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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-24
3>1 à 15 Motifs en faveur de la collecte pour le spauvres de Judée
Paul a rétabli entre lui et ses frères de Corinthe une pleine confiance; il leur a ouvert tout son cÅur, il leur a témoigné avec effusion son amour. Maintenant, il fait appel à leur charité, non pour lui, mais pour les frères pauvres de la Palestine, auxquels dâautres Ãglises, surtout celles de la Macédoine, envoyaient des secours.
Il appelle cette Åuvre de la charité une grâce, une grâce que Dieu a faite aux Ãglises qui sây sont employées (grec : «â¯la grâce de Dieu, donnée (manifestée). dans les Ãglisesâ¯Â».)
«â¯En effet, comme le dit Bengel, câétait une grâce pour ceux qui donnaient et pour ceux qui recevaientâ¯Â».
Les biens de ce monde sont une grâce de Dieu, la charité qui donne est une grâce plus grande encore, toute Åuvre par laquelle le Seigneur daigne nous accorder une part dans son règne est une grâce de sa part.
Nous avons donc, dans ce chapitre, remplacé par ce beau mot de grâce les pâles circonlocutions au moyen desquelles Ostervald fait disparaître la pensée de lâapôtre, qui a évidemment voulu nommer ainsi lâÅuvre dont il sâagit ici (versets 4, 6, 7, 19; comparez verset 9 et 2 Corinthiens 9:8; 2 Corinthiens 9:14). La version de Lausanne a traduit de la même manière.
Il est difficile de rendre littéralement cette phrase où tant de pensées se pressent avec beaucoup de concision : «â¯Parce que, dans une grande épreuve dâafflictions, lâabondance de leur joie et leur profonde pauvreté ont abondé en richesse de leur simplicitéâ¯Â».
Bien que ces Ãglises fussent dans une grande épreuve dâaffliction, peut-être par la persécution qui les appauvrissait, la joie, la grande joie que leur a fait éprouver lâÃvangile du salut a su transformer en richesse leur profonde pauvreté; et lâapôtre appelle cela la richesse de leur simplicité, parce quâelles ont donné avec cette simplicité de cÅur qui ne calcule pas, qui ne regarde pas à lâavenir, mais uniquement au Seigneur et aux besoins de frères malheureux et souffrants (versets 3-5).
Bien plus, câest la pauvreté qui a abondé en richesse, par où lâapôtre montre que le pauvre, qui est riche en Dieu et intérieurement libre à lâégard des biens du monde, donne plus que le riche, dont lâamour de lâargent rend trop souvent le cÅur froid et stérile (comparer 2 Corinthiens 9:11).
Dans combien dâÃglises de nos jours ne pourrait-on pas observer les mêmes faits !
Ces dernières paroles révèlent le secret de tout ce qui précède.
Celui qui sâest réellement donné lui-même au Seigneur avec tout ce quâil a et tout ce quâil est, nâa plus rien à lui refuser, et il est ingénieux à accomplir sa sainte volonté lorsquâelle lui est manifestée, comme dans le cas dont il sâagit ici.
Grec : «â¯Afin que, comme il avait commencé auparavant, il achevât aussi cette grâce envers vousâ¯Â». On voit par là que Tite avait recueilli des dons à Corinthe pendant le séjour quâil venait dây faire (2 Corinthiens 2:13; 2 Corinthiens 7:6); et il devait maintenant, à la prière de lâapôtre, achever cette Åuvre.
Comparer 1 Corinthiens 1:5; 1 Corinthiens 1:6.
Grec : «â¯dans lâamour (qui sort) de vous (et qui demeure) en nousâ¯Â». Comparer 2 Corinthiens 7:3; 2 Corinthiens 7:7.
Comparer verset 1, note.
Tous ces autres dons qui abondaient dans les chrétiens de Corinthe auraient été de peu de valeur, sans le dévouement de la charité que leur demandait lâapôtre.
Lâempressement des autres, câest celui des Ãglises de Macédoine (verset 1 et suivants).
Ce mot de grâce, qui désignait jusquâici lâÅuvre de la charité (verset 1, note), est cette fois appliqué à notre Seigneur JésusChrist : lâapôtre nous dit comment il a ouvert la source intarissable de toute autre grâce dans ses rachetés. En eux, tout amour nâest quâun reflet de son amour.
Il était riche, puisquâil possédait toutes les gloires du ciel, et que lâunivers lui appartient; il sâest fait pauvre et a vécu pauvre (sens du mot grec) depuis la crèche jusquâà la croix, puisquâil reçut des secours de ses amis (Luc 8:3).
Par cette pauvreté, cet abaissement, ces humiliations, nous avons été enrichis : spirituellement, rendus participants «â¯des richesses incompréhensibles de Christ;«⯠et temporellement, puisque, par la foi, â¯Â»toutes choses sont à nousâ¯Â». (1 Corinthiens 3:22; comparez Matthieu 5:3, note.)
Et quand le voile qui sépare les choses visibles des choses invisibles aura été déchiré, nous entrerons en possession de tous les biens de Dieu comme ses enfants et ses héritiers (Romains 8:17).
Si donc la pauvreté de Jésus-Christ nous a enrichis, nous devons «â¯avoir les mêmes sentiments qui ont été en luiâ¯Â», câest-à -dire devenir pauvres pour lui, afin que par notre pauvreté dâautres soient rendus riches. Cela est possible temporellement et spirituellement.
Non un commandement (verset 8; comparez 1 Corinthiens 7:25).
Grec : «â¯Vous qui avez commencé non seulement le faire, mais encore le vouloir dès lâannée passéeâ¯Â».
Câest-à -dire quâils avaient déjà mis la main à lâÅuvre et quâils avalent lâintention, la volonté de faire plus encore. Câest lâexécution de cette prompte volonté que lâapôtre recommande au verset suivant.
Lâavis que Paul leur donne convient donc, est utile, nécessaire à des chrétiens qui étaient en si bonne voie de faire le bien, mais qui ne doivent en rester ni au vouloir ni au commencement de lâÅuvre.
Ce verset verset 12 explique dâune manière très encourageante le dernier mot du verset 11, selon votre avoir. Pourvu que la prompte volonté soit là , riche ou pauvre, elle est agréable à Dieu.
Paul personnifie ainsi gracieusement la bonne volonté, idée qui se perd par la fausse variante du texte reçu.
Application très spirituelle des paroles par lesquelles lâhistorien sacré (Exode 16:18) rappelle que les Israélites, en recueillant la manne, restaient forcément dans lâégalité relativement à ce don de Dieu, puisque ceux qui en prenaient au-delà de leurs besoins ne pouvaient la conserver.
De là , lâapôtre tire (versets 13, 14) cet important enseignement quâil ne doit pas y avoir entre les chrétiens gêne dâune part et surabondance de lâautre, mais égalité. Si les Corinthiens donnent maintenant, (verset 13) les frères de la Palestine peuvent le leur rendre dans un autre temps, (verset 14) soit en biens spirituels, soit en dons temporels. Ainsi lâamour, lâardente charité qui avait produit, aux premiers jours de lâÃglise, cette précieuse égalité, pouvait et devait la produire encore. Partout où elle ne porte pas les mêmes fruits, câest quâelle sâest refroidie (Actes 2:44-45; Actes 4:34-37; Actes 11:28-30).
Quâon ne sây méprenne pas, toutefois, et quâon ne demande pas à des institutions humaines et au nom de la loi, câest-à -dire de la contrainte, ce que Paul demande au nom dâun sentiment que lâEsprit de Dieu seul peut inspirer, et qui serait dénaturé dès quâon lui ôterait sa liberté, sa parfaite spontanéité.
Lâapôtre nâemploie pas même son autorité apostolique pour prescrire un devoir; il ne commande pas, il le déclare positivement (verset 8); il en appelle à la charité de Christ, (verset 9) et pour lui, il ne fait que donner «â¯un conseilâ¯Â», (verset 10) ajoutant (verset 13) une réserve plus délicate encore. Câest que lâégalité de lâamour chrétien vient de Dieu, tandis que lâégalité impossible que rêvent les hommes nâest que de la convoitise et de lâinjustice.
Mais, en repoussant les exigences des hommes, que les chrétiens se demandent sâils obéissent aux inspirations de lâÃvangile de Dieu !
Lâexhortation (verset 6) ne lui était pas nécessaire, il est allé vers vous de son propre mouvement, spontanément.
Le frère dont il est ici question nous est tout à fait inconnu.
Par lâÃvangile signifie par sa prédication de lâÃvangile.
Cette grâce est la bonne Åuvre dont il sâagit ici (verset 1, note).
Au lieu de «â¯notre prompte volontéâ¯Â», le texte reçu dit votre, rapportant aux chrétiens de Corinthe la manifestation de ce sentiment pour la collecte à faire.
Afin que ni lui, ni Tite ne pussent être lâobjet dâaucune inculpation de la part des adversaires dans lâadministration de ces riches dons, il a voulu un troisième frère bien connu (verset 18) et même un quatrième (verset 22). «â¯Soyez prudents comme des serpents et simples comme des colombes â¯Â»â¯!
On ne sait qui était ce frère; peut-être lâun de ceux qui sont nommés Actes 20:4.
Câest-à -dire quâils glorifient Christ par leur vie. Ainsi, veut dire lâapôtre : tous ces envoyés sont fort dignes de votre confiance.
Câétait par leur manière de recevoir ces envoyés, et par la libéralité de leurs dons, que les Corinthiens pouvait prouver à la fois leur charité et la bonne réputation que Paul leur avait faite.
En présence des Ãglises, signifie en présence de ces frères qui les représentent.