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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-15
Plan
3>Lâactivité bénie dâEtienne suscite de lâopposition
Etienne, rempli de la force dâen haut, opère des miracles dans le peuple. Les membres de diverses synagogues hellénistes engagent des discussions avec lui, mais sont vaincus par sa sagesse et par lâEsprit qui inspire ses paroles (8-10).
Etienne traîné par lâémeute devant le sanhédrin
Ses adversaires, en subornant des hommes qui affirment lâavoir entendu blasphémer contre Moïse et contre Dieu, excitent contre lui le peuple et les scribes, et lâentraînent à lâimproviste devant le sanhédrin (11, 12).
Lâaccusation portée contre Etienne
Les faux témoins lui reprochent de parler sans relâche contre le temple et contre la loi, dâannoncer que Jésus de Nazareth détruira le premier et abolira les préceptes de Moïse. Tous les regards sont fixés sur Etienne : son visage parait aux membres du sanhédrin semblable à celui dâun ange (13-15).
8 à 15 le ministère dâÃtienne, sa mise en accusation
Luc revient à Ãtienne. Il nous montre en lui, non seulement le premier des martyrs, mais le défenseur puissant de la vérité (comparer verset 14, note).
Il lâa déjà désigné comme un homme plein de foi et du Saint-Esprit (verset 5), il répète quâil était plein de grâce et de puissance afin de faire voir dans ces dons la source des miracles quâil accomplissait et aussi la cause de lâopposition qui ne tarda pas à sâélever contre lui.
Le mot de grâce (le texte reçu, avec quelques majuscules et versions, porte : foi, comme au verset 5) ne doit pas sâentendre, comme on lâa fait quelquefois, de la faveur dont Ãtienne aurait joui auprès du peuple, mais de la grâce divine dans toute sa riche signification.
Quant à la puissance dâÃtienne, câétait celle de lâEsprit de Dieu dont il était rempli.
Il y avait à Jérusalem un très grand nombre de synagogues (les rabbins en comptaient jusquâà 480), où les Juifs sâassemblaient pour la lecture de lâÃcriture et la prière.
Toutes celles qui sont nommées ici se composaient dâIsraélites ayant vécu à lâétranger, dâoù ils avaient rapporté, avec la langue grecque, des opinions philosophiques qui devaient les disposer à disputer contre la doctrine nouvelle professée par Ãtienne (verset 1, seconde note).
Rapprochés par une affinité de culture et de tendances, ils se groupaient pour former des synagogues, selon les nationalités diverses au sein desquelles ils avaient vécu Luc nomme dâabord la synagogue des Affranchis, terme qui a été expliqué de diverses manières, mais que la plupart des exégètes, depuis Chrysostome, entendent comme désignant des Juifs autrefois emmenés à Rome comme prisonniers de guerre, puis libérés, et qui, revenus dans leur pays, avaient formé entre eux, à Jérusalem, une synagogue.
Cette opinion se fonde sur diverses raisons historiques et avant tout sur le nom latin que Luc leur donne : libertini, libérés, affranchis.
Les Cyrénéens avaient habité Cyrène capitale de la Libye en Afrique, ou, selon Josèphe (Antiquités Juives, XIV, 7, 2), les Juifs formaient le quart de la population.
Alexandrie en Ãgypte avait également une colonie juive très nombreuse, au sein de laquelle se forma la célèbre école si connue sous ce nom.
La synagogue des Alexandrins, en raison de leur culture scientifique, devait donc être particulièrement disposée à entrer en lutte contre Ãtienne.
Parmi les Juifs de Cilicie se trouvait sans doute Saul de Tarse; il est présent, en effet, au supplice dâÃtienne.
Par Asie il faut entendre lâAsie proconsulaire, sur les bords de la mer Egée, dont la ville principale était Ãphèse.
On ne voit pas clairement combien Luc compte de synagogues différentes.
Suivant Meyer, il en énumérerait cinq : celle des Affranchis, et une pour les ressortissants de chacune des quatre provinces indiquées.
M. Wendt estime que le texte oblige à distinguer deux synagogues, lâune comprenant les Affranchis, les Cyrénéens et les Alexandrins, lâautre les Juifs de Cilicie et dâAsie.
Calvin et dâautres interprètes pensent quâil nây en avait quâune seule, qui réunissait les représentants de ces divers groupements.
La traduction que nous avons adoptée, suivant Oltramare et Segond, mentionne trois synagogues et un certain nombre de Juifs des provinces de Cilicie et dâAsie.
LâEsprit (de Dieu) était la source de la sagesse à laquelle les adversaires ne pouvaient résister.
En écrivant ces mots, Luc se souvenait sans doute de la promesse de Jésus quâil avait lui-même consignée dans son Ãvangile (Luc 21:15).
Ces hommes sont les faux témoins du verset 13 et les paroles blasphématoires quâils attribuent à Ãtienne sont résumées au verset 14.
Parce que ces adversaires ne pouvaient résister à Ãtienne, par de bonnes raisons, ils ont recours, comme toujours, aux fausses accusations et même à la violence (verset 12).
Jusquâici le peuple avait été favorable aux chrétiens (Actes 2:47), la persécution nâavait été suscitée que par les sadducéens qui haïssaient la doctrine de la résurrection (Actes 4:1-2).
Maintenant les anciens et les scribes, qui appartenaient pour la plupart au parti des pharisiens, se laissent aussi émouvoir.
Il se produit donc une émeute, dont les adversaires dâÃtienne profitent pour lâentraîner devant le sanhédrin, qui, paraît-il, se trouvait assemblé; et câest là que va se passer toute la scène rapportée jusquâà la fin de Actes 7.
Le participe : se jetant sur lui, traduit par dâautres : survenant à lâimproviste, appartient au verbe employé en Actes 4:1, et signifie souvent sâapprocher dâune manière inattendue avec des intentions hostiles (Luc 21:34; Actes 17:5; Actes 23:27)
Les faux témoins reproduisent exactement les moyens mis en Åuvre contre le Seigneur Jésus lui-même (Matthieu 26:59 et suivants). Leur faux témoignage nâétait pas absolument mensonger, mais consistait à rapporter des paroles dâÃtienne en les détournant de leur sens.
Ainsi il pouvait fort bien avoir prononcé au sujet du saint lieu et de la loi des paroles (le texte reçu, avec quelques majuscules; et versions, ajoute blasphématoires) qui nâétaient que lâécho des enseignements du Sauveur, mais qui, aux yeux des Juifs, étaient sacrilèges.
Il pouvait, en annonçant lâÃvangile de la grâce, avoir donné un sens spirituel tout nouveau aux coutumes transmises par Moïse.
Il pouvait même, en dénonçant les jugements de Dieu sur le peuple rebelle, avoir redit telle parole de Jésus qui implique la destruction du temple (Matthieu 24).
Ces mots : Jésus, ce Nazaréen sont pleins de mépris.
Il nâest pas impossible quâÃtienne eût des vues tout évangéliques sur lâabolition de lâancienne alliance; il était helléniste (verset 1, note) et, comme lâobserve Néander, lâéducation grecque quâil avait reçue pouvait déjà lâélever bien au-dessus des étroits préjugés juifs. Mais surtout il était rempli dâEsprit Saint et de sagesse chrétienne (versets 3, 10), et, par cette double raison, il pouvait avoir devancé les apôtres de Jérusalem eux mêmes dans la connaissance de la vérité.
Aussi est-ce avec raison que Néander voit en lui le précurseur de lâapôtre Paul (Histoire de lâétablissement et de la direction de lâÃglise chrétienne, traduction Fontanès, I, page 41).
En paraissant devant la haute assemblée du sanhédrin, à lâouïe des accusations produites contre lui, et au moment de prendre la parole pour la défense de la vérité, le premier martyr fut tellement pénétré de lâEsprit de Dieu, que son visage même en resplendit dâune joie sainte et céleste.
Luc le compare au visage dâun ange (comparer 2 Samuel 14:17; Matthieu 13:43).
Tous les membres du sanhédrin le virent ainsi.