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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-18
Le pays ne leur suffisait pas. Les pâturages nâétaient pas suffisants pour tous leurs troupeaux.
La raison de ce manque de place était la double population, cananéenne et phérézienne, qui occupait déjà le pays.
Les Phéréziens. Distingué, comme il lâest ici (comparez Genèse 34:30 et Juges 1:4), des Cananéens au sens général de ce mot, ce peuple paraît avoir appartenu à une autre race que ces derniers et avoir fait, partie de la population primitive qui avait précédemment occupé la Palestine. Il en était ainsi, en tout cas, des Réphaïm, à côté desquels ils sont mentionnés (Josué 17:15), des Zumim, des Kéniens, des Avviens, etc. Câest ce qui nous explique pourquoi ils ne sont pas nommés au chapitre 10 parmi les tribus descendues de Canaan.
Leur nom vient peut-être du mot perazoth, pays ouvert, désignant la rase campagne où la conquête cananéenne les aurait forcés à habiter. Sâils habitaient en nombre dans la contrée de Béthel, on comprend que les pâturages fussent insuffisants.
Que le différend survenu entre nos bergers ne devienne pas un débat entre moi et toi.
Abraham, quoique le plus âgé et le chef du campement, laisse Lot choisir le premier, consentant à prendre ce que son neveu lui laissera.
Devant toi : Ã ta disposition.
Lot, levant les yeux, vit. Abraham et Lot étaient sans doute en ce moment sur lâune des montagnes à lâest de Béthel, dâoù la vue sâétend au loin sur toute la contrée environnante (verset 14) et particulièrement sur la vallée du Jourdain.
La plaine, littéralement : le cercle (kiccar). Ce mot, avec on sans la détermination du Jourdain, sert à désigner toute la vallée arrosée par ce fleuve à partir du lac de Génésareth, mais plus spécialement la partie méridionale de cette vallée, où elle sâélargit.
Jusquâà Tsoar : vers lâextrémité méridionale de la mer Morte actuelle; voir Genèse 19:28, note.
Un pays entièrement arrosé. Le Jourdain et les nombreux ruisseaux qui descendent des montagnes environnantes rendaient dans ce temps les mêmes services que les canaux du Nil en Ãgypte et que ceux de lâEuphrate en Babylonie. Ce pays était si fertile que lâauteur nâhésite pas à le comparer à ce quâil y a de plus beau dans le passé (jardin de lâÃternel) et dans le présent (pays dâÃgypte).
Lot choisit pour soi. Le choix égoïste de Lot fait contraste avec le désintéressement dâAbraham. Mais, en choisissant ce qui lui paraît être le meilleur, il choisit en réalité ce quâil y a de pire (verset 13).
Ce verset conclut le récit précédent et prépare le suivant. Câest ici pour le patriarche un nouveau sacrifice, la rupture du dernier lien avec les membres de sa famille.
14-17 Renouvellement de la promesse
Dieu ne tarde pas à élever celui qui sâest abaissé, et à enrichir celui qui sâest appauvri. Il confirme à Abraham, en les complétant, les deux promesses quâil lui a déjà faites et qui correspondent aux deux sacrifices quâAbraham vient dâaccomplir : celle de ce pays à posséder (Genèse 12:7) et celle dâune famille qui naîtra de lui (Genèse 12:2).
En lui promettant dès son arrivée à Sichem le pays de Canaan (Genèse 12:7), Dieu nâavait rien dit de lâextension de ce pays; il le lui montre maintenant dans toute son étendue. Puis Dieu avait simplement dit : Je donnerai ce pays à ta postérité; il ajoute maintenant : à perpétuité.
Quant à la promesse dâune postérité (Genèse 12:2), Dieu avait dit : Je ferai de toi une grande nation; ici, il rend cette promesse plus magnifique encore en comparant le nombre de ses descendants à la poussière de la terre.
Lève les yeux : comme Lot, verset 10. La portion choisie par Lot (regarde à lâorient) est comprise dans lâespace immense quâembrasse le regard dâAbraham.
Tout le pays⦠à tes descendants : ce pays, qui appartient aux tribus cananéennes, donné à tes descendants qui nâexistent pas ! Toujours croire sans voir.
Parcours le pays : comme un roi parcourt son royaume.
Abraham parcourt le pays jusquâà son extrémité méridionale et consacre encore à son Dieu cette contrée quâil vient de lui promettre.
Chênes de Mamré. Dâaprès Genèse 14:13 et Genèse 14:24, Mamré était le nom dâun habitant du pays qui fit alliance avec Abraham. Dans dâautres passages, ce nom est donné à une portion de la ville dâHébron (Genèse 12:19; Genèse 35:27).
On montre encore à Rameth-el-Chalil, au nord dâHébron, un vieux chêne quâon prétend être le chêne dâAbraham, et les ruines dâune basilique construite par Constantin et appelée maison dâAbraham. Mais dâaprès Genèse 23:19, Mamré devait être beaucoup plus près de la caverne de Macpéla. Voir à ce passage.
Hébron, lâune des villes les plus anciennes du pays de Canaan (Nombres 13:23), appelée aujourdâhui par les Arabes El-Chalil, lâami, en souvenir dâAbraham, lâami de Dieu. Du reste, le mot Hébron vient lui-même dâune racine qui exprime la notion de liaison, dâamitié.
Le nom primitif de cette ville était Kirjath-Arba (Genèse 23:2; Genèse 35:27; Josué 14:15, etc.). Il est probable quâil a été changé au temps de la conquête; car à partir du livre des Juges le nom de Kirjath-Arba disparaît complètement. Dans notre passage, comme en général dans les morceaux jéhovistes, le nom dâHébron est donné, à cette ville par anticipation.
Hébron est située dans une belle vallée entourée par les montagnes de Juda, à huit heures de marche au sud de Jérusalem.