Lectionary Calendar
Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)
versets 1-31
Que tes dons te demeurent. Daniel sent bien que le message qu’il a à transmettre au roi n’est pas de nature à mériter une récompense, aussi la refuse-t-il d’avance. Cet exorde devait préparer le roi à ce qu’il allait entendre.
Comparez Daniel 2:37-38.
Comparez Daniel 3:4-7; Daniel 3:13-15; Daniel 3:19-23.
Comparez Daniel 4:28-33.
Comparez Daniel 4:34-37.
Bien que tu saches; littéralement : parce que tu savais. Il y avait en Belsatsar la volonté bien arrêtée de ne pas glorifier le vrai Dieu. Si Belsatsar était le petit-fils de Nébucadnetsar, il n’est pas étonnant qu’il fût au courant de l’histoire de son ancêtre.
Les dieux d’argent, etc. Comparez Deutéronome 4:28; Psaumes 115:5 et suivants.
Tes voies : ta destinée.
Le premier de ces trois termes est développé par les deux suivants : Ton compte est fait : tu as été pesé et livré aux briseurs.
Mené. Forme du participe passif du verbe mena : compter. Ce terme est répété pour indiquer que le compte est bien réglé; et de manière à former par sa répétition le premier hémistiche du vers dont les deux autres mots forment le second.
Tekèl. Forme irrégulière du participe passif de tekal : peser, avec allusion à kalal, être léger.
Le mot, oupharsin, est composé de la copule ou (et) et de pharsin, participe actif du verbe peras, au pluriel, les briseurs, avec allusion au nom paras, le Perse.
Ton règne; c’est-à-dire les jours de ton règne.
Comparez Job 31:4-6.
Dans l’explication, au lieu de pharsin il y a perès, forme du verbe peras semblable à tekèl. Cette substitution de perés à pharsin nous paraît venir à l’appui de notre hypothèse (verset 8, note). Si en effet cette écriture était idéographique, Daniel a déchiffré d’abord un caractère représentant l’idée de compter, puis un second représentant l’idée de peser, enfin un troisième celle de briser, qu’il rend d’abord par le participe actif les briseurs, verset 25, et ensuite par le passif, verset 28, afin d’obtenir l’assonance de perès (brisé) avec paras (le Perse).
Ta royauté a été brisée, et non ton royaume a été divisé et donné aux Mèdes et aux Perses, comme si les deux nations devaient se partager entre elles l’empire chaldéen.
29 et 30 Récompense de Daniel et chute de l’empire
Belsatsar espère sans doute qu’en tenant sa promesse au serviteur de Dieu, il pourra obtenir de cette divinité puissante le retrait de la sentence. Et comme Belsatsar ne trouve pas dans le contenu sinistre du message une raison de retirer ses dons, Daniel peut les accepter sans scrupules; comparez verset 17. Il le fait sans doute en vue de l’influence qu’il est appelé à exercer encore sur les vainqueurs de la Chaldée.
On publia. Cette proclamation peut n’avoir eu lieu que dans le palais même et devant les grands rassemblés.
Nous empruntons le récit de la prise de Babylone par Cyrus et de ses préparatifs, à un auteur moderne, racontant d’après Hérodote et Xénophon :
Laissant un corps d’observation sous les murs de Babylone, Cyrus s’alla porter à quelques lieues plus haut et exécuta sur les bords de l’Euphrate les travaux de dérivation qui lui avaient si bien réussi sur les bords du Gyndès. Il établit des barrages, remit en état et agrandit la réseau des canaux qui faisaient communiquer la rivière avec les réservoirs à moitié vides, dont la légende populaire plaçait la construction au compte de la reine Nitocris, et se ménagea la faculté de mettre à sec, en quelques heures, la partie du fleuve qui traverse la ville. Les travaux terminés, il attendit pour faire écouler l’eau le moment où les Babyloniens célébraient une de leurs grandes fêtes, engagea son armée dans le lit à moitié vide, et se glissa le long des quais à la tombée de la nuit. Si les assiégés avaient veillé tant soit peu, ils pouvaient prendre l’armée perse d’un coup de filet et la détruire sans qu’il en échappât un seul homme : Cyrus avait compté sur leur négligence et l’événement donna raison à sa témérité. Il trouva les murs déserts, les portes ouvertes et sans gardes : les sentinelles avaient abandonné leur poste pour se joindre à la fête. Le cri de guerre des Perses éclata soudain au milieu des chants de fête; la foule affolée se laissa massacrer sans se défendre, Bel-sar-oussour périt dans la bagarre, le palais royal prit feu. Au point, du jour, Cyrus était maître de la ville.
(Maspéro, Histoire ancienne de l’Orient, page 549.)
Ce verset, d’après le texte araméen, appartient au chapitre suivant, dont il forme l’introduction.