Lectionary Calendar
Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Whole Bible (6)
versets 1-26
4.25 à 5.32
Cette généalogie n’est assurément pas composée d’un seul jet; en passant du chapitre 4 au chapitre 5, on est frappé de la différence de style; et surtout les huit premiers versets du chapitre 5 ne sont que la répétition sous une autre forme des versets 25 et 26 du chapitre 4.
Ces deux versets appartiennent sans doute au récit jéhoviste, qui a commencé à Genèse 2:5, et ils ont été conservés par le rédacteur à cause de la précieuse mention qu’ils contiennent : Alors on commença à invoquer le nom de l’Éternel.
Le chapitre 5 par contre, appartient à l’auteur élohiste, le même qui a écrit le récit de la création (Genèse 1:1 à Genèse 2:4). S’il en est ainsi, la généalogie des Séthites était aussi contenue dans le document jéhoviste, quoique le rédacteur de la Genèse ne nous l’ait pas transmise telle qu’elle se trouvait dans ce document. C’est ce qui ressort avec plus d’évidence encore si l’on rapproche de Genèse 4:25-26 le passage Genèse 5:29, qui appartient aussi à l’auteur jéhoviste et raconte la naissance de Noé.
Si le jéhoviste mentionnait les trois premiers et le dixième membre de la généalogie, il devait évidemment indiquer aussi les six membres intermédiaires.
3>4.25 à 5.32 Fragment de la généalogie jéhoviste
Seth. Ce nom signifie remplacement; il vient d’un verbe qui signifie placer, établir.
À la place d’Abel : Caïn, maudit de Dieu, n’existe plus pour sa mère.
Enosch. Ce nom, provenant du verbe anasch, être faible, malade, signifie l’homme, mais avec la notion de faiblesse.
Ce fut alors qu’on commença à invoquer le nom de l’Éternel. Tandis que dans la lignée des Caïnites commence le travail d’une civilisation purement terrestre, la race séthite jette les premières bases du royaume de Dieu.
L’homme connaissait Dieu dès l’origine et s’entretenait avec lui, mais ces entretiens ne constituaient pas proprement un culte; il semble que le culte n’ait été institué qu’au moment où l’homme a senti toute sa faiblesse et par conséquent la distance immense qui le sépare de Dieu. En effet, cette notice est placée immédiatement après la naissance d’Enosch, dont le nom rappelle l’impuissance humaine. L’auteur veut montrer ici jusqu’où remontent les origines de ce culte de l’Éternel qui s’est transmis des premières origines de l’humanité par Sem (Genèse 9:26), Abraham (Genèse 12:8; Genèse 13:4; Genèse 21:33) et les patriarches au peuple d’Israël.
Sur l’emploi de Jéhova comme nom donné à Dieu avant Exode 6:3, comparez ce que nous avons dit à Genèse 4:1 Il nous semble du reste que, dans ce passage-ci, l’accent n’est pas sur le nom de Jéhova, mais sur l’acte d’invoquer. Ce que l’auteur veut rapporter, c’est qu’on commença alors à invoquer le nom de la divinité.
S’il appelle cette divinité Jéhova, c’est qu’il lui donne ce nom dans tout le cours de son récit, sans tenir compte du progrès de la révélation divine mentionné Exode 6:3. L’auteur élohiste au contraire, dont le but est de présenter les alliances successives de Dieu avec son peuple, évite de donner à Dieu ce nom de Jéhova avant l’établissement de l’alliance à laquelle ce nom correspond.
Du reste il est bien probable, comme nous l’avons dit, que, dans la langue que parlaient Seth et Enosch, Dieu ne s’appelait ni Jéhova, ni Elohim.
Quoi qu’il en soit de cette question, l’auteur, en plaçant cette notice en cet endroit, a voulu établir un contraste entre la race de Caïn aboutissant à l’audacieux Lémec, pour qui Dieu n’existe plus, et celle de Seth, où le nom de l’Éternel est invoqué.
Ainsi continue à se manifester à travers l’histoire de l’humanité l’opposition entre la postérité de la femme et celle du serpent, dont nous avons déjà vu une première réalisation dans la personne de Caïn et d’Abel. Cette parole est pour ainsi dire le texte de toute la généalogie suivante.