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Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Whole Bible (6)
versets 1-35
C’est ici l’indication générale de la nature des péchés en vue desquels est institué ce nouveau sacrifice : ce sont les péchés commis par erreur contre l’un des commandements.
Par erreur : par inadvertance ou laisser-aller, sans préméditation ni mauvais vouloir; les péchés qui vous échappent, où l’on tombe par faiblesse, oubli, surprise ou ignorance; ils sont implicitement opposés aux péchés commis à main levée, c’est-à-dire de propos délibéré, avec une intention de révolte contre l’Éternel, ceux-ci entraînent inévitablement la mort (Nombres 15:27-31; comparez aussi Exode 21:14).
Contre l’un des commandements : des transgressions à la suite desquelles on a la conscience distincte non seulement d’avoir mal agi, mais d’avoir désobéi à l’un des commandements par lesquels Dieu a fait connaître sa volonté; on se sent positivement coupable vis-à-vis d’un des articles du code. En précisant ces deux points Dieu donnait au sentiment vague du péché quelque chose de plus poignant; tel était le but pédagogique de l’institution du sacrifice pour le péché, et nous verrons concourir au même résultat les divers rites qui lui étaient propres.
D’abord il y avait l’imposition des mains, bien probablement accompagnée de la confession du péché commis (Lévitique 5:5). Puis, comme Dieu avait été personnellement offensé, une partie du sang de la victime était, du moins dans les plus importants de ces sacrifices, introduite dans le sanctuaire, le plus près possible de l’arche (versets 5 et 6). Dans les autres cas, il en était fait aspersion sur les cornes de l’autel d’airain. Enfin, le fait que la graisse, qui est le minimum dû à l’Éternel (Lévitique 3:16), était seule offerte sur l’autel, était bien propre à faire comprendre que la notion de la consécration entière, qui dominait dans l’holocauste, n’était ici que secondaire et faisait place à celle de l’expiation, qui est l’idée essentielle de ce sacrifice.
D’autre part, la victime ne devait point fournir, comme dans le sacrifice d’actions de grâces, le principal aliment d’un repas complété par des offrandes non sanglantes. Dans le sacrifice pour le péché, la victime n’avait d’autre rôle que celui de porter le péché dont elle avait été chargée; voilà pourquoi elle devait être (sauf exception) brûlée hors du camp, et pourquoi aucune oblation ne l’accompagnait. Chez les païens aussi, aucune partie des victimes expiatoires n’était mangée. Rien donc de mieux fondé que le nom de chattath, péché, que porte en hébreu cet acte que nous devons traduire par sacrifice pour le péché. Ce sacrifice est avec le péché dans un rapport plus direct, et plus exclusif que tous les autres.
Découvert : soit par quelque manifestation du déplaisir divin, soit ensuite d’un examen plus sérieux; comparez un exemple du cas ici prévu 1 Samuel 14:32.
Un jeune taureau. Même offrande que pour le péché du souverain sacrificateur, qui représentait le peuple.
On l’amènera. Il ne faudrait pas conclure de ce qui est dit ici qu’à cette occasion le peuple pût entrer en foule dans le parvis. C’étaient probablement les Anciens qui amenaient la victime devant l’autel et qui lui imposaient les mains.
Formule un peu différente de celle du verset 6. Littéralement : Le sacrificateur prendra un peu de sang. On ne voit pas la raison de cette modification. Toute la suite des rites est identique.
Ils seront pardonnés. Tel est le résultat de ce sacrifice (comparez versets 26, 31, 35). Rien de pareil à la fin du morceau versets 3 à 12 : le fait même que le sacrificateur avait pu pénétrer dans le Lieu saint sans mourir, montrait que le sang versé pour lui et avec lequel il y était entré, lui avait déjà valu auparavant le pardon de sa faute. Ici le pardon est mentionné parce que rien ne le garantissait extérieurement.
L’expression : Ils seront pardonnés, ne se trouve dans la loi que lorsqu’il y a eu action coupable expiée par quelque sacrifice (versets 26, 35; Lévitique 5:10 etc.). Quand il s’agit uniquement de l’état de souillure, les sacrifices produisent simplement la pureté (Lévitique 12:7-8; Lévitique 14:20, etc.).
Une chèvre. Littéralement : une chèvre déjà âgée (verset 23). Les femelles sont plutôt employées dans les sacrifices de moindre importance.
En agréable odeur. Il n’est dit nulle part que le sacrifice pour le péché soit accepté avec satisfaction et produise en Dieu le bon plaisir, comme cela est dit de l’holocauste (Lévitique 1:1) et indirectement du sacrifice d’actions de grâces (Lévitique 7:18; voir encore Lévitique 19:7; Lévitique 22:19; Lévitique 22:23); on comprend même que cela ne pouvait être dit, puisque c’était toujours une triste nécessité que de devoir offrir un sacrifice pour le péché; néanmoins il est pourtant déclaré ici que la graisse consumée sur l’autel produit aussi, même dans ce sacrifice-là, une odeur agréable à l’Éternel; car cette graisse provient d’un animal pur dont le sang a été accepté comme couverture de l’âme qui a péché. En acceptant cette fumée, l’Éternel met sa sanction sur l’acte expiatoire qui vient d’avoir lieu et qui se termine de la sorte.
On avait la liberté d’offrir au lieu d’une chèvre une jeune brebis.
Sur les sacrifices : sur les portions de victimes qui pouvaient se trouver déjà sur l’autel (Lévitique 3:5).