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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-28
3>1 à 17 Paul à Corinthe
Voir, sur Corinthe et sur le ministère de Paul dans cette ville, lâintroduction à la première épître aux Corinthiens. Corinthe était située sur lâisthme qui relie le Peloponèse à lâHellade.
Elle avait été détruite en 146 avant Jésus-Christ par le proconsul Mummius; mais rebâtie cent ans plus tard par Jules César, qui y établit une colonie de vétérans, elle avait reconquis et surpassé son antique splendeur.
Son commerce, florissant grâce à son double port qui la mettait en relation avec lâOrient et lâOccident, lui valait une grande prospérité. Elle se distinguait aussi par ses mÅurs corrompues.
Le Pont était une province romaine de lâAsie Mineure au bord du Pont Euxin ou mer Noire.
Originaires de cette province, Aquilas et Priscille habitaient Rome, quand ils en furent expulsés avec les Juifs, par lâédit de lâempereur Claude; ils y retournèrent plus tard (Romains 16:3).
Les exégètes diffèrent sur la question de savoir si ces époux étaient déjà chrétiens avant leur rencontre avec Paul, ou si câest par lui quâils furent amenés à la foi.
Cette dernière supposition est la plus probable, bien que notre texte nâoblige pas à lâadmettre, car le nom de Juif pouvait être donné à un chrétien dâorigine juive (Galates 2:13-14).
Quoi quâil en soit, lâapôtre se lia étroitement avec eux, fit avec eux des voyages (verset 18), leur envoya des salutations dans ses lettres, où il leur rend le plus beau témoignage (Romains 16:3-4; 2 Timothée 4:19; 1 Corinthiens 16:19).
Dans notre chapitre même (verset 26), nous les voyons exercer une grande influence sur lâéloquent Apollos.
Lâédit de lâempereur Claude, qui expulsa les Juifs de Rome, et que mentionne aussi Suétone, fut provoqué, selon cet historien, par des troubles dont un certain Chrestus fut lâinstigateur.
Ce nom a porté plusieurs historiens (Weizsäcker, Schürer, Ramsay) à supposer quâil sâagissait de discussions entre les Juifs et les chrétiens, et que Suétone, entendant parler du Christ, lâavait pris pour un agitateur juif et avait transformé son nom en Chrestus. Il paraît que lâédit de Claude fut bientôt rapporté, ou quâon renonça bientôt à lâexécuter, car nous venons de voir quâAquilas et Priscille retournèrent à Rome, et il y avait dans cette ville des Juifs et des chrétiens quand Paul y arriva (Actes 28).
D et une ancienne version latine omettent les mots : car, de leur métier, ils étaient faiseurs de tente.
Codex Sinaiticus, B, portent : ils travaillaient, ce qui est peut-être une correction occasionnée par le pluriel qui suit.
Les tentes étaient faites, soit en toile, soit en cuir, soit surtout en étoffe de Cilicie. La patrie de Paul produisait un tissu imperméable, de poils de chèvre, dont on faisait aussi des manteaux, des rideaux, des couvertures. De ce drap grossier de Cilicie dérive le mot de cilice.
Il était dâusage que les rabbins juifs apprissent un métier, tout en faisant leurs études.
Paul pratiqua assidûment le sien, afin de nâêtre pas à charge aux Ãglises, partout où ses adversaires auraient pu lui attribuer des vues intéressées (Actes 20:34; 1 Corinthiens 4:12; 1 Corinthiens 9:14-18; 2 Corinthiens 11:9; 1 Thessaloniciens 2:9; 2 Thessaloniciens 3:7-9).
Mais, en principe, il enseignait que les Ãglises doivent pourvoir aux besoins de ceux qui leur annoncent la Parole (1 Corinthiens 9:14), et lui-même était assez humble pour recevoir les dons de ses frères (Philippiens 4:14-18).
Au lieu de il était tout entier à la Parole (grec étreint par la Parole), le texte reçu, avec quelques majuscules récents, porte : étreint par lâEsprit.
Cette indication est opposée à celle des versets 3, 4, qui nous montrait Paul travaillant à son métier avec Aquilas et Priscille et ne prêchant lâÃvangile que les jours de sabbat.
Dès ce moment, il se voua tout entier à son activité missionnaire. Par lâarrivée de ses compagnons dâÅuvre, quâil avait laissés en Macédoine, il fut déchargé sans doute du soin de pourvoir à son entretien (Actes 17:14-15).
Les bonnes nouvelles quâils lui apportaient de lâÃglise de Thessalonique le remplirent de joie et lâengagèrent à prolonger son séjour à Corinthe (1 Thessaloniciens 3:4-8).
Il ressort de Actes 17:15, comparez 1 Thessaloniciens 3:1-2, que Silas et Timothée rejoignirent Paul à Athènes déjà .
Le récit de Luc présente une lacune : il ne mentionne pas cette première réunion de lâapôtre avec ses collaborateurs et laisserait croire que ceux-ci, malgré lâinvitation pressante qui leur était adressée (Actes 17:15), ne se rendirent auprès de Paul quâaprès son départ dâAthènes pour Corinthe.
Mais lâindication de 1 Thessaloniciens 3:1-2, nous oblige à admettre que Timothée en tout cas et probablement aussi Silas vinrent trouver Paul à Athènes.
Lâapôtre les renvoya de nouveau en Macédoine, Timothée à Thessalonique et Silas peut-être à Philippes (Philippiens 4:15), et de là , ils le rejoignirent à Corinthe, où il sâétait rendu entre temps. M. Ramsay estime, dâaprès ces allées et venues, que Paul passa trois à quatre semaines à Athènes et quâil fut cinq ou six semaines à attendre ses amis à Corinthe.
Moment tragique pour ces Juifs qui rejettent la grâce ! Les paroles de lâapôtre rendent plus émouvante encore cette scène, qui sâétait déjà produite ailleurs (Actes 13:45-46).
Secouer ses vêtements, en rejeter même la poussière contre quelquâun, était une action symbolique, figurant la rupture absolue de toutes relations (comparer Actes 13:51; Matthieu 10:14).
Le sang de ces hommes rebelles, câest-à -dire la responsabilité de leur ruine, de leur mort, retombera sur leur tête.
Paul sâen déclare net parce quâil leur a annoncé le salut (comparer Actes 20:26).
Cette image terrible est empruntée à lâAncien Testament (2 Samuel 1:16; 1 Rois 2:32-33; Ãzéchiel 33:4); elle se retrouve dans la bouche de Jésus-Christ lui-même (Matthieu 23:35).
Voir aussi lâhorrible imprécation des meurtriers du Sauveur (Matthieu 27:25).
Paul part de la synagogue, comme pour confirmer dâune manière visible les paroles quâil vient de prononcer.
Il se rend, pour y continuer son enseignement, chez un prosélyte (câest ce que signifie craignant Dieu), dont la maison était voisine, et qui nâest pas connu dâailleurs dans lâhistoire.
Les manuscrits portent : Titius Justus (B), Titus Justus (Codex Sinaiticus), Justus (A, majuscules, texte reçu).
Luc ne veut point dire, comme lâont pensé quelques exégètes, quâil alla dans cette maison pour y demeurer, et quâainsi il quittait celle dâAquilas et Priscille (verset 3). Il y établit seulement le lieu de ses prédications et des assemblées de lâÃglise naissante.
Tout en se séparant de la synagogue, il continuait à offrir lâoccasion dâentendre lâÃvangile aux Juifs disposés à le recevoir; mais il sâexposait à des conflits, qui ne manquèrent pas de se produire (verset 12 et suivants).
La conversion de Crispus, chef de la synagogue, et de toute sa maison fut un grand triomphe de lâÃvangile au milieu du combat que soutenait lâapôtre. Aussi voulut-il, contre son habitude, baptiser lui-même cette famille (1 Corinthiens 1:14).
En outre, beaucoup de Corinthiens qui entendaient la parole de Paul croyaient et étaient baptisés.
Ces verbes à lâimparfait indiquent que lâÅuvre divine de la conversion des âmes se continuait par le ministère de lâapôtre.
Le participe entendant est sans régime en grec.
Plusieurs traduisent : entendant parler de la conversion de Crispus et de la rupture de Paul avec la synagogue
Malgré les succès quâil remportait à Corinthe, Paul avait sans doute besoin dâêtre encouragé par ces divines paroles, car il était entouré de dangers et pénétré du sentiment de sa faiblesse (1 Corinthiens 2:3).
Câest pendant la nuit (ces mots se lisent avant en vision dans Codex Sinaiticus, B, après dans dâautres manuscrits Blass les retranche en se fondant sur A) dans une vision où lui apparut le Seigneur, que Paul entendit ces paroles (comparer Actes 16:9; Actes 23:11).
Elles lui donnaient deux raisons puissantes de ne point craindre, de ne point se taire, mais de parler : Je suis avec toi, lui dit le Seigneur (comparer Ãsaïe 41:10; Jérémie 1:8); et : un grand peuple est à moi dans cette ville de Corinthe.
Ce peuple, câétaient des Juifs encore incrédules ou indifférents, des païens encore inconvertis. Mais Dieu les connaissait, comme lui appartenant dans lâordre de sa grâce; ils étaient «â¯ordonnés pour la vie éternelleâ¯Â» (Jean 10:16; Jean 11:52).
Il fallait donc que Paul les amenât au Sauveur, et il savait maintenant que son Åuvre ne serait pas vaine.
Il poursuit pendant dix-huit mois son séjour et son travail à Corinthe, à la suite de lâimportante révélation quâil venait de recevoir.
De Corinthe lâÃvangile se répandit dans toute lâAchaïe (2 Corinthiens 1:1).
Câest pendant ce séjour que Paul écrivit les deux épîtres à lâÃglise de Thessalonique, les plus anciennes que nous ayons de lui.
LâAchaïe était le nom dâune province romaine qui comprenait toute la Grèce, avec le Peloponèse.
Le proconsul, ou gouverneur de cette province, résidait à Corinthe.
Gallion était alors revêtu de cette dignité; il était frère du philosophe Sénèque, qui lui dédia deux de ses principaux ouvrages, et qui le loue pour la douceur de son caractère.
Il sâappelait proprement Marcus Annaeus Novatus, et le nom de Gallion lui venait du rhéteur Junius Gallion qui lâavait adopté. Il fut plus tard mis à mort par Néron, ainsi que Sénèque, son frère.
Les Juifs jouissaient dans tout lâempire de la liberté de leur culte; ils espéraient donc que le proconsul sâopposerait à lâenseignement de Paul, quâils déclarent contraire à leur loi et qui tendait par conséquent à introduire un culte nouveau (Actes 16:21, note).
Lâaccusation ressort plus complète de la réponse de Gallion (verset 15).
Le proconsul refuse sagement dâentendre cette cause, par la raison que les accusateurs nâarticulaient que des griefs religieux.
Il désigne ces griefs comme des discussions sur une parole ou une doctrine, sur des noms, sans doute les noms de Jésus et de Messie que Paul annonçait, sur leur loi, la loi juive que les accusateurs prétendaient être violée par lâenseignement de lâapôtre.
Gallion déclare nettement quâil ne veut pas être juge dâune telle cause.
Par cette réponse, il établit clairement la distinction entre le délit et la conviction religieuse, entre la politique et la conscience. On peut regretter que Gallion, grâce à son paganisme, parle des choses les plus saintes avec lâindifférence dâun sceptique, mais, comme proconsul, il a fait son devoir.
Si tous les magistrats chrétiens avaient jugé comme ce païen, bien des maux auraient été épargnés à notre humanité.
Le texte reçu porte : tous les Grecs, contre Codex Sinaiticus, B, à et plusieurs versions.
M. Blass conserve ce terme, même dans la recension orientale.
Il faut bien en effet entendre par ce mot, tous, la foule païenne qui haïssait les Juifs.
Il est difficile dâadmettre, avec quelques interprètes, que les Juifs eux-mêmes se seraient vengés de leur déconvenue en maltraitant le chef de leur synagogue, parce quâils le savaient favorable à Paul.
Sosthène avait sans doute été à la tête de la députation juive et avait porté la parole devant le proconsul. Voyant que celui-ci avait renvoyé les accusateurs avec un peu dâhumeur (verset 16), les subalternes du tribunal, aidés de la populace, voulurent faire expier au chef de la synagogue ses mauvaises intentions.
Sosthène avait peut-être succédé dans cette charge à Crispus, après la conversion de ce dernier (verset 8) ou bien il était président dâune autre synagogue.
Quelques interprètes le considèrent comme le même Sosthène que Paul nomme un frère (1 Corinthiens 1:1) et qui aurait été converti dans la suite.
Si Gallion avait fait son devoir en se récusant comme juge dans une cause religieuse, il ne lâaccomplissait pas en permettant sous ses yeux, un acte de violence. Ãvidemment, il condamnait dans son cÅur lâenvie et le fanatisme que les Juifs venaient de mettre au jour par leur accusation.
Plan
3>A travers lâAsie Mineure
Après quelque séjour à Antioche, Paul se remet en route ; il parcourt la Galatie et la Phrygie, fortifiant les disciples (23).
Apollos, à Ephèse, instruit par Priscille et Aquilas
Apollos, Juif alexandrin, versé dans les Ãcritures, arrive à Ephèse. Il expose avec ferveur et exactitude ce qui concerne Jésus, bien quâétant seulement disciple de Jean-Baptiste. Il parle hardiment dans la synagogue. Priscille et Aquilas, après lâavoir entendu, lâinvitent à venir chez eux et lâinstruisent plus complètement du salut en Christ (24-26).
Apollos se rend en Achaïe
Il part muni dâune recommandation des frères dâEphèse. Arrivé en Achaïe, il rend de grands services, démontrant, dans des discussions publiques avec les Juifs, que Jésus est le Messie (27, 28).
Troisième voyage, séjour à Ãphèse et second séjour à Corinthe (18.23 à 20.3)
3>23 à 28 Le départ, Apollos à Ãphèse et à Corinthe
Luc ne dit pas quelle fut la durée de ce séjour de lâapôtre à Antioche. Il est probable que ce fut alors quâeut lieu le conflit entre Paul et lâapôtre Pierre (Galates 2:11 et suivants).
Bientôt après, il partit pour son troisième voyage de mission dans les provinces de lâAsie Mineure.
Ce voyage nâest que brièvement indiqué par Luc, comme lâavait été le second (Actes 16:6), surtout en ce qui concerne la Galatie et la Phrygie.
Il paraît que les sources où puisait notre historien ne le renseignaient pas sur ces parties de lâactivité missionnaire de lâapôtre. Il se contente dâen signaler le but fort important : fortifier tous les disciples.
Apollos, abréviation dâApollonios, était originaire dâAlexandrie en Ãgypte, ville célèbre par ses écoles tant Juives que grecques.
Il nâétait pas seulement éloquent (le mot grec signifie également savant, scientifiquement cultivé), mais aussi puissant dans les Ãcritures, câest-à -dire quâil les connaissait très bien, et quâil était fort dans lâart de les expliquer.
Ce dernier mot montre clairement comment il faut entendre tout ce qui précède au sujet dâApollon.
Il en était au point où le baptême de Jean, câest-à -dire tout son ministère avait conduit les âmes : la repentance, le profond besoin dâune rédemption et la conviction que Jésus était le Messie, «â¯lâAgneau de Dieu qui ôte le péché du mondeâ¯Â».
Chez un homme fervent dâesprit, doué dâune vive intelligence et dâune âme ardente (lâesprit nâest pas ici le Saint-Esprit), comme lâétait Apollos, cette connaissance, si incomplète fut-elle, nâétait pas sans porter du fruit dans sa vie, elle le mettait à même dâêtre une lumière pour les autres.
Aussi Luc peut-il dire quâil avait été instruit dans la voie du Seigneur (D ajoute : dans sa patrie, en Ãgypte) et quâil était capable dâenseigner exactement ce qui regardait Jésus, le Messie, le Sauveur dâIsraël.
Ce qui lui manquait, câétait le baptême du SaintEsprit, exactement comme à ces autres disciples de Jean dont il est parlé à Actes 19:1 et suivants
Il y a, en pleine chrétienté, beaucoup dââmes qui en sont pratiquement au même point, qui savent que Jésus est le Sauveur, mais ne sont jamais encore parvenues jusquâà la Pentecôte de lâEsprit.
La voie du Seigneur, et, au verset suivant, la voie de Dieu, signifie, non seulement la doctrine, mais la direction de la vie qui tend vers Dieu, qui conduit à lui (comparer Actes 9:2; Actes 19:9-23; Actes 22:4; etc).
Dâaprès le texte reçu, Apollos enseignait ce qui regardait le Seigneur, au lieu de Jésus (comparer verset 28).
On voit par ce récit quâAquilas et Priscille, qui se trouvaient alors à Ãphèse (verset 19), suivaient encore le culte de la synagogue.
Câest là quâils entendirent Apollos parler avec assurance (grec sâenhardir).
Ce couple fidèle comprit aussitôt ce qui manquait à lâéloquent prédicateur, et, lâayant pris avec eux, invité dans leur maison, ils lui exposèrent plus exactement et plus complètement la voie de Dieu, câest-à -dire lâÅuvre de la rédemption accomplie par Jésus-Christ, et, spécialement, celle de la régénération opérée par le Saint-Esprit.
Le savant Alexandrin se montra assez humble pour recevoir instruction de ces modestes fabricants de tentes.
Priscille est nommée avant Aquilas dâaprès le texte de Codex Sinaiticus, B, A, E.
Apollos voulut aller en Achaïe, câest-à -dire sans doute à Corinthe, ayant appris par Aquilas et Priscille les premiers succès de Paul dans cette ville.
Les frères qui se trouvaient déjà à Ãphèse, à la suite du court séjour de lâapôtre (verset 19), lây encourageant, écrivirent aux fidèles de Corinthe de le bien recevoir, comme un serviteur de Dieu.
Ainsi traduisent Calvin, Bèze, Weizsäcker, Holtzmann, Wendt, et cette traduction nous paraît le plus conforme à la construction de la phrase.
Luther, Meyer, Zöckler traduisent : «â¯Les frères écrivirent aux disciples les engageant à le recevoirâ¯Â». D et les versions syriaques ont ici une importante addition, qui nous apprend comment Apollos fut amené à se rendre à Corinthe : «â¯Quelques Corinthiens séjournant à Ãphèse et lâayant entendu, lâexhortèrent à passer (la mer) avec eux dans leur patrie. Et lui, ayant consenti, les Ãphésiens écrivirent aux disciples à Corinthe, afin quâils reçussent bien cet hommeâ¯Â».
Câest-à -dire que, par la grâce divine, qui accompagnait sa prédication, Apollos se rendit très utile aux croyants de Corinthe, il contribua à les éclairer, à les affermir dans la foi.
On sait dâailleurs, par les épîtres de Paul quâApollon exerça une grande influence sur lâÃglise de Corinthe (1 Corinthiens 1:12; 1 Corinthiens 3:5; 1 Corinthiens 4:6).
Il réfutait les objections des Juifs en y mettant toute la force de son talent et de son âme ardente.
Le mot publiquement peut sâentendre de la synagogue ou encore dâautres réunions où parlait Apollos.
Lâobjet positif de ces démonstrations était de prouver par les Ãcritures, dans lesquelles il était puissant (verset 24), que Jésus était le Christ, le Messie. Câétait là en effet, la grande vérité dont il sâagissait, avant tout, de convaincre les Juifs.