Lectionary Calendar
Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!

Bible Commentaries
Lévitique 6

Bible annotéeBible annotée

versets 1-30

Le matin venu, il y aura encore au foyer de l’holocauste des braises pour allumer le bois de l’holocauste du matin, ainsi que pour faire fumer les graisses des sacrifices d’actions de grâces qui pourront être offerts ce jour-là. Il paraît par ce verset qu’à l’holocauste journalier pouvaient être joints des sacrifices d’actions de grâces et probablement sur la même pile particulière.

On a pensé que cette loi, dont la date n’est pas indiquée, se rapportait à l’entretien du feu céleste qui descendit sur l’holocauste le jour de l’installation d’Aaron (Lévitique 9:24). Mais nous verrons à ce passage que cette opinion n’est pas admissible. Le vrai motif pour lequel on ne devait pas laisser éteindre le feu, est qu’il était le symbole visible du culte ininterrompu que le peuple doit rendre à son Dieu. On trouve un usage semblable chez plusieurs peuples anciens.

Sans s’éteindre. Pas même le jour du sabbat, ni pendant la marche, bien que l’autel d’airain fût emballé comme les autres objets sacrés. La tradition nous apprend qu’en voyage on couvrait les braises d’une espèce de garde-feu. Comparez Nombres 4:13.

Voir Lévitique 2:3

Tout mâle. Cette offrande était sacro-sainte. Les femmes de la famille d’Aaron n’étaient admises qu’aux repas de sainteté d’un caractère secondaire (actions de grâces).

Part perpétuelle. Voir Lévitique 7:34

Sera saint. On a cru souvent que ces mots signifiaient que, pour pouvoir toucher à ces aliments, il fallait être déjà saint (consacré). Mais l’expression signifie plutôt : deviendra saint par cet attouchement, sera mis par là en état de consécration et obligé, par conséquent, de servir dans le sanctuaire, s’il ne s’affranchit pas de cette obligation par un rachat de la nature de ceux qui sont prévus au chapitre 27. Plusieurs pensent aussi que cette consécration forcée impliquait la soumission à toutes les conditions de la vie sacerdotale, ce qui entraînait bien des conséquences gênantes dans le cours de la vie ordinaire.

C’est d’après notre passage que doit être expliquée l’expression semblable Exode 29:37 et 30.29

19 à 23

La loi de l’oblation des grands sacrificateurs; complément du chapitre 29 de l’Exode.

Dans le texte, ce morceau n’est pas plus que le précédent et le suivant appelé une loi; c’est une simple prescription qui se rapporte non à tous les sacrificateurs descendant d’Aaron, mais aux souverains sacrificateurs qui seront appelés à lui succéder selon l’ordre de primogéniture; comparez verset 20 : le jour où on l’oindra. Il n’y a donc aucune contradiction entre l’expression d’oblation perpétuelle (verset 20) et celle-ci : le jour où on l’oindra. Cette oblation devait être offerte le jour de l’installation de chaque nouveau grand sacrificateur et continuer matin et soir jusqu’à sa mort.

Le Jour où, pour : au temps où. Car la cérémonie d’installation durait une semaine.

Un dixième d’épha : deux à trois litres (Lévitique 5:11); la moitié pour le matin, la moitié pour le soir.

À l’état de friture. Le mot employé ici ne se retrouve que Lévitique 7:12 et 1 Chroniques 23:29; il semble indiquer que cette fleur de farine doit être toute pénétrée d’huile, tournée et retournée dans le liquide. Cette abondance d’huile est significative dans l’oblation du souverain sacrificateur. Il y en avait, mais en moins grande abondance, dans les oblations ordinaires (Lévitique 2:1-2). Il n’y en avait point dans les offrandes pour le péché (Lévitique 5:11).

En morceaux. Le mot hébreu ne se trouve qu’ici.

Comme offrande divisée. On a supposé que cette division en morceaux devait correspondre au partage qui était fait de l’holocauste en ses pièces (Lévitique 1:8), ou bien qu’il s’agissait d’obtenir un mets analogue à l’un des aliments favoris des Orientaux d’aujourd’hui (voir Lévitique 2:7). La tradition dit que les morceaux devaient avoir la grosseur d’une olive moyenne. Mais d’un usage que nous trouvons dans le culte du second temple, après l’exil, ressort une explication plus convenable. Le souverain sacrificateur apportait chaque matin un dixième d’épha de fleur de farine, le partageait exactement en deux moitiés avec chacune desquelles il faisait six gâteaux, ce qui, comme les douze pains de proposition, correspondait au nombre des douze tribus d’Israël (comparez les six noms sur chacune des deux pierres d’onyx); puis il les cuisait légèrement (c’est peut-être là le sens du mot que nous avons rendu par en morceaux et que d’autres rendent par à moitié cuit). Il les partageait en deux moitiés et les brûlait, et le soir de même.

Il paraît d’après cela que, lors même que le grand sacrificateur offrait, cette oblation à ses propres dépens (Josèphe, Antiquités Judaïques 3.10.7) 1 il l’offrait, non comme simple particulier, mais comme représentant des douze tribus.

Sera consumée tout entière. Évidemment le sacrificateur ne doit rien manger d’une oblation qu’il offre pour lui-même. Le mot employé (calil) est synonyme d’holocauste; il se retrouve dans la langue des Phéniciens et des Carthaginois, tandis que celui qui désigne l’holocauste (ôlah) est propre à l’hébreu.

24 à 30 La loi du sacrifice pour le péché

C’est ici un complément du chapitre 4, en cinq articles. Après l’holocauste et l’oblation, il semble, d’après le chapitre 3, que c’est le sacrifice d’actions de grâces qui devrait suivre. Mais il y a beaucoup plus à dire sur ce dernier (le supplément est de dix articles); c’est pourquoi sans doute il est placé à la fin (Lévitique 7:11-21).

Dans le lieu

Voir Lévitique 1:11. Ce verset est la reprise de Lévitique 4:24; Lévitique 4:29; Lévitique 4:33.

Chose très sainte. Ainsi sont qualifiées les offrandes qui entrent dans un contact immédiat avec Dieu et qui acquièrent par là une sainteté supérieure. Ce sont les pains de proposition (Lévitique 24:9) et le parfum (Exode 30:36), qui appartenaient en quelque sorte au sanctuaire lui-même; puis les victimes des sacrifices pour le péché et de réparation (Lévitique 6:25; Lévitique 6:29; Lévitique 7:1; Lévitique 7:6; Lévitique 10:17; Lévitique 14:13; Nombres 18:9), qui étaient immolées près de l’autel (Lévitique 1:11; Lévitique 14:13); enfin l’oblation, dont une partie paraissait sur l’autel (Lévitique 2:3; Lévitique 2:10; Lévitique 6:10; Lévitique 10:12).

Sans doute, l’holocauste était aussi une chose très sainte; mais cela n’est pas indiqué, parce qu’il n’était point nécessaire de faire ressortir cette qualité à l’égard d’une victime qui, étant brûlée tout entière, n’était exposée à aucune profanation.

Remarquons encore que les choses très saintes ne pouvaient être mangées que par des sacrificateurs, à l’exclusion de leurs femmes, et cela en lieu saint (dans le parvis) et en état de pureté. De plus, les oblations qui accompagnaient les sacrifices très saints devaient être sans levain, tandis que le levain et le miel étaient admis pour les oblations de prémices (Lévitique 2:12).

Simplement saintes sont les offrandes qui n’entrent pas en contact aussi direct avec Dieu : les sacrifices d’actions de grâces (Lévitique 7:31 etc.; Lévitique 10:14-15; Lévitique 23:20; Nombres 6:20, Exode 29:27-28); les premiers-nés du bétail (Nombres 18:15 etc.); les prémices (Nombres 18:12-13); les dîmes (Nombres 18:26; Nombres 27:30); enfin ce qui avait été voué (Nombres 18:14). Aucun de ces dons ne pénétrait jusque dans le sanctuaire, ni même, abstraction faite du sang et de la graisse des sacrifices d’actions de grâces et des premiers-nés, jusque sur l’autel. Tous les descendants d’Aaron, hommes et femmes, pouvaient manger des choses simplement désignées comme saintes (Lévitique 10:14; Lévitique 22:10 etc.; Nombres 18:11; Nombres 18:19), à la condition d’être en état de pureté (Lévitique 22:3, etc.), et que ce fût en lieu pur (Lévitique 10:14).

La mangera. Le souverain sacrificateur n’était pas seul à manger la chair de ce sacrifice. Tous les sacrificateurs purs et de service avec lui avaient droit à ce repas; et cela devait être, puisque, selon la tradition, la consommation de ce sacrifice, comme des sacrifices d’actions de grâces (Lévitique 7:15), devait se faire le jour même, ce qui eût été impossible si un seul homme eût dû la manger. Comparez Nombres 18:9-10

Sera saint. Voir au verset 18.

S’il en rejaillit… Le sang de la victime du sacrifice pour le péché était tellement saint que pas une goutte de ce sang ne devait entrer en contact avec ce qui était profane.

Tu le laveras : toi, Aaron. Un laïque ne peut toucher ce sang.

La terre cuite, non vernie, est poreuse et s’imprègne des sucs de ce qui y est cuit. Mais le métal peut se nettoyer complètement.

Tout ceci ne s’applique qu’aux sacrifices pour le péché offerts pour un membre du peuple (Lévitique 4:22-35). Quant à ceux que le sacrificateur offrait pour lui-même ou pour l’assemblée (Lévitique 4:3-21) la chair devait en être brûlée en lieu pur et non mangée (voir verset 30 et note Lévitique 5:13).

On doit conclure de ce verset qu’il y avait dans le parvis des foyers ou des fours et des ustensiles pour cuire la viande. C’est ce que confirment Ézéchiel 46:20-24; Zacharie 14:20-21, etc.

Voir versets 25 et 26.

Voir le verset 28.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 6". "Bible annotée". https://www.studylight.org/commentaries/fre/ann/leviticus-6.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile