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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-55
Allé tondre. La tonte durant plusieurs jours, Jacob eut tout le loisir de préparer sa fuite.
Les théraphim. On pourrait traduire aussi le théraphim, car ce mot, comme Elohim, a la même forme au singulier et au pluriel. Ce mot vient, selon les uns, de lâarabe tarafa, jouir des biens (les dieux propices); selon dâautres, du syriaque teraph, rechercher les (dieux quâon consulte).
Les théraphim, analogues aux dieux pénates des Romains, étaient des divinités domestiques de forme humaine (1 Samuel 19:13) et de diverses grandeurs. Peut-être étaient-ce primitivement des images des ancêtres. Ils servaient à consulter lâavenir, et le bien-être de la famille était lié à leur possession; aussi comprend-on que Rachel les emporte avec elle, tout comme, dans lâEnéide, nous voyons Enée emporter ses dieux pénates. Dâaprès Josèphe, il était encore de mode dans cette même contrée, au premier siècle après Jésus-Christ de posséder des dieux domestiques, quâon emportait avec soi quand on quittait son pays.
Jacob se déroba à Laban; littéralement : déroba, ou trompa le cÅur de Laban.
LâAraméen. Cette épithète donnée deux fois à Laban (comparez verset 21) caractérise le moment décisif où les deux lignées descendues de Thérach se séparent définitivement : la syrienne ou araméenne, représentée par Laban, et lâisraélite, par Jacob.
Le fleuve : lâEuphrate, dont le nom babylonien, Purat, signifie fleuve.
Montagne de Galaad : la contrée montagneuse qui sâétend entre le Jarmuk (rivière qui se jette dans le Jourdain un peu au sud du lac de Génésareth et le Jabbok (à un peu plus de la moitié de la distance entre le lac de Génésareth et la mer Morte). Plus tard, ce nom servit à désigner tout le pays à lâorient du Jourdain.
Aujourdâhui encore, un massif de montagnes situé à huit kilomètres au sud du Wadi-Zerka (Jabbok) porte le nom de Déebel Gilâd. Sur le sens de ce mot, employé ici par anticipation, voir au verset 47.
Mes fils : mes descendants, les enfants de Jacob.
Tu as agi follement : contre ton intérêt. Lâexplication se trouve au verset suivant : il aurait pu le massacrer.
Dieu de votre père : du père de Jacob et des siens : le Dieu de leur tribu.
Le départ de Jacob est encore excusable, mais non lâenlèvement des dieux de Laban.
Ne vivra point. Le patriarche avait droit de vie et de mort sur les siens (Genèse 28:21).
Nos frères. Voir verset 23, note
Il sortit de la tente de Léa et entra⦠Il visita donc la tente de Rachel avant celle des servantes, mais cette visite est racontée la dernière parce que câest à elle que se rattache lâentretien suivant.
Selle à chameau. Sorte de palanquin dâenviron cinq pieds de long, protégé par des rideaux, et quâon plaçait sur la selle du chameau. Dans le campement, ce siège servait de lit de repos. Souvent aussi on sâasseyait sur un siège dans une corbeille fixée de chaque côté de la selle.
Jacob, en apparence justifié, sâindigne et triomphe; et il profite de lâoccasion pour mettre dehors dans un style véhément tous ses griefs contre son beau-père.
Dâaprès la loi, qui fut rédigée plus tard, le gardien du troupeau nâétait pas tenu de restituer une bête déchirée sâil pouvait la produire, ni un animal enlevé par les voleurs, sâil pouvait jurer quâil ne se lâétait pas approprié. Comparez Exode 22:10-13.
Ce qui avait été dérobé de nuit. Lâéquité disait que ce qui avait été dérobé de nuit était encore bien moins exigible que ce qui avait été pris de jour.
Le froid. Dans les pays chauds les nuits sont très fraîches.
Mon sommeil : celui auquel jâavais droit.
Dieu de mon père : le Dieu de ma famille, ou : mon Dieu de famille, en opposition à celui ou à ceux quâadorait Laban. Comparez les expressions Dieu de votre père et mes dieux emloyées par Laban versets 29 et 30. Les deux termes suivants précisent cette expression générale.
Dieu dâAbraham. Câétait depuis Abraham que sâétait faite la séparation entre les deux religions.
La Frayeur dâIsaac : celui que redoute Isaac. Isaac nâavait pas avec Dieu les mêmes rapports intimes quâAbraham. La première cause de cette impression de terreur que produisaient sur Isaac les apparitions de Dieu avait peut-être été le sacrifice sur Morija (chapitre 22).
Il a prononcé : par le songe du verset 24.
Laban, vaincu et confus de son accusation quâil croit fausse, se calme. Il rappelle quâil pourrait exercer sa vengeance sur tout ce camp désarmé, dâautant plus que toutes ces richesses procèdent de lui; mais lâamour paternel ne lui permet pas dâen agir de la sorte.
Un témoin. Ici, ce sera un monument de pierre.
Versets 45 Ã 55 - Alliance entre Laban et Jacob
3>45-46
Il faut se représenter une grande pierre debout, autour de laquelle on élève un monceau de pierres.
Ses frères : soit ses compagnons (comparez verset 23), soit plutôt ses beaux-frères, les fils de Laban. Les versets 51 et 54 sont en faveur de cette seconde alternative.
Ils mangèrent là . Manger ensemble est en Orient un signe dâamitié. Ce repas, qui a lieu avant le traité, est probablement offert par Laban. Voir au verset 51 le repas donné par Jacob après le traité.
Jégar-Sahadutha; Galed. Ces noms, lâun araméen, lâautre hébreu, signifient tous deux monceau du témoignage. On est étonné de cette différence de langues qui sâest formée en si peu de temps (trois générations). Il est bien probable quâAbraham et ses enfants avaient adopté la langue des Cananéens, qui était sémitique comme lâaraméen. Il est également frappant quâaprès avoir été vingt ans chez Laban, Jacob reprenne sa propre langue aussitôt après son départ. Câest quâil sâagit maintenant dâune séparation définitive entre les deux races, Comparez verset 20, note.
Câest Laban qui, en qualité de plus âgé, indique la signification du monument. Cette parole est la paraphrase des deux noms donnés au verset 47.
Le nom de Galaad, donné plus tard à cette contrée, dérive de Galed.
à cette première parole, Laban en ajoute une seconde, qui a un caractère plus menaçant. Les deux noms de Galed et de Mitspa (tour dâobservation), qui restèrent attachés à ce monument, rappelèrent ces deux paroles de Laban.
Mitspa est ici le Mitspa de Galaad, dont il est parlé Josué 13:26 et Juges 11:29.
Dieu⦠sera témoin. Ici ce sera Dieu lui-même, et non le monument, qui sera témoin, car il nâest plus question de frontière, mais de la conduite subséquente de Jacob.
Après cette digression relative à ses filles (versets 49 et 50), Laban revient à la délimitation des frontières.
Que jâai dressé. Dâaprès les versets 45 et 46, câétait Jacob qui avait dressé le monument et fait amasser des pierres. Mais câétait Laban qui avait pris lâinitiative (versets 44, 47, 48), et câétaient probablement ses fils (les frères de Jacob) qui avaient formé le monceau.
Cette démarcation devait être valable non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leur postérité.
Cette parole de Laban est entachée de polythéisme. Il se représente Thérach ayant plusieurs dieux, dont ses fils ont chacun adopté lâun. Comparez une pensée analogue dans Josué 24:2. Jacob sâen tient au monothéisme strict en jurant par la Frayeur de son père. Voir verset 42, note.
Ses frères : ses beaux-frères, fils de Laban, et naturellement aussi Laban lui-même.
Un repas. Câest ici le repas qui suivait les sacrifices. Laban et ses fils nâayant pas rompu avec le Dieu dâAbraham, Jacob pouvait les y inviter.
Dans le texte hébreu, ce verset est le premier du chapitre 32.