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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 5". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/leviticus-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 5". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-19
Verset 1
La loi des sacrifices pour le péché en vue de diverses souillures (1-13)
On a parfois rattaché ce morceau à ce qui suit et on y a vu le commencement des ordonnances concernant le sacrifice de réparationâ¯; comparez le terme dâascham, versets 6 et 7. Mais aucune introduction nâindique ici, comme Lévitique 4.1 ou Lévitique 5.14, que nous arrivions à un sujet nouveauâ¯; et comme le verset 7 admet la substitution de tourterelles à des victimes plus coûteuses, substitution absolument opposée à lâesprit du sacrifice de réparation, ainsi que nous le verrons, il vaut mieux admettre que le mot ascham est pris, versets 6 et 7, dans son acception usuelle de tort à réparer (comparez Genèse 26.10â¯; Jérémie 51.5â¯; Psaumes 68.22) et que câest le même sujet qui continue.
Versets 1 Ã 6
Trois cas particuliers où un Israélite a péché par négligence, faiblesse ou légèreté et qui peuvent être expiés par des sacrifices.
Premier cas
Le témoin dâun fait, après avoir entendu les menaces proférées contre quiconque, pouvant témoigner, se taira, garde néanmoins le silence, par timidité ou négligence, ou ne dit pas tout ce quâil a vu et tout ce quâil sait. Cet homme se trouve par là sous le poids dâune faute. Il est chargé de son péché, câest-à -dire quâil reste dans un état de culpabilité tant que cette faute nâa pas été expiée.
Il est évident quâil ne sâagit pas ici dâun faux serment proprement ditâ¯; car le faux témoignage était puni de mort (Deutéronome 19.16-21â¯; Proverbes 19.5â¯; Proverbes 19.9) et ne pouvait être expié par un sacrifice. Câest simplement un témoignage incomplet ou non rendu.
Verset 2
Second cas
On est entré en contact avec un objet souillé. Si lâon sâen aperçoit immédiatement, on a des moyens de se purifier (Lévitique 11.25â¯; Lévitique 11.28â¯; Lévitique 11.39-40â¯; Lévitique 15.5, etc.). Mais si lâon ne remarque la chose que plus tard, ou si, par oubli ou indifférence, on néglige de se purifier, il y a dans ce cas quelque chose à faire pour se décharger non seulement de cette impureté, mais aussi de la culpabilité quâon a contractée par le fait que lâon ne sâest pas purifié plus tôt.
Bête domestique. Il y avait des animaux domestiques impurs (dont on ne devait pas manger), comme le cheval, le chien, etc. Il résulte de passages tels que Lévitique 11.39 que le cadavre des animaux purs souillait aussi. Sâil nâen est pas parlé ici, câest peut-être parce que la loi aurait eu lâair de condamner le contact des victimes sacrifiées.
Verset 4
Troisième cas
Serments inconsidérés, formules de serment employées dâune manière frivole et par entraînement des lèvres.
Du mal ou du bien. Ce nâest pas la nature de lâacte auquel on sâest engagé qui rend coupable dans ce cas, mais la manière légère dont on lâa fait, parce quâelle témoigne dâun manque de respect envers Dieu. Soit quâon ait dû être rendu attentif à la chose, ou que lâon sâen soit aperçu soi-même, il y a culpabilité.
Verset 5
Il confessera⦠Câest dâici que lâon peut conclure (voir Lévitique 4.2) que la confession accompagnait tous les sacrifices pour le péché. Nous avons plusieurs fois constaté que, dans une série de lois parallèles, un point particulier nâest relevé que dans une seule des lois, tout en étant valable pour toutes. Ainsi Lévitique 1.11 (au nord).
Verset 7
Facilités accordées à lâisraélite qui nâa pas le moyen de (dont la main nâatteint pas à ce qui est suffisant pour) se procurer une tête de menu bétail. Au lieu dâune brebis on dâune chèvre, il peut offrir deux tourterelles ou deux pigeonneaux, lâune comme victime pour le péché, lâautre comme holocauste.
Pourquoi pas toutes deux comme victimes pour le péchéâ¯? Parce que, dans le sacrifice pour le péché, on offre une vie pour une autre vie. Cette notion de substitution serait troublée si le sacrifice pour le péché consistait en deux ou plusieurs victimes. Mais, dâautre part, une seule tourterelle ne suffisait pas aux deux conditions du sacrifice pour le péché, lâaspersion du sang et la combustion de la graisse. Comment détacher la graisse dâune tourterelle pour la consumer sur lâautelâ¯? La brûler tout entière nâétait pas possible non plusâ¯; car câeût été enlever au sacrifice pour le péché sa physionomie particulière et le confondre avec lâholocauste. Câest pour cela quâune seconde tourterelle devait fournir les morceaux de graisse. Quant à celle qui avait fourni le sang, elle était donnée au prêtreâ¯; voir Lévitique 6.26â¯; Lévitique 6.29.
On voit ici le soin avec lequel la loi tenait compte de la position des pauvres et en même temps la conséquence avec laquelle elle procédait dans ses moindres déterminations.
Verset 8
En premier lieuâ¯: câest le sang qui est ici lâimportant.
Sépareraâ¯: voir Lévitique 1.15, où cependant le mode est un peu différent. Là on détache entièrement la tête et on la fait fumer sur lâautel. Ici on ne la détache quâà moitié, autant quâil faut pour rompre lâartère.
Verset 9
Puis le sacrificateur brandit lâoiseau de manière à faire aspersion des premières gouttes de son sang contre la paroi de lâautel. Le reste du sang est exprimé au pied de lâautel. Il sâagit de lâautel dâairain. Car pour faire aspersion de ce sang sur lâautel dâor, comme dans le sacrifice pour le péché en général, il aurait fallu le recueillir et le porter dans un bassinâ¯; or il y en avait trop peu pour cela.
Verset 11
Facilités plus grandes encore (11-13)
Le dixième dâun épha, câest-à -dire deux à trois litres de fine farineâ¯; sans huile ni encens, comme il en fallait dans les oblations (Lévitique 2.2)â¯; car ce nâest pas ici un hommage offert à Dieu en témoignage de reconnaissance, mais un sacrifice pour le péché, destiné à expier une faute.
Verset 13
Comme dans lâoblationâ¯: voir Lévitique 2.3
Cette quatrième espèce dâoffrandes mérite bien son nom de sacrifice pour le péché. Câest ici le premier sacrifice nouveau que la loi ait ajouté à ceux qui étaient déjà en usage. Un tel rite convenait bien au moment où la double idée dâun Dieu saint (Exode 15.11) et dâun peuple appelé à être saint comme lui (Exode 19.6) était solennellement proclamée dans le monde.
On remarquera que le sang joue ici un rôle tout particulierâ¯; il est mis en évidence par lâemploi qui en est fait pour oindre les cornes soit de lâautel dâairain, soit parfois de lâautel dâor. Câest quâil sâagit, dâun côté, de montrer à Dieu quâune victime sans défaut a donné sa vie pour couvrir celle dâun pécheur taché et souillé et, de lâautre, de montrer au pécheur quâil y a un Dieu qui a été irrité et quâil en coûte quelque chose dâenfreindre, même sans intention réfléchie, sa volonté sainte.
Verset 14
La loi des sacrifices de réparation (5.14 à 6.7)
Ce morceau renferme, à proprement parler, deux loisâ¯; car le chapitre 6 sâouvre par une introduction pareille à celle de Lévitique 5.14. Le passage Nombres 5.5-10 nous présentera encore une loi sur ce sujet.
Le sacrifice de réparation, que nous avons appelé dans Ãzéchiel 40.39 sacrifice pour le délit, avait avec le sacrifice pour le péché ceci de commun quâil devait être offert quand on avait péché (péché par erreur) et quâil procurait le pardon. Mais il sâen distinguait, dâabord, en ce que la transgression en vue de laquelle il était prévu, paraît avoir eu toujours le caractère dâune atteinte à la propriété soit de lâÃternel (dans les offrandes et les dîmes) soit du prochain (Nombres 5.6-8â¯; Lévitique 6.1-7). De là résultait quâil était toujours accompagné dâune compensation pécuniaire, dâune amende. De plus, il nâétait jamais offert que pour un particulier et la victime était identique pour tousâ¯: un bélier dâune valeur déterminée, sans facilité pour les pauvres dây substituer des victimes de moindre valeur ou un peu de fleur de farine. La manière dâoffrir le sang était plus simple que dans le sacrifice pour le péchéâ¯; on nâen mettait pas sur les cornes de lâautel (Lévitique 7.2) Enfin la chair appartenait toujours au sacrificateur.
Verset 15
Premier cas (15-16)
Infidélité dans les choses saintesâ¯; à elles, comme de juste, la première place. Il sâagit ici dâun tort fait involontairement à lâÃternel, en la personne des sacrificateurs, lors du paiement des dîmes, des prémices ou des redevances quelconques en rapport avec le culte.
Un bélier assez grand (deux ans, dit le Talmud) pour valoir des sicles, ne fût-ce que deux.
Evalué par toi. Deux sens possiblesâ¯: dont la valeur soit à tes yeux en rapport avec la grandeur de lâinfidélité commise, ou bien plutôtâ¯: qui te semble valoir au moins deux sicles. Le choix de la victime uniformément prescrite pour le sacrifice de réparation est bien celui quâon peut attendre de la plus haute antiquité, où les béliers étaient une espèce de monnaie. Les tributs se payaient souvent en moutons (2 Rois 3.4 etc.), comme les amendes aujourdâhui encore chez les Arabes. Chez les anciens Romains, à défaut dâargent monnayé, on condamnait certains coupables à sâacquitter au moyen de moutons ou de veaux et lâon tenait à ce que ce fussent des mâles. Plus tard, les premières monnaies portèrent en effigie des moutons ou des veaux. Numa Pompilius statua que le meurtrier involontaire donnerait aux enfants de sa victime un bélier.
Verset 16
La simple réparation du tort fait ne suffisait pasâ¯; il fallait ajouter en sus de la restitution un cinquième, qui était remis au sacrificateur. Cette amende était la punition de la négligence commise. Dans ce cinquième se trouvait lâélément proportionnel qui ne se retrouve nulle part ailleurs dans le sacrifice. Un tort plus grave, même réparé par le sacrifice et par la restitution, entraînait ainsi une amende plus considérable. Dans les cas de détournements volontaires, cette amende était bien plus forte (Exode 22.1-4â¯: vingt-cinq fois, vingt fois, dix fois plus forte, suivant les cas). Voir sur cette différence Lévitique 6.2â¯; Lévitique 6.3. Nous trouverons plus loin plusieurs autres cas pour lesquels est stipulée, comme ici, une amende dâun cinquième (Lévitique 27.13â¯; Lévitique 27.15â¯; Lévitique 27.19â¯; Lévitique 27.27â¯; Lévitique 27.31).
Le nombre cinq ou la fraction dâun cinquième se rencontrent fréquemment dans les redevances (Genèse 41.34â¯; Genèse 47.21), dans les sacrifices (Nombres 7.47), dans les rachats (Nombres 18.16).
Verset 17
Second cas (17-19)
Lâénoncé de ce péché est presque identique avec celui que nous avons trouvé Lévitique 4.27, où il était question des sacrifices pour le péché. Cependant les motsâ¯: sans savoir en quoi il est coupable, nâont pas leur parallèle dans Lévitique 4.27 et suivants. LâIsraélite sent peser sur lui le déplaisir de Dieuâ¯; il est frappé de divers coupsâ¯; il nâa plus de bénédictionâ¯: et pourtant il ne sait pas en quoi il a failli.
Exempleâ¯: Il a eu devant lui un aliment prohibé, un autre licite. Les croyant tous deux permis, il a mangé de lâun des deux, mais ne sait plus duquel. Il est ainsi incertain sâil a péché.
Verset 18
Comme dans ce péché inconnu quâil croit avoir commis, il peut y avoir un tort fait à Dieu, il y a lieu pour lui dâoffrir un sacrifice de réparation et non pas seulement un sacrifice pour le péché, comme Lévitique 4.27. On voit que le premier (ascham) renferme le second (chattath) et, en plus, la compensation. Il lui serait, du reste, difficile dâoffrir un sacrifice pour le péché, puisque ces sacrifices sont précédés dâune confession et quâil ne saurait quelle faute confesser.
Verset 19
Ce cas nâest pas plus grave que le précédent. Mais il ne faudrait cependant pas le traiter à la légère, alors même que lâabsence forcée de toute amende et de toute restitution pourrait donner à penser quâil est de peu dâimportance.