Bible Commentaries
1 Thessaloniciens 1

versets 1-10

1 Thessaloniciens 1:1

SOMMAIRE DE 1 THESSALONICIENS 1

Salutations d’introduction

• Salutation.
• Action de grâces pour la foi des Thessaloniciens.
• Recommandation pour l’extension de l’Évangile.
• Le grand changement dans leurs vies.

Paul, et Silvain, et Timothée

Silvain est la même personne que le Silas des Actes. Nous apprenons dans les Actes (chapitres 15 à 18) que Silas et Timothée étaient avec Paul lors du second voyage missionnaire, lorsque l’Épître fut écrite. Paul ne parle pas de son apostolat dans cette salutation comme il le fait dans les dernières Épîtres, parce qu’à ce moment-là les chrétiens judaïsants n’avaient pas commencé à mettre en doute le fait qu’il soit un apôtre.

En Dieu le Père

De là, séparée des païens.

En Jésus-Christ

Et donc séparée des Juifs. Voir Thème Johnson : vie de Paul 9159. Voir Thème Johnson : Introduction à 1 Thessaloniciens 9208.

1 Thessaloniciens 1:2

Nous

Le pluriel est peut-être utilisé parce que Silas et Timothée sont joints aux salutations, mais l’Épître est de Paul, et n’est pas l’œuvre commune de trois personnes.

Rendons continuellement grâces à Dieu

La plupart des lettres de Paul commencent par des actions de grâces.

1 Thessaloniciens 1:3

Nous rappelant sans cesse

Il donne les raisons de cette reconnaissance.

L’œuvre de votre foi

Les œuvres qui résultent de la foi.

Le travail de votre charité

Le travail pour les autres ; fait par amour pour eux et pour Christ.

La fermeté de votre espérance

La patience dans le pénible labeur, la privation et la persécution grâce à l’espérance en Christ, dont les Thessaloniciens espéraient la venue rapide.

1 Thessaloniciens 1:4

Nous savons, ... que vous avez été élus

Que vous faites partie des élus, de la « nation choisie,  » comme tous les chrétiens. C’est une manière de dire : « nous savons que vous êtes devenus chrétiens. »

1 Thessaloniciens 1:5

Notre Évangile ne vous ayant pas été prêché, etc

Dieu a donné à sa parole la puissance, celle du Saint-Esprit, qui l’a dictée. Observons que « la puissance » fait référence ici aux prédicateurs.

Vous n’ignorez pas

Vous savez ce qu’était la vie, le sérieux, et la puissance du Saint-Esprit en nous lorsque nous prêchions parmi vous.

1 Thessaloniciens 1:6

Vous avez été mes imitateurs

Ils ont suivi Paul, comme ils ont suivi le Seigneur.

Recevant la parole au milieu de beaucoup de tribulations

Au milieu de l’opposition et de la persécution. Voir Actes 17:5-9 ;

Avec la joie du Saint Esprit

En se réjouissant aussitôt qu’ils ont accepté l’Évangile.

1 Thessaloniciens 1:7

Vous êtes devenus un modèle

Leur sérieux était tel qu’ils étaient dignes d’être imités par tous ceux qui voulaient devenir chrétiens.

La Macédoine

La grande province Romaine dont Thessalonique était la capitale, au nord de la mer Égée.

L’Achaïe

La province Romaine dont Corinthe était la ville principale. Elle comportait une grande partie de la Grèce.

1 Thessaloniciens 1:8

A retenti de chez vous

L’effet de l’Évangile à Thessalonique a été si important, que le récit en a été propagé à travers toute la Macédoine et la Grèce, et ce réveil a permis que la connaissance de l’Évangile s’étende « en tout lieu. »

Nous n’avons pas besoin d’en parler

Partout où Paul allait ; il découvrait que des nouvelles de l’Eglise de la grande ville de Thessalonique l’avaient précédé, et il ne lui était plus nécessaire d’en parler.

1 Thessaloniciens 1:9

Car on raconte

Le peuple « en tout lieu. » 1 Thessaloniciens 1.8 ;

Vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles

La plupart d’entre eux avaient été des païens idolâtres. Voir ce récit en Actes 17:4.

1 Thessaloniciens 1:10

Pour attendre des cieux son Fils

Les apôtres ont vu le Seigneur monter au ciel, mais il avait laissé la promesse de son retour, à une date non révélée. Et donc, dans la prédication de l’Évangile, ce temps était supposé proche, et ils croyaient sans doute eux-mêmes en une rapide venue. Nous devons attendre, nous devons « veiller et prier. » Matthieu 26:24 ; Marc 13:33 ; 14.38 ; Luc 21:36. Nous ne connaissons pas l’heure à laquelle il reviendra, ou à laquelle il nous appellera.