséricordieux intérêt et pour les employer eux-mêmes dans l’œuvre qu’il allait accomplir.
On est surpris d’entendre les disciples répéter ici la même objection que lors de la première multiplication des pains (Matthieu 14:15); il semble que le souvenir de ce miracle aurait dû prévenir tous les doutes sur ce que leur Maître pouvait et voulait faire dans cette nouvelle nécessité.
Cette observation, et en général la similarité des deux miracles, ont inspiré à plusieurs interprètes la pensée qu’il s’agirait d’un seul et même fait, deux fois raconté, avec quelques circonstances différentes.
Ces circonstances sont pourtant assez importantes pour qu’il soit impossible d’identifier les deux faits : différence de la foule que Jésus nourrit : là, des habitants de la Galilée, au nombre de cinq mille; ici une population des montagnes, au nombre de quatre mille; là, cinq pains, ici sept, Ià, douze paniers de reste, ici sept. Mais ce qui met historiquement hors de doute la réalité des deux faits, ce n’est pas seulement le témoignage de Marc (Marc 8:1 et suivants), identique à celui de Matthieu, mais c’est la parole de Jésus lui-même, rappelant les deux miracles et reprochant à ses disciples de n’en avoir pas gardé l’enseignement (Matthieu 16:9-10; Marc 8:19-20).
Tous ces traits du récit sont semblables dans les deux miracles (voir Matthieu 14:19, notes, et comparez Matthieu 16:10, note).
On voit par ce texte que Jésus traverse le lac, de la rive orientale à celle de l’ouest.
C’est donc dans cette contrée que se trouvait Magdala, la ville de Marie-Madeleine qui n’est aujourd’hui qu’un pauvre hameau nommé Medjdel, situé à environ une lieue au nord de Tibériade.
Mais ce nom ne se lit que dans les majuscules les plus récents. Codex Sinaiticus, B, D ont une variante admise par Tischendorf, Westcott et Hort, et la plupart des critiques, et qui porte Magadan au lieu de Magdala. Or on ne connaît ni ville ni village de ce nom, ce qui ferait supposer qu’il n’est qu’une corruption de Magdala (voir le Voyage en Terre Sainte de M. Félix Bovet, 7e édition, page 362).