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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 31". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/genesis-31.html.
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 31". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-55
Verset 1
Départ de Jacob, son traité avec Laban
Versets 1 à 3 â Causes du départ de Jacob
Première causeâ¯: jalousie des fils de Laban.
Verset 2
Seconde causeâ¯: jalousie et mécontentement de Laban.
Verset 3
Troisième causeâ¯: un ordre de Dieu. Câest cette révélation divine que Jacob racontera à ses femmes avec plus de détails dans les versets 10 à 13.
Verset 4
Jacob gagne ses femmes à ses vues (4-16)
Un changement paraît être intervenu dans sa convention avec Laban (comparez verset 7), car dâaprès Genèse 30.35-36 Jacob ne sâoccupait que des troupeaux de Laban et câétaient les fils de Laban qui sâoccupaient des siens. Maintenant chacun soigne son propre troupeau. Comparez verset 19.
Verset 5
Laban est irrité contre moi, veut dire Jacob. Il nâen a pourtant pas le droit, puisque câest Dieu lui-même qui mâa enrichi et puisque je me suis acquitté fidèlement de tous mes devoirs (versets 5 et 6). Câest bien plutôt moi qui devrais mâirriter, car Laban a cherché de toutes manières à me léser, mais sans y réussir (verset 7). Les versets 8 et 9 développent les deux idées du verset 7.
Verset 7
Nous ne connaissons pas le détail de ces changements, que Jacob ne fait quâindiquer ici.
Verset 8
Deux exemples de ces changements par lesquels Laban avait modifié et même restreint, le salaire primitivement promis à Jacob, mais que la bénédiction divine avait rendus impuissants.
Verset 10
Plusieurs pensent, que ce récit combine deux songes qui auraient eu lieu lâun au commencement, lâautre à la fin du séjour de Jacob en Mésopotamie. Mais il est plus naturel de voir ici la communication divine mentionnée verset 3, qui a eu lieu vers la fin du séjour de Jacob dans cette contrée.
Dieu veut montrer par là à Jacob que câest à lui quâil doit que le renouvellement du troupeau se soit produit comme si les béliers eussent été de la couleur favorable aux intérêts de Jacob. Dieu sanctionne donc le résultat obtenu, mais non les moyens employés. Il semble même dire à Jacob que ces moyens nây ont été pour rien et que câest sa volonté de le protéger contre lâinjustice de Laban qui a été la cause réelle de ce résultat.
Verset 11
Lâange de Dieu. Rien ne prouve que ce soit ici lâange de Dieu dans le sens le plus élevé de ce mot. Il sâagit de lâenvoyé céleste quelconque que Dieu emploie dans cette occasion. Voir lâappendice du chapitre 21.
Verset 12
Jâai vu tout ce que te fait Laban. Laban avait continué à être un instrument pour faire sentir à Jacob combien il est douloureux dâêtre trompéâ¯; mais il nâen méritait pas moins dâêtre puni.
Verset 14
Rachel et Léa veulent dire nous nâavons plus rien à attendre de notre père (verset 14), car il a fait de nous des étrangères en nous vendant et en mangeant seul les bénéfices qui lui en sont revenus (verset 15).
Puisquâil nous a vendues. Sans doute câétait lâusage en Orient que le fiancé fit un don au père de la fiancée (comparez Genèse 29.18)â¯; mais il y avait eu une dureté excessive de la part de Laban à exiger pour remplacer ce don quatorze années de travail personnel, surtout de la part dâun parent.
Mangé notre argent. Lâexpression quâelles emploient est très énergique et pourrait se traduire parâ¯: Il a mangé et mange encoreâ¦
Verset 16
Autre raison pour laquelle elles nâont plus rien à attendre de leur pèreâ¯: Dieu lui-même a agi en leur faveur et a mis entre les mains de Jacob lâhéritage qui devait leur revenir. Le car de ce verset ne doit donc pas se traduire par mais, comme on lâa fait souventâ¯; il introduit une seconde preuve quâelles nâont plus de raisons pour rester avec leur père.
Verset 17
Fuite de Jacob (17-21)
Verset 19
Allé tondre. La tonte durant plusieurs jours, Jacob eut tout le loisir de préparer sa fuite.
Les théraphim. On pourrait traduire aussi le théraphim, car ce mot, comme Elohim, a la même forme au singulier et au pluriel. Ce mot vient, selon les uns, de lâarabe tarafa, jouir des biens (les dieux propices)â¯; selon dâautres, du syriaque teraph, rechercher les (dieux quâon consulte).
Les théraphim, analogues aux dieux pénates des Romains, étaient des divinités domestiques de forme humaine (1 Samuel 19.13) et de diverses grandeurs. Peut-être étaient-ce primitivement des images des ancêtres. Ils servaient à consulter lâavenir et le bien-être de la famille était lié à leur possessionâ¯; aussi comprend-on que Rachel les emporte avec elle, tout comme, dans lâEnéide, nous voyons Enée emporter ses dieux pénates. Dâaprès Josèphe, il était encore de mode dans cette même contrée, au premier siècle après Jésus-Christ de posséder des dieux domestiques, quâon emportait avec soi quand on quittait son pays.
Verset 20
Jacob se déroba à Labanâ¯; littéralementâ¯: déroba, ou trompa le cÅur de Laban.
LâAraméen. Cette épithète donnée deux fois à Laban (comparez verset 21) caractérise le moment décisif où les deux lignées descendues de Thérach se séparent définitivementâ¯: la syrienne ou araméenne, représentée par Laban et lâisraélite, par Jacob.
Verset 21
Le fleuveâ¯: lâEuphrate, dont le nom babylonien, Purat, signifie fleuve.
Montagne de Galaadâ¯: la contrée montagneuse qui sâétend entre le Jarmuk (rivière qui se jette dans le Jourdain un peu au sud du lac de Génésareth et le Jabbok (à un peu plus de la moitié de la distance entre le lac de Génésareth et la mer Morte). Plus tard, ce nom servit à désigner tout le pays à lâorient du Jourdain.
Aujourdâhui encore, un massif de montagnes situé à huit kilomètres au sud du Wadi-Zerka (Jabbok) porte le nom de Déebel Gilâd. Sur le sens de ce mot, employé ici par anticipation, voir au verset 47.
Verset 22
Laban poursuit Jacob (22-25)
Le troisième jour. Il a été dit plus haut (Genèse 30.36) que les troupeaux de Jacob étaient à trois journées de distance de ceux de Laban.
Verset 23
Ses frèresâ¯: les gens de sa tribu. Comparez Lévitique 10.4â¯; 2 Samuel 19.12.
Sept journées. Il y a en droite ligne une distance de 510 kilomètres entre Charan et la montagne de Galaad. Une troupe qui sâavance à marches forcées, comme Laban et ses gens, peut, à la rigueur, franchir cet espace en sept jours. Jacob allait plus lentement avec toute sa caravane, mais il avait eu le temps de prendre une grande avance sur Laban. En effet, depuis le moment de son départ, les messagers employèrent trois jours pour aller trouver Labanâ¯; ce dernier dut mettre trois jours à revenir et il lui fallut encore un certain temps pour faire ses préparatifs de départ. Ainsi Jacob a pu marcher au moins quatorze jours avant dâêtre atteint.
Verset 24
Ni en bien ni en malâ¯: Garde-toi de lui faire ni bien ni malâ¯; on ne te demande pas lâun, on tâinterdit lâautre.
Verset 25
Au moment où Laban atteignit Jacob, celui-ci était campé avec ses troupeaux sur le plateau de Galaad. Laban, après avoir aussi dressé sa tente en face de lui, vient le trouver. Le plus-que-parfait avait dressé, qui est répété deux fois, est clairement indiqué par la forme du verbe hébreu.
Montagne de Galaad. Cette seconde expression précise la première, la montagne, qui laissait le lieu dans le vague.
Verset 26
Rencontre de Jacob et de Laban (26-44)
Verset 28
Mes filsâ¯: mes descendants, les enfants de Jacob.
Tu as agi follementâ¯: contre ton intérêt. Lâexplication se trouve au verset suivantâ¯: il aurait pu le massacrer.
Verset 29
Dieu de votre pèreâ¯: du père de Jacob et des siensâ¯: le Dieu de leur tribu.
Verset 30
Le départ de Jacob est encore excusable, mais non lâenlèvement des dieux de Laban.
Verset 32
Ne vivra point. Le patriarche avait droit de vie et de mort sur les siens (Genèse 28.21).
Nos frères. Voir verset 23, note
Verset 33
Il sortit de la tente de Léa et entra⦠Il visita donc la tente de Rachel avant celle des servantes, mais cette visite est racontée la dernière parce que câest à elle que se rattache lâentretien suivant.
Verset 34
Selle à chameau. Sorte de palanquin dâenviron cinq pieds de long, protégé par des rideaux et quâon plaçait sur la selle du chameau. Dans le campement, ce siège servait de lit de repos. Souvent aussi on sâasseyait sur un siège dans une corbeille fixée de chaque côté de la selle.
Verset 36
Jacob, en apparence justifié, sâindigne et triompheâ¯; et il profite de lâoccasion pour mettre dehors dans un style véhément tous ses griefs contre son beau-père.
Verset 38
Jacob oppose au mauvais vouloir de Laban ses services aussi désintéressés que pénibles (38-42)
Verset 39
Dâaprès la loi, qui fut rédigée plus tard, le gardien du troupeau nâétait pas tenu de restituer une bête déchirée sâil pouvait la produire, ni un animal enlevé par les voleurs, sâil pouvait jurer quâil ne se lâétait pas approprié. Comparez Exode 22.10-13.
Ce qui avait été dérobé de nuit. Lâéquité disait que ce qui avait été dérobé de nuit était encore bien moins exigible que ce qui avait été pris de jour.
Verset 40
Le froid. Dans les pays chauds les nuits sont très fraîches.
Mon sommeilâ¯: celui auquel jâavais droit.
Verset 42
Dieu de mon pèreâ¯: le Dieu de ma famille, ouâ¯: mon Dieu de famille, en opposition à celui ou à ceux quâadorait Laban. Comparez les expressions Dieu de votre père et mes dieux emloyées par Laban versets 29 et 30. Les deux termes suivants précisent cette expression générale.
Dieu dâAbraham. Câétait depuis Abraham que sâétait faite la séparation entre les deux religions.
La Frayeur dâIsaacâ¯: celui que redoute Isaac. Isaac nâavait pas avec Dieu les mêmes rapports intimes quâAbraham. La première cause de cette impression de terreur que produisaient sur Isaac les apparitions de Dieu avait peut-être été le sacrifice sur Morija (chapitre 22).
Il a prononcéâ¯: par le songe du verset 24.
Verset 43
Laban, vaincu et confus de son accusation quâil croit fausse, se calme. Il rappelle quâil pourrait exercer sa vengeance sur tout ce camp désarmé, dâautant plus que toutes ces richesses procèdent de luiâ¯; mais lâamour paternel ne lui permet pas dâen agir de la sorte.
Verset 44
Un témoin. Ici, ce sera un monument de pierre.
Verset 45
Alliance entre Laban et Jacob (45-55)
Versets 45 Ã 46
Il faut se représenter une grande pierre debout, autour de laquelle on élève un monceau de pierres.
Ses frèresâ¯: soit ses compagnons (comparez verset 23), soit plutôt ses beaux-frères, les fils de Laban. Les versets 51 et 54 sont en faveur de cette seconde alternative.
Ils mangèrent là . Manger ensemble est en Orient un signe dâamitié. Ce repas, qui a lieu avant le traité, est probablement offert par Laban. Voir au verset 51 le repas donné par Jacob après le traité.
Verset 47
Jégar-Sahaduthaâ¯; Galed. Ces noms, lâun araméen, lâautre hébreu, signifient tous deux monceau du témoignage. On est étonné de cette différence de langues qui sâest formée en si peu de temps (trois générations). Il est bien probable quâAbraham et ses enfants avaient adopté la langue des Cananéens, qui était sémitique comme lâaraméen. Il est également frappant quâaprès avoir été vingt ans chez Laban, Jacob reprenne sa propre langue aussitôt après son départ. Câest quâil sâagit maintenant dâune séparation définitive entre les deux races, Comparez verset 20, note.
Verset 48
Câest Laban qui, en qualité de plus âgé, indique la signification du monument. Cette parole est la paraphrase des deux noms donnés au verset 47.
Le nom de Galaad, donné plus tard à cette contrée, dérive de Galed.
Verset 49
à cette première parole, Laban en ajoute une seconde, qui a un caractère plus menaçant. Les deux noms de Galed et de Mitspa (tour dâobservation), qui restèrent attachés à ce monument, rappelèrent ces deux paroles de Laban.
Mitspa est ici le Mitspa de Galaad, dont il est parlé Josué 13.26 et Juges 11.29.
Verset 50
Dieu⦠sera témoin. Ici ce sera Dieu lui-même et non le monument, qui sera témoin, car il nâest plus question de frontière, mais de la conduite subséquente de Jacob.
Verset 51
Après cette digression relative à ses filles (versets 49 et 50), Laban revient à la délimitation des frontières.
Que jâai dressé. Dâaprès les versets 45 et 46, câétait Jacob qui avait dressé le monument et fait amasser des pierres. Mais câétait Laban qui avait pris lâinitiative (versets 44, 47, 48) et câétaient probablement ses fils (les frères de Jacob) qui avaient formé le monceau.
Verset 52
Cette démarcation devait être valable non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leur postérité.
Verset 53
Cette parole de Laban est entachée de polythéisme. Il se représente Thérach ayant plusieurs dieux, dont ses fils ont chacun adopté lâun. Comparez une pensée analogue dans Josué 24.2. Jacob sâen tient au monothéisme strict en jurant par la Frayeur de son père. Voir verset 42, note.
Verset 54
Ses frèresâ¯: ses beaux-frères, fils de Laban et naturellement aussi Laban lui-même.
Un repas. Câest ici le repas qui suivait les sacrifices. Laban et ses fils nâayant pas rompu avec le Dieu dâAbraham, Jacob pouvait les y inviter.
Verset 55
Dans le texte hébreu, ce verset est le premier du chapitre 32.