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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-49
Jâai trouvé un homme. Arjoc se fait un mérite de cette circonstance. Il peut sâexprimer ainsi, parce que la demande de Daniel (verset 16) avait été présentée par lâintermédiaire dâun autre personnage.
Qui sâappelait Beltsatsar. Ce nom est ajouté ici à celui de Daniel, parce que ce fut sous ce nom que lâinterpella le roi.
Sages, magiciens, etc. (voyez verset 2). Ce préambule de Daniel prépare la narration et lâexplication du songe : il cherche à détourner de dessus les sages la colère du roi, en attribuant au seul vrai Dieu la révélation du mystère (verset 28). Comparez un langage semblable dans la bouche de Joseph, Genèse 41:16. Puis il rappelle au roi les dispositions dans lesquelles il se trouvait et les pensées qui le préoccupaient dans la nuit où il reçut le songe (verset 29); et enfin (verset 30), au moment où il va lui révéler le secret, il sâinterrompt pour rendre encore lâhonneur à Dieu et affirmer quâil nâest quâun instrument entre ses mains pour lâinstruction du roi.
Les pensées de ton cÅur : les problèmes que le songe a fait naître dans ton cÅur.
31 Ã 36 Le songe
La splendeur extraordinaire provenait de lâéclat des métaux dont la statue était composée, tandis que ses dimensions colossales, lâétrange composition de ses parties et probablement aussi lâexpression de son visage se réunissaient pour lui donner un aspect terrible.
Dâargile. Les métaux de la statue sont de moins en moins précieux, mais aussi de plus en plus durs depuis la tête dâor jusquâaux jambes et aux pieds de fer. Ici apparaît lâargile, mêlé ou plutôt juxtaposé au fer. Ce puissant colosse, quoique en apparence de plus en plus fort, repose donc sur une base fragile.
34 Ã 36 Le sort de la statue
Une pierre quâil faut se représenter détachée de la pente dâune montagne (verset 45), sans main, câest-à -dire sans agent humain, frappe la statue à son endroit faible, aux pieds, quâelle brise. Alors toute la statue tombe et les métaux qui sont ici énumérés dans lâordre inverse, de bas en haut (par le fait que la statue sâécroule de bas en haut), se pulvérisent et disparaissent totalement, comme emportés par le vent. Il ne reste plus aucun vestige de la colossale statue, tandis que la petite pierre qui lâa détruite grandit jusquâà couvrir la terre.
Nous allons le dire. Peut-être Daniel emploie-t-il le nous pour éviter le je, qui mettrait trop en relief sa personne; mais il est possible aussi quâil entende par là : moi et mes trois amis.
37 Ã 45 Explication du songe
Dâaprès lâinterprétation donnée par Daniel lui-même, la statue tout entière représente la puissance du monde qui est considérée au point de vue de son opposition au royaume de Dieu et comme une dans les différentes phases de son développement. Les quatre parties de la statue, chacune dâun métal différent, figurent quatre formes successives de cette puissance depuis Nébucadnetsar jusquâau royaume qui ne passera point.
Le titre de roi des rois convient à Nébucadnetsar, qui avait sous sa domination un grand nombre de souverains (comparez Ãzéchiel 26:7).
Ce verset fait ressortir lâidée que rien en quelque sorte ne se meut que par la volonté de ce monarque. Il est sur la terre comme un dieu visible, mais câest le Dieu des cieux qui lâa fait tel (verset 37). Comparez Jérémie 27:6, 38.14)
Câest toi qui es la tête dâor : Nébucadnetsar est considéré comme la personnification de la monarchie babylonienne que son père avait fondée, parce quâil en fut le plus brillant représentant. Le symbole de la tête dâor sâapplique bien à cette monarchie à laquelle aucune autre ne peut être comparée pour le faste et lâabsolutisme de ses monarques. Mais pourquoi commencer la série des monarchies païennes avec celle de Nébucadnetsar ? Celle-ci nâavait-elle pas été précédée pendant une longue série de siècles par le colossal empire dâAssyrie, qui sâétendait des bords du Tigre jusquâà lâÃgypte ? Il nous paraît que cette question ne peut trouver sa réponse que dans la relation de la puissance païenne avec le royaume de Dieu représenté par lâÃtat israélite. Tant que Jérusalem subsistait encore, la puissance païenne nâétait pas illimitée. Une fois Jérusalem soumise, la série des monarchies universelles pouvait commencer. Si donc la statue représente la puissance terrestre, il faut ajouter : la puissance terrestre dans sa relation hostile avec le règne de Dieu.
Un autre royaume (celui qui est représenté par la poitrine et les bras dâargent). Dâaprès la vision du chapitre 7, il parait être lâempire des Mèdes et des Perses. Comme cet empire, ainsi que le suivant, sont traités ici très brièvement, nous renverrons les discussions qui sây rapportent au chapitre 7, où le prophète sâexprime à leur égard dâune manière plus détaillée.
Moindre que toi. Lâinfériorité de ce second royaume relativement à lâempire babylonien ne porte pas sur les dimensions extérieures, ni sur la valeur morale, mais sur lâomnipotence du souverain (verset 38, note).
Un troisième royaume. Si la monarchie précédente. est celle des Mèdes et des Perses, celle-ci ne peut être que celle des Grecs fondée par Alexandre.
Dâairain. Ce métal, plus dur que lâor et lâargent, figure la manière brusque et violente en laquelle Alexandre se substitua aux précédents.
Il dominera sur toute la terre. Alexandre réunit à la domination de lâOrient (Perse) celle de lâOccident (Grèce).
40 Ã 43
La description de ce quatrième empire comprend quatre versets entiers à cause de son importance décisive. Câest la dernière forme de la puissance terrestre et hostile à Dieu avant sa ruine.
Fort comme du fer. Ce métal, plus dur que tous les autres, est lâemblème de sa puissance incomparable de destruction.
Tous les autres. Il absorbera tous les éléments dont avaient été composés les empires précédents. Câest là sa force; voici sa faiblesse :
En partie de fer. Lâhistoire de ce royaume aura deux périodes : la première (représentée par les jambes de fer, verset 40) est un temps de force irrésistible, la seconde (représentée par les pieds et les orteils de fer et dâargile) est un temps où la faiblesse se joint à la force.
Câest quâils seront mêlés. Ce pluriel sâexplique par le terme suivant : au temps de ces rois, câest-à -dire des royaumes dont se composera cet empire dans sa dernière phase (pieds et orteils de la statue). Comparez les dix cornes de la quatrième bête, chapitre 7, qui semblent correspondre aux dix doigts de la statue.
De semence dâhomme. On a interprété ces mots comme sâils désignaient le moyen par lequel sera tentée la réunion des deux éléments hétérogènes représentés par le fer et lâargile, et câest de ce sens quâest provenue lâapplication que font de ces mots plusieurs exégètes à des mariages entre les familles princières de peuples différents et opposés (comparez Daniel 11:6; Daniel 11:17). Mais la préposition employée (be) est la même que dans les expressions précédentes fer mêlé dâargile, câest-à -dire avec lâargile et non pas par le moyen de lâargile. Par conséquent, la semence dâhomme ne peut être ici le moyen du mélange, mais doit correspondre au second élément lui-même, lâargile. Dâailleurs, dans les passages où elle est employée, lâexpression semence dâhomme désigne non le mariage, mais le fruit du mariage, la postérité qui en résulte. Comparez 1 Samuel 1:11, où la mère de Samuel demande à Dieu de lui donner une semence dâhomme, évidemment un enfant, puisquâelle continue en promettant de le donner à lâÃternel. Voyez aussi Jérémie 31:27 : Je peuplerai la maison dâIsraël et la maison de Juda dâune race dâhommes et dâune race de bêtes. Ainsi donc à lâélément qui fera la force primitive de ce quatrième royaume sâajoutera dans la suite des temps un second élément, désigné sous le nom de semence dâhomme. Ce terme oppose à la nature morte et insensible des peuples des royaumes représentés par les métaux, une race moralement supérieure. Autant la substance du corps humain, lâargile souple et vivant, est supérieure à celle des métaux, autant la race dâhommes lâest à la population de cet empire. Câest une différence semblable qui se retrouve au chapitre 7, lorsque le fils dâhomme est opposé aux quatre bêtes.
Ils ne tiendront pas : lâélément ancien représenté par le fer et lâélément nouveau. Câest donc de lâincompatibilité de cette race dâhommes avec la population première de ce royaume que résultera sa faiblesse, ainsi que celle de toute la puissance terrestre.
44 et 45 La chute de la puissance terrestre et son remplacement par le royaume de Dieu éternel
Dans le temps de ces rois-là . On pourrait appliquer ces mots à toutes les monarchies qui se sont succédé; le sens serait : et au milieu de cette succession dâempires. Mais on ne peut nier que ce sens ne soit un peu forcé, et il paraît plus naturel dâappliquer ce mot de rois aux différents Ãtats représentés par les orteils de la statue, qui sont déjà le sujet de la phrase : ils se mêleront.
Un royaume. Câest ici le nouvel état de choses, destiné à durer toujours, que Dieu lui-même créera pour remplacer lâordre actuel auquel préside la puissance terrestre opposée à Dieu.
Une pierre sâest détachée. Câest lâemblème du Messie descendant du ciel (comparez Daniel 7:13 : un fils dâhomme venant sur les nuées), pour faire crouler toutes les puissances dâici-bas et y substituer la sienne par la seule puissance de Dieu. Cette chute instantanée a été préparée par lâélément inassimilable qui avait été introduit dans les pieds de la statue.
Il nây a ici aucune distinction entre une première et une seconde venue du Messie.
Argile, argent : lâassonance de ces deux mots est encore plus sensible en araméen quâen français. Câest ce qui explique sans doute leur rapprochement dans cette accumulation de termes.
Tout ce qui appartient à lâordre de choses actuel, même lâélément représenté par lâargile, fera donc place dans cette transformation complète au nouvel état de choses représenté par la montagne qui naît de la petite pierre et couvre la terre (verset 36).
Le songe est véritable⦠: Une réalité correspond au songe qui nâest point un vain rêve, et cette réalité est bien celle dont je viens de tracer le tableau.
46 à 49 Impression produite sur Nébucadnetsar
Se prosterna. Ces hommages religieux sont rendus à Daniel non comme à un dieu, il les eût repoussés, comparez verset 30, mais comme à celui en qui le Dieu suprême vient de manifester sa sagesse et sa force.
Le Dieu des dieux. Il ne renie pas par là ses propres dieux, il reconnaît seulement la supériorité de celui de Daniel. De là à professer le monothéisme juif, il y a un pas décisif que Nébucadnetsar ne franchit pas.
Le révélateur des secrets (comparez verset 28). Chaque dieu du panthéon païen avait sa spécialité; câest la révélation des secrets qui paraît être lâattribut par lequel Nébucadnetsar caractérise celui des Juifs.
Le roi tient sa promesse (verset 6).
Autorité sur la province de Babylone. Daniel est fait gouverneur de cette province. Dâaprès Daniel 3:1, lâempire était divisé en provinces dont chacune avait son gouverneur.
En chef sur tous les sages de Babylone. Cette nomination était convenable, puisque Daniel sâétait montré supérieur à tous et leur avait sauvé la vie.
Le roi permet à Daniel de donner des places à ses amis qui deviennent ses auxiliaires et ses subordonnés dans lâadministration de Babylone. Ayant coopéré avec lui au résultat par la prière, ils avaient droit à la récompense.
à la cour du roi. Littéralement : à la porte.
Destitution de la divination sous toutes ses formes (comparez les énumérations versets 2 et 27) et son remplacement par la révélation prophétique; destitution future de la puissance terrestre sous ses formes successives et son remplacement par le règne de Dieu : voilà les deux grandes idées renfermées dans ce chapitre 2 de Daniel. Et en effet, le monothéisme de lâauteur de ce livre nâest point celui de la raison et de la philosophie. Pour lui le règne du Dieu unique est non une idée seulement, mais un fait historique qui se développe dans lâhistoire de lâhumanité et qui doit aboutir à un ordre de choses saint et glorieux, à lâorganisation parfaite de lâhumanité sous le sceptre du roi divin. Ton règne vienne ! telle est la pensée qui domine tout le livre de Daniel.
Les quatre empires qui apparaissent ici sous lâimage de différents métaux correspondent évidemment à ceux qui sont représentés par les quatre bêtes, au chapitre 7. Câest là que nous chercherons à déterminer lâapplication de ces emblèmes. La question importante sera de savoir quel est lâÃtat désigné dans les deux tableaux par le dernier empire. Est-ce la monarchie syrienne (un des quatre Ãtats issus de lâempire dâAlexandre, et personnifié dans son grand représentant Antiochus Ãpiphane, le persécuteur des Juifs) ? Ou est-ce un empire postérieur, dernier représentant de la puissance terrestre universelle, lâempire romain, par exemple ? Cette question ne pourra être discutée quâau chapitre 7, en réunissant les indices renfermés dans les deux chapitres. Nous dirons seulement ici que, quelle que soit lâapplication qui doive être préférée, la semence dâhomme, dont il est parlé Daniel 2:43, ne nous paraît pouvoir désigner quâune race dâhommes dâun caractère particulier, mêlée à la population du quatrième empire, et qui, par le manque dâhomogénéité quâelle introduit dans lâorganisme de celui-ci, lâaffaiblit et prépare sa chute, au point quâil croulera au moindre contact dâune puissance dâordre supérieur.