Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-37
3>1 Ã 22 Emprisonnement de Pierre et de Jean
Le grand succès des deux discours de Pierre et le nombre croissant des chrétiens (verset 4) devaient nécessairement attirer lâattention et provoquer lâopposition des adversaires. à leur tête étaient les sacrificateurs.
Tischendorf, Nestle, Wendt conservent le texte reçu : les sacrificateurs, leçon fortement documentée.
Westcott et Hort ont admis la variante : les principaux sacrificateurs, qui se lit dans B, C.
Ce terme très usité dans les évangiles a probablement été substitué à lâautre par un correcteur.
Avec eux se trouvaient les sadducéens qui avaient entendu le discours de Pierre (verset 2, note. Voir, sur ce parti politico-religieux, Matthieu 3:7, 1re note).
Déjà ils avaient fait avertir le commandant du temple, chef de la garde du temple, qui était lui-même sacrificateur, quâun grand rassemblement de peuple se trouvait sous un des portiques (Actes 3:11) la fonction de ce chef était de maintenir lâordre dans le temple et aux abords.
Tous survinrent pendant que les disciples parlaient au peuple.
Deux choses leur causaient cette peine, ce profond dépit, cette vexation dâesprit : câest dâabord que les disciples enseignaient le peuple et obtenaient sur lui une influence qui menaçait celle de ses chefs; ensuite quâils annonçaient la résurrection.
Ceci contrariait surtout les sadducéens, qui niaient la vie à venir (Matthieu 22:23) et qui avaient entendu Pierre parler de la résurrection de Jésus (Actes 3:15). Ils estimaient avec raison que câétait là prêcher la doctrine de la résurrection en général (1 Corinthiens 15:12, suivants).
Câest ce que signifient les termes : En Jésus la résurrection dâentre les morts : elle nâest quâen lui et par lui.
Pierre et Jean étaient montés au temple a trois heures de lâaprès-midi et avaient assisté à la prière (Actes 3:1).
Après la guérison de lâimpotent (Actes 3:2 et suivants) et le discours prolongé de Pierre, la nuit devait approcher; on ne pouvait donc plus assembler le sanhédrin et faire comparaître les apôtres devant lui. Câest pourquoi ils furent mis en prison jusquâau lendemain.
Mais, malgré la persécution qui commençait, un grand nombre crurent, par la parole quâils venaient dâentendre.
Le nombre des croyants sâéleva à environ cinq mille. Il faut comprendre probablement dans ce nombre les trois mille qui furent convertis par le premier discours de Pierre (Actes 2:41) et ceux que le Seigneur ajoutait chaque jour à LâÃglise (Actes 2:47).
Lâarticle manque, il est vrai, devant nombre : plusieurs en concluent que les cinq mille furent amenés à la conversion par le second discours seul.
Cinq mille hommes, dit le texte, ce qui prouve que les femmes converties nây étaient pas comprises. Quelques interprètes (de Wette Ebrard, Wendt) pensent quâon peut entendre par hommes des personnes des deux sexes (Matthieu 14:35; Luc 11:31; comparez Actes 2:41); mais le mot grec ne désigne que des personnes de sexe masculin, et en outre, comme lâobserve Meyer, ce sens est confirmé par Actes 5:14 où les hommes sont distingués des femmes.
Grec : Leurs chefs, câest-à -dire les chefs des Juifs, câétait le titre général de tous les membres du sanhédrin (voir sur ce corps Matthieu 5:22 note), tandis que les anciens et les scribes en étaient des classes spéciales.
Les mots à Jérusalem, avec la préposition qui implique le mouvement vers la ville, dâaprès la leçon du texte reçu et du Codex Sinaiticus adoptée par Tischendorf, supposent que les membres du conseil, en villégiature, nâhabitaient pas alors la ville, et quâils durent sây rendre à cette occasion.
La leçon de B, A, D, dans Jérusalem (sans mouvement), admise par la plupart des critiques, semble une adjonction assez inutile, puisquâil va sans dire que le siège du sanhédrin est à Jérusalem.
On a proposé de rattacher ce complément au mot scribes exclusivement. Lâauteur voudrait distinguer les scribes de Jérusalem de ceux de la Galilée.
Luc ne pouvait pas ignorer quâAnne nâavait plus que le titre honorifique de souverain sacrificateur, tandis que Caïphe, son gendre, en avait la charge (comparer Luc 3:2; Jean 11:49; Jean 18:13, notes).
Jean (D porte : Jonathas) et Alexandre sont des noms sans doute alors marquants dans la race des souverains sacrificateurs, mais aujourdâhui inconnus, et sur lesquels on nâa que des conjectures.
Par quel pouvoir ou en quelle autorité ? Et ils ajoutent en quel nom (invoqué par vous) ? Ils savaient bien que ce nom était celui de Jésus (Actes 3:6-16); mais ils voulaient précisément leur arracher cet aveu (verset 10), afin de les accuser comme des blasphémateurs qui substituaient le nom de Jésus au nom de Jéhovah, ou comme des rebelles, agissant au nom dâun homme qui avait été crucifié pour avoir aspiré à la royauté.
Nâosant pas et ne voulant pas articuler comme grief une guérison miraculeuse, ils se contentent de désigner le fait par ce mot : cela. Câétait bien là le seul chef dâaccusation auquel ils pussent sâarrêter, mais, sans aucun doute, ce qui les irritait le plus, câétait lâinfluence acquise sur le peuple par la prédication des disciples (verset 2).
Rempli dâEsprit Saint (comparer Actes 13:9).
Câétait là , au reste, lâaccomplissement littéral de la promesse de Jésus-Christ (Matthieu 10:19-20).
Que lâon compare Pierre, devant cette imposante assemblée des personnages les plus savants et les plus puissants, avec le disciple reniant son Maître (Matthieu 26:70), et lâon comprendra ce que furent les langues de feu de la Pentecôte.
Lâapôtre sâadresse dâabord aux chefs de son peuple et aux anciens (le texte reçu ajoute : dâIsraël, mots qui manquent dans Codex Sinaiticus, B, A) en termes respectueux qui montrent quâil les reconnaissait comme tels.
Mais, quâil lâait voulu ou non, quelle fine et mordante ironie dans ce contraste ! Ãtre recherchés (être lâobjet dâune enquête) pour (grec) un acte de bienfaisance à un homme malade !
Pierre rappelle en cela son Maître (Jean 10:32). Ce quâil y a dâextraordinaire dans cette situation est relevé, en grec, par lâemploi de la conjonction si au lieu de puisque : si vraiment nous sommes recherchés, si une telle contradiction est possible !
Par quel moyen il a été, non pas guéri, selon nos versions, mais sauvé; ici, comme toujours, la guérison nâavait pas seulement en vue le corps, mais lââme et son salut (Matthieu 9:22, note).
Quelle sainte hardiesse dans ces paroles ! Non seulement il attribue le miracle à ce nom, odieux à ses juges, Jésus-Christ le Nazaréen, mais lâaccusé se faisant accusateur ajoute : que vous avez crucifié, que Dieu a ressuscité (grec réveillé) des morts.
Il faut remarquer le vif contraste que forment ces deux que, qui ne sont liés par aucune particule.
Puis le courageux confesseur répète avec solennité : Câest par lui que (grec) celui-ci paraît en votre présence plein de santé !
Par lui, ce pronom peut être au neutre, se rapportant au nom de Jésus (Wendt) ou au masculin désignant Jésus-Christ lui-même (Meyer, Holtzmann).
On sâest demandé comment il se fait que le malade guéri pût assister à cette audience. Il nây a pas de doute que les juges ne lâaient assigné comme témoin, espérant tirer de lui quelque sujet dâaccusation, sans réfléchir que sa présence devait leur fermer la bouche (verset 14).
Psaumes 118:22 Admirable et hardie application de cette parole célèbre !
Lui est cette pierre rejetée par vous, mais devenue la principale de lâangle ! (comparer 1 Pierre 2:4-7)
Ce nâétait pas la première fois que cette prophétie était appliquée à ces mémés architectes de la théocratie (Matthieu 21:42; Luc 20:17), ils pouvaient sâen souvenir.
Par la belle image du verset 11, lâapôtre avait déjà dit que lâunique fondement du salut était cette pierre rejetée par les hommes et devenue la principale de lâangle.
Mais il tient à le déclarer encore sans figure, et il le fait sous deux formes différentes, afin dâaccentuer aussi fortement que possible cette vérité absolue.
Plusieurs lâont trouvée trop absolue, trop exclusive; mais ceux qui, par leur expérience, ont acquis une notion exacte du péché et de la justice divine, savent que nul ne peut être sauvé sans un Sauveur.
Seulement on se représente difficilement la hardiesse dont Pierre fit preuve en présentant au sanhédrin ce nom de Jésus de Nazareth (v 10) comme le seul que Dieu ait donné parmi les hommes, câest-à -dire au sein de notre humanité déchue, par lequel il nous (B : vous) faut être sauvé.
Il le faut : cette nécessité est fondé dans la nature des choses et dans la volonté souveraine de Dieu.
Le sujet de lâétonnement des membres du sanhédrin, câest que des hommes sans instruction (grec), non lettrés, qui nâavaient pas passé par les études rabbiniques, et, en outre, de simples laïques, du commun peuple, pussent parler devant le conseil suprême de la nation avec cette assurance, ou plutôt cette liberté cette hardiesse.
Tel est le sens du terme original. La simple éloquence des disciples, inspirée par lâEsprit de Dieu, était dâautant plus étonnante, en effet, que leur liberté et leur vie dépendaient de leurs auditeurs.
Que signifie la dernière remarque de ce verset. ? Est-ce simplement une confirmation de lâidée que les disciples étaient des hommes sans culture, de simples Galiléens, puisquâils avaient été vus dans lâentourage de Jésus ? Ces paroles ne veulent-elles pas dire que les adversaires reconnaissaient dans la sainte assurance de ces hommes sans lettres quelque chose de lâautorité et de la puissance de leur Maître ?
Grec : rien à contredire.
En présence de ce témoin vivant du miracle, ils ne pouvaient pas songer à le nier (verset 16); et comme tout le peuple en était dans lâadmiration (verset 2), cette considération leur imposait une certaine prudence.
Ce que le sanhédrin veut empêcher de se répandre, câest à la fois le bruit du miracle (verset 16), et lâenseignement apostolique, auquel ce miracle accompli au nom de Jésus donnait une autorité particulière.
Câest pourquoi il défend avec menaces aux apôtres de parler ou dâenseigner en ce nom-là .
Leur silence, dans ces circonstances, importait aux chefs de la théocratie, menacés dans leur influence sur le peuple.
Le grand principe ici posé par lâapôtre, et qui se fondait sur une parole du Maître (Matthieu 22:21), suppose deux choses sans lesquelles il pourrait devenir dangereux :
Câest ce que firent toujours les apôtres. Leur principe nâa donc rien de révolutionnaire.
Aussi peuvent-ils en appeler directement au jugement de Dieu et même au jugement du tribunal où ils comparaissent : Jugez devant Dieu.
Bien plus, ils répéteront ce principe, sous la forme dâune affirmation catégorique, après avoir fait lâexpérience des dures conséquences qui devaient en découler pour eux (Actes 5:29).
Pourquoi ne peuvent-ils pas ?
Parce que les choses quâils ont vues et entendues sont la vérité divine qui leur a été confiée pour le salut du monde; or cette vérité ne leur appartient pas ils seraient des prévaricateurs sâils la taisaient; cela leur est moralement impossible.
Câest là lâorigine de ce mot fameux dont une hiérarchie mondaine a tant abusé : Non possumus.
Les apôtres sâen vont absous pour le moment; mais ce nâest ni la vérité quâils ont entendue ni un sentiment de justice qui impose à leurs juges cette modération; câest la crainte du peuple, câest-à -dire leur politique égoïste.
Car quant à eux, ils prononcent de nouvelles menaces, ignorant le pouvoir de la conscience en ces hommes qui ne pourront leur obéir.
La dernière remarque de Luc, sur lââge de lâimpotent guéri, est destinée à faire ressortir la grandeur du miracle dont tout le peuple glorifiait Dieu.
Plan
3>Charité et union des croyants
a) Leur union spirituelle et la communauté des biens. Ils nâavaient quâun cÅur et quâune âme, et ne considéraient aucune chose comme leur propriété personnelle (32).
b) La prédication des apôtres rendue efficace par la charité des membres de lâÃglise. Les apôtres témoignent avec puissance de la résurrection de Jésus-Christ, et la grâce de Dieu repose sur tous les disciples, parce quâil nây a pas dâindigents dans lâÃglise ; ceux qui possèdent des propriétés les vendent et en apportent lâargent aux apôtres qui donnent à chacun selon ses besoins (33-35).
c) Un exemple de ce généreux empressement fut donné par Joseph, surnommé Barnabas. Lévite cypriote, qui vend un champ et dépose le prix aux pieds des apôtres (36, 37).
Fraude et châtiment dâAnanias et de Saphira
a) Leur faute. Ils vendent une propriété et, après quâils se sont concertés, Ananias nâapporte aux apôtres quâune partie du produit de la vente, la donnant pour le total (1, 2).
b) Reproches de Pierre. Mort dâAnanias. Pierre déclare à Ananias quâil a menti à Dieu en détournant une partie du prix, lorsquâil était libre de garder le tout. à lâouïe de ces paroles, Ananias tombe mort. Les jeunes gens lâenterrent (3-6).
c) Saphira. Elle survient trois heures après. Pierre lui demande si le champ a été vendu tant. Sur sa réponse affirmative, il lui reproche de sâêtre entendue avec son mari pour tromper le Saint-Esprit, et lui annonce quâelle va mourir aussi. Elle expire. Les jeunes gens lâenterrent auprès de son mari. Une crainte profonde sâempare de lâÃglise et de ceux qui lâapprennent (7-11).
4.32 à 5.11 Vie intérieure de lâÃglise, lumière et ombres
Grec : Un seul cÅur et âme, câest-à -dire que la plus intime union de pensée, de volonté et de sentiment existait entre ces croyants; la même foi et le même amour pour le même Sauveur, tel était le lien qui les unissait.
Câest là essentiellement ce qui constitue lâÃglise (Philippiens 1:27; Philippiens 2:2; comparez 1 Chroniques 12:38). Or lâEsprit seul crée cette précieuse unité des âmes, naturellement séparées par lâégoïsme.
Pour la seconde fois (Actes 2:42-47), Luc trace ici un tableau de la vie intérieure de lâÃglise, après avoir raconté ses succès au dehors.
Précisément cette ardente charité que Luc vient de décrire avait pour ainsi dire effacé entre les fidèles la distinction du tien et du mien, que lâégoïsme des hommes rend dâordinaire si acerbe. Et ce nâétait pas là seulement une belle théorie; câétait la pratique de la primitive Ãglise à Jérusalem.
Il ne faut pas cependant trop presser les termes du texte, qui ne sont pas exempts dâune certaine emphase.
Les biens nâétaient pas tous mis en commun, comme le montre le fait rapporté aux versets 36, 37, et la parole de Pierre à Ananias, Actes 5:4. Les propriétés particulières étaient virtuellement à la disposition de tous, en raison de la charité qui animait les membres de lâÃglise.
Certains critiques, méconnaissant cette nuance, ont statué une contradiction entre lâaffirmation du verset 32 et les données de Actes 4:36-37; Actes 5:4, et en ont conclu que ces passages provenaient de sources diverses et avaient été amalgamés maladroitement par lâauteur des Actes.
Voir dâailleurs sur la communauté des biens Actes 2:45 note.
Au premier abord ce verset paraît être étranger au contexte car il interrompt la description du communisme qui régnait dans lâÃglise.
Aussi maint critique estime-t-il que lâauteur introduit ici dans le document quâil transcrit un renseignement puisé à une autre source.
Mais câest méconnaître la relation étroite quâil y avait entre les manifestations de la charité énumérées aux versets 32, 34 et la puissance avec laquelle les apôtres rendaient témoignage de la résurrection de Jésus-Christ, le Seigneur.
Cette grande puissance résultait, sans doute, de la vérité quâils proclamaient, elle était due aussi à lâaction du Saint-Esprit en eux et par eux, comme le montrent les mots : Il y avait une grande grâce sur eux tous.
Mais cette action nâaurait pu sâexercer aussi efficacement et la prédication des apôtres nâaurait pas trouvé autant de crédit, si la vie nouvelle et en particulier la charité, dont lâÃglise se montrait animée, nâavait parlé en faveur de leur doctrine.
Jésus déjà avait annoncé que sa mission divine serait reconnue du monde dans la mesure où ses disciples seraient unis dans lâamour (Jean 17). Cette relation est indiquée dans notre passage par le car qui introduit verset 34.
Sâil nous est dit ici et ailleurs (Actes 4:2; Actes 1:22; Actes 3:15; Actes 17:18, etc.), que la résurrection du Christ était le sujet principal du témoignage rendu par les apôtres, câest que cette résurrection démontrait la divinité de Jésus de Nazareth, annonçait le triomphe de sa cause et ouvrait aux âmes croyantes la source de toute vie.
La grande grâce qui reposait sur tous ne doit pas sâentendre ici de la faveur dont ils jouissaient auprès du peuple (comparez Actes 2:47), mais de la grâce divine, qui produisait ces beaux fruits en eux tous.
B porte : Et les apôtres du Seigneur Jésus rendaient témoignage, avec une grande puissance, de la résurrection. Westcott et Hort, Nestle, Wendt, Weiss adoptent cette leçon.
Comparer Actes 4:32; Actes 2:45, note. Cette remarque quâil nây avait parmi eux aucun indigent montre que le motif de cette mise en commun des biens était le désir de subvenir abondamment aux nécessités de tous les pauvres. Tel est le vrai communisme, celui dâune charité spontanée.
Un trait nouveau est ajouté ici : câest que le produit de ces ventes de biens était déposé aux pieds des apôtres, câest-à -dire mis à leur disposition pour quâils le distribuassent selon les besoins de chacun.
Ils ne purent suffire à cette tâche; aussi fallut-il bientôt leur donner des aides (Actes 6:1-6).
Ce fait est cité par Luc comme un exemple individuel de ce qui se passait alors, et parce que Barnabas devint bientôt célèbre dans lâÃglise par ses dons et son activité missionnaire, comme compagnon dâÅuvre de lâapôtre Paul.
Il était Lévite, ce qui constituait chez les Juifs une distinction.
Comme Lévite, il nâétait point inapte à posséder un champ, ainsi quâon lâa conclu à tort des passages Nombres 18:20-24; Deutéronome 18:1. Il ressort de Nombres 35:2 (comparez Jérémie 32:6-16; Josué 21:18), que, dans la banlieue des villes qui leur étaient assignées, les Lévites Pouvaient posséder des propriétés individuelles.
Lâinterdiction Lévitique 25:34. doit probablement sâentendre en ce sens que ces propriétés ne pouvaient être cédées définitivement à dâautres quâà des Lévites (Lévitique 25:32-33).
La patrie de Barnabas était lâîle de Chypre, et il fut le premier qui, avec Paul, y annonça lâÃvangile (Actes 13:4).
Ce furent les apôtres qui, plus tard, et afin de lâhonorer, changèrent son nom de Joseph, selon Sin, B, A, D, versions (les autres manuscrits portent Joses ou José), en celui de Barnabas que Luc traduit par fils dâexhortation ou de consolation (le mot grec a les deux sens).
Ce nom hébreu de Barnabas (Bar Nebouah) signifie proprement fils de prophétie. En effet, ce disciple était prophète (Actes 13:1); et ce fut, sans doute, parce quâil déployait ce don avec puissance, que son nouveau nom lui fut donné (comparer Actes 11:22-26).