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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-30
1 à 7 Inauguration de la statue dâor érigée par Nébucadnetsar dans la plaine de Dura
Statue dâor. Le mot tselem désigne ici, comme dans Daniel 2:31, une statue de forme humaine, et les versets 12, 14, 18 paraissent indiquer quâelle représentait la puissance de lâempire babylonien personnifiée dans la divinité suprême de la nation, le dieu Bel.
Dâor, câest-à -dire, recouverte de plaques dâor; car il nâest pas probable quâun monument aussi colossal fût dâor massif. Câest ainsi que lâautel de bois dâacacia recouvert dâor est appelé autel dâor : Exode 37:25; Exode 39:38. Ces statues dâor monumentales étaient dans les usages babyloniens. Le pillage dâune grande partie de lâAsie avait fait affluer à Babylone une masse énorme de métaux précieux.
Dâune hauteur de soixante coudées et dâune largeur de six coudées. La coudée babylonienne (Ãzéchiel 40:5, note) mesurait 525 millimètres; cette statue devait donc avoir 34 mètres 50 centimètres de haut sur 3 mètres 15 centimètres de large. Ces dimensions, pour être énormes, nâont rien dâinvraisemblable, puisquâelles sont à peine celles quâavait le colosse de Rhodes (70 coudées) et ne dépassent pas celles des statues de Borromée au bord du lac Majeur et de la Bavaria à Munich. Il y a sans doute une disproportion choquante entre les deux chiffres indiqués (puisque les dimensions normales de hauteur et de largeur de la stature humaine sont dans le rapport de 6 à 1). Mais il est. probable quâil faut compter dans les soixante coudées la hauteur dâun piédestal auquel on peut donner les dimensions que lâon voudra.
La plaine de Dura. Il existait plusieurs villes de ce nom. Mais ce doit être ici une localité dans le voisinage de la capitale. Or, dâaprès Oppert, le célèbre orientaliste, il se trouve près de lâemplacement de lâancienne Babylone, dans la direction sud-sud-est, un fleuve et une ligne de collines portant encore le nom de Dura. La plus petite de ces collines nâest autre chose quâun cube de briques crues, de 14 mètres à la base et de 6 mètres de hauteur. Selon Oppert, ce serait peut-être là le piédestal de la statue dont parle le livre de Daniel.
Convoqua. Le terme hébreu indique que ce fut par des messagers (comparez Esther 3:15; 2 Chroniques 30:6-10).
Les satrapes⦠Les trois premiers noms désignent des fonctionnaires civils, et militaires; les quatre derniers, des fonctionnaires dans lâordre de la justice et des finances (comparez Jérémie 51:28; Ãzéchiel 33:6; Ãzéchiel 33:23). Des sept titres employés ici, deux seuls paraissent appartenir à la langue assyrienne (chefs et gouverneurs), tandis que les autres ont une étymologie perse; ce qui a fait douter quâils aient pu désigner jamais des charges exercées dans lâempire de Nébucadnetsar. Plusieurs critiques vont jusquâà trouver dans ce fait une preuve du caractère fictif du récit tout entier. Câest, nous paraît-il, tirer une conséquence bien exagérée. Peut-être ce fait doit-il nous engager à fixer la date de rédaction du récit à lâépoque de la domination médo-perse (538-330); mais il ne saurait faire douter de la vérité du récit lui-même. En tout cas, la forme perse du titre de ces dignitaires babyloniens ne se concilierait guère avec lâhypothèse de la composition sous la domination grecque (330-165).
Peuples, nations et langues : toutes les populations de lâempire en tant que groupées, soit au point de vue de lâétat politique soit à celui du langage. Cette locution reparaît Daniel 5:19; Daniel 6:25; Daniel 7:14. Peut-être était-ce une formule officielle dans lâempire chaldéen. On la retrouve dans Apocalypse 5:9; Apocalypse 11:9.
Au moment où vous entendrez le son. Les auteurs anciens, les inscriptions et les représentations des monuments attestent le goût prononcé des Babyloniens pour la musique instrumentale, qui était du reste un élément important de toutes les cérémonies religieuses et politiques dans lâantiquité.
Voir Planche 1 pour les diverses représentations des instruments.
Le cor : karna; originairement une corne et plus tard un tube droit de métal avec pavillon évasé (figures 1 et 2).
Le fifre : maschrokita; voir figure 8 , second musicien; cependant il est possible que cet instrument désigne le chalumeau, figure 3 .
La cithare : citharos, instrument en forme de lyre et dont les cordes à leur extrémité inférieure sont fixées sur la caisse de résonance. La figure 1 représente une cithare grecque; la figure 5 , une des formes anciennes de la cithare égyptienne.
La sambuque : sabbca. Dâaprès les uns, câest un instrument à quatre cordes, tenant le milieu entre la harpe et la guitare, voyez la figure 6; dâaprès dâautres, ce serait une harpe de grande dimension, semblable à la harpe des Ãgyptiens, figure 7 .
Le psaltérion : psanterin. Dâaprès quelques-uns, une harpe portative; dâaprès dâautres, un instrument à cordes assez semblable à la zither et que lâon pinçait avec un morceau de bois ou dâivoire appelé plectre. Les deux manières dont on se représente cet instrument sont figurées sur la figure 8 , qui reproduit un fragment de la grande sculpture murale du palais de Koyoundjik, à Ninive. Il représente des musiciens fêtant le retour victorieux dâAssourbanipal. Le psaltérion est, dâaprès les uns, la harpe que portent le premier, le quatrième et le cinquième musicien; dâaprès les autres, ce serait lâinstrument porté horizontalement par le troisième.
La cornemuse : soumphonia, appelée encore aujourdâhui en Italie sampogna, est un sac de cuir auquel sont adaptés deux tuyaux, lâun quâon met dans la bouche et qui produit un son uniforme, lâautre percé de trous sur lesquels on fait mouvoir les doigts pour moduler le son.
Dans cette énumération des instruments de musique, il y a au moins trois ou quatre noms dâorigine grecque : la cithare, le psaltérion et la cornemuse, peut-être aussi la sambuque. On a vu là une preuve de la composition du livre sous la domination gréco-syrienne. Mais il est possible quâantérieurement à celle-ci, des noms dâinstruments de musique grecs fussent parvenus en Orient et jusquâà Babylone. Bien des faits prouvent quâil existait des relations nombreuses entre les colonies grecques de lâAsie-Mineure et lâAssyrie. Les rois dâAssyrie eurent plus dâune fois des mercenaires grecs à leur solde. On sait que Nébucadnetsar avait dans son armée, probablement comme commandant dâun corps dâauxiliaires grecs, le frère du célèbre poète Alcée. Babylone est appelée Ãzéchiel 17:4 une ville de marchands, et les produits de lâindustrie et de lâart grecs doivent y être arrivés de très bonne heure par lâintermédiaire des Phéniciens, des Syriens ou des Lydiens. Les Lydiens, en particulier, avaient des artistes grecs à leur service, et la Lydie a eu de tous temps des relations avec lâAssyrie, dont elle a toujours été plus ou moins dépendante jusquâà la fin du huiitème siècle. Si lâon ajoute à tout cela la circonstance. que le peuple grec était le peuple musicien par excellence dans lâantiquité, on peut bien envisager comme possible le fait que les instruments dont il est question dans ce passage aient été en usage en Babylonie au temps de Nébucadnetsar. Ces noms dâinstruments sont les seuls mots dâorigine grecque que renferme le livre de Daniel.
Dans la fournaise de feu ardent. La fournaise était déjà chauffée pour montrer que la punition suivrait de près la désobéissance. On pouvait sâattendre à des refus de la part de sujets soumis par la force.
Ce genre de supplice était en usage chez les Chaldéens (Jérémie 29:22) et chez les Moabites (Amos 2:1).
Rien nâinterdisait aux païens de reconnaître et dâadorer dâautres dieux que leurs dieux nationaux. Il nâen était pas ainsi des Juifs, dont la religion excluait tout hommage adressé à un autre Dieu que Jéhova.
8 à 13 Les trois Hébreux sont accusés dâavoir enfreint lâordre du roi
Des Juifs⦠Ce verset montre que leur nationalité et leur position avaient fait dâeux un objet de haine et dâenvie.
Que tu as préposés aux affaires. Voyez Daniel 2:49. Ils sont accusés dâêtre à la fois ingrats et désobéissants.
Il ne paraît pas que Daniel ait été présent; autrement il nâaurait guère pu échapper à la même accusation. Peut-être était-il absent pour affaires, maladie ou toute autre raison que nous ignorons. Peut-être aussi son titre de surintendant des mages le dispensait-il de paraître à la cérémonie à laquelle les fonctionnaires civils étaient seuls convoqués. Si lâon admet quâil était présent, on peut supposer quâil ne fut pas compris dans lâaccusation portée contre ses amis, parce quâil était trop puissant et trop solidement établi dans la faveur du roi pour que les ennemis des Juifs pussent sâattaquer directement à lui. En tous cas, à supposer que lâhistoire fût inventée, il nâaurait pas coûté davantage à lâauteur de faire sauver quatre hommes que trois.
14 à 18 Les accusés devant le roi
Avec mépris. Cette traduction, qui se justifie aussi bien que lâautre, nous paraît préférable à la traduction ordinaire : Est-ce avec intention ? Il nây a pas dâinterrogation dans la phrase.
Si vous êtes prêts⦠La phrase non achevée peut être complétée ainsi : vous échapperez; ellipse qui se retrouve ailleurs dans lâÃcriture (par exemple Luc 13:9) et chez les classiques. Malgré son irritation, le roi permet une nouvelle épreuve; il use de ménagements envers les accusés, sans doute parce quâil apprécie la fidélité et la capacité dont ils font preuve dans lâexercice de leurs fonctions.
Et quel est le Dieu qui⦠? Comparez Ãsaïe 37:10-13.
Et dirent au roi : Nébucadnetsar⦠Câest ainsi quâil faut traduire dâaprès la ponctuation du texte hébreu. Cette interpellation répond à celle du roi lui-même (verset 14). La réponse des Juifs est donc entièrement calquée sur lâapostrophe du roi; cette forme pleine de dignité nâa rien dâirrespectueux.
Sur ce point⦠Câest-à -dire sur la question de Nébucadnetsar, fin du verset 15. Comme la suite le montre clairement, les Israélites ne peuvent garantir quâils seront délivrés. Câest lâévénement seul qui répondra pour eux.
Si notre Dieu peut. Ils ne mettent pas en question que leur Dieu nâait la puissance nécessaire pour les délivrer. Seulement ils ne se permettent pas dâopposer leur affirmation : notre Dieu peut, à lâaffirmation de Nébucadnetsar : nul Dieu ne peut. Ils remettent au fait, tel quâil va se passer, la solution de cette question. Mais, quant à eux (verset 18), ils nâhésitent pas sur ce quâils ont à faire. Sâils ne connaissent pas les desseins de Dieu à leur égard, ils connaissent leur propre devoir. Sobre et ferme réponse, exempte de tout fanatisme.
19 à 23 Lâexécution
Fut rempli de fureur. Le roi nâavait probablement jamais rencontré une résistance aussi formelle à ses volontés; aussi veut-il que la punition soit éclatante.
Sept fois. Ce chiffre représente ici, comme souvent, la mesure complète (Genèse 4:21; Lévitique 26:18, etc.).
Le mot rendu par tuniques paraît désigner le vêtement porté immédiatement sur le corps et descendant jusquâaux pieds. Lâétymologie dâaprès laquelle ce mot a été traduit par pantalons et caleçons, nous semble moins bien fondée, et ce genre dâhabillement, dâorigine perse, nâest pas mentionné par Hérodote parmi les trois vêtements quâil attribue, exactement comme notre texte, aux Babyloniens.
Les robes et les manteaux étaient portés par-dessus la tunique. Après ces pièces principales de lâajustement viennent les autres vêtements, comme chaussures, turbans, etc. Les trois Juifs, ayant désobéi comme dignitaires de lâempire, sont jetés au feu dans leur costume officiel et avec tous les insignes de leur charge. Ce détail est expressément relevé en vue de ce qui sera raconté au verset 27.
Jetés. La fournaise était probablement ouverte par en haut. Elle avait aussi au côté (verset 26) une porte, fermée par une grille en fer, qui permettait de voir à lâintérieur et était assez grande pour permettre le passage dâun homme.
Lâordre était pressant. Cela explique comment ces hommes ne purent pas prendre les précautions nécessaires.
Tout liés : la répétition du mot liés nâest pas inutile, elle prépare le mot déliés du verset 25. La flamme ne consuma que leurs liens.
Après ce verset la traduction des Septante ajoute au texte hébreu un morceau de 67 versets, dâun caractère manifestement apocryphe qui renferme une prière dâAzaria dans la fournaise, lâexplication du miracle par lequel ils furent délivrés et le cantique des trois hommes. Le contenu de la prière fait allusion aux circonstances de la persécution maccabéenne (verset 9), et lâexubérance du cantique dâactions de grâces contraste avec la sobriété et la simplicité du livre de Daniel.
24 à 27 La délivrance
Fut dans la stupeur. Lâimpression du roi est indiquée dâune façon dramatique avant le fait qui lâa produite.
Il se leva : du siège sur lequel il était assis pendant la cérémonie et en face de la fournaise.
Ses conseillers. Comparez Daniel 4:36; Daniel 6:7. Dâaprès ces passages, câétaient des ministres de la maison du roi, formant son entourage immédiat.
Un fils des dieux. Nébucadnetsar parle ici à son point de vue chaldéen (voyez le contraste verset 28). Les Chaldéens croyaient à lâexistence de dieux inférieurs ou demi-dieux, issus du mariage des dieux supérieurs.
Serviteurs du Dieu suprême. Il ne reconnaît pas le Dieu national des Hébreux comme le seul vrai Dieu, mais sans se départir de son point de vue babylonien et sous lâimpression saisissante du fait qui vient dâavoir lieu, il proclame ce Dieu supérieur à tous les autres. Comparez Daniel 2:47 lâexpression analogue : votre dieu est le Dieu des dieux.
Leurs tuniques. Parmi les vêtements, la tunique est particulièrement mentionnée, parce quâelle était faite de lâétoffe la plus légère et descendait jusquâaux pieds.
28 à 30 Lâimpression produite par cet événement sur Nébucadnetsar
Il y a loin du défi quâil jetait à ce Dieu au verset 15 : Quel est le Dieu qui vous délivrera de mes mains ? à lâadmiration quâil professe maintenant pour lui.
Son ange; voir au verset 25. Le langage des trois jeunes gens peut avoir influé sur la manière de parler du roi.
En cloaques : comparez Daniel 2:5
Remarques sur le chapitre 3
On a élevé, contre la réalité de lâévénement raconté dans ce chapitre, de nombreuses objections tirées soit de sa nature miraculeuse, soit des circonstances du récit. Quant à ces dernières, nous avons vu dans les notes quâaucun détail ne blesse réellement les vraisemblances historiques. Lâordre donné par Nébucadnetsar à tous ses sujets indistinctement de se prosterner devant la statue quâil avait élevée, lâabsence du nom de Daniel dans lâaccusation portée contre les Juifs, la présence à cette époque dâinstruments de musique dâorigine et de langue grecques, nâont absolument rien de contraire à la raison ou à lâhistoire. Les dénominations perses des fonctionnaires babyloniens ne prouvent rien contre le fait lui-même et peuvent sâexpliquer par une rédaction du récit faite sous la domination perse.
Plusieurs traits en échange concordent fort bien avec ce que nous savons de la géographie, des mÅurs et des croyances babyloniennes; ainsi la statue dâor et la plaine de Dura, verset 1; la fournaise, verset 6; les vêtements, verset 21; le terme de fils des dieux, verset 25.
Il nous paraît aussi que si ce récit était, comme plusieurs le soutiennent, un produit de lâimagination juive au temps des Maccabées, il trahirait son origine et porterait lâempreinte des circonstances au milieu desquelles il aurait vu le jour. Câest le cas, par exemple, du morceau interpolé par la version des Septante avec lequel il est intéressant de comparer celui-ci. Pour ne relever que les deux points suivants, la figure et la conduite de Nébucadnetsar, dans notre chapitre comme dans tout le reste du livre, ne rappelle en rien celle dâAntiochus; elle contraste au contraire avec celle-ci; il nây a pas ici un mot dâune persécution religieuse organisée, ni de Juifs infidèles à la foi.
Enfin, il ne faut pas oublier que le premier livre des Maccabées (II, 59) met dans la bouche de Mattathias, après un grand nombre dâexemples de fidélité tirés de lâhistoire dâIsraël, la mention de la délivrance miraculeuse de Hanania, dâAzaria et de Migaël. Ce témoignage nâest pas sans valeur, à moins quâon nâadmette une composition très postérieure du livre des Maccabées.
Mais câest plutôt encore la nature du miracle raconté ici, qui, aux yeux dâun grand nombre de commentateurs, est une raison suffisante pour le reléguer au rang des légendes. Ceux qui ne doutent pas de la possibilité du miracle en lui-même ne se laisseront pas arrêter par une raison de ce genre, et ils examineront uniquement si, pour autant quâil nous est possible et permis de raisonner sur une semblable question, lâintervention de Dieu sâexplique dans les circonstances données. Dans des cas analogues, Dieu nâa pas laissé sans réponse les bravades de ses adversaires, ainsi celles de Pharaon, Exode 5:2, et de Rabsaké, Ãsaïe 36:15-20. Au temps de lâexil, plus que jamais, il paraîtrait étonnant que le Dieu dâIsraël eût laissé son nom sans témoignage. Un prodige du genre de celui-ci nâétait-il pas conforme à lâintérêt de sa gloire, compromise aux yeux des païens par la défaite de son peuple ? Et plus ce prodige était inattendu et extraordinaire, plus il devait attirer et pour ainsi dire forcer lâattention populaire, et amener sur la bouche de tous les païens cette exclamation : Il nây a aucun dieu qui puisse sauver de la sorte ! En même temps, Dieu donnait par ce miracle à son peuple châtié, mais non rejeté, un signe visible de sa fidélité envers ceux qui lui sont fidèles. Cette intervention manifeste du Dieu des Juifs en faveur des siens dut aussi contribuer à les protéger efficacement durant leur captivité, et par là à préparer leur retour et à assurer le maintien du royaume des cieux sur la terre.
Il nous semble que pour quiconque pèse sérieusement ces raisons, rien ne lâempêchera dâadmettre le caractère historique de ce miracle et dây voir avec lâauteur de lâépître aux Hébreux (Hébreux 11:34) une réponse de Dieu à la foi de ses fidèles confesseurs.