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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-26
Et les fils dâIsraël commirent une infidélité. Le crime dâAcan est imputé à tout Israël qui en porte aussitôt la peine. Cette solidarité dans la responsabilité de la faute commise repose sur la nature de la consécration du peuple à Dieu dans lâancienne économie. Cette consécration nâétait pas encore cet acte individuel qui caractérise lâentrée dans la nouvelle alliance. Câétait une consécration collective, nationale, et par conséquent de nature extérieure, reposant sur certains actes obligatoires et communs à tous, tels que la circoncision, la participation à la Pâque, etc. Une consécration collective, comme celle-là , pouvait donc être profanée et détruite par la faute dâun seul dâentre ceux qui y avaient participé. Une pareille relation ne pouvait naturellement appartenir quâà lâépoque pédagogique durant laquelle Dieu travaillait à former graduellement le caractère moral de son peuple, et cela par des moyens éducatifs dont nous avons parfois quelque peine à nous rendre compte. Dès les premiers jours de lâÃglise, nous rencontrons un fait qui a une certaine analogie avec celui qui nous occupe; câest lâinfidélité dâAnanias et de Saphira (Actes chapitre 5); mais ici les deux coupables sont seuls à porter la peine de la faute commise, et la prospérité spirituelle de lâÃglise nâen est nullement, compromise. Câest quâil sâagit ici du sort éternel des âmes, à lâégard duquel la responsabilité est individuelle, tandis que dans lâancienne alliance, où tout nâest encore que provisoire, soit la faute, soit le châtiment, il pouvait y avoir solidarité. Voir par exemple le péché de Jonathan, quâil a commis inconsciemment et dont cependant lui et le peuple sont rendus responsables. Un serment qui liait le peuple (1 Samuel 14:24) a été violé; cela suffit pour quâune atteinte soit portée à sa consécration (ibidem verset 37).
Au sujet de lâinterdit : voir Lévitique 27:21, Lévitique 27:28-29, notes.
Acan : dans 1 Chroniques 2:7, Acar, peut-être par allusion à notre verset 25.
Zabdi : dâaprès 1 Chroniques 2:6, Zimri, par une faute dâorthographe.
Zérach, frère jumeau de Pérets (Genèse 38:29).
Et la colère de lâÃternel sâalluma. Dès ce moment elle ne peut plus être éteinte que par la destruction de celui qui lâa provoquée et dont le supplice doit ainsi servir à réveiller la vigilance du peuple et sa sévérité envers lui-même.
2 à 5 Ãchec devant Aï
Aï était située à quatre heures environ au nord-ouest de Jéricho, sur le plateau. On y parvenait en remontant le Wadi Madja, une des nombreuses vallées transversales qui descendent des monts de Benjamin et dâÃphraïm vers la plaine du Jourdain. Le nom de Aï signifie : monceau de pierres. On a trouvé un peu au sud de Béthel un village du nom de Tell-el-Hadjar, nom qui signifie en arabe : colline du monceau de pierres. Des tombes, de grands réservoirs, de nombreuses citernes creusées dans le roc montrent, dâaprès Harper, quâil y a eu là une assez forte population. Comme cette ville nâavait guère que douze mille habitants (Josué 8:25), un simple détachement, dans des circonstances ordinaires, devait suffire pour la réduire.
Ce conseil des espions a un caractère de présomption et de légèreté, et le consentement de Josué, qui ne consulte point lâÃternel, nâest peut-être pas non plus exempt de toute culpabilité. Ces circonstances contribuèrent à occasionner la défaite par laquelle le crime dâAcan devait être découvert.
Le mot Sébarim désigne soit des carrières, soit des précipices ou des éboulements dans la vallée.
6 à 15 Prière de Josué et réponse de lâÃternel
Déchira ses vêtements. On sâest moqué de cette grande émotion du peuple et de Josué pour la perte de trente-six hommes sur six cent mille. Lâon nâa pas compris que ce nâétait pas cette perte, peu considérable en elle-même, qui causait une pareille consternation, mais la signification quâelle avait pour le peuple et ses chefs en leur montrant que lâÃternel nâétait plus avec eux. Il semblait quâaprès la prise de Jéricho. le peuple allait marcher dâune manière non interrompue de victoire en victoire, et voilà quâau premier pas il est arrêté par une défaite.
Il y a dans la prière de Josué comme un ton de reproche : Dieu commence-t-il donc à manquer à sa promesse ? Mais câest ainsi que tous les serviteurs de Dieu parlent avec lui, sur le pied dâune sainte familiarité. Ignorant ce qui sâest passé, Josué demande la lumière sur un fait qui lui paraît contraire aux promesses de Dieu.
Si seulement nous avions su rester⦠Littéralement : Plût à Dieu que nous eussions été contents de demeurer⦠! Josué semble attribuer ce malheur à un excès dâambition favorisé par les promesses divines.
Lève-toi ! Pourquoi te désespérer ? Il faut agir. Ce nâest pas moi qui suis infidèle, câest Israël !
Ces et même successifs signalent lâaccumulation de fautes réunies dans lâacte commis.
Se sanctifier (Josué 3:5), câest, dans le cas particulier, séparer sa cause de celle du coupable par les sentiments et les actes dâune sincère humiliation. Quant au coupable, il semble que lâaccomplissement de cet ordre ne pouvait que le conduire directement à lâaveu de sa faute.
Que lâÃternel aura saisie. Le sort est envisagé comme obéissant à la direction de la toute-science divine. Dieu eût pu désigner dâemblée le coupable, mais il veut laisser à chaque Israélite le soin de sâexaminer lui-même et peut-être au coupable le temps de se déclarer.
Par tribus⦠Comme la tribu est la subdivision du peuple, la famille est celle de la tribu, et la maison celle de la famille.
Sera brûlé : après avoir été lapidé.
Mon fils. La vue dâAcan, atterré par ce qui vient de se passer, remplit le cÅur de Josué de commisération.
Donne gloire, je te prie, à lâÃternel (Jean 9:24). Donner gloire à Dieu, câest dans ce cas reconnaître par la confession de sa faute que Dieu a dit vrai par le moyen du sort.
Jâai péché : aveu malheureusement trop tardif.
Sinéar. La plaine de Sinéar ou de Babylone était célèbre pour les vêtements magnifiques quâelle livrait au commerce. Les productions de lâart et de lâindustrie de lâOrient arrivaient en Palestine et jusque sur les rives de la Méditerranée par les caravanes (Genèse 37:25) qui se rendaient en Ãgypte; on comprend donc quâun vêtement aussi précieux ait pu se trouver dans le butin dâune ville cananéenne. Dâaprès Josèphe, câétait une cotte dâarmes tissée dâor, appartenant au roi de Jéricho.
Deux cents sicles dâargent. Voir Genèse 23:10-15, note. Pour le sicle dâor, voir Genèse 24:22, note.
Des messagers qui coururent. Ils étaient sous le coup de cette menace : Je ne serai pas avec vous aussi longtemps que vous aurez le corps du délit au milieu de vous.
Devant lâÃternel : devant le sanctuaire (verset 6), comme pour les mettre à la disposition de Dieu. Dieu ne reçoit point, ces objets dans son trésor; il les livre à la destruction, sans faire la distinction autorisée Josué 6:19.
Josué et tout Israël. Le péché avait été national; il fallait que le châtiment infligé au coupable revêtit le même caractère. En participant activement à la mort, du coupable, le peuple repoussait toute participation à sa faute.
Toute la famille dâAcan périt. La loi défendait, il est vrai, de mettre à mort les enfants pour les péchés de leurs pères (Deutéronome 24:16); mais câétait là une règle pour les tribunaux humains et en cas de crimes ordinaires. Dans ce cas tout spécial Dieu pouvait en ordonner autrement. Comme en effet le peuple tout entier avait été enveloppé dans la solidarité de la faute, de même toute la famille du coupable est impliquée ici dans la communauté du châtiment. Nous rappelons ce que nous venons de dire du caractère pédagogique de lâancienne alliance, dâaprès lequel lâhorreur du crime devait être inculquée par la destruction de tout ce qui y avait participé directement ou indirectement. Cette peine de mort nâimpliquait point pour les coupables la perdition éternelle.
Vallée dâAcor (trouble) : ainsi désignée par anticipation. Cette vallée, dâaprès Josué 15:7, formait une partie de la frontière nord de Juda. Câest donc au sud de Jéricho quâil faut la chercher; de plus, comme il est parlé de montée, il faut y voir une de ces vallées par lesquelles on monte sur le plateau depuis Jéricho. Voir Ãsaïe 65:10, note.
On lapida les vivants, puis on brûla les cadavres, et, en signe dâhorreur de leur crime, on chargea leurs cendres dâun amas de pierres.
Un grand tas de pierres. Aujourdâhui encore, en Orient, on a lâhabitude de couvrir de pierres la tombe des malfaiteurs pour que chaque regard jeté sur ce monticule inspire lâeffroi du crime (2 Samuel 18:17).