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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/joshua-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-27
Jéricho
Le peuple est enfin arrivé en présence de lâobstacle terrible, dressé devant lui pour lâempêcher de prendre possession de Canaan. Il nâest rien que lâennemi haïsse davantage que de nous voir entrer dans nos privilèges et prendre une position céleste. Il sait bien que des êtres célestes lui échappent et lui ravissent ses biens. Aussi son premier effort est-il de mettre obstacle à notre marche en avant. Vous trouvez cela dans lâhistoire de chaque chrétien. Je ne dis pas que la chose arrive toujours lors de la conversion, mais elle a toujours lieu lorsquâil sâagit dâentrer dans le chemin du combat pour réaliser notre vocation céleste. Le premier objet que nous rencontrons, câest lâobstacle dressé par Satan, une forteresse en apparence imprenable. Impossible dây entrer, impossible dâen sortir (v. 1). Il y a bien là de quoi nous effrayer et nous faire retourner en arrière; et câest précisément la visée de lâadversaire, ce à quoi, hélas! il réussit trop souvent. Aucun de nous, dis-je, ne peut éviter de rencontrer une fois sa forteresse de Jéricho. Il nâest pas besoin dâénumérer ici les difficultés de chaque âme; elles sont très diverses; mais elles se résument toutes dans ce mot: lâobstacle. Si je vais de lâavant, quâarrivera-t-il? Je perdrai ma position; ma carrière sera brisée; mes amis mâabandonneront; mes parents ne le supporteront jamais; il me faudra quitter tous ceux que jâaime, me séparer de chrétiens au milieu desquels jâai trouvé de la bénédiction... Tel est lâaspect fréquent que revêtent pour lââme les hautes murailles de Jéricho. Ah! combien de chrétiens perdent courage avant de combattre, et sâen retournent.
Mais lââme préparée par Dieu ne recule pas devant les difficultés. Elle sait quâelle possède un moyen de les vaincre, et en use. Moyen tout simple, moyen unique, car il nây en a pas dâautre: câest la foi. «Par la foi, les murs de Jéricho tombèrent, après quâon en eut fait le tour sept jours durant» (Héb. 11:30). La foi, câest la simple confiance en un autre, dans le Seigneur; câest en même temps lâabsence complète de confiance en nous-mêmes, car ces deux choses sont inséparables. La foi suffit pour faire tomber lâobstacle. Quâimporte si les murailles sâélèvent jusquâau ciel? Que sont-elles pour la foi? La foi compte sur la puissance de Dieu. Câest là , chers amis, le premier grand caractère de la foi. «Afin», dit lâapôtre, «que votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu» (1 Cor. 2:5). La chose nécessaire pour le combat, câest une puissance absolument divine; elle seule peut renverser lâobstacle, câest sur elle uniquement que la foi repose.
Voyez maintenant comment cette puissance, quand elle fait appel à la foi, est jalouse de ne rien laisser subsister qui puisse avoir lâapparence de la sagesse humaine. Le choix des armes ou des moyens de combattre ne leur est pas donné par le chef de lâarmée de lâÃternel qui parle avec Josué. Ils nâont à faire aucun plan, aucun arrangement; ils nâont pas à se concerter pour trouver les moyens de remporter la victoire. Dieu lui-même a tout ordonné. Or la foi se soumet à lâordre établi de Dieu, se sert des moyens quâil indique, nâen invente pas. Il faut des sociétés, des comités, des synodes, de lâargent, etc., etc., dit-on. Il les faut à lâhomme; il ne faut rien de semblable à la foi. Dieu a des moyens à lui... Mais pourquoi, dira-t-on, ne simplifie-t-il pas le chemin? Pourquoi toutes ces complications? pourquoi faire chaque jour le tour de la ville, et sept fois le septième jour, et ce cortège, et lâarche, et les trompettes... pourquoi? Chers lecteurs, la foi ne demande pas pourquoi. Elle ne raisonne pas sur les moyens de Dieu; elle les accepte, y entre, et remporte la victoire au lieu dâêtre battue par lâennemi. Il en fut ainsi à la Pâque; il en fut de même à la mer Rouge. Direz-vous: la foi est donc stupide? Non; elle se soumet dâabord et comprend ensuite. La foi vous dira pourquoi les sept jours, et lâarche, et le cortège, et les trompettes, et les cris de joie, mais elle ne vous le dira quâaprès sâêtre soumise. Si elle voulait comprendre avant de se soumettre, elle serait lâintelligence et non la foi.
Mais encore: la foi marche en avant, dans la dépendance de Dieu qui dit: «Jâai livré en ta main Jéricho, et son roi et ses hommes vaillants». Puis elle est mise à lâépreuve. Il faut de la patience; le peuple doit marcher ainsi pendant six jours. Il faut ensuite que la patience ait son Åuvre parfaite: «Le septième jour, vous ferez le tour de la ville sept fois».
Remarquez ensuite dâautres caractères bénis de cette foi de grand prix. Elle nous associe avec Christ, nous donne part et communion avec lui. Dieu range son peuple autour de lâarche dans le combat. Ce nâétait plus, comme au Jourdain, lâarche précédant le peuple, mais ici les hommes armés vont devant lâarche avec les sacrificateurs; et lâarrière-garde ferme la marche.
Mais cette association avec Christ nâa jamais pour but, ni pour résultat, dâexalter lâhomme ou de lui donner de lâimportance; elle exalte Christ et le met en avant. Lâarche elle-même formait le corps dâarmée proprement dit, le centre indispensable, la force de résistance; et toute lâattitude du peuple autour dâelle le proclamait hautement. Sans elle, ni combat, ni victoire.
La foi rend toujours témoignage à Christ. «Les sept sacrificateurs qui portaient les sept trompettes retentissantes devant lâarche de lâÃternel,... sonnaient des trompettes». Câétait un parfait témoignage rendu à la puissance de lâarche en présence de lâennemi.
La foi est zélée pour exalter Christ et lui rendre témoignage, zélée pour le service qui est en même temps le combat. «Josué se leva de bonne heure le matin» (v. 12); «ils se levèrent de bonne heure au lever de lâaurore» (v. 15). Remarquons ici comment le zèle de lâun provoque et encourage le zèle des autres. Nous y reviendrons. Mais en somme, nous voyons que Dieu, tout en nous associant avec Christ, est Celui seul qui remporte la victoire. à quoi auraient servi des armes ou des machines de guerre contre la forteresse de Jéricho? à rien. Câest Dieu qui fait tout. Il veut que la puissance et la victoire soient entièrement de lui, et sans mélange de lâimportance de lâhomme. Généralement, quand il sâagit de livrer bataille, les chrétiens admettent bien que la puissance soit de Dieu, mais ils ne consentent pas à ne pas y mêler quelque chose de «soi»; et le résultat, câest que le succès nâest pas la victoire complète, comme à Jéricho. Dieu revendiquait cet honneur pour lui; non quâil refusât dâemployer des instruments humains, mais il fallait que ce fût lui qui les employât, afin que lâhomme ne pût sâélever à ses propres yeux. Considérez la manière dâagir de Dieu! Il choisit des instruments sans force et sans valeur en eux-mêmes, ou bien, sâils ont quelque valeur aux yeux des hommes, il commence par les briser, comme il le fit pour Saul de Tarse; puis il dit: Cet homme mâest un vase dâélection. Maintenant tu peux mâêtre utile!
Nous lâavons remarqué plus haut: le procédé des chrétiens dans le combat est trop souvent lâopposé de celui de Dieu. Ils mettent en avant leurs moyens et leurs ressources: «Nous avons trouvé une excellente méthode; nous nous sommes organisés dâune bonne manière; nous avons formé un corps remarquable dâévangélistes; nous expédions nos émissaires dans les cinq parties du monde». Chers amis, je nâinvente pas; ces choses, vous pouvez les entendre et les lire tous les jours; vous, moi, nous les avons peut-être dites autrefois nous-mêmes. Si nous considérons lâÅuvre humaine, nous y trouverons toujours ce déplorable mélange.
Quand Israël aurait dit: «Fort bien; que la puissance soit de Dieu; mais concertons-nous pour trouver les moyens de renverser les murs de Jéricho», quâauraient-ils vu le septième jour? Quâil ne tombait pas une seule pierre de la muraille!
Mais ici, la puissance de lâennemi croule; le peuple met à lâinterdit la ville maudite. De plus, sa foi, son activité en témoignage et sa victoire, mettent en liberté dâautres âmes. Tel sera toujours le résultat, lorsque nous serons engagés dans le combat de lâÃternel. Rahab, encore prisonnière, est délivrée, introduite au milieu du peuple de Dieu, et peut désormais jouir des mêmes privilèges que les vainqueurs.
Remarquez encore un détail. La foi ne fait aucun compromis avec le monde, nâen reçoit et nâen prend rien. Dieu défend au peuple de toucher aux choses de Jéricho; ce serait de lâinterdit. LâÃternel, lui, peut revendiquer ces choses pour se glorifier par elles; elles lui appartiennent, mais non pas aux enfants dâIsraël, qui ne peuvent y toucher que pour les mettre «dans le trésor de lâÃternel».
Tel est, chers lecteurs, le combat de la foi. Que Dieu nous donne de repasser ces choses dans nos cÅurs, afin que nous ne soyons pas vaincus dans notre lutte avec lâEnnemi!