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the Week of Proper 17 / Ordinary 22
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Bible Commentaries
Josué 6

Bible annotéeBible annotée

versets 1-27

Le chapitre a Ă©tĂ© mal divisĂ©; la scĂšne de l’apparition continue.

S’était fermĂ©e. Ce verset 1 est une parenthĂšse destinĂ©e Ă  expliquer l’ordre suivant. À la vue de cette ville fermĂ©e, JosuĂ© devait se demander comment pĂ©nĂ©trer dans cette place ? L’ordre de l’ange lui donne la rĂ©ponse en lui prescrivant un mode d’assaut d’une nature toute spĂ©ciale.

L’Éternel : par la bouche de son ange.

J’ai livrĂ©. Rien de plus propre que cette parole Ă  affermir la foi de JosuĂ©.

Remarquez le nombre sept : sept sacrificateurs, sept trompettes, sept jours, sept fois le septiùme jour. C’est comme la signature de l’Ɠuvre divine qui va se faire.

Sur les trompettes, dont le son est censĂ© appeler l’attention de Dieu sur son peuple, voir Nombres 10:9.

Un grand cri. Le peuple doit coopĂ©rer par ce cri, expression de sa foi, au signal ordonnĂ© par l’Éternel (trompettes des sacrificateurs).

Et les hommes armĂ©s : non la totalitĂ© du peuple, mais une Ă©lite, qu’il faut peut-ĂȘtre identifier avec les quarante mille hommes des deux tribus et demie habitant de l’autre cĂŽtĂ© du Jourdain qui accomplissent ici leur mission Ă  la lettre en marchant devant l’Éternel (Nombres 32:29).

Cette marche devait ĂȘtre faite dans un profond recueillement.

La ville
 sera vouĂ©e par interdit. ExĂ©cution de la loi LĂ©vitique 27:28 (note) et DeutĂ©ronome 13:16, d’aprĂšs laquelle tous les habitants d’une ville dĂ©vouĂ©e Ă©taient mis Ă  mort sans distinction d’ñge ni de sexe, le bĂ©tail subissant le mĂȘme sort sans pouvoir ĂȘtre offert en sacrifice. Quant Ă  l’argent et Ă  l’or, ainsi qu’aux ustensiles d’airain et de fer, ils furent destinĂ©s au trĂ©sor de l’Éternel, comme des prĂ©mices. Il fut plus tard permis au peuple de se les approprier. Dieu, dit Calvin, ayant tout fait et IsraĂ«l n’ayant pas eu Ă  combattre, c’était le cas de se rĂ©server ces prĂ©mices. Le reste du butin devait ĂȘtre consumĂ© par le feu. L’IsraĂ©lite qui se rendait coupable d’une infidĂ©litĂ© quelconque Ă  cet Ă©gard devenait lui-mĂȘme interdit et, ensuite de la solidaritĂ© qui existait entre lui et le peuple entier, il tombait avec tout son peuple sous le coup du juste jugement de Dieu. De lĂ  l’avertissement solennel adressĂ© par JosuĂ© Ă  IsraĂ«l (verset 18). En faisant d’IsraĂ«l l’instrument d’un si sĂ©vĂšre chĂątiment, l’Éternel le mettait en garde contre toutes les abominations de ces peuples et lui signalait le jugement qui l’attendait, s’il se rendait coupable des mĂȘmes pĂ©chĂ©s.

Ces cris, poussĂ©s en ce moment, exprimaient hautement la foi par laquelle le peuple avait obĂ©i Ă  l’ordre de Dieu et devant laquelle tombaient les murailles (HĂ©breux 11:30).

La muraille croula. Comme nous avons vu Ă  plusieurs reprises la nature concourir Ă  l’exĂ©cution de la volontĂ© divine, il en fut peut-ĂȘtre ainsi dans ce cas. Un phĂ©nomĂšne tel qu’un tremblement de terre est, dans une pareille contrĂ©e, facile Ă  admettre.

Hors du camp. Les membres de la famille de Rahab devaient ĂȘtre traitĂ©s comme des Ă©trangers, des impurs (Nombres 5:3); jusqu’à ce que les hommes eussent Ă©tĂ© circoncis et les femmes purifiĂ©es (DeutĂ©ronome 23:1-14).

Elle a habitĂ© au milieu d’IsraĂ«l : comme femme de l’IsraĂ©lite Salmon, ancĂȘtre de David (Matthieu 1:5).

Jusqu’à ce jour. Rien dans le texte ne conduit Ă  appliquer ce qui est dit ici de Rahab elle-mĂȘme Ă  ses descendants, et, sans rien prĂ©juger sur l’époque de la composition du livre, nous pouvons conclure de ce passage que le rĂ©cit qui est entrĂ© dans les documents dont le livre est composĂ©, a Ă©tĂ© consignĂ© encore au temps de la vie de Rabab; voir JosuĂ© 5:1, JosuĂ© 5:6.

JĂ©richo, dĂ©chue dĂ©sormais de la position importante qu’elle avait occupĂ©e jusqu’alors Ă  proximitĂ© des guĂ©s du Jourdain, devait rester ouverte Ă  tous. Ses fortifications, qui venaient de s’écrouler, ne devaient pas ĂȘtre relevĂ©es. L’exĂ©cration du serment de JosuĂ© atteignait, non celui qui le premier habiterait de nouveau dans ce lieu; JĂ©richo fut rebĂątie quelque temps aprĂšs (2 Samuel 10:5); mais l’homme qui en relĂšverait les murailles et en poserait les portes. La malĂ©diction prononcĂ©e par JosuĂ© frappa Hiel, de BĂ©thel (1 Rois 16:31).

La critique croit reconnaĂźtre dans ce rĂ©cit deux narrations combinĂ©es en une. D’aprĂšs la premiĂšre l’armĂ©e entoure la ville pendant sept jours, une fois chaque jour, les six premiĂšres fois en silence et la septiĂšme avec cris de guerre. D’aprĂšs la seconde l’arche et les sacrificateurs avec les trompettes, prĂ©cĂ©dĂ©s d’une partie de l’armĂ©e et suivis de l’autre, font le tour de la ville sept fois le mĂȘme jour, et la septiĂšme fois, au signal des trompettes, poussent le cri de guerre : sur quoi les murailles s’écroulent. Mais avant de nous prononcer sur la rĂ©alitĂ© de cette diffĂ©rence entre les deux documents, il importerait que nous les eussions tous deux complĂštement sous les yeux, puisque nous ne pouvons savoir ce que le rĂ©dacteur a retranchĂ©, du rĂ©cit de l’un pour faire place Ă  celui de l’autre. Et dans tous les cas ces diffĂ©rences ne seraient que secondaires, mĂȘme si elles Ă©taient rĂ©elles, et ne feraient que mieux ressortir l’unitĂ© fondamentale des deux traditions qui garantissent le fait principal.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 6". "Bible annotée". https://studylight.org/commentaries/fre/ann/joshua-6.html.
 
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