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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-20
Plan
3>Marie-Magdelaine
Jésus ressuscité apparaît dâabord à Marie-Magdelaine, qui sâen va lâannoncer aux disciples ; mais eux ne la croient point (9-11).
Les disciples dâEmmaüs
Il se manifeste ensuite à deux disciples en chemin pour aller à la campagne, et qui reviennent pour lâannoncer aux autres (12. 13).
Les onze
Enfin il apparaît aux onze apôtres, auxquels il fait des reproches de nâavoir pas cru (14).
Instructions de Jésus
Alors il leur donne cet ordre : Allez par tout le monde annoncer lâÃvangile. Tous ceux qui croiront seront sauvés, et votre prédication sera accompagnée de divers signes miraculeux (15-18).
Lâascension
Après avoir ainsi parlé, le Seigneur est élevé au ciel. Et les apôtres sâen vont annoncer la bonne nouvelle, tandis que le Seigneur lui-même confirme leur parole par des actes de sa puissance (19, 20).
Les versets qui suivent (versets 9-20) ne paraissent pas avoir fait partie de lâÃvangile de Marc qui, à lâorigine, sâarrêtait inachevé à la fin du verset 8.
Les critiques les plus dignes de confiance nâen admettent pas lâauthenticité. Leurs raisons, dont voici les principales, sont du plus grand poids.
Outre ces témoignages si convaincants, un examen attentif de notre fragment conduit à la même conclusion. On nây retrouve ni le style de Marc ni sa manière pittoresque et détaillée de raconter. Il ne renferme que quelques faits isolés, à peine indiqués et évidemment empruntes aux autres évangiles, ainsi que nous le ferons remarquer dans les notes.
Cependant, si ce morceau nâest pas de Marc, il est certain quâil remonte à une haute antiquité; car le plus grand nombre des versions et des manuscrits le renferment, et il était déjà connu dâIrénée, qui en cite un passage. Par ces raisons, plusieurs théologiens de nos jours persistent à attribuer à Marc cette de son évangile. Il est plus probable que, peu après le temps des apôtres, une main pieuse voulut achever le récit de Marc et pour cela, consigner ici les principales apparitions de Jésus-Christ ressuscité et son ascension (voir les notes critiques de Tischendorf et le Nouveau Testament de Rilliet, à la fin de Marc).
La simple lecture de ce verset fait sentir que câest ici le commencement dâun écrit nouveau, et non la continuation du récit de Marc par Marc lui-même. Celui-ci aurait-il répété ainsi lâindication du jour et du moment de la résurrection de Jésus après lâavoir racontée ? (comparer versets 1, 2) Puis nâaurait-il pas rapporté lâapparition de Jésus à Marie, de manière à faire suite au verset 8, ce qui nâest point le cas ici ?
Du reste, cette apparition, admirablement racontée par Jean (Jean 20:11 et suivants), est simplement rappelée ici. La mention des sept démons dont Jésus avait délivré Marie de Magdala est un souvenir de lâÃvangile de Luc (Luc 8:2).
Ce message attribué à Marie est tout à fait en harmonie avec les autres évangiles (Luc 24:10, et surtout Jean 20:18), mais beaucoup moins avec celui de Marc lui-même (verset 8).
Ceux qui avaient été avec lui, expression étrangère à Marc, et qui désigne les disciples de Jésus en général. Les apôtres sont appelés les onze (verset 14).
On comprend trop bien quelle était la cause de ce deuil et de ces larmes où étaient plongés les disciples !
Comparer Luc 24:11 où ce doute des disciples est exprimé en termes plus forts encore.
Simple résumé du beau récit de Luc (Luc 24:13 et suivants).
Cet évangéliste rapporte que les deux disciples ne reconnurent pas Jésus, «â¯parce que leurs yeux étaient retenusâ¯Â» (verset 16). Il y avait sûrement une autre cause encore de ce fait extraordinaire : câest quâun changement sâétait produit dans lâaspect de Jésus (comparer Jean 20:14 et surtout verset 19).
Telle est sans doute lâidée vraie, ici exprimée par un terme peu exact : il se manifesta sous une autre forme.
Dâaprès Luc (Luc 24:33 et suivants), les deux voyageurs annoncent avec enthousiasme comment ils ont vu le Seigneur, et comment il a été reconnu par eux au moment où il rompait le pain.
Les apôtres, de leur côté, sâécrient : «â¯Le Seigneur est véritablement ressuscité, et il est apparu à Simonâ¯Â».
On a donc trouvé une contradiction entre ces paroles et celles-ci : ils ne crurent pas ceux-là non plus, câest-à -dire pas plus quâils nâavaient cru Marie-Magdelaine (verset 11)
Mais si lâon continue à lire le récit de Luc, on trouvera (Luc 24:41) quâau moment où Jésus apparut au milieu dâeux, les disciples dans leur trouble et à cause de leur joie même, ne croyaient point encore.
Il sâagit ici de la première apparition de Jésus au milieu de ses disciples (Luc 24:36; Jean 20:19).
Les deux récits que nous venons de citer ne parlent pas proprement dâun repas.
Dans Luc Luc 24:41, il est dit que Jésus demanda quelque chose à manger et que les disciples lui présentèrent du poisson rôti et un rayon de miel. Câest ce qui a amené lâauteur à penser quâils étaient à table au moment où Jésus leur apparut.
Ces reproches de Jésus ressuscité à ses disciples sont assez fréquents dans les évangiles; il est probable que notre auteur les résume tous en ces quelques mots (Luc 24:25 et suivants; Luc 24:38 et suivants; Jean 20:27 et suivants).
Ce verset résume de même brièvement les derniers ordres de Jésus aux apôtres (Matthieu 28:19-20; Luc 24:45 et suivants; Jean 20:21 et suivants).
Toute créature (grec toute la création) a ici le même sens que tout le monde, ou que le terme de Matthieu «â¯toutes les nationsâ¯Â», câest-à -dire toute lâhumanité pécheresse à laquelle Dieu destine les trésors de sa grâce.
La foi, condition du salut; lâincrédulité, cause de la condamnation, tel est le grand principe de tout lâÃvangile dans son application à lâhomme (Jean 3:36).
Si notre auteur ajoute à la foi le baptême, câest que cette parole remplace lâordre de baptiser que rapporte Matthieu (Matthieu 28:19).
Ce symbole ne contribuera cependant au salut que pour autant quâil sera administré à celui qui croira.
Lâénumération de ces signes ou dons des miracles, promis à ceux qui auront cru, ne se trouve point ailleurs dans les discours de Jésus.
Plusieurs de ces prodiges paraissent même étrangers à la sobriété qui distingue les évangiles. Rien ne le prouve mieux que la nécessité où se trouvent certains exégètes dâexpliquer dans un sens spirituel ces dons quâils ne peuvent entendre à la lettre.
Chasser les démons fut un pouvoir réellement exercé quelquefois par les apôtres; (Actes 16:18) Jésus le leur avait positivement conféré (Matthieu 10:1 et ailleurs).
Parler des langues nouvelles, câest parler des langues non apprises dâune manière naturelle. Il ne sâagit donc point du don de parler en langues dans un état dâextase (Actes 2:4, seconde note; 1 Corinthiens 12:10; 1 Corinthiens 12:28-30; 1 Corinthiens 14:1 et suivants).
Saisir des serpents peut être une répétition de la promesse de Jésus : Luc 10:19, qui sâest accomplie pour Paul à Malte; (Actes 28:3) à moins quâon ne préfère donner à ces paroles un sens figuré : Jésus aurait conféré aux siens le pouvoir de braver tous les dangers.
La faculté de prendre un breuvage mortel sans en éprouver aucun mal peut de même sâentendre dans les deux sens.
Le don de guérir des malades a été souvent exercé par les apôtres (Actes 3:7; Actes 28:8).
Comme tous les faits contenus dans ce fragment, lâascension de Jésus-Christ est rappelée en deux mots, dâoù lâon pourrait conclure quâelle eut lieu immédiatement après ce discours, le jour même de la résurrection (voir Luc 24:50 et suivants, notes; Actes 1:1-9, notes).
Ici encore, toute lâactivité missionnaire des apôtres est exprimée par ce mot : ils prêchèrent partout.
Puis notre fragment se termine par cette remarque que le Seigneur opérait avec eux, par son Saint-Esprit de lumière et de vie et par les signes ou miracles qui accompagnaient leur parole.
Ce fragment peut donc se lire à la suite de lâÃvangile de Marc resté inachevé, comme un résumé antique et précieux de faits rapportés en détail par les autres récits évangéliques.