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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (5)New Testament (1)
versets 1-8
Les sept coupes 15.1 Ã 19.10
3>Chapitre 15
1 Ã 8 Le chant des vainqueurs.
Ce chapitre contient une introduction à la vision des sept coupes (Apocalypse 16 et suivants), qui annonceront et amèneront les dernières plaies, les jugements par lesquels le courroux de Dieu sera consommé (Daniel 11:36).
Le verset verset 1 est une sorte de suscription de tout le morceau, car les sept anges nâentrent en scène quâau verset 6. Lâauteur les mentionne en disant : Je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable. Ces termes reportent la pensée à Apocalypse 12:1-3. Les anges tenaient les plaies, parce quâils les avaient dans des coupes quâils tenaient à la main (Apocalypse 15:7; Apocalypse 16:1)
Ce prélude (verset 2 et suivants), où retentissent des chants dans le ciel, rappelle des descriptions semblables qui ouvrent la vision des sept sceaux (Apocalypse 4:9-11) et celle des sept trompettes (Apocalypse 8:3-5). La gloire de Dieu y est exaltée au moment où ses jugements vont sâexercer.
La mer de verre qui, dâaprès Apocalypse 4:6, est devant le trône de Dieu et symbolise sa grâce, sert de refuge à ceux qui sont vainqueurs de la bête (Apocalypse 13:1 et suivants) et de son image (Apocalypse 13:14 et suivants) et du nombre de son nom (Apocalypse 13:17) Le texte reçu (minuscules) porte, avant et du nombre de son nom, les mots : et de sa marque (grec : vainqueurs, de manière à être hors de toute atteinte de la bête, etc., soustraits à toute communion avec elle). Ici la mer de verre est mêlée de feu, signe des jugements qui vont sâexercer.
Plusieurs interprètes admettent que lâauteur pensait à la mer Rouge, sur les bords de laquelle se tenaient les Israélites quand ils chantèrent le cantique de Moïse pour célébrer leur délivrance Cette allusion nâest pas certaine, malgré la mention du cantique de Moïse au verset 3 et des réminiscences des plaies dâÃgypte dans les fléaux décrits à Apocalypse 16. Les vainqueurs tiennent les (Q. minuscules) harpes de Dieu, bien connues dâaprès 1 Chroniques 16:42. Les vingt-quatre anciens ont de même chacun sa harpe (Apocalypse 5:8; comparez Apocalypse 14:2).
Le cantique de Moïse est, dâaprès plusieurs interprètes, celui que nous lisons à Exode 15, et le cantique de lâAgneau celui que Jean nous a donné à Apocalypse 5:8; Apocalypse 5:9. Il est plus probable quâil ne sâagit pas de ces deux cantiques, mais dâun seul, de celui dont les paroles suivent immédiatement (versets 3, 4).
Lâauteur lâappelle le cantique de Moïse et le cantique de lâAgneau, câest-à -dire : le cantique de Moïse, qui est aussi le cantique de lâAgneau, pour marquer lâunité indissoluble des deux alliances, par lesquelles sâest accomplie la rédemption. Il veut dire que ce cantique célèbre lâÅuvre du salut tout entière, telle que Dieu lâa préparée par Moïse et accomplie par Christ.
Ou, si cette interprétation paraît trop subtile, on peut supposer quâil veut dire simplement : ce cantique célèbre la délivrance accomplie par lâAgneau dans des termes semblables à ceux du cantique de Moïse.
Le cantique proclame grandes et admirables les Åuvres (Psaumes 111:2; Psaumes 139:14) du Seigneur Dieu, le dominateur souverain (Apocalypse 11:17), justes et véritables, câest-à -dire vraiment divines, toutes ses voies (Psaumes 145:17).
Il appelle Dieu roi des nations, comme Jérémie 10:7; dâaprès Codex Sinaiticus, C, il faudrait lire : roi des siècles. Il emprunte aussi à Jérémie 10:7 les mots : qui ne craindrait, dans la question qui ouvre verset 4.
Deux raisons sont données de craindre et de glorifier le nom du Seigneur : seul il est saint, et toutes les nations viendront et se prosterneront devant lui (Psaumes 86:9). Ce dernier fait est motivé par la manifestation de ses jugements.
Les jugements de Dieu, les ordonnances et les lois morales quâil a établies (câest le sens du mot dans Luc 1:6; Romains 1:32; Romains 2:26) sont méconnus et transgressés par les pécheurs; mais quand Dieu les manifestera en leur donnant leur suprême sanction au grand jour des rétributions, toutes les nations devront se prosterner devant lui.
Après ce chant dâintroduction, le sanctuaire (grec le temple) sâouvre dans le ciel, comme dans Apocalypse 11:19.
Le temple est celui du tabernacle du témoignage, câest-à -dire celui qui servit de modèle au tabernacle du témoignage (Hébreux 8:5). Suivant dâautres, câest le temple auquel appartient le tabernacle du témoignage, ce dernier terme désignant spécialement le lieu très saint, qui se découvre aux yeux du voyant.
Les sept anges étaient mentionnés déjà au verset 1; mais le voyant les aperçoit maintenant seulement quâils sortent du temple. Ils disposent des sept plaies quâils vont déchaîner sur la terre. Ils sortent du temple : ils sont les révélateurs des suprêmes desseins de Dieu. Ils sont vêtus comme le souverain sacrificateur et comme le Christ lui-même dans la vision initiale (Apocalypse 1:13 et suivants).
Bien que les mots du temple manquent dans Q et plusieurs documents, ils sont admis par tous les critiques modernes.
Dâaprès une variante étrange de A, C les anges sont vêtus de pierre au lieu de lin. Faute de copiste, les mots : pierre et lin ne différant en grec que dâune lettre.
Les coupes dâor, contenant les châtiments décrétés par le Dieu qui vit aux siècles des siècles (Apocalypse 4:9) et qui se manifeste comme tel dans ses jugements, sont remises aux anges par lâun des quatre êtres vivants (Apocalypse 4:6-8; comparez Apocalypse 6:1; Apocalypse 6:3; Apocalypse 6:5; Apocalypse 6:7), parce que ceux-ci représentent les forces de la nature qui vont être employées par Dieu à lâaccomplissement de ses desseins.
Les coupes sont considérées par les uns comme des vases propres à contenir un liquide, le vin de la colère de Dieu (Apocalypse 14:10), par dâautres comme des ustensiles en or, destinés à recevoir du feu et des charbons ardents (comparer verset 8 et Apocalypse 8:5). La première explication sâaccorde mieux avec lâaction décrite à Apocalypse 16.
La gloire et la puissance de Dieu vont se manifester dans des jugements; elles apparaissent comme un feu, dont la fumée remplit le temple.
Il ne faut donc pas identifier cette fumée avec la nuée qui est le signe de la présence de lâÃternel. Exode 40:34 suivants; 1 Rois 8:10 et suivants Câest un phénomène pareil à ceux qui sont décrits dans Ãsaïe 6:4 et Ãzéchiel 10:4. Il signifie que le sanctuaire est inaccessible, que lâhomme ne peut sâapprocher de Dieu (comparer Exode 19:18).
Cette explication est confirmée par le dernier trait de la vision : et personne ne pouvait entrer dans le temple jusquâà ce que les sept plaies des sept anges fassent accomplies.
Le temps de la grâce est passé; la justice doit avoir son cours. Dieu nâaccueille plus ceux qui viendraient encore implorer son pardon ou intercéder en faveur des coupables.