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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-16
Ces promesses dont parle lâapôtre sont celles quâil a citées (2 Corinthiens 6:16-18). Ces mêmes chrétiens quâil a appelés «â¯lumière, justice, temple de Dieuâ¯Â», (2 Corinthiens 6:14-16) il les exhorte à se purifier de leurs souillures !
Par là il nous montre, dâune part, que le combat dure autant que cette vie dâépreuve; et, dâun autre côté, que lâassurance du salut, fondée sur la justification par la foi, est inséparable dâune sanctification toujours progressive.
Les souillures de la chair et de lâesprit sont en général celles du dehors et celles du dedans. Ces paroles condamnent également une orgueilleuse spiritualité, qui méprise les précautions dans les choses extérieures, et le pharisaïsme, qui, tout occupé de ce qui frappe les regards, se met peu en peine des péchés du cÅur.
Plan
3>II. Explications relatives à sa lettre précédente et à la mission de Tite
Je ne me repens plus de vous avoir attristés pour un temps, je mâen réjouis au contraire, car câétait une tristesse selon Dieu, une vraie repentance, qui produit le salut, tandis que la tristesse selon le monde produit la mort ; et cette tristesse selon Dieu, quelles impressions vives, profondes, bénies, elle a produites en vous ! (8-11)
Si je vous ai écrit comme je lâai fait, câétait moins en vue des personnes en cause, que pour donner lieu à votre zèle ; et câest aussi pourquoi jâai été consolé, réjoui par Tite (12, 13).
Tout le bien que je lui avais dit de vous, et à vous de lui, sâest trouvé vrai ; aussi, quand il se souvient de la manière dont vous lâavez reçu, son affection pour vous sâaugmente, et moi, je suis rempli de confiance en vous (14-16).
8 à 16 explications relatives à sa lettre précédente et à la mission de Tite
Si lâapôtre sâétait repenti dâavoir écrit sa lettre et de sây être montré si sévère, ce quâil ne nie nullement, mais quâil affirme au contraire, cela ne veut point dire quâil eût douté dâavoir été dans le vrai. Mais, incertain du résultat, plein de sympathie pour la tristesse de ses frères, il pouvait se demander : «â¯Ai-je bien fait â¯Â»â¯? Et toutefois son Åuvre était de Dieu.
Câest ainsi que plus dâun serviteur de Christ, après quelque acte de sévérité accompli dans la foi, voyant la douleur quâil a causée, peut, dans ses courtes vues et par amour pour ses frères affligés, craindre dâavoir été trop loin. Lâexemple de lâapôtre nous montre que, dans ces cas-là , ce nâest pas une stoïque insensibilité qui est la vraie disposition dâun ministre fidèle, même sâil a la conviction dâavoir bien agi.
Calvin, prenant le mot se repentir dans le sens de éprouver de la douleur, écarte lâidée du repentir proprement dit ou du regret, et paraphrase ainsi ce passage : «â¯Quoique je vous aie froissés malgré moi, et que jâaie éprouvé de la douleur dâavoir été forcément dur envers vous, je ne mâen afflige plus, car je vois que je vous ai été utileâ¯Â» (verset 9).
Mais à quoi bon forcer les termes au lieu de leur laisser leur sens naturel ? Pour sauver une certaine théorie de lâinspiration ? Ne vaut-il pas mieux la réformer dâaprès lâÃcriture même ? LâEsprit de Dieu ne supprime aucune des affections ou même des fluctuations de ceux quâil éclaire et anime; il sâen sert même très avantageusement pour révéler tout entière cette vérité qui, pour nous être accessible, doit rester à la fois divine et humaine.
La construction ou ponctuation de ces versets versets 8, 9 diffère dans les diverses éditions grecques aussi bien que dans nos versions.
Celle que nous avons adoptée rend ainsi le tour si vif de la pensée de lâapôtre : Je ne me repens pas (de vous avoir attristés); si je mâen suis repenti (ici il dit dans une parenthèse dont la phrase est suspendue la raison de ce repentirâ¦), puis il se hâte dâajouter : maintenant je me réjouis, et il explique la cause de cette joie (verset 9).
Ce mot de la parenthèse : je vois se rapporte aux nouvelles quâil venait de recevoir par Tite.
La tristesse selon Dieu est une tristesse qui se rapporte à Dieu, à sa volonté violée, au péché qui lâoffense, elle est produite dans le cÅur par son Esprit. Aussi produit-elle à son tour (grec : elle «â¯opèreâ¯Â») une repentance (grec : «â¯conversion, changement dâesprit, de dispositionâ¯Â»), dont on ne se repent jamais, parce que cette conversion est pour le salut, ou plutôt elle est le salut même, elle délivre lââme du péché et lui donne lâassurance de la vie éternelle.
Dire quâon ne sâen repent jamais, câest dire quâon en recueille la joie la plus pure. Telle a été la tristesse des Corinthiens (verset 9).
La tristesse selon le monde, au contraire, se rapporte tout entière à cette terre, à ses avantages perdus, à ses espérances déçues, à notre orgueil froissé, à nos maux sans remède; et comme le cÅur nâen reste pas moins enchaîné à ce monde qui passe avec sa convoitise, lââme, qui en est lâesclave, périt avec lui.
Cette tristesse produit la mort. Quelquefois même elle produit littéralement et brusquement la mort : le suicide !
Quelques interprètes rapportent les mots : dont on ne se repent pas, non à repentance, mais à salut.
Câest plus grammatical peut-être, mais câest rendre fade la pensée. Qui a lâidée de se repentir du salut ? La pensée si applicable aux Corinthiens, et exprimée par une piquante antithèse, est effacée par cette construction.
Tous ces sentiments et ces actes, résultats de la première lettre de lâapôtre, avaient pour objet le pécheur scandaleux jusquâalors toléré dans lâÃglise (1 Corinthiens 5).
Pour leur défense (grec : apologie), les Corinthiens sâétaient empressés de lâexclure : ils montrèrent par là leur indignation pour son crime, leur crainte des jugements de Dieu, leur ardent désir de sa grâce, leur zèle pour sa gloire et pour la pureté de la profession de la foi; de là , lâexemplaire punition dont le pécheur fut lâobjet. Câest ainsi que les Ãglises se réveillent et prouvent que la vie de Dieu est en elles.
Non pas tous, sans doute, ni au premier abord, puisquâil avait fallu la première lettre pour les réveiller; mais ils sâétaient si bien purifiés, que lâapôtre leur en tient compte largement.
Câest-à -dire lâincestueux, et son père quâil avait outragé (1 Corinthiens 5:1). Dâautres ont pensé que lâapôtre se désignait lui-même par ces mots : celui à qui le tort a été fait, mais cela ne nous paraît pas probable.
«â¯Il ne sâagissait pas seulement, dit lâapôtre, de ce cas spécial, ni du châtiment du coupable; mais il y allait de la pureté et de la vie de lâÃglise entière, et de la fidélité de mon apostolat devant Dieuâ¯Â»
Par ces paroles conciliantes, Paul sâefforce dâécarter toutes les personnalités et leurs blessures, pour concentrer lâattention de tous sur la gravité de la chose.
Le texte reçu porte : «â¯que fût manifesté notre empressement pour vousâ¯Â», au lieu de «â¯votre empressement pour nousâ¯Â». Les autorités et le contexte sont pour la leçon ici rétablie. Câest précisément de ce zèle des Corinthiens que parle lâapôtre (versets 11, 13).
La consolation quâa éprouvée lâapôtre vient de ce qui précède (surtout versets 9-11); mais cette consolation fut élevée jusquâà la joie, par la joie que Tite témoignait de son séjour à Corinthe; son esprit en avait été soulagé, récrée. Quel ardent amour des âmes dans ces hommes de Dieu !
Le texte reçu porte : «â¯Nous avons été consolés par votre consolationâ¯Â», ce qui, dans lâensemble, présente à peine un sens admissible.
«â¯Crainte et tremblementâ¯Â» indique la profonde vénération avec laquelle les Corinthiens avaient reçu Tite comme un envoyé de lâapôtre et un envoyé de Dieu (comparer Philippiens 2:12; Ãphésiens 6:5; Psaumes 2:11, etc.).
Ce saint respect est un des plus précieux caractères de la piété et de la charité. Il est rare de nos jours entre les chrétiens !
Ou : «â¯Ãªtre plein de courage à votre sujetâ¯Â»