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Saturday, September 6th, 2025
the Week of Proper 17 / Ordinary 22
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Whole Bible (6)
versets 1-27
Le chapitre a Ă©tĂ© mal divisĂ©; la scĂšne de lâapparition continue.
SâĂ©tait fermĂ©e. Ce verset 1 est une parenthĂšse destinĂ©e Ă expliquer lâordre suivant. Ă la vue de cette ville fermĂ©e, JosuĂ© devait se demander comment pĂ©nĂ©trer dans cette place ? Lâordre de lâange lui donne la rĂ©ponse en lui prescrivant un mode dâassaut dâune nature toute spĂ©ciale.
LâĂternel : par la bouche de son ange.
Jâai livrĂ©. Rien de plus propre que cette parole Ă affermir la foi de JosuĂ©.
Remarquez le nombre sept : sept sacrificateurs, sept trompettes, sept jours, sept fois le septiĂšme jour. Câest comme la signature de lâĆuvre divine qui va se faire.
Sur les trompettes, dont le son est censĂ© appeler lâattention de Dieu sur son peuple, voir Nombres 10:9.
Un grand cri. Le peuple doit coopĂ©rer par ce cri, expression de sa foi, au signal ordonnĂ© par lâĂternel (trompettes des sacrificateurs).
Et les hommes armĂ©s : non la totalitĂ© du peuple, mais une Ă©lite, quâil faut peut-ĂȘtre identifier avec les quarante mille hommes des deux tribus et demie habitant de lâautre cĂŽtĂ© du Jourdain qui accomplissent ici leur mission Ă la lettre en marchant devant lâĂternel (Nombres 32:29).
Cette marche devait ĂȘtre faite dans un profond recueillement.
La ville⊠sera vouĂ©e par interdit. ExĂ©cution de la loi LĂ©vitique 27:28 (note) et DeutĂ©ronome 13:16, dâaprĂšs laquelle tous les habitants dâune ville dĂ©vouĂ©e Ă©taient mis Ă mort sans distinction dâĂąge ni de sexe, le bĂ©tail subissant le mĂȘme sort sans pouvoir ĂȘtre offert en sacrifice. Quant Ă lâargent et Ă lâor, ainsi quâaux ustensiles dâairain et de fer, ils furent destinĂ©s au trĂ©sor de lâĂternel, comme des prĂ©mices. Il fut plus tard permis au peuple de se les approprier. Dieu, dit Calvin, ayant tout fait et IsraĂ«l nâayant pas eu Ă combattre, câĂ©tait le cas de se rĂ©server ces prĂ©mices. Le reste du butin devait ĂȘtre consumĂ© par le feu. LâIsraĂ©lite qui se rendait coupable dâune infidĂ©litĂ© quelconque Ă cet Ă©gard devenait lui-mĂȘme interdit et, ensuite de la solidaritĂ© qui existait entre lui et le peuple entier, il tombait avec tout son peuple sous le coup du juste jugement de Dieu. De lĂ lâavertissement solennel adressĂ© par JosuĂ© Ă IsraĂ«l (verset 18). En faisant dâIsraĂ«l lâinstrument dâun si sĂ©vĂšre chĂątiment, lâĂternel le mettait en garde contre toutes les abominations de ces peuples et lui signalait le jugement qui lâattendait, sâil se rendait coupable des mĂȘmes pĂ©chĂ©s.
Ces cris, poussĂ©s en ce moment, exprimaient hautement la foi par laquelle le peuple avait obĂ©i Ă lâordre de Dieu et devant laquelle tombaient les murailles (HĂ©breux 11:30).
La muraille croula. Comme nous avons vu Ă plusieurs reprises la nature concourir Ă lâexĂ©cution de la volontĂ© divine, il en fut peut-ĂȘtre ainsi dans ce cas. Un phĂ©nomĂšne tel quâun tremblement de terre est, dans une pareille contrĂ©e, facile Ă admettre.
Hors du camp. Les membres de la famille de Rahab devaient ĂȘtre traitĂ©s comme des Ă©trangers, des impurs (Nombres 5:3); jusquâĂ ce que les hommes eussent Ă©tĂ© circoncis et les femmes purifiĂ©es (DeutĂ©ronome 23:1-14).
Elle a habitĂ© au milieu dâIsraĂ«l : comme femme de lâIsraĂ©lite Salmon, ancĂȘtre de David (Matthieu 1:5).
JusquâĂ ce jour. Rien dans le texte ne conduit Ă appliquer ce qui est dit ici de Rahab elle-mĂȘme Ă ses descendants, et, sans rien prĂ©juger sur lâĂ©poque de la composition du livre, nous pouvons conclure de ce passage que le rĂ©cit qui est entrĂ© dans les documents dont le livre est composĂ©, a Ă©tĂ© consignĂ© encore au temps de la vie de Rabab; voir JosuĂ© 5:1, JosuĂ© 5:6.
JĂ©richo, dĂ©chue dĂ©sormais de la position importante quâelle avait occupĂ©e jusquâalors Ă proximitĂ© des guĂ©s du Jourdain, devait rester ouverte Ă tous. Ses fortifications, qui venaient de sâĂ©crouler, ne devaient pas ĂȘtre relevĂ©es. LâexĂ©cration du serment de JosuĂ© atteignait, non celui qui le premier habiterait de nouveau dans ce lieu; JĂ©richo fut rebĂątie quelque temps aprĂšs (2 Samuel 10:5); mais lâhomme qui en relĂšverait les murailles et en poserait les portes. La malĂ©diction prononcĂ©e par JosuĂ© frappa Hiel, de BĂ©thel (1 Rois 16:31).
La critique croit reconnaĂźtre dans ce rĂ©cit deux narrations combinĂ©es en une. DâaprĂšs la premiĂšre lâarmĂ©e entoure la ville pendant sept jours, une fois chaque jour, les six premiĂšres fois en silence et la septiĂšme avec cris de guerre. DâaprĂšs la seconde lâarche et les sacrificateurs avec les trompettes, prĂ©cĂ©dĂ©s dâune partie de lâarmĂ©e et suivis de lâautre, font le tour de la ville sept fois le mĂȘme jour, et la septiĂšme fois, au signal des trompettes, poussent le cri de guerre : sur quoi les murailles sâĂ©croulent. Mais avant de nous prononcer sur la rĂ©alitĂ© de cette diffĂ©rence entre les deux documents, il importerait que nous les eussions tous deux complĂštement sous les yeux, puisque nous ne pouvons savoir ce que le rĂ©dacteur a retranchĂ©, du rĂ©cit de lâun pour faire place Ă celui de lâautre. Et dans tous les cas ces diffĂ©rences ne seraient que secondaires, mĂȘme si elles Ă©taient rĂ©elles, et ne feraient que mieux ressortir lâunitĂ© fondamentale des deux traditions qui garantissent le fait principal.