Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 17". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/leviticus-17.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 17". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-16
Verset 1
Lâemploi du sang
Versets 1 à 7 â Défense dâégorger, en tous lieux, les animaux même ceux qui sont destinés à lâalimentation
Verset 2
Et à tous les fils dâIsraël. Formule nouvelle qui ne se retrouve plus que Lévitique 21.24 et Lévitique 22.18, ce qui montre lâimportance que Dieu attache à cette loi pour tout le peuple.
Voici ce que lâÃternel a commandé. Peut-être lâordonnance qui suit avait-elle été précédemment donnée à Moïse, qui ne la transmet que maintenant aux intéressés (voir Lévitique 8.9â¯; Lévitique 9.6â¯; Exode 16.16).
Verset 3
Les animaux désignés ici, quoique destinés à lâalimentation, sont ceux qui pouvaient aussi être offerts comme victimes sur lâautel. Quant aux animaux qui ne pouvaient en aucun cas servir de victimes, le procédé à suivre est indiqué au verset 13.
De la maison dâIsraël. Pour les Israélites, il nây a quâun seul abattoirâ¯: lâentrée de la Tente dâassignation. Ãgorger ailleurs, soit dans le camp, soit hors du camp, un animal, même destiné à fournir de la viande de boucherie, est un acte qui a le caractère du meurtre et qui expose, aussi bien que ce crime, à la vindicte divine.
Aussi longtemps quâils furent dans le désert, les Israélites furent astreints à cette loi. Comme elle eût été impraticable une fois quâils habitèrent en Canaan, elle fut retirée au moment de lâentrée dans ce pays Deutéronome 12.20-22. Ainsi, tant que cela fut possible, les Israélites furent astreints à convertir les animaux domestiques dont ils usaient pour leur consommation en victimes dâactions de grâces, dont les graisses étaient brûlées sur lâautel et le sang versé au pied de lâautel. Cependant comme il ne sâagit pas ici dâun sacrifice proprement dit, le mot employé est celui qui signifie égorger, tuer et non pas sacrifier, comme au verset 8
Verset 6
En assimilant toute immolation aux sacrifices dâactions de grâces, Dieu veut habituer les Israélites à considérer la nourriture dont ils font usage et surtout la chair des animaux, comme un don venant de lui. Cette prescription a outre cela deux buts préventifs, dont le premier est énoncé au verset suivant et le second ressort clairement de lâautre défense qui suivra, versets 10 à 14.
Verset 7
Ce verset montre quâen tuant les animaux pour leur alimentation, les Israélites se livraient à des pratiques superstitieuses et idolâtres. Or de tels usages ne pouvaient se pratiquer dans le sanctuaire.
Satyres. Le mot séirim que nous rendons ainsi, vient du verbe saar, être velu et pourrait désigner des divinités redoutées, qui font hérisser les cheveux à qui les rencontre. Mais comme ces êtres sont adorés dans la campagne (verset 5) et quâÃsaïe (Ãsaïe 13.21â¯; Ãsaïe 24.14), décrit ces mêmes séirim habitant dans les déserts et sây livrant à leurs danses, il faut plutôt voir en eux les divinités agrestes quâon représentait sous la forme dâêtres velus, tenant à la fois du bouc et de lâhomme et que lâon appelait des Satyres. Les Israélites pouvaient avoir apporté ce culte dâÃgypte (Josué 24.14â¯; Ãzéchiel 20.7â¯; Ãzéchiel 23.3â¯; 2 Chroniques 11.15)â¯; car, dâaprès Hérodote, un dieu pareil au Pan des Grecs (divinité analogue à celles-là ) était adoré sous la forme dâun bouc, et cela, dans un canton tout voisin de Gossen.
Avec lesquels, câest-à -direâ¯: par le culte desquels ils se prostituent.
Une ordonnance perpétuelle. Il ne sâagit pas uniquement de lâordre relatif aux animaux de boucherie, aboli par le Deutéronome, mais aussi des rites idolâtres qui accompagnaient cet acte. Tout cela doit cesser une fois pour toutes et ne jamais se reproduire en quelque circonstance que ce soit. On a objecté contre cette prescription relative à lâimmolation même des animaux alimentaires, quâelle était inexécutable dans le désert. Comment égorger dans le parvis, en outre de tous les sacrifices, les animaux nécessaires à lâalimentation dâun peuple aussi nombreuxâ¯? Mais on oublie que les tribus nomades consomment infiniment moins de viande que les peuples établis et civilisés.
Verset 8
Lieu unique des sacrifices (8-9)
Tu leur diras (encore). Cette ordonnance est complémentaire de la précédenteâ¯; elle est répétée dans Deutéronome 12.5-7. Mais Deutéronome 12.8 prouve quâelle ne fut pas plus fidèlement observée à cette époque que celle de la circoncision (Josué 5.5). Quant aux étrangers, ils pouvaient bien tuer des bêtes de boucherie sans faire offrande de leur sang et de leur graisse à lâÃternelâ¯; mais sâils voulaient offrir des sacrifices, ce ne pouvait être quâà lâÃternel et par conséquent par les mains du sacrificateur et dans le sanctuaire.
Les diverses tribus ayant un fort sentiment dâindépendance et la tendance à sâisoler les unes des autres, le sanctuaire commun et unique avait une grande importance au point de vue de lâunité de la nation (Josué 22.10-19 et suivantsâ¯; 1 Rois 12.29 et suivants).
Verset 10
Sâabstenir de manger du sang (10-14)
Quelque sang que ce soit. Le sang est pour lâautel. Il est absolument défendu dâen faire un aliment. On comprend par cette défense lâordre du verset 6 de répandre le sang des bêtes immolées sur lâautel. Lâaccomplissement de cette prescription avait pour effet dâempêcher la violation de la défense renfermée dans ces versets.
Je tournerai ma face. Cette expression est prise ici dans le sens défavorable.
Je retrancherai. Ces mots indiquent évidemment un châtiment exécuté par Dieu lui-même et impliquent en tout cas la privation des privilèges théocratiques.
Verset 11
Motif de la défense et de la punition.
Lââme, câest-à -dire le principe vital de tout être, réside dans le sang. Câest pourquoi Dieu a réservé le sang pour un but plus noble que celui de lâalimentation. Il est non pour la table, mais pour lâautel, où il sert de couverture aux âmes chargées de péchés. Cet emploi lui donne un caractère sacré.
Fait propitiation par lââmeâ¯: par lââme dont il est le porteur, pour lââme pour laquelle il est offertâ¯: âme pour âme, vie pour vie.
Verset 13
Le sang même des animaux purs tués à la chasse, quâil nâest pas nécessaire dâoffrir sur lâautel, ne doit pas être exposé à profanation. Il doit, avant que lâanimal serve dâaliment, être complètement exprimé de son corps, puis recouvert de terre. Il est ainsi rendu au Créateur, qui a tiré de terre les éléments de cette substance à laquelle se trouve uni le souffle de vie.
Verset 14
Car lââme de toute chair⦠Ce qui est le principe de la vie dans tout être animé, câest le sang et ce qui fait que le sang a ce noble rôle, câest le principe vital dont Dieu lâa pénétré et rendu dépositaire.
Verset 15
Défense de manger des bêtes mortes naturellement ou par accident (15-16)
Cette défense est la conséquence de la précédente. Dans toute bête morte ou déchirée par les bêtes sauvages, il reste une partie du sang et la manger ce serait infailliblement manger du sang (Lévitique 11.40â¯; Exode 22.31).
Lavera. On peut en avoir mangé insciemment et ne sâen être aperçu quâaprès coupâ¯; ou bien ce peut être la nécessité, la pauvreté qui a amené à manger de cette chair. Le Deutéronome (Deutéronome 14.21) diminue à lâégard des étrangers la rigueur de cette défense, sans doute en raison du changement de position du peuple, une fois quâil sera établi en Canaan. Il permet aux Israélites de donner la bête morte aux étrangers pour quâils la mangent, ou de la vendre à quelquâun venu du dehors. La défense pour les Israélites est maintenue dans toute sa rigueur, par la raison quâils sont le peuple consacré à Dieu.
Verset 16
Elle portera son iniquité. Lâindétermination de cette formule (comparez Lévitique 7.18) fait penser à un châtiment quelconque que lâÃternel trouvera bon dâinfliger.