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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-21
3>1 à 7 Les trois premières coupes
Les sept coupes, comme les sept épîtres (Apocalypse 2 et Apocalypse 3), les sept sceaux (Apocalypse 6) et les sept trompettes (Apocalypse 8 et suivants), se divisent en deux groupes, formés de quatre, puis trois (sceaux et trompettes), et de trois, puis quatre (épîtres et coupes). Les quatre premières coupes rappellent les quatre premières trompettes, en ce que les jugements quâelles apportent sâaccomplissent simultanément et sont de même nature; ils atteignent la terre, la mer, les sources dâeau, le soleil, les quatre parties de lâunivers (Apocalypse 8:7-8; Apocalypse 8:10; Apocalypse 8:12; Apocalypse 14:7); mais il y a cette aggravation que précédemment le tiers seulement des objets était frappé, tandis que maintenant ils le sont tous.
La cinquième coupe, comme la cinquième trompette, annonce une invasion venant de lâEuphrate. La septième trompette et la septième coupe produisent des tonnerres et un tremblement de terre. Enfin, il faut remarquer que plusieurs de ces jugements reproduisent des plaies dâÃgypte (Exode 7 à Exode 10).
La forte voix qui venait du temple est, pour la plupart des interprètes, la voix de Dieu lui-même. Quelques-uns y voient celle de lâêtre vivant qui avait donné les coupes aux anges (Apocalypse 15:7); mais il ne paraît pas quâil fût dans le temple (Apocalypse 15:8).
Un ulcère malin et douloureux (grec mauvais et méchant), comparez Exode 9:9 et suivants, atteint les adorateurs de la bête (Apocalypse 13:14-17).
Le texte reçu (Q. majuscules versions) ajoute ici, et partout jusquâau septième ange, le mot ange, qui manque dans Codex Sinaiticus, A, C, et qui nâest pas nécessaire.
Aggravation de la plaie décrite à Apocalypse 8:8; Apocalypse 8:9. Au lieu de : la mer devint du sang, on a traduit : il y eut du sang; de même au verset suivant. Lâeau de la mer ne se serait pas transformée en sang, elle aurait été mêlée de sang. Mais dâoù ce sang serait-il provenu ? Lâanalogie avec la plaie dâÃgypte (Exode 7:17) fait penser plutôt à une transformation de lâeau en sang.
Ce sang est (grec) comme dâun mort, un sang décompose et corrompu, qui devient à son tour une source de mort.
Tout être vivant, grec toute âme de vie (A, C). Le texte reçu (Codex Sinaiticus, O) porte : toute âme vivante.
Par suite de la transformation en sang de tous les fleuves et de toutes les sources des eaux, il nây eut plus dâeau potable. Comparer Exode 7:17-21.
Lâange des eaux est, suivant plusieurs interprètes, celui-là même qui venait dâexercer les jugements de Dieu sur les eaux (verset 4); suivant dâautres, câest une sorte dâange tutélaire des eaux. La même conception se retrouverait dans lâange «â¯qui a pouvoir sur le feuâ¯Â» (Apocalypse 14:18), et dans les quatre anges «â¯qui retiennent les quatre vents de la terreâ¯Â» (Apocalypse 7:2).
Lâange célèbre la justice divine, qui sâest manifestée dans les jugements des trois premières coupes. Les paroles de louange des versets 5-7 forment un intermède, comme celui de Apocalypse 8:13, et montrent que les trois premières coupes, de même que les trois premières épîtres, constituent un groupe à part.
Les jugements que les anges admirent et célèbrent peuvent sembler sévères aux hommes pécheurs. Mais la justice doit triompher; et lâhistoire du monde offre déjà des exemples frappants de lâapplication de cette loi du talion.
Le sang répandu est puni par lâeffusion du sang (Matthieu 26:52). Tout péché trouve son châtiment dans ses fruits amers. Telle est lâimmuable justice de Dieu, qui, pour ceux qui croient en lui, est, aussi bien que sa miséricorde, lâobjet de leur adoration (Apocalypse 15:3; Apocalypse 19:2; Psaumes 19:10).
Quant aux termes appliqués à Dieu, qui es et qui étais, comparez Apocalypse 11:17, note.
Ils ont répandu le sang des saints et des prophètes dans la lutte annoncée (Apocalypse 13:7; comparez Apocalypse 6:9 et suivants et les deux témoins de Apocalypse 11).
Jâentendis lâautel disant, est le texte de Codex Sinaiticus, A. C., etc.
Le texte reçu porte : un autre ange du côté de lâautel. On lit cette leçon dans la Vulgate, mais elle ne se trouve dans aucun document grec.
Jâentendis lâautel est une locution abrégée, par laquelle lâauteur veut dire quâil entend une voix sortant de lâautel. Suivant dâautres, il personnifie hardiment lâautel. Cet autel est, comme Apocalypse 6:9, lâautel des holocaustes, sous lequel sont les âmes des martyrs.
Comme au versets 11 et 21. Cette conduite est pire que celle qui est décrite Apocalypse 9:20; Apocalypse 9:21, et qui fait contraste avec celle des hommes mentionnés Apocalypse 11:13.
La quatrième trompette avait amené un obscurcissement partiel du soleil; la quatrième coupe augmente sa chaleur, qui devient une source de tourment pour les hommes. Mais ceux-ci ne se convertissent pas; bien quâils sachent que Dieu a autorité sur ces plaies, et quâil pourrait les faire cesser ils refusent de lui donner gloire, et ainsi ils rendent vaines ses intentions miséricordieuses en repoussant le salut quâil leur avait offert avant la crise finale (Apocalypse 14:6; Apocalypse 14:7; comparez Apocalypse 2:21).
Les mots : et ils blasphémèrent vont se répéter comme un lugubre refrain après la cinquième et la septième coupes (versets 11, 21)
Le trône de la bête désigne Rome la capitale de lâempire (Apocalypse 13:1; Apocalypse 13:2). Ce nâest pas seulement la capitale, mais tout lâempire (son royaume) qui fut plongé dans les ténèbres.
Ces ténèbres ne sont pas la conséquence de lâobscurcissement des luminaires célestes, comme dans Apocalypse 8:12; elles sont provoquées directement par la coupe répandue sur le trône (comparer Exode 10:22). Elles ne pouvaient causer par elles-mêmes que des angoisses morales; mais verset 11 montre que lâeffet des premières plaies persistait, et câest ce qui explique que les hommes se mordaient la langue de douleur.
Conduite opposée à celle qui est décrite Apocalypse 11:13, où se retrouve la même désignation de Dieu. Comparer verset 9 et verset 21.
Le triste phénomène moral, déjà observé, se reproduit : les jugements de Dieu ne convertissent point sans sa grâce; ces hommes en proie à la douleur sâendurcissent; ils blasphèment Dieu et ne se repentent point de leurs Åuvres (comparer Apocalypse 9:20; Apocalypse 9:21, notes).
Comparer Apocalypse 9:13-21. Quand la sixième trompette retentit, les quatre anges qui étaient liés sur lâEuphrate furent déliés; et une armée démoniaque fit invasion et tua le tiers des hommes.
La sixième coupe, versée sur le grand fleuve de lâEuphrate, le dessèche et livre passage aux rois qui viennent de lâOrient (grec du lever du soleil).
Câest des contrées situées au-delà de lâEuphrate que venaient autrefois pour Israël les envahisseurs redoutés. Et à lâépoque où lâApocalypse fut écrite, lâEuphrate était la frontière orientale de lâempire. Cette frontière était sans cesse menacée des incursions des Parthes.
Beaucoup dâinterprétes pensent que le fléau prédit est une invasion de ces guerriers redoutés (comparer Apocalypse 17:12; Apocalypse 17:17). Mais la suite du tableau prophétique (versets 13-16, comparez Apocalypse 19:19) semble indiquer que lâauteur pense à un événement, dâune portée plus générale, quâil met en rapport direct avec la lutte suprême entre lâAntéchrist et lâÃglise.
Le dessèchement de lâEuphrate a pour but de préparer le chemin aux rois de lâOrient, de leur livrer passage pour quâils se rendent à Harmaguédon, comme lâarrêt des flots du Jourdain permit aux Israélites dâentrer en Palestine (Josué 3:13-17).
Ce que Dieu avait promis à son peuple pour le moment où il reviendrait dâexil (Ãsaïe 11:15; Ãsaïe 11:16), il lâaccomplit, dans la vision, pour les rois de lâOrient. Ceux-ci ne sont pas identiques aux rois de toute la terre (verset 14); mais ils sont de leur nombre.
Cette nouvelle apparition suit immédiatement le fait décrit au verset 12 : pour achever lâÅuvre quâil a commencée en livrant passage aux rois de lâOrient par le dessèchement de lâEuphrate, Dieu laisse agir des puissances diaboliques, qui séduiront les rois de toute la terre (comparez 1 Rois 22:20 et suivants) pour les entraîner à Harmaguédon.
Les trois esprits sortent de la bouche du dragon (Apocalypse 12:3 et suivants), de la bête (Apocalypse 13:1; Apocalypse 13:2) et du faux prophète : (Apocalypse 13:11 et suivants) ce trait signifie probablement quâils exerceront leur séduction par des discours trompeurs. Ce sont des esprits impurs, comme ceux que mentionnent les évangiles (Matthieu 10:1; Matthieu 12:43; Marc 1:21; Luc 4:33, etc.).
Ils sont semblables à des grenouilles; cette comparaison nâa pas été inspires par la plaie dâÃgypte (Exode 8:2) mais par les caractères mêmes de ces animaux, qui vivent dans les marais, sont petits, impuissants, et qui cependant, par le bruit quâils font, ont toujours paru aux moralistes un symbole de lâenflure ridicule et de la loquacité criarde. Tels sont les esprits qui mènent la campagne contre lâÃglise et contre son Christ.
La première proposition : car ce sont des esprits de démons qui font des prodiges, forme une sorte de parenthèse explicative.
La proposition suivante est introduite, en grec, par un pronom relatif, qui la rattache aux «â¯trois esprits impursâ¯Â» (verset 13). Elle indique le but de leur apparition.
Les rois de toute la terre représentent le monde entier soumis à lâaction de lâAntéchrist (Apocalypse 20:8).
La bataille du grand jour du Dieu tout-puissant est cette lutte décisive qui se produira au retour de Christ, et où toutes les puissances hostiles qui menacent le règne de Dieu seront anéanties (Apocalypse 14:20; Apocalypse 17:14; Apocalypse 19:19).
Le jour de lâÃternel, le jour du jugement dernier, est déjà représenté dans Joël 3:9-17 comme le jour dâune grande bataille, à laquelle toutes les nations sont convoquées dans la vallée de Josaphat.
Lâapproche du grand jour où Christ reviendra et qui est précédé dâun redoublement de lâaction séductrice exercée par Satan, même sur les élus (Matthieu 24:24), engage le voyant à insérer dans sa description cet avertissement du Seigneur, qui sera plusieurs fois répété dans la dernière partie du livre : (Apocalypse 22:7; Apocalypse 22:12; Apocalypse 22:20) Voici, je viens.
Et pour marquer ce quâaura dâinattendu cette arrivée, lâauteur se sert de la comparaison du voleur, employée par Jésus lui-même (Matthieu 24:43; comparez 2 Pierre 3:10; Apocalypse 3:3). Heureux donc celui qui veille et qui garde ses vêtements.
Cette dernière image peut signifier la préservation de toute souillure du péché, la sanctification (Apocalypse 3:4); ou le fait de conserver la foi, et, par elle, le vêtement blanc de la justification, qui seul couvre les péchés, de sorte que le pécheur nâaille pas nu et quâon ne voie pas sa honte (Apocalypse 3:18; 2 Corinthiens 5:3). Les deux idées sont connexes et peuvent avoir été ensemble dans la pensée de lâauteur (Jean 17:11 et suivants; 1 Jean 5:18).
Après la parenthèse du verset 15, lâauteur revient aux esprits des démons et les montre accomplissant leur mission auprès des rois : et ils les assemblèrent dans le lieu qui sâappelle, en hébreu, Harmaguédon.
Les mots en hébreu invitent à traduire le nom de Harmaguédon par montagne (en hébreu : har) de Meguido.
Dans lâAncien Testament, il est parlé des «â¯eaux de Meguidoâ¯Â» (Juges 5:19) et de «â¯la vallée de Meguidoâ¯Â» (Zacharie 12:11). Cette localité était dans la plaine de Jizréhel. Si, dans lâApocalypse, il est parlé de la montagne de Meguido, ce nâest pas que lâauteur ait en vue une montagne voisine, le Thabor, par exemple; câest plutôt pour marquer que ce nom est symbolique et ne doit pas être pris comme une indication géographique.
Meguido éveille un double souvenir : celui de la victoire de Sisera sur Jabin, chantée par Débora (Juges 5), et celui de la défaite et de la mort de Josias (2 Rois 23:29; comparez Zacharie 12:11). Câest sans doute le premier de ces faits qui a inspiré le choix du nom de Meguido pour designer le lieu de la grande bataille où seront vaincus les rois ennemis du règne de Christ.
Le septième ange verse sa coupe dans (grec sur) lâair, non que lâair doive être atteint par le fléau, mais afin de produire les troubles atmosphériques (verset 18) qui amèneront pour la terre les suprêmes jugements de Dieu (verset 19 et suivants).
La voix sort du temple, elle vient du trône : câest la voix de Dieu lui-même.
Câen est fait (grec câest devenu, arrivé) signifie, dâaprès la plupart : lâordre donné au verset 1 a été exécuté.
Mais pour saisir tout le sens de cette parole solennelle, prononcée par Dieu lui-même, il faut ajouter que ce qui est ainsi accompli, achevé, câest lâensemble des jugements et des dispensations de Dieu à lâégard de lâhumanité. Comparer Apocalypse 21:6.
Signes ordinaires de la colère de Dieu et présages de ses jugements (Apocalypse 4:5; Apocalypse 8:5; Apocalypse 11:19).
La grandeur du tremblement de terre, plus terrible que les précédents (Apocalypse 6:12; Apocalypse 11:13), est caractérisée dans des termes qui rappellent Daniel 12:1.
La grande ville, dâaprès la plupart des interprètes, câest Rome, que lâauteur appelle, dans ce même verset, Babylone la grande.
Mais cette expression désigne Jérusalem dans Apocalypse 11:8; or il sâagit ici du même jugement universel et définitif qui aura lieu a la fin du temps des nations (Apocalypse 11:2). Celui-ci coïncide avec le temps où la bête dominera (Apocalypse 13:5).
Le tremblement de terre ne détruit pas la grande ville; mais la divise en trois parties, câest-à -dire probablement que le sol sur lequel elle est bâtie se fend et que trois grandes crevasses se produisent, dans lesquelles la dixième partie de la ville et sept mille hommes sont engloutis, dâaprès Apocalypse 11:13.
Ce qui prouve quâil sâagit bien de Jérusalem, câest quâà la grande ville sont opposées les villes des nations, qui, elles, sâécroulèrent, furent complètement détruites par le tremblement de terre. Parmi ces villes des nations, il en est une que le voyant distingue, câest Babylone la grande, dont il va retracer la chute avec détails (Apocalypse 17 et Apocalypse 18).
Ainsi la pensée a une marche suivie; lâauteur ne revient pas à Babylone, après lâavoir une première foi mentionnée comme la grande ville.
Dieu se souvint de Babylone. Le verbe est au passif en grec : Babylone la grande fut rappelée au souvenir devant Dieu.
Pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa colère, comparez Apocalypse 14:10, note.
Dâaprès les uns, câest encore un trait de la ruine de Babylone : par suite du tremblement de terre, les îles, dans lesquelles Rome avait son siège (dâaprès lâusage oriental dâappeler îles les pays dâoutre-mer comparez Apocalypse 13:1, note), et les montagnes, les sept collines (Apocalypse 17:9), sur lesquelles elle était bâtie, disparaissent elles-mêmes.
Dâaprès dâautres, le jugement sâétend et atteint la terre tout entière, comme dans Apocalypse 6:14.
Les grêlons de cette grosse grêle (Apocalypse 11:19) pesaient une trentaine de kilogrammes, autant que les plus grosses pierres lancées par les machines de siège des anciens (Josèphe, Guerre des Juifs, 5.6, 3)
Si grande que fût cette plaie, les hommes, au lieu de se repentir, blasphémèrent Dieu. La grâce seule, non le châtiment, change le cÅur (comparer verset 9, note).