Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-39
Plan
3>Jésus guérit les malades
Jésus étant venu près de la mer de Galilée, de grandes foules lâenvironnent, amenant à ses pieds de nombreux malades quâil guérit. Ces foules admirent sa puissance et glorifient Dieu (29-31).
3>Jésus fait part de son dessein à ses disciples
Il appelle ses disciples et leur exprime la compassion dont il est ému envers ces foules quâil ne veut pas renvoyer à jeun, de peur quâelles ne défaillent. Les disciples objectent lâimpossibilité de les nourrir dans un désert; car ils nâavaient que sept pains et quelques petits poissons (32-34).
3>Jésus nourrit la multitude
Mais Jésus ayant pris ces pains, et rendu grâces, les donna aux disciples, et ceux-ci au peuple. Tous furent rassasiés, et lâon emporta sept paniers des morceaux de reste. Or ils étaient quatre mille hommes (35-38).
3>Traversée du lac
Jésus repasse le lac et va dans la contrée de Magdala (39).
Sur la rive orientale de cette mer (verset 39), et après un assez long détour que Matthieu ne mentionne pas (Marc 7:31).
Le texte reçu porte : aux pieds de Jésus.
Ce mot : «â¯quâils jetèrent à ses piedsâ¯Â» exprime vivement cette scène dans laquelle la foule, amenant avec un extrême empressement ces malades, dont chacun veut devancer les autres, les dépose suppliants aux pieds du divin libérateur.
Le Dieu dâIsraël, que les païens ne connaissaient pas encore, et qui se manifestait à son peuple avec tant de puissance et de miséricorde en Jésus (Luc 1:68).
Westcott et Hort omettent : des estropiés guéris, dâaprès Codex Sinaiticus et quelques versions.
Ce qui émeut dâune tendre compassion le cÅur de Jésus, câest la vue de cette population pauvre des montagnes, si avide dâentendre sa parole, si empressée à lui amener ses malades (verset 30), que depuis trois jours elle ne lâavait plus quitté.
Toutes les provisions sont épuisées, et comme la contrée montagneuse située sur la côte orientale du lac (verset 39) nâoffrait point de ressources, et que plusieurs étaient venus de très loin (Marc 8:3).
Jésus, plein de sollicitude pour tous leurs besoins, craint que, sâil les renvoie sans nourriture, ils ne défaillent en chemin. Il sâadresse à ses disciples pour leur faire partager ce miséricordieux intérêt et pour les employer eux-mêmes dans lâÅuvre quâil allait accomplir.
On est surpris dâentendre les disciples répéter ici la même objection que lors de la première multiplication des pains (Matthieu 14:15); il semble que le souvenir de ce miracle aurait dû prévenir tous les doutes sur ce que leur Maître pouvait et voulait faire dans cette nouvelle nécessité.
Cette observation, et en général la similarité des deux miracles, ont inspiré à plusieurs interprètes la pensée quâil sâagirait dâun seul et même fait, deux fois raconté, avec quelques circonstances différentes.
Ces circonstances sont pourtant assez importantes pour quâil soit impossible dâidentifier les deux faits : différence de la foule que Jésus nourrit : là , des habitants de la Galilée, au nombre de cinq mille; ici une population des montagnes, au nombre de quatre mille; là , cinq pains, ici sept, Ià , douze paniers de reste, ici sept. Mais ce qui met historiquement hors de doute la réalité des deux faits, ce nâest pas seulement le témoignage de Marc (Marc 8:1 et suivants), identique à celui de Matthieu, mais câest la parole de Jésus lui-même, rappelant les deux miracles et reprochant à ses disciples de nâen avoir pas gardé lâenseignement (Matthieu 16:9-10; Marc 8:19-20).
Tous ces traits du récit sont semblables dans les deux miracles (voir Matthieu 14:19, notes, et comparez Matthieu 16:10, note).
On voit par ce texte que Jésus traverse le lac, de la rive orientale à celle de lâouest.
Câest donc dans cette contrée que se trouvait Magdala, la ville de Marie-Madeleine qui nâest aujourdâhui quâun pauvre hameau nommé Medjdel, situé à environ une lieue au nord de Tibériade.
Mais ce nom ne se lit que dans les majuscules les plus récents. Codex Sinaiticus, B, D ont une variante admise par Tischendorf, Westcott et Hort, et la plupart des critiques, et qui porte Magadan au lieu de Magdala. Or on ne connaît ni ville ni village de ce nom, ce qui ferait supposer quâil nâest quâune corruption de Magdala (voir le Voyage en Terre Sainte de M. Félix Bovet, 7e édition, page 362).