Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-18
3>1 à 13 Esprit, dévouement, fidélité du ministère apostolique
Grec : «â¯Collaborateurs, nous vous exhortons aussiâ¯Â». Lâapôtre ne dit pas de qui il est le collaborateur.
Les uns suppléent de Dieu (2 Corinthiens 5:21); dâautres, de Christ (2 Corinthiens 5:20); dâautres encore, des Corinthiens, dâautres enfin de ses compagnons dâÅuvre dans lâapostolat.
La liaison la plus naturelle, câest que Paul est collaborateur de Christ, parce quâil est son ambassadeur.
Encore tout pénétré de la grande pensée du ministère évangélique quâil a exposée au long (2 Corinthiens 2:14 à 2 Corinthiens 5:21), lâapôtre applique cette pensée immédiatement à ses rapports pastoraux avec les Corinthiens. Et en vertu de son message auprès dâeux, (2 Corinthiens 5:20) il les exhorte, les prie, non seulement dâêtre réconciliés avec Dieu, mais de ne pas abuser, par légèreté ou par une sécurité charnelle, de la grâce de cette réconciliation, que lâon peut avoir reçue en vain.
Toujours la responsabilité de lâhomme, la crainte et le tremblement du pécheur sauvé, joints à la plus consolante assurance du salut, et à la paix du chrétien (2 Corinthiens 5:3, note).
Ãsaïe 49:8, cité selon les Septante et conforme à lâhébreu qui dit : «â¯au temps agréableâ¯Â».
Nous nâavons que ce temps, que ce jour, aujourdâhui; demain, ce peut être trop tard ! (Hébreux 4:7)
Grec : «â¯Ne donnant aucun achoppement en rien, ou à personneâ¯Â», ce qui peut sâentendre, non seulement de lâapôtre et de ses compagnons dâÅuvre, mais sâappliquer aussi à ses lecteurs. Le but de cette sainte vigilance est quâaucune tache ne rejaillisse sur le ministère (service) dont Paul est revêtu.
Tous ces versets (versets 4-10) ne forment quâune seule phrase, dépendant tout entière de ces mots : nous nous rendons recommandables; et les moyens par lesquels lâapôtre le fait sont indiqués par ces particules successives : en, par, comme. Dans cette énumération de ses titres de gloire, lâapôtre commence par les peines et les souffrances du dehors, dans lesquelles sâexerce la patience du chrétien.
Les veilles et les jeûnes (verset 5) servent de transition à lâindication des vertus qui ornent le ministère de Paul. Ces veilles lui étaient imposées par ses travaux, soit spirituels, soit manuels, car il pourvoyait par ces derniers à sa subsistance (Actes 18:3; Actes 20:34).
Par les jeûnes, on peut entendre ceux quâil sâimposait volontairement, ou mieux encore, les privations dont il avait parfois à souffrir (Philippiens 4:12).
Parmi les vertus intérieures qui suivent, (verset 6) la connaissance signifie ici cette vue claire et pratique des hommes et des choses, quâil appliquait à sa vie morale et à toute son Åuvre. Si lâapôtre place lâEsprit-Saint dans cet ordre, câest pour montrer que tous les autres dons en découlent comme de leur source, et que lâensemble de ces grâces forme une vie, une vie spirituelle, dont lââme est une charité sans hypocrisie (verset 6).
La parole de vérité (verset 7) désigne la prédication de Paul et ce qui la caractérise, toute son action par la parole.
La puissance de Dieu, câest cette force divine qui se manifestait, soit par la parole même, soit par des miracles.
Par les armes de la justice, de la droite et de la gauche, lâapôtre entend les armes offensives et défensives (glaive et bouclier; comparez Ãphésiens 6:11 et suivants) au moyen desquelles le chrétien combat pour la sainte cause de la justice.
Lâhonneur et lâignominie, la bonne et la mauvaise réputation (verset 8) peuvent être également utiles ou nuisibles pour le chrétien, selon ses dispositions. Si, honoré, il emploie cette influence pour préparer les cÅurs à recevoir lâÃvangile; si, chargé du mépris des incrédules, il en prend occasion de sâhumilier lui-même et se console par la pensée que câest un trait de ressemblance avec son Sauveur, toutes ces choses tourneront à son bien.
Ainsi les enfants de Dieu sont au milieu du monde une énigme, une perpétuelle contradiction pour ceux qui ne les comprennent pas et qui sont étrangers à leurs expériences : (versets 9, 10) séducteurs qui, aux yeux de la sagesse et de la politique des hommes, répandent des principes faux et dangereux, et pourtant seuls pénétrés de la sainte vérité de Dieu; inconnus (aussi méconnus), parce que lâhomme naturel ne comprend rien aux choses qui sont de lâEsprit de Dieu, et pourtant connus de Dieu, devant qui leur cÅur et leur vie sont à nu; connus de leurs frères avec qui ils vivent dans une intime communion dâesprit.
Leurs dangers les exposent sans cesse à la mort, leurs souffrances et leurs renoncements sont une mort graduelle, et pourtant une puissance de vie toujours nouvelle se manifeste en eux et par eux (2 Corinthiens 1:9-10; 2 Corinthiens 4:10-11).
En tout cela ils reconnaissent quâils sont châtiés par le Seigneur pour leur sanctification, mais toujours son amour les relève et leur rend la vie. Au milieu de toutes ces tristesses du dedans et du dehors, une source intime de joie leur reste toujours ouverte dans la communion avec leur Dieu-Sauveur. Plus ils se sentent pauvres en eux-mêmes et privés des biens que le monde ambitionne, plus ils sont capables de répandre autour dâeux les richesses spirituelles de Christ. Ils nâont rien qui leur soit propre, et ils savent que toutes choses sont à eux, parce quâils sont les héritiers de Celui à qui tout appartient (verset 10; comparez 1 Corinthiens 3:1-23).
La vie chrétienne est tout entière, comme la croix de Jésus-Christ, une folie pleine de la sagesse de Dieu, un opprobre qui cache la gloire éternelle !
Après lâeffusion de cÅur qui précède, Paul est ému;ses yeux, on le sent, se remplissent de larmes, (comparez 2 Corinthiens 2:4) et un cri de tristesse, à la fois, et dâardent amour sâéchappe de son âme : «â¯Ã vous que jâaime avec la tendresse dâun père ! (verset 13) vous le voyez, je vous ai ouvert tout mon cÅur (verset 11); vous nâêtes point à lâétroit dans ce cÅur, vous y occupez une large place; mais vous !, parce que je vous ai paru sévère, parce quâon vous a inspiré des préjugés, vous êtes rétrécis dans vos entrailles (traduction littérale), votre cÅur se ferme et nâa plus ni confiance, ni amour ! (verset 12) Je vous en conjure comme mes enfants bien-aimés, rendez-moi amour pour amour, élargissez votre cÅur et envers moi, et envers la vérité, et envers le Sauveur que je vous ai annoncé â¯Â»â¯!
De toutes manières, câest lâEsprit de Dieu qui met le cÅur au large.
Plan
3>II. Ne vous unissez pas avec les infidèles
Ne portez pas un joug étranger avec eux, car il nây a ni participation, ni accord possible entre la vie chrétienne et les péchés du paganisme (14-15).
I nây a aucun rapport entre le temple de Dieu et les idoles, et vous êtes ce temple où Dieu promet dâhabiter ; séparez-vous donc de tout ce qui est impur, et vous serez les enfants de Dieu (16-18).
14 à 18 ne vous unissez pas avec les infidèles
Grec : «â¯Ne devenez pas conjoints sous un joug étranger (ou un autre joug) avec les infidèlesâ¯Â» (ou incrédules). Lâimage est prise de lâusage dâatteler sous un même joug des bêtes de somme de différentes espèces (ce que la loi défendait, Lévitique 19:19; Deutéronome 22:10).
Il y a en même temps dans cette image lâidée dâune infidélité et dâun assujettissement. Câest ce qui arrive spirituellement, lorsque des fidèles sâallient avec des incrédules pour une Åuvre de Dieu qui exige un même esprit, la même foi, le même amour.
En général, les communications des chrétiens avec le monde, pleines de bienveillance et de charité, sans doute, doivent se borner au nécessaire, et avoir toujours pour but de répandre la connaissance de la vérité, la bonne odeur de lâÃvangile de Christ.
Hors de là , le sel perd sa saveur, lâesprit du monde triomphe de lâesprit de la vie chrétienne.
Lâapôtre passe à ce sujet (versets 14-18) sans transition, frappé sans doute du contraste criant qui existe entre la vie chrétienne quâil vient de retracer, et la mondanité, telle quâelle règne en tout temps, en tous lieux, hors de la communion avec Dieu. Dâailleurs, on voit par 1 Corinthiens 10 que les chrétiens de Corinthe étaient exposés à des dangers de ce genre par lâabus quâils faisaient de la liberté chrétienne.
Bélial signifie en hébreu : ce qui ne vaut rien, ce qui est méchant; les enfants de Bélial sont les hommes méchants, mauvais (Deutéronome 13:13; 1 Samuel 25:25). De là , ce mot était employé chez les Juifs pour désigner le diable : câétait un nom propre de Satan.
Ainsi lâapôtre met dâun côté la justice, la lumière, Christ, le fidèle, câest-à -dire tout ce qui constitue la vie chrétienne; de lâautre, lâiniquité, les ténèbres, Bélial, lâinfidèle; ce sont là tous les éléments dâun paganisme plongé dans le mal.
Quelle participation, quelle communion, quel accord y aurait-il entre ces contraires absolus ? Ainsi se trouve abondamment motivée lâexhortation du verset 14.
Cela veut-il dire que tout dans le chrétien soit digne dâune telle appréciation, et que tout soit absolument du démon dans lâhomme inconverti ? Non. Sans doute, il y a entre lâhomme régénéré et celui qui ne lâest pas la même différence quâentre la lumière et les ténèbres, la justice et lâiniquité; car lâun est éclairé dâune lumière divine, lâautre encore dans son ignorance; lâun possède la justice de son Sauveur, qui produit peu à peu en lui la sainteté, lâautre est encore dans son péché.
Mais, dans son sentiment intime, le chrétien ne peut pas oublier, dâune part, quâil a été autrefois ténèbres et quâil est devenu lumière au Seigneur par pure grâce (Ãphésiens 5:8; comparez 2 Corinthiens 2:8); ni, dâautre part, que lâhomme le plus éloigné de Dieu peut, au moyen de cette même grâce, être «â¯rapproché par le sang de la croixâ¯Â». De là vient que, même en évitant avec soin toute participation aux Åuvres infructueuses des ténèbres, le chrétien sincère est retenu, à lâégard des inconvertis, dans lâhumilité et dans la charité «â¯qui espère toutâ¯Â».
Introduire une idole dans le temple de Dieu était regardé comme une abomination. Or, le chrétien est ce temple : oh ! sâil avait la même horreur des idoles !
Une variante très autorisée porte : Nous sommes le temple, au lieu de vous êtes.
Lévitique 26:12; comparez 1 Corinthiens 3:17. LâÃglise est le temple spirituel dans lequel se réalise la promesse de la présence de Dieu.
Ãsaïe 52:11 librement cité dâaprès les Septante, toujours à lâappui de lâexhortation du verset 14.
Les derniers mots : et je vous recevrai, ne se trouvent pas dans le texte hébreu dâÃsaïe, mais câest ainsi que lâapôtre rend cette idée des Septante : (Ãsaïe 52:12) «â¯Câest le Dieu dâIsraël qui vous rassembleâ¯Â».
Ces dernières paroles, qui, dans la pensée de lâapôtre, doivent faire suite à celles-ci : je vous recevrai, (verset 17) ne se trouvent point sous cette forme dans lâAncien Testament.
Elles ne sont probablement que des réminiscences de déclarations telles que 2 Samuel 7:14; Jérémie 31:9; Ãsaïe 43:6. Elles nâen renferment pas moins une précieuse promesse de Dieu, selon «â¯lâesprit dâadoptionâ¯Â». (Romains 8:15)