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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)
versets 1-17
Un sacrifice d’actions de grâces. C’est ici encore la réglementation d’un genre de sacrifice déjà existant depuis la plus haute antiquité (Genèse 31:54; Exode 10:25; Exode 18:12; Exode 32:6). Mais ce n’est qu’une réglementation sommaire. Elle sera complétée plus tard (Lévitique 7:30 et suivants).
Les sacrifices d’actions de grâces avaient avec les holocaustes plusieurs points communs : victime sans défaut, imposition des mains, immolation, et aspersion du sang tout autour de l’autel. Mais ce qui les en distinguait surtout, c’était le repas qui terminait l’acte du sacrifice et auquel participaient celui qui offrait le sacrifice et tous les membres de sa famille lévitiquement purs (Lévitique 7:19 et suivants). À cela s’ajoutaient quelques différences secondaires :
Il offrira. D’après Lévitique 7:30, l’Israélite lui-même. C’est lui qui remet au sacrificateur les pièces qui composent la part de l’Éternel et que le sacrificateur doit brûler (verset 5). Ces pièces sont au nombre de quatre :
L’intérieur d’un animal ne présente pas d’autre graisse que ces quatre pièces. En les offrant à l’Éternel on accomplissait la règle du verset 16 : Toute graisse à l’Éternel ! Cette graisse, qui tout entière devait être brûlée sur l’autel (Lévitique 7:23-25), ne comprenait point ce que nous appelons de ce nom, c’est-à-dire la graisse extérieure, qui se trouve immédiatement sous la peau et qui est intimement unie aux muscles. La graisse intérieure, dont parle ici le texte, était ce qu’il y avait de meilleur. Comparez les expressions : graisse de la terre, de l’huile, etc. (Genèse 45:18; Nombres 18:12; Deutéronome 32:14). Et comme c’était ce qu’il y avait en quelque sorte de plus central dans l’animal, on comprend que l’on y ait vu parfois le symbole de l’homme intérieur, cette partie de notre être par laquelle doit commencer notre consécration à Dieu.
Avec l’holocauste : on peut même traduire : par dessus l’holocauste. Le sacrifice d’actions de grâces était habituellement joint à un holocauste; que si on l’offrait seul, il pouvait être offert en même temps que l’holocauste quotidien du matin et du soir (Lévitique 6:12).
Un agneau : ordinairement d’un an (Lévitique 23:19; Nombres 7:17-23). Dans Lévitique 9:4; Nombres 6:14, l’agneau est remplacé par un bélier. Ce sacrifice ressemble en toute chose au précédent, sauf en ce qui est dit au verset 9 de la queue. Les moutons de Syrie et d’Afrique ont une queue très grosse et tout enveloppée d’une excroissance graisseuse qui, chez certaines espèces pèse jusqu’à quinze livres et plus, de sorte qu’on la place sur une planchette munie de roues, qui ressemble à un petit chariot attelé à l’animal. Cette queue est envisagée comme le meilleur morceau.
L’échine : terme qui ne se rencontre qu’ici; littéralement sacrum, os faisant la transition entre les vertèbres du dos et celles de la queue.
Un mets. La graisse ainsi brûlée est le mets servi à Dieu : les hommes mangent le reste (Lévitique 21:6 et 8 et 17 et 21; Nombres 28:2-24).
Offert par le feu. Voir au verset Lévitique 1:9.
Une chèvre, ou un bouc indifféremment (Nombres 7:17; Nombres 7:23 etc.)
Toute graisse. Voir Lévitique 7:25
Ceci sera repris avec plus de détail Lévitique 7:23-25
Avant de passer aux sacrifices nouveaux que Moïse instituera, rappelons brièvement l’idée des trois sacrifices primitifs, que nous venons d’étudier.