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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 7". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/2-corinthians-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 7". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-16
Ch. 7 v. 1 â La sainteté et la pureté conviennent aux enfants de Dieu
[6:18] Mais ce nâest pas seulement ce dont on est séparé pour être dans la position de fils et de filles, qui engage lâattention de lâapôtre, mais les conséquences légitimes de pareilles promesses. [7:1] Ãtant fils et filles du Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, la sainteté nous est convenable. [6:17] Ce nâest pas seulement que nous ayons à nous séparer du monde, [7:1] mais, étant en relation avec Dieu, nous devons nous purifier de toute souillure de chair et dâesprit : la sainteté dans la marche extérieure, et, ce qui est tout aussi important, quant à nos relations avec Dieu, la pureté dans les pensées; car quoique les hommes ne voient pas ces pensées, le courant de lâEsprit est arrêté dans le coeur, il nây a pas élargissement du coeur dans la communion de Dieu. Câest beaucoup si la présence de Dieu est sentie, si sa relation avec nous est réalisée : la grâce est connue, mais Dieu ne lâest guère comme il se fait connaître graduellement dans sa communion.
Ch. 7 v. 2-7 â Lâexpression des affections ardentes du coeur du ministre
Lâapôtre revient maintenant à ses relations avec les Corinthiens, relations formées par la parole de son ministère. Ayant développé ce quâétait réellement ce ministère, il cherche à empêcher que les liens qui avaient été formés par ce ministère entre les Corinthiens et lui-même, par la puissance du Saint Esprit, ne soient rompus.
[7:2] « Recevez-nous; nous nâavons fait tort à personne », dit-il (v. 2). Il tient à ne pas froisser les sentiments de ceux qui sont restaurés, qui se retrouvent dans leurs anciennes affections à son égard, et ainsi dans leur vraie relation avec Dieu. [7:3] « Je ne dis pas ceci pour vous condamner », ajoute-t-il; jâai déjà dit que vous êtes dans mon coeur pour mourir et pour vivre ensemble. [7:4] « Ma franchise est grande envers vous; je me glorifie grandement de vous; je suis rempli de consolation; ma joie surabonde au milieu de toute notre affliction ». Lâapôtre ne développe pas maintenant les principes du ministère, mais il montre le coeur dâun ministre, tout ce quâil avait senti à lâégard de lâétat des Corinthiens. [2:13] On se rappelle quâaprès avoir quitté Troas, parce quâil nây avait pas trouvé Tite qui devait lui apporter la réponse à sa première lettre aux Corinthiens, il sâétait rendu en Macédoine, sans passer par Corinthe. [7:5] Mais là non plus sa chair nâa pas eu de repos : il y a été affligé de toute manière; au dehors, des combats, au dedans, des craintes. [7:6] Cependant Dieu qui console ceux qui sont abattus, lâa consolé par lâarrivée de Tite quâil avait attendu avec tant dâanxiété; [7:7] et non seulement par lâarrivée de Tite, mais par les bonnes nouvelles que celui-ci a apportées de Corinthe. La joie de lâapôtre a dissipé toute son affliction, [7:3] car son coeur était à vivre et à mourir avec eux. [7:7] Il a vu les fruits moraux de lâopération de lâEsprit dans les fidèles de Corinthe, leur désir, leurs larmes, leur affection envers lui; [7:8] et son coeur revient à eux pour panser, par lâexpression de son amour, toutes les blessures que sa première lettre avait pu faire dans leurs coeurs, quelque nécessaires quâelles fussent.
Ch. 7 v. 8-10 â La sollicitude de Paul pour les Corinthiens
La repentance, fruit de la tristesse causée par la première lettre, sujet de lâanxiété de Paul
[7:8] Rien de plus touchant que le conflit quâil y a eu dans le coeur de Paul entre la nécessité quâil avait sentie, à cause de leur état précédent, dâécrire sévèrement aux Corinthiens, et en quelque sorte avec une froide autorité, et les affections qui, maintenant que lâeffet avait été produit, lui dictaient presque une apologie pour la peine quâil avait pu leur causer. « Si, dit-il, je vous ai attristés par ma lettre, je nâen ai pas de regret », lors même quâil en eût eu et en avait eu en effet un moment, car il voyait que la lettre les avait attristés, ne fût-ce que pour un temps; [7:9] mais maintenant il se réjouissait non pas de ce quâils avaient été attristés, mais de ce quâils lâavaient été à repentance. Quelle sollicitude ! Quel coeur pour le bien des saints ! Si les Corinthiens avaient du zèle à son égard, certes il leur en avait donné lâoccasion et le motif. [7:5] Il nâa point de repos jusquâà ce quâil ait de leurs nouvelles; [2:12-13] rien nâarrête son anxiété, ni portes ouvertes pour annoncer la parole, ni détresse. [7:8] Il a peut-être du regret dâavoir écrit la lettre, craignant de sâêtre aliéné le coeur des Corinthiens, [7:9] et maintenant encore peiné à la pensée de les avoir attristés, il se réjouit, non de ce quâil leur a causé de la peine, [7:10] mais de ce que leur tristesse selon Dieu a opéré en eux la repentance.
La lettre écrite par lâEsprit amène de la crainte dans le coeur de Paul
[7:8] Il leur écrit une lettre selon lâénergie du Saint Esprit. Laissé aux affections de son coeur, nous le voyons, à cet égard, au-dessous du niveau de lâénergie de lâinspiration qui avait dicté la lettre que lâhomme spirituel devait reconnaître comme les commandements du Seigneur; son coeur tremble à la pensée des conséquences, quand il nâa pas de nouvelles.
La différence entre lâexpérience de Paul individu, et lâauteur inspiré
Il est très intéressant de voir la différence quâil y a entre lâindividualité de lâapôtre et lâinspiration. [1 Cor. 7:12, 25, 40] Dans la première épître aux Corinthiens, nous avons remarqué la distinction que fait Paul entre ce quâil dit comme résultat de son expérience, [1 Cor. 7:10] et les commandements du Seigneur communiqués par son moyen. [7:8] Ici, nous trouvons la différence dans lâexpérience elle-même. Paul oublie pour un moment le caractère de son épître, et tout à ses affections, il craint dâavoir détruit le lien qui lâunissait aux Corinthiens, par lâeffort quâil a fait pour les ramener de leur égarement. La forme de lâexpression même dont lâapôtre se sert, montre que ce nâest que pour un moment que ce sentiment sâest emparé de son coeur; mais le fait quâil lâa eu, fait voir clairement la différence quâil y a entre Paul lâindividu et Paul lâécrivain inspiré.
Lâexpression des affections profondes fait partie du ministère
[7:9] Maintenant lâapôtre est satisfait. Lâexpression de cet intérêt profond quâil porte aux Corinthiens est une partie de son ministère, un enseignement précieux pour nous montrer de quelle manière le coeur entre dans lâexercice de ce ministère; on y voit combien la souplesse de cette puissante énergie de lâamour est grande pour gagner et fléchir les coeurs par lâexpression opportune de ce qui se passe dans le nôtre. Cette expression ne manquera certainement pas lorsque lâoccasion la rendra juste et naturelle, si le coeur est pénétré dâaffection; car une profonde affection aime à se faire connaître de celui qui en est lâobjet, si cela se peut selon la vérité de cette affection. [7:10] Il y a une douleur qui ronge le coeur; mais un coeur attristé selon Dieu est dans le chemin de la repentance1.
1 La grandeur de coeur ne parle pas volontiers de sentiments, parce quâelle pense aux autres, non à elle-même. Mais elle ne craint pas de le faire quand lâoccasion se présente, parce quâelle pense aux autres et quâil y a dans ses affections une profondeur de dessein qui les fait agir. Le christianisme donne la grandeur de coeur. En outre, de sa nature, elle est confiante, et câest ce qui gagne, et donne sans le savoir lâinfluence que cette grandeur de coeur ne cherche pas, car elle nâest pas égoïste. Lâapôtre maintenait pour leur bien sa véritable relation avec les Corinthiens.
Ch. 7 v. 11-16 â La purification du mal, produit du travail de Paul et source dâaffections nouvelles
[7:11] Paul expose donc les fruits de cette douleur selon Dieu; il montre quel zèle contre le péché elle avait produit, et comme les coeurs repoussaient saintement toute association avec le péché. Lâapôtre, maintenant quâils sâétaient séparés moralement, sépare aussi ceux qui nâétaient pas coupables dâavec ceux qui lâétaient : il ne veut plus confondre les uns avec les autres. Ils sâétaient confondus moralement en cheminant à leur aise avec ceux qui étaient dans le péché : en ôtant le péché, ils étaient en dehors du mal, [7:12] et lâapôtre montre que câétait précisément en vue de leur bien et parce quâil sâoccupait dâeux avec dévouement, quâil avait écrit sa première lettre afin de témoigner de sa préoccupation pleine dâamour pour eux, et de mettre à lâépreuve leur amour pour lui devant Dieu. [7:14] Quelque triste quâeût été la marche des Corinthiens, Paul avait assuré à Tite, en lâencourageant à aller à Corinthe, que certainement il trouverait des coeurs qui répondraient à cet appel dâaffection apostolique. Il nâavait pas été désappointé, et comme il avait annoncé la vérité au milieu dâeux, ce quâil avait dit dâeux à Tite, sâétait trouvé vrai aussi, [7:15] et les affections de Tite lui-même avaient été puissamment réveillées lorsquâil avait vu ces fruits de la grâce dans les Corinthiens.