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Bible Commentaries
Apocalypse 16

Nouveau Testament Populaire 1891NT Populaire 1891

versets 1-21

Apocalypse 16:1

SOMMAIRE DE APOCALYPSE 16

Les sept derniers fléaux

  • Les sept anges envoyés verser la colère de Dieu.
  • La première coupe et les ulcères douloureux.
  • La seconde coupe versée dans la mer.
  • La troisième coupe versée dans les fleuves.
  • La quatrième coupe versée sur le soleil. Sa chaleur brûlante.
  • La cinquième coupe versée sur le trône de la bête.
  • La sixième coupe sur le grand fleuve Euphrate. Les trois esprits impurs. Harmaguédon.
  • La septième coupe versée dans l’air. La chute de la grande ville.

J’entendis une voix forte

Comme ce fut déjà le cas auparavant, Jean entend la voix, mais celui qui parle reste invisible. Cette voix sort du temple, du « tabernacle du témoignage dans le ciel,  » de la demeure de Dieu. Cela signifie que la main de Dieu va former les événements symbolisés. Ils représentent ses jugements.

Versez les sept coupes de la colère de Dieu

La punition des péchés. Comme les plaies ont été envoyées sur l’Égypte afin d’obtenir la libération d’Israël, ainsi ces fléaux sont envoyés afin de délivrer l’Israël de Dieu de l’esclavage de la Babylone spirituelle. Voir Apocalypse 18:4.

Sur la terre

Le mot terre est toujours utilisé par Jean avec sa signification habituelle : « le monde romain. » Voir Thème Johnson « Introduction au chapitre 16 » 9764.

Apocalypse 16:2

LA PREMIÈRE COUPE

Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre

Jean voit la coupe versée, et remarque ses effets : des ulcères très douloureux frappent les hommes

qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image

Ceux qui souffrent, ce sont ceux qui ont écouté l’agneau-dragon, l’Antichrist, la fausse puissance spirituelle. Voir Thème Johnson « L’accomplissement de la 1ère coupe » 9765.

Apocalypse 16:3

LA DEUXIÈME COUPE

Le second versa sa coupe dans la mer

La première calamité concernait la terre ; la seconde atteint les mers. Lorsque le second ange versa sa coupe dans la mer, celle-ci devint rouge-sang et l’hécatombe qui s’ensuivit fut telle que Jean nous dit que « tout être vivant mourut. » Voir Thème Johnson « L’accomplissement de la seconde coupe » 9766.

Apocalypse 16:4

LA TROISIÈME COUPE

Le troisième versa sa coupe

Cette fois, ce sont les fleuves et les sources d’eaux qui sont atteintes. Elles aussi « devinrent du sang. » Voir Thème Johnson « Accomplissement de la troisième coupe » 9767.

Apocalypse 16:8

LA QUATRIÈME COUPE

Le quatrième versa sa coupe sur le soleil

Puisque les coupes de la colère de Dieu ont été « versées sur la terre » (verset 1), le soleil doit être considéré comme un symbole. C’est le symbole d’un dirigeant suprême ou d’un roi. Celui qui devient une grande lumière et occupe une position prééminente peut être concerné par ce symbole. Le Sauveur est décrit comme le soleil de justice. Dans le rêve de Joseph, son père, le patriarche Jacob, est représenté par le soleil. Chez les orientaux, le soleil est le symbole bien connu du roi ou du dirigeant suprême. La quatrième coupe est versée sur le soleil et le pouvoir de brûler les hommes par le feu lui fut donné. Ce feu, instrument d’un mal douloureux, est le symbole de la souffrance. Voir Thème Johnson « Accomplissement de la quatrième coupe » 9768.

Apocalypse 16:10

LA CINQUIÈME COUPE

Le cinquième versa sa coupe sur le trône de la bête

L’expression « le trône de la bête » doit être comprise comme étant le siège de sa puissance. Voir Thème Johnson « Accomplissement de la cinquième coupe » 9769.

Apocalypse 16:12

LA SIXIÈME COUPE

Le sixième versa sa coupe sur le grand fleuve, l’Euphrate. Et son eau tarit

La mission de l’ange de la sixième trompette concernait l’Euphrate, Apocalypse 9:14. Là est symbolisée une action qui se termine par le renversement de l’empire romain d’orient, l’antique puissance qui dominait le monde. Ici est probablement décrite l’action qui mettra fin à la domination temporelle de la Papauté sur le monde. Sur les bords de l’Euphrate s’érigeait la grande cité qui a oppressé Israël et emmené le peuple de Dieu en captivité. La cité fut prise par Cyrus, l’agent choisi par Dieu. Le moyen qu’il utilisa fut justement de détourner l’Euphrate qui traversait la cité et de mettre son lit à sec. Cyrus pénétra dans la cité en empruntant le lit asséché du fleuve. Il passa sous les arches de la muraille qui entourait la ville et par où passait le fleuve et prit la ville. De la même manière, l’assèchement de l’Euphrate renversera ou aura pour but de renverser la Babylone spirituelle. Ceci se produira peut-être par l’épuisement de ses ressources, les nations qui l’approvisionnaient étant tombées auparavant.

Afin que le chemin des rois venant de l’Orient fut préparé

À la naissance du Christ, les mages de l’orient, appelés rois dans les Psaumes, vinrent offrit leurs hommages à l’enfant-roi. La prophétie implique que, lorsque cet obstacle a disparu, la route est ouverte pour les habitants. L’assèchement de l’Euphrate ouvrira la route à ceux qui sont appelés à Christ, comme elle le fut pour ceux qui se rendirent à la crèche.

Apocalypse 16:13

Et je vis sortir... trois esprits impurs semblables à des grenouilles

Faisons remarquer au lecteur que les trois puissances décrites comme étant le dragon, la bête et le faux prophète font alliance. De leurs bouches sortent trois esprits impurs, semblables à des grenouilles, qui rallient les rois de la terre sous la bannière des trois puissances alliées. Ce rassemblement doit les mener au « combat du grand jour du Dieu tout-puissant. » Nous avons déjà rencontré ces trois puissances auparavant ; nous savons qu’elles sont en réalité trois expressions différentes de la même puissance ; c’est le même esprit qui les anime. Le dragon, Satan, combattit la femme d’abord au moyen de la Rome païenne : Apocalypse 12:13-17. Puis ce fut la bête aux sept têtes qui lui fit la guerre. Cette puissance politique mondiale s’est manifestée à la fois par le pouvoir temporel et spirituel de la Rome papale : Apocalypse 13:7 ; cette puissance, sur le point de périr, fut réanimée par l’agneau-dragon qui est le faux prophète, Apocalypse 13:11.

Semblables à des grenouilles

Une forme impure, dégoûtante, rappelant les plaies de l’Égypte.

Apocalypse 16:14

Car ce sont des esprits de démons

Des esprits démoniaques, capables d’accomplir de faux miracles pour tromper.

Vers les rois de toute la terre

Ils veulent conduire leurs forces pour la dernière bataille. Le conflit dans lequel ils s’engagent va décider du sort de Babylone. L’assèchement de l’Euphrate prépare le chemin de sa destruction. Pour un compte-rendu de la bataille de ce grand jour, voir Apocalypse 19:11, 19.

Apocalypse 16:15

Voici, je viens comme un voleur

S’intercale ici une exhortation à être toujours prêts. L’Agneau vient quand les hommes ne le voient pas.

Apocalypse 16:16

Ils les rassemblèrent

Ils : les trois esprits impurs.

Harmaguédon

S’il s’agit d’un véritable conflit armé, alors le lieu où il se déroulera est mentionné ici. Mais la bataille peut aussi être morale et spirituelle. Harmaguédon signifie la colline de Meguiddo. C’est une localité palestinienne qui avait une grande importance stratégique : la place forte commandait la plaine d’Esdraelon et le défilé qui, à travers la montagne, rejoint la plaine de Saron. (Le site s’appelle aujourd’hui « Tell el Mutsellim. ») Meguiddo a beaucoup d’importance dans l’histoire du peuple hébreux. La bataille au cours de laquelle le roi Josias fut tué s’y déroula, 2 Rois 23.29. La localité était au centre du champ de bataille d’Israël. La plaine d’Esdraelon, la dépression entre la Judée et la Galilée, était sur la route des armées. Si Ézéchiel 37:8-17 est compris au sens littéral, cela signifie que la Palestine sera le théâtre de cette bataille ; mais il semble plutôt que ces passages doivent être compris au sens spirituel. L’Israël d’Ézéchiel représente l’Église, l’Israël véritable. Harmaguédon, le champ de bataille d’Israël, est utilisé pour décrire métaphoriquement la grande bataille de l’Israël de Dieu.

Apocalypse 16:17

LA SEPTIÈME COUPE

Le septième versa sa coupe dans l’air

L’apôtre Paul nous apprend que l’air est le siège de la puissance du diable. Éphésiens 2:2 ; la cinquième coupe fut versée sur le trône de la bête ; la septième, sur le siège du dragon.

Il sortit... une voix forte

La voix si souvent entendue, mais jamais vue. Qu’elle soit ou non la voix du tout-puissant, elle proclame sa volonté.

C’en est fait !

C’est fini ; l’œuvre commencée est arrivée à son terme. La septième coupe l’a achevée.

Apocalypse 16:18

Il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres

Voir Apocalypse 8:5 ; 11.19. Ces manifestations accompagnent les terribles mouvements de la volonté divine.

Un grand tremblement de terre

Une puissante agitation, une dislocation comme il n’y en avait jamais eue jusqu’ici. Les véritables fondements de la société seront amenés au grand jour.

Apocalypse 16:19

Et la grande ville

La grande Babylone spirituelle, la femme assise sur une bête. Voir Apocalypse 17:3-5.

Fut divisée en trois parties

Elle fut brisée, mise en pièces par le grand tremblement de terre. Il est difficile de définir la signification des « trois parties. » Peut-être s’agit-il des trois esprits impurs, Apocalypse 16:13, qui représentent le dragon, la bête et le faux prophète et qui seront séparés les uns des autres. Si c’est là ce qu’il faut comprendre, alors on pourrait penser que le gouvernement mondial serait soustrait à l’influence de Satan, et que, désormais, les puissances spirituelles ne pourraient plus jamais rendre hommage au monde.

Dieu se souvint de Babylone la grande

La colère de Dieu s’est déclanchée à cause de ses péchés.

Apocalypse 16:20

Et toutes les îles s’enfuirent

Les îles et les montagnes représentent des puissances terrestres. Cela signifie peut-être que les vieilles frontières entre les états et les nations disparaîtront et que, désormais, il n’y aura plus qu’une nation, un royaume, un peuple : celui de Jésus-Christ.

Apocalypse 16:21

Et une grosse grêle... tomba du ciel sur les hommes

Sur les hommes qui sont jugés et punis. La grêle est le symbole du jugement divin. « Les grêlons qui pesaient un talent » (approximativement 49 kilos..). : des grêlons d’un tel poids impliquent des jugements terribles.

Les hommes blasphémèrent Dieu

Pas tous les hommes, ceux qui étaient punis. Aux versets 9 et 11, il nous est rapporté qu’ils ne se repentirent point. Nous voyons ici qu’ils étaient réellement incorrigibles. Ils périront dans l’impénitence. Voir Thème Johnson : « Accomplissement de la cinquième coupe » 9769.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 16". "Nouveau Testament Populaire 1891". https://www.studylight.org/commentaries/fre/ntp/revelation-16.html.
 
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