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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur 2 Corinthians 7". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/2-corinthians-7.html.
"Commentaire sur 2 Corinthians 7". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-16
2 Corinthiens 7:2-12
Paul est consolé par les Corinthiens
2 Faites-nous une place [dans vos cœurs] ! Nous n'avons fait de tort à personne, nous n'avons ruiné personne, nous n'avons exploité personne.
3 Je ne dis pas cela pour [vous] condamner, car j'ai déjà déclaré que vous êtes dans nos cœurs jusqu'à mourir ensemble et vivre ensemble.
4 Ma franchise est grande envers vous, je me glorifie grandement à votre sujet. Je suis rempli de consolation1, ma joie surabonde au milieu de toute notre affliction.
1 ou : d'encouragement.
5 Et de fait, lorsque nous sommes arrivés en Macédoine, notre chair n'a eu aucun repos, mais nous avons été affligés de toute manière1 : au-dehors, des combats, au-dedans, des craintes.
1 littéralement : en tout.
6 Mais celui qui encourage1 ceux qui sont abattus, Dieu, nous a encouragés2 par la venue de Tite,
1 ou : console. 2 ou : consolés.
7 et non seulement par sa venue, mais aussi par l'encouragement1 dont il a été encouragé2 parmi vous. Il nous a raconté votre grand désir, vos larmes, votre zèle pour moi, de sorte que je me suis encore plus réjoui.
1 ou : la consolation. 2 ou : consolé.
La tristesse selon Dieu
8 En effet, même si je vous ai attristés par [ma] lettre, je ne le regrette pas, même si je l'ai regretté. [Car] je vois que cette lettre vous a attristés, ne serait-ce que pour un temps.
9 Maintenant, je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que vous avez été attristés jusqu'à la repentance. Car vous avez été attristés selon Dieu, si bien que vous n'avez subi aucun dommage de notre part.
10 En effet, la tristesse qui est selon Dieu produit une repentance qui conduit au salut [et] que l'on ne regrette jamais1, mais la tristesse du monde produit la mort.
1 littéralement : [et] irrévocable.
11 Car voici, ce fait même d'avoir été attristés selon Dieu, quel empressement il a produit en vous, mais quelles excuses, mais quelle indignation, mais quelle crainte, mais quel ardent désir, mais quel zèle, mais quelle punition ! À tous égards vous avez montré que vous êtes purs dans [cette] affaire.
12 Si donc je vous ai écrit de la sorte, ce n'était ni à cause de celui qui a fait le tort ni à cause de celui qui a subi le tort, mais [c'était] afin que le zèle que vous avez pour nous soit manifesté parmi vous devant Dieu.
L'amour de Christ étreignait Paul pour ses Corinthiens. Et cet amour était aussi vrai, aussi grand quand il leur avait écrit sa première lettre sévère. Mais à présent son cœur est au large; il peut laisser parler librement ses affections. Ceux qui nous reprennent et nous avertissent avec le plus de sévérité sont souvent ceux qui nous aiment le plus. «Moi, je reprends et je corrige tous ceux que j’aime», dira le Seigneur à une église devenue tiède (Apoc. 3:19 ap 3.14-22).
L'assemblée avait jugé le mal au milieu d'elle; elle avait ainsi montré sa pureté et sa droiture (v. 11): si elle avait supporté un affreux péché, c'était par ignorance et par négligence. Les Corinthiens n'en avaient pas moins dû s'humilier de leur état qui avait permis à un tel mal d'apparaître au milieu d'eux et ils en avaient éprouvé une tristesse selon Dieu.
Le v. 10 nous montre que le simple regret, la honte, le remords… ne sont pas la repentance. Celle-ci consiste à porter sur nos fautes le même jugement que Dieu, à reconnaître le mal et l'abandonner, qu'il s'agisse des actes commis avant ou après notre conversion (Prov. 28:13 pv 28.13). Elle est le premier fruit de la foi. Et à son tour elle produit «des fruits qui conviennent à la repentance» comme le disait Jean le Baptiseur à ceux qui venaient à son baptême (Luc 3:8 lc 3.7-9). Chacun de nos lecteurs est-t-il passé par une vraie repentance?
2 Corinthiens 7:13-16; 8:1-8
13 C'est pourquoi nous avons été encouragés1. Mais, au-delà de notre encouragement2, nous nous sommes encore plus abondamment réjouis de la joie de Tite, parce que son esprit a été apaisé par vous tous.
1 ou : consolés. 2 ou : consolation.
14 Car si devant lui je me suis glorifié en quelque mesure à votre sujet, je n'en ai pas honte. Mais comme nous vous avons dit toutes choses selon la vérité, de même aussi, ce dont nous nous étions glorifiés auprès de Tite s'est trouvé être la vérité.
15 Et sa profonde affection1 pour vous n'en est que plus grande lorsqu'il se souvient de l'obéissance de vous tous, comment vous l'avez reçu avec crainte et tremblement.
1 littéralement : ses entrailles.
16 Je me réjouis de ce qu'en toutes choses j'ai confiance en vous.
Libéralité des Macédoniens
8 Or nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui a été donnée [aux saints] dans les assemblées de la Macédoine,
2 [à savoir] que, dans les grandes détresses qui les ont mis à l'épreuve, l'abondance de leur joie et leur profonde pauvreté ont fait abonder la richesse de leur libéralité.
3 Car selon leurs possibilités — j'en rends témoignage — et au-delà de leurs possibilités, [ils ont agi] de leur plein gré,
4 nous demandant avec beaucoup d'insistance la grâce de participer à1 ce service envers les saints.
1 littéralement : la grâce et la participation de.
5 Et non [seulement] comme nous l'avions espéré, mais ils se sont donnés eux-mêmes, d'abord au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu.
6 C'est pourquoi nous avons exhorté Tite afin que, comme il l'avait commencée auparavant, de même aussi, il achève pour vous aussi cette œuvre de grâce.
Exhortations des Corinthiens à la libéralité
7 Mais comme vous abondez en toutes choses — en foi et en parole, et en connaissance, et en empressement à tous égards, et dans votre amour envers nous — que vous abondiez aussi dans cette grâce.
8 Je ne dis pas [cela] comme un ordre, mais à cause de l'empressement d'autres personnes, je mets ainsi à l'épreuve la sincérité de votre amour.
L'obéissance des Corinthiens avait éveillé la joie et l'affection de Tite et ainsi doublement réjoui et réconforté Paul lui-même (ch. 7 v. 13, 15). Mais ils étaient encore loin d'avoir le zèle des saints de la Macédoine (ch. 8). Ces derniers n'avaient pas donné simplement telle ou telle partie de leurs ressources et de leur temps: ils s'étaient donnés eux-mêmes tout entiers. Ils n'avaient pas attendu, comme certains, la fin de leur vie pour n'offrir à Dieu qu'un pauvre reste de leurs forces; ils s'étaient donnés «premièrement»… Ils n'avaient pas non plus commencé par le service des saints; non, c'est au Seigneur qu'ils s'étaient d'abord donnés. Et ce premier don avait entraîné tous les autres. Ils appartenaient aussi aux apôtres, parce que ceux-ci étaient serviteurs du Seigneur. Était-ce chose pénible pour ces Macédoniens? Bien au contraire! «L'abondance de leur joie» pouvait accompagner «une grande épreuve d'affliction» et leur «profonde pauvreté» se changer en «richesse de leur libéralité» (v. 2). Ce que nous appellerions facilement une charge, ils l'appelaient une grâce (v. 4). Que Dieu nous accorde cette même consécration heureuse à notre Seigneur, Lui que nous avons le privilège de pouvoir servir en servant les siens!