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Bible Commentaries
Lévitique 5

Bible annotéeBible annotée

versets 1-19

5.14 à 6.7 La loi des sacrifices de réparation

Ce morceau renferme, à proprement parler, deux lois; car le chapitre 6 s’ouvre par une introduction pareille à celle de Lévitique 5:14. Le passage Nombres 5:5-10 nous présentera encore une loi sur ce sujet.

Le sacrifice de réparation, que nous avons appelé dans Ézéchiel 40:39 sacrifice pour le délit, avait avec le sacrifice pour le péché ceci de commun qu’il devait être offert quand on avait péché (péché par erreur) et qu’il procurait le pardon. Mais il s’en distinguait, d’abord, en ce que la transgression en vue de laquelle il était prévu, paraît avoir eu toujours le caractère d’une atteinte à la propriété soit de l’Éternel (dans les offrandes et les dîmes) soit du prochain (Nombres 5:6-8; Lévitique 6:1-7). De là résultait qu’il était toujours accompagné d’une compensation pécuniaire, d’une amende. De plus, il n’était jamais offert que pour un particulier, et la victime était identique pour tous : un bélier d’une valeur déterminée, sans facilité pour les pauvres d’y substituer des victimes de moindre valeur ou un peu de fleur de farine. La manière d’offrir le sang était plus simple que dans le sacrifice pour le péché; on n’en mettait pas sur les cornes de l’autel (Lévitique 7:2) Enfin la chair appartenait toujours au sacrificateur.

15 et 16 Premier cas

infidélité dans les choses saintes; à elles, comme de juste, la première place. Il s’agit ici d’un tort fait involontairement à l’Éternel, en la personne des sacrificateurs, lors du paiement des dîmes, des prémices ou des redevances quelconques en rapport avec le culte.

Un bélier assez grand (deux ans, dit le Talmud) pour valoir des sicles, ne fût-ce que deux.

Evalué par toi. Deux sens possibles : dont la valeur soit à tes yeux en rapport avec la grandeur de l’infidélité commise, ou bien plutôt : qui te semble valoir au moins deux sicles. Le choix de la victime uniformément prescrite pour le sacrifice de réparation est bien celui qu’on peut attendre de la plus haute antiquité, où les béliers étaient une espèce de monnaie. Les tributs se payaient souvent en moutons (2 Rois 3:4 etc.), comme les amendes aujourd’hui encore chez les Arabes. Chez les anciens Romains, à défaut d’argent monnayé, on condamnait certains coupables à s’acquitter au moyen de moutons ou de veaux, et l’on tenait à ce que ce fussent des mâles. Plus tard, les premières monnaies portèrent en effigie des moutons ou des veaux. Numa Pompilius statua que le meurtrier involontaire donnerait aux enfants de sa victime un bélier.

La simple réparation du tort fait ne suffisait pas; il fallait ajouter en sus de la restitution un cinquième, qui était remis au sacrificateur. Cette amende était la punition de la négligence commise. Dans ce cinquième se trouvait l’élément proportionnel qui ne se retrouve nulle part ailleurs dans le sacrifice. Un tort plus grave, même réparé par le sacrifice et par la restitution, entraînait ainsi une amende plus considérable. Dans les cas de détournements volontaires, cette amende était bien plus forte (Exode 22:1-4 : vingt-cinq fois, vingt fois, dix fois plus forte, suivant les cas). Voir sur cette différence Lévitique 6:2; Lévitique 6:3. Nous trouverons plus loin plusieurs autres cas pour lesquels est stipulée, comme ici, une amende d’un cinquième (Lévitique 27:13; Lévitique 27:15; Lévitique 27:19; Lévitique 27:27; Lévitique 27:31).

Le nombre cinq ou la fraction d’un cinquième se rencontrent fréquemment dans les redevances (Genèse 41:34; Genèse 47:21), dans les sacrifices (Nombres 7:47), dans les rachats (Nombres 18:16).

17 à 19 Second cas

L’énoncé de ce péché est presque identique avec celui que nous avons trouvé Lévitique 4:27, où il était question des sacrifices pour le péché. Cependant les mots : sans savoir en quoi il est coupable, n’ont pas leur parallèle dans Lévitique 4:27 et suivants. L’Israélite sent peser sur lui le déplaisir de Dieu; il est frappé de divers coups; il n’a plus de bénédiction : et pourtant il ne sait pas en quoi il a failli.

Exemple : Il a eu devant lui un aliment prohibé, un autre licite. Les croyant tous deux permis, il a mangé de l’un des deux, mais ne sait plus duquel. Il est ainsi incertain s’il a péché.

Comme dans ce péché inconnu qu’il croit avoir commis, il peut y avoir un tort fait à Dieu, il y a lieu pour lui d’offrir un sacrifice de réparation, et non pas seulement un sacrifice pour le péché, comme Lévitique 4:27. On voit que le premier (ascham) renferme le second (chattath) et, en plus, la compensation. Il lui serait, du reste, difficile d’offrir un sacrifice pour le péché, puisque ces sacrifices sont précédés d’une confession et qu’il ne saurait quelle faute confesser.

Ce cas n’est pas plus grave que le précédent. Mais il ne faudrait cependant pas le traiter à la légère, alors même que l’absence forcée de toute amende et de toute restitution pourrait donner à penser qu’il est de peu d’importance.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 5". "Bible annotée". https://www.studylight.org/commentaries/fre/ann/leviticus-5.html.
 
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