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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-37
1 à 3 introduction de lâédit, renfermant lâadresse (verset 1), une brève indication du contenu (verset 2) et une louange au Dieu suprême (verset 3)
Dans le texte hébreu, ainsi que dans plusieurs versions anciennes et modernes, ces trois versets sont rattachés au chapitre précédent. Il est probable que lâauteur de la division en chapitres (qui ne remonte quâau douzième siècle de notre ère) a cru que les prodiges mentionnés dans ce préambule étaient ceux de la fournaise ardente, au chapitre 3. Mais cette idée est exclue par le fait que câest le roi lui-même qui est désigné comme lâobjet de ces prodiges.
Sur toute la terre; comparez Daniel 2:38, note.
La dernière partie de cette louange se retrouve dans les mêmes termes Psaumes 145:13, et aussi en partie Psaumes 72:5; Daniel 7:14; Daniel 7:27.
4 à 9 Les mages ne pouvant interpréter le songe, Daniel est appelé
Tranquille. Il se reposait de ses campagnes.
Florissant : littéralement : verdoyant. Peut-être cette image. est-elle inspirée par le tableau qui va suivre.
Comparez Daniel 2:1.
Comparez Daniel 2:2.
Bien que les mages se montrent incapables dâinterpréter le songe, ils ne sont frappés dâaucune punition. Si la conduite de Nébucadnetsar en cette occasion diffère de celle quâil a tenue au chapitre 2, câest sans doute quâil connaît maintenant, dans le corps des sages, un homme en état de lui donner lâexplication quâil réclame vainement des autres. Malgré la supériorité reconnue de Daniel, le roi commence cependant par interroger les mages en général; peut-être la règle officielle exigeait-elle que le chef ne fût appelé quâen dernier lieu; ou bien aussi, comme il nâexigeait cette fois des devins que lâexplication du songe, et non la découverte du songe lui-même, il pouvait croire que leur art suffirait à la lui donner.
Dont le nom⦠Le nom babylonien de Daniel est ajouté à son nom hébreu, parce que câest sous ce premier nom quâil était connu des peuples auxquels lâédit est adressé.
Dâaprès le nom de mon dieu : le nom de Bel-Mérodac que Nébucadnetsar avait spécialement adopté pour son dieu. Il y a ici une difficulté : la forme babylonienne du mot Beltsatsar parait être : Balatsu-oussour, qui signifie : protège sa vie ! Le nom de Bel ne sây trouve pas comme dans le nom de Belsatsar. Plusieurs critiques ont vu dans ce fait une preuve de la composition du livre de Daniel à une époque très postérieure, où son auteur ne comprenait plus la signification de ce nom propre, et croyait trouver dans sa composition le nom du dieu babylonien. Cependant, dans tout le livre, les deux noms de Belsatsar et de Beltsatsar ne sont jamais confondus ni employés lâun pour lâautre. Et à supposer que lâétymologie que nous venons de donner soit la vraie : protège sa vie ! le sujet de la phrase est en tout cas un nom de dieu, vraisemblablement celui de Bel, non exprimé, à cause de lâassonance de la syllabe Belt qui commence le mot.
Nébucadnetsar parle encore en polythéiste, en employant lâexpression de dieux saints. Lâépithète de saints équivaut à celle de bienfaisants et doit distinguer ces dieux de la foule des dieux et génies malfaisants auxquels croyaient les Babyloniens.
10 Ã 18
Le récit du songe, et dâabord la description de lâarbre, versets 10 à 12.
Pour cette image, comparez Ãzéchiel 31:3; Ãzéchiel 17:22 et suivants.
Au milieu de la terre. Cette place centrale est lâemblème de lâimportance de ce royaume pour le monde entier, et de sa capacité dâextension dans toutes les directions.
Il sâaccroît sous les yeux mêmes de Nébucadnetsar.
13 à 18 Le message céleste
Veillant. Ce terme désigne des êtres dont les yeux sont toujours ouverts sur les destinées des hommes. Les Chaldéens, dâaprès tous les documents et les historiens anciens, admettaient lâexistence de nombreux génies ou demi-dieux, subordonnés aux divinités planétaires. Leur rôle était dâexercer une surveillance sur le globe terrestre, de servir dâintermédiaires entre le monde et les dieux supérieurs, et dâassister ceux-ci de leurs conseils; de là le nom quâon leur donnait de dieux conseillers ou consultants. Comparez verset 17.
Saint. Voyez pour le sens, verset 9. Dâaprès Diodore de Sicile, quinze dâentre ces dieux étaient chargés dâobserver les points de lâespace situés au-dessus de la terre (nous voyons celui dont il est ici parlé descendre du ciel); quinze autres, ceux qui sont au-dessous.
La destruction annoncée verset 14 nâest pas complète; on laisse en terre le tronc, qui pourra encore pousser de nouveaux jets et redevenir un arbre.
Les chaînes sont sans doute lâimage de lâétat de folie par lequel la raison et la volonté du roi furent liés pendant un temps.
à la fin de ce verset et dans le suivant, lâimage est abandonnée et les expressions sont prises de la réalité elle-même.
Son cÅur sera changé : ses pensées, ses goûts, ses affections prendront un caractère bestial.
Sept temps : ce terme indique sept périodes dâégale longueur, mais dont la durée nâest pas déterminée. Ce peuvent être des années, des mois ou des semaines. Lâessentiel ici est le chiffre sept, qui désigne la totalité. Câest donc : jusquâà la mesure complète du temps marqué par Dieu pour cette humiliation.
Un décret des veillantsâ¦, un ordre des saints. Câest sous cette forme que la chose est apparue en songe au roi païen; nous voyons plus loin (verset 24) que dans son explication Daniel tient un autre langage et attribue le décret à Dieu seul. Lâanalogie du conseil des veillants dont il est question ici avec des assemblées dâanges présidées par Dieu (1 Rois 22:19 et suivants et Job 1:6-12) est plus apparente que réelle.
Quâil y élève le plus humble. Cette expression dit plus que la précédente. Car, pour abaisser, Dieu nâa quâà retirer sa main.
19 à 27 Lâinterprétation du songe
Le trouble et le silence de Daniel sont les effets produits sur lui par la signification menaçante du songe et la crainte de la faire connaître à son royal bienfaiteur.
Un moment. Dâaprès dâautres versions : durant une heure, traduction possible, mais moins naturelle.
Le roi reprit. Le trouble de Daniel fait comprendre au roi que le songe ne présage rien dâheureux. Cependant il exhorte Daniel à parler librement.
Au lieu de Le roi reprit et dit, on attendrait : Moi, Nébucadnetsar, je repris et dis⦠Cette forme historique est étrange au milieu du décret et, bien quâayant quelque analogie avec certains exemples, tels quâEsdras 7:13; Esdras 7:15; Esther 8:7-8, en diffère pourtant. La première partie de ce verset pourrait être une annotation explicative ajoutée à lâédit et procédant de Daniel lui-même.
Belle image dâun chef dâÃtat (verset 22), que cet arbre tutélaire qui abrite et nourrit une multitude dâêtres vivants.
Le décret du Très-Haut; comparez les paroles entendues et rapportées par Nébucadnetsar verset 17.
Que le ciel domine; le ciel, au lieu de : le Dieu du ciel, comme dans le Nouveau Testament lâexpression royaume des cieux, est souvent employée pour royaume de Dieu .
Daniel aurait pu sâarrêter ici, mais son affection pour le roi lui suggère un conseil. Il sait que les destinées de lâhomme ne dépendent pas dâune fatalité aveugle et que les menaces de Dieu ne sâaccomplissent pas, quand celui qui en est lâobjet change de conduite morale. Comparez Jérémie 18:7-8; Jonas 3:5-10; Ãsaïe 38:1-5.
Mets un terme. La traduction : rachète tes péchés (Vulgate, Ostervald, etc.), qui a fourni un argument en faveur de la doctrine romaine de la rançon des péchés par des Åuvres méritoires, est inexacte. Le mot araméen perak signifie rompre, briser; voyez Genèse 27:40. Le sens est donc : Romps avec le mal (comparez Ãsaïe 1:16-17) et use de ta puissance pour exercer la justice et la miséricorde. Ce sont en effet là les deux vertus essentielles dâun bon souverain.
Si tu veux⦠Cette rupture avec le mal est en tout cas lâunique moyen dâéchapper au châtiment.
28 Ã 33 Lâaccomplissement du songe
La même particularité, quant à lâemploi de la troisième personne, observée déjà au verset 19, reparaît ici. On peut expliquer lâemploi de la troisième personne dans ce passage-ci par lâétat de passivité où fut réduit le roi pendant le temps du châtiment. La catastrophe qui le frappa, le plongea pour un temps dans un état dâinconscience. Cependant on peut penser aussi que câest ici une addition à lâédit primitif (semblable à celle du verset 19), destinée à le compléter.
Au bout de douze mois. Délai accordé au coupable par la patience divine (comparez les 120 ans qui précédèrent le déluge) et dont Nébucadnetsar ne profita pas.
Sur le palais royal : sur les terrasses de cet édifice, comparez 2 Samuel 11:2.
De Babylone. Cette détermination nâest pas superflue; la scène qui va suivre est en relation avec le spectacle quâoffrait cette ville immense et magnifique.
Babylone la grande⦠Lâépithète la grande se retrouve chez les anciens écrivains (Pausanias et Strabon) et paraît avoir été une qualification ordinaire de cette ville. Elle méritait ce titre dâhonneur, plus que toutes les autres villes de lâantiquité auxquelles il est parfois donné (Ninive, Jonas 1:2; Hamath, Amos 6:2). Câest ici que Jean a puisé le nom de Babylone la grande qui paraît plusieurs fois dans lâApocalypse (Apocalypse 16:19 et ailleurs).
Que jâai bâtie. La fondation de Babylone remonte aux temps qui suivirent le déluge (Genèse 11:1-5); mais Nébucadnetsar avait considérablement embelli la ville ancienne, et il avait de plus construit une ville nouvelle sur la rive orientale de lâEuphrate. Les inscriptions nous font connaître ce monarque comme un grand constructeur et nous parlent des immenses travaux quâil exécuta dans et autour de Babylone. Les ruines qui couvrent le sol se composent pour la plupart de briques marquées de son nom. Tous les écrivains anciens rendent témoignage de la magnificence de cette cité. Ãsaïe 13:19 lâappelle lâornement des royaumes, la parure de lâorgueil des Chaldéens.
Ses murs dâenceinte étaient peut-être ce quâon y voyait de plus prodigieux; aussi étaient-ils rangés par les Grecs, avec les jardins suspendus, parmi les sept merveilles de lâunivers. Construits en briques reliées par du bitume, ils avaient, au dire dâHérodote qui visita Babylone après la conquête des Perses, presque 100 mètres de hauteur, 24 de largeur et 90 kilomètres de tour. Deux chariots attelés de quatre chevaux y passaient de front. Le carré régulier formé par cette enceinte couvrait une superficie de 513 kilomètres carrés, ainsi plus étendue que le département de la Seine et sept fois plus grande que lâenceinte fortifiée de Paris. Il est vrai que ce vaste espace était en partie occupée par des champs cultivés qui garantissaient cette cité, en apparence imprenable, des dangers de la famine.
La ville elle-même était située des deux côtés de lâEuphrate; son centre devait se trouver là où sâélève aujourdâhui le village de Hillah. Elle était traversée du nord au sud par 25 rues parallèles, larges de 50 mètres, qui se croisaient à angles droits avec 25 autres rues pareilles, ce qui faisait 50 grandes rues aboutissant à 100 portes dâairain; ces rues donnaient à la ville par leurs entrecroisements 625 places et 676 quartiers couverts dâhabitations. Les maisons avaient de 3 à 4 étages. Les rues perpendiculaires au fleuve étaient fermées sur ses bords par des portes dâairain; le long des deux rives couraient des murs en briques qui reliaient les angles nord-ouest et sud-est de la grande muraille extérieure. Les deux parties de la ville étaient mises en communication par un pont à piles de pierre de la longueur de 1 stade (185 mètres). Les poutres qui en formaient le tablier étaient enlevées le soir, pour que ce passage ne devint pas le théâtre de brigandages nocturnes. Sur la rive orientale (gauche) était la citadelle royale, on y a retrouvé les restes du palais de Nébucadnetsar, élevé par lui en quinze jours, suivant Josèphe et les inscriptions. Treize hectares forment la surface de cet édifice magnifique. Près de là , se trouvaient les fameux jardins suspendus composés de terrasses superposées, dans les voûtes desquelles on pouvait circuler. Nébucadnetsar les construisit pour donner à son épouse Amytis, originaire du pays montagneux de Médie, lâimage dâune montagne artificielle. La ruine de lâédifice des jardins suspendus présente aujourdâhui une surface de quinze hectares. Enfin, à lâangle nord-ouest de la ville, du même côté que le grand palais et les jardins suspendus, était situé le grand temple de Mérodac (le Jupiter chaldéen, comparez Ãsaïe 46:1, note), lâun des plus anciens édifices de Babylone. Il est représenté aujourdâhui par la ruine nommée Babîl, haute de 40 mètres et longue de 180, la plus imposante de toutes celles de Babylone. Voyez la Planche 2. Sur la rive occidentale (droite) du fleuve se trouvait le temple de Bel-Nébo, tour colossale à sept étages et qui devait avoir 80 mètres (dâaprès dâautres 200 mètres) de haut. Les ruines de cet édifice sâappellent aujourdâhui Birs-Nimroud. Ce que nous venons de dire suffit pour montrer que cette ville offrait sur un seul point les monuments les plus imposants de la puissance de lâhomme. Comme câétait Nébucadnetsar qui avait fait de Babylone la plus grande cité du monde et une résidence royale digne de lui et de son empire, son orgueil ne sâexplique que trop aisément. Il éclate surtout dans ces mots : par la puissance de ma force et à lâhonneur de ma majesté. Le propre de lâorgueil qui se divinise est de se considére comme lâauteur, lâinstrument et le but, en un mot comme le centre de tout.
Le mouvement dâorgueil auquel le roi sâabandonna en cet instant ne fut dâailleurs, dans lâensemble de sa vie, que comme la goutte dâeau qui fait déborder le vase.
Câest au moment où lâhomme se fait dieu, que Dieu lâabaisse au niveau de la bête.
On te fait savoir : tournure empruntée aux édits royaux.
Il sâagit dâune forme de démence bien connue des médecins aliénistes sous le nom de lycanthropie. Celui qui en est atteint se croit métamorphosé en un animal quelconque et en imite les cris, les mÅurs et les attitudes. Les termes employés ici semblent indiquer que Nébucadnetsar sâimaginait être un bÅuf.
Il fut chassé : on dut lâisoler de la société des hommes.
Jusquâà ce que⦠Privé de sa raison, lâhomme revient à lâétat sauvage, même dans son extérieur. Celui qui avait été dans sa vie précédente un exemple unique de grandeur et de gloire humaines, offrit ainsi pendant un temps un exemple en quelque sorte unique de misère et dâabjection.
Le fait de la folie de Nébucadnetsar nâest pas mentionné dans les fragments qui nous restent de lâouvrage que composa le prêtre babylonien Bérose, au temps dâAlexandre-le-Grand, sur lâhistoire de son pays; mais nous ne possédons quâun petit nombre de ces fragments, parvenus jusquâà nous par plusieurs intermédiaires. Rien non plus, dans les inscriptions déchiffrées jusquâici, ne fait allusion à cet événement. Néanmoins il est indirectement confirmé par un remarquable rapport de lâhistorien Abydènus, conservé par Eusèbe. Abydènus racontait que Nébucadnetsar, après avoir fini de guerroyer en Occident (comparez verset 4), étant monté sur le toit de son palais (comparez verset 29), avait été saisi par une inspiration venant dâun dieu quelconque et avait annoncé dans un oracle aux Babyloniens la ruine de leur empire par le mulet persan (Cyrus, allié aux Mèdes). Il aurait souhaité à cet ennemi dont il était menacé les plus grands malheurs (comparez verset 19), comme de périr dans les flots de la mer ou dâerrer dans une solitude, loin des hommes, et parmi les animaux (comparez verset 33), et il aurait exprimé pour lui-même le désir de mourir en paix avant que le malheur fondit sur son royaume. Ayant ainsi prophétisé, Nébucadnetsar aurait disparu soudain.
Il est difficile de ne pas voir dans le lieu où se passe cette scène, dans cet état dâexaltation soudaine du roi, dans ce dieu innommé, dans la formule de malédiction, dans la disparition du monarque dâentre les hommes, des relations étranges avec lâévénement rapporté dans notre chapitre. Nous aurions, dans le récit dâAbydénus, la forme légendaire quâaurait prise cette histoire dans la tradition babylonienne après la conquête perse. Ajoutons que, selon plusieurs savants, la folie temporaire de Nébucadnetsar fournit la seule solution acceptable pour un problème historique que présentent les inscriptions cunéiformes. Il sâagit dâune tentative dâusurpation qui eut lieu à cette époque et qui nâa guère pu se produire, sous un règne aussi puissant, quâà la faveur dâune circonstance telle que celle ici mentionnée.
On doit noter ici une autre coïncidence. Quelques historiens de Babylone placent à cette époque le règne dâune reine Nitocris à laquelle ils attribuent des ouvrages, que dâautres assurent provenir de Nébucadnetsar. Il ne serait pas impossible que durant la maladie du roi, la reine eût été à la tête des affaires; et dans ce cas des travaux entrepris à cette époque pourraient avoir passé sous son nom aussi bien que sous celui de son mari.
34 à 37 La guérison de Nébucadnetsar
à la fin du temps marqué. Comparez verset 16. Si les sept temps avaient été sept années, une maladie dâune aussi longue durée aurait pu difficilement être suivie de guérison.
Jâélevai mes yeux vers le ciel. Il revient simultanément à la conscience de Dieu et à celle de lui-même.
Et ma raison me revint. La délivrance de la maladie fut lâeffet immédiat de ce regard jeté en haut.
Je bénis le Très-Haut. Le commencement de sa folie avait été sa glorification propre (verset 30); le premier signe de son retour à la raison fut de donner gloire à Dieu.
On a objecté, contre la vérité de cet édit, ces tournures si semblables à celles des Psaumes. Elles peuvent être dans la bouche de Nébucadnetsar lâécho des paroles de Daniel. Mais il importe de remarquer que, dâaprès Lenormant, presque toutes les phrases de ce passage (versets 31 à 36) se retrouvent dans les inscriptions assyriennes et surtout dans les hymnes, qui offrent souvent des rapports étonnants avec les psaumes hébreux.
Pour lâarrêter : littéralement pour lui frapper sur la main, comme on fait avec un enfant.
Mes conseillers. Comparez Daniel 3:24. Ceux-ci, joints aux grands du royaume, avaient probablement formé le conseil de régence qui, sous la présidence de la reine, avait gouverné pendant lâinterrègne.
Ces derniers mots de lâédit répondent aux premiers et font ressortir le résultat de lâépreuve : Nébucadnetsar reconnaît quâil a été justement humilié, quoique sans faire mention de la grâce divine qui a eu pitié de lui.