Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/leviticus-17.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-16
Le lecteur trouvera dans ce chapitre deux idées spéciales, savoir: dâabord, que la vie appartient à lâÃternel, et secondement, que la puissance de lâexpiation est dans le sang. LâÃternel attachait une importance particulière à ces deux choses. Il voulait quâelles fussent gravées dans lâesprit de chaque membre de lâassemblée.
«LâÃternel parla à Moïse, disant: Parle à Aaron et à ses fils, et à tous les fils dâIsraël, et dis-leur: Câest ici ce que lâÃternel a commandé, disant: Quiconque de la maison dâIsraël aura égorgé un bÅuf ou un mouton ou une chèvre, dans le camp, ou qui lâaura égorgé hors du camp, et ne lâaura pas amené à lâentrée de la tente dâassignation, pour le présenter comme offrande à lâÃternel devant le tabernacle de lâÃternel, le sang sera imputé à cet homme-là : il a versé du sang; cet homme-là sera retranché du milieu de son peuple». Câétait une affaire des plus solennelles; et nous pouvons demander ce quâimpliquait lâoffrande dâun sacrifice, dâune manière différente de celle qui est ici prescrite? Ce nâétait rien moins que dépouiller lâÃternel de ses droits, et offrir à Satan ce qui était dû à Dieu. Un homme pouvait dire: «Ne puis-je pas offrir un sacrifice dans un lieu aussi bien que dans un autre?» La réponse est: «La vie appartient à Dieu, et les droits quâil y a doivent être reconnus à lâendroit quâil a désigné â devant le tabernacle de lâÃternel». Câétait le seul lieu de rencontre entre Dieu et lâhomme. Sacrifier ailleurs prouvait que le cÅur ne voulait pas de Dieu.
La morale de ceci est bien simple. Il est une place que Dieu a déterminée pour y rencontrer le pécheur, et câest la croix â lâantitype de lâautel dâairain. Câest là et là seulement, que les droits de Dieu sur la vie ont été dûment reconnus: Rejeter ce point de rencontre, câest attirer le jugement sur soi-même â câest fouler aux pieds les justes droits de Dieu, et sâarroger un droit de vie que tous ont perdu. Câest ce quâil importe de reconnaître.
«Et le sacrificateur fera aspersion du sang sur lâautel de lâÃternel, à lâentrée de la lente dâassignation, et en fera fumer la graisse en odeur agréable à lâÃternel». Le sang et la graisse appartenaient à Dieu. Câest ce que Jésus a pleinement reconnu. Il livra sa vie à Dieu, a qui toutes ses forces cachées étaient également consacrées. Il marcha volontairement à lâautel, et là il laissa sa précieuse vie; et la bonne odeur de son excellence intrinsèque monta vers le trône de Dieu. Bien-aimé Sauveur! il est doux de nous souvenir de toi à chaque pas.
Le second point, auquel nous avons fait allusion plus haut, est clairement indiqué au verset 11: «Car lââme de la chair est dans le sang; et moi je vous lâai donné sur lâautel, pour faire propitiation pour vos âmes; car câest le sang qui fait propitiation pour lââme». La connexion entre ces deux points est des plus intéressantes. Quand lâhomme prend sa place, comme ne possédant aucun titre quelconque à la vie â quand il reconnaît pleinement les droits que Dieu a sur lui, alors le divin message est: «Je vous ai donné la vie, afin de faire propitiation pour vos âmes». Oui, la propitiation est le don de Dieu à lâhomme; et, quâon y fasse bien attention, cette propitiation est dans le sang, et seulement dans le sang. «Câest le sang qui fait propitiation pour lââme». Ce nâest pas le sang et quelque autre chose. La parole est, on ne peut plus, explicite. Elle attribue la propitiation au sang, exclusivement. «Sans effusion de sang il nây a pas de rémission» (Héb. 9:22). Ce fut la mort de Christ qui déchira le voile. Câest «par le sang de Jésus» que nous avons «une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints». «Nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés» (Ãph. 1:7; Col. 1:14). «Ayant fait la paix par le sang de sa croix». «Vous qui étiez autrefois loin, vous avez été approchés par le sang du Christ». «Le sang de Jésus Christ, son Fils, nous purifie de tout péché» (1 Jean 1:7). «Ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de lâAgneau» (Apoc. 7). «Ils lâont vaincu à cause du sang de lâAgneau» (Apoc. 12).
Je voudrais appeler la sérieuse attention de mes lecteurs sur la précieuse et vitale doctrine du sang. Je désire quâils la considèrent à sa véritable place. Le sang de Christ est la base de tout. Câest le principe de la justice de Dieu en justifiant un pécheur impie, qui croit au nom du Fils de Dieu, et câest le principe de la confiance du pécheur pour sâapprocher dâun Dieu saint, dont les yeux sont trop purs pour voir le mal. Dieu serait juste en condamnant le pécheur; mais, par la mort de Christ, il peut être juste et justifier ceux qui croient â un Dieu juste et Sauveur. La justice est un attribut appartenant à lâessence de Dieu â en harmonie avec son caractère révélé. En sorte que nâeût été la croix, cet esprit conséquent en Dieu eût nécessairement exigé la mort et le jugement du pécheur; mais, à la croix, cette mort et ce jugement ont été portés par le Répondant du pécheur, en sorte que Dieu, quoique saint et juste, est parfaitement conséquent, tout en justifiant un pécheur par la foi: Tout cela au moyen du sang de Jésus â rien de moins â rien de plus â rien dâautre. «Câest le sang qui fait propitiation pour lââme». Câest décisif. Câest le plan tout simple de Dieu pour la justification. Le plan de lâhomme est beaucoup plus compliqué, beaucoup moins accessible; non seulement, il est compliqué et difficile, mais il attribue la justice à quelque chose de tout à fait différent de ce que nous trouvons dans la Parole. Depuis le troisième chapitre de la Genèse, jusquâà la fin de lâApocalypse, nous voyons le sang de Christ présenté comme le seul fondement de la justice. Câest par le sang, et rien que par le sang, que nous obtenons le pardon, la paix, la vie, la justice. Le livre du Lévitique tout entier, et particulièrement le chapitre dont nous venons de nous occuper, est un commentaire sur la doctrine du sang. Il semble étrange de devoir insister sur un fait si évident pour tout lecteur simple et impartial des Ãcritures. Mais il en est ainsi: nos cÅurs sont portés à sâécarter du simple témoignage de la Parole. Nous sommes prompts à adopter des opinions, sans toujours les examiner calmement à la lumière des témoignages divins. De cette manière nous tombons dans la confusion, dans les ténèbres et lâerreur.
Apprenons à donner au sang de Christ la place qui lui est due. Il est si précieux aux yeux de Dieu, quâil ne souffre pas que rien y soit ajouté ou mélangé. «Car lââme de la chair est dans le sang; et moi je vous lâai donné sur lâautel, pour faire propitiation pour vos âmes; car câest le sang qui fait propitiation pour lââme».