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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbi/leviticus-17.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-16
Le lecteur trouvera dans ce chapitre deux idées spéciales, savoir: d’abord, que la vie appartient à l’Éternel, et secondement, que la puissance de l’expiation est dans le sang. L’Éternel attachait une importance particulière à ces deux choses. Il voulait qu’elles fussent gravées dans l’esprit de chaque membre de l’assemblée.
«L’Éternel parla à Moïse, disant: Parle à Aaron et à ses fils, et à tous les fils d’Israël, et dis-leur: C’est ici ce que l’Éternel a commandé, disant: Quiconque de la maison d’Israël aura égorgé un bœuf ou un mouton ou une chèvre, dans le camp, ou qui l’aura égorgé hors du camp, et ne l’aura pas amené à l’entrée de la tente d’assignation, pour le présenter comme offrande à l’Éternel devant le tabernacle de l’Éternel, le sang sera imputé à cet homme-là: il a versé du sang; cet homme-là sera retranché du milieu de son peuple». C’était une affaire des plus solennelles; et nous pouvons demander ce qu’impliquait l’offrande d’un sacrifice, d’une manière différente de celle qui est ici prescrite? Ce n’était rien moins que dépouiller l’Éternel de ses droits, et offrir à Satan ce qui était dû à Dieu. Un homme pouvait dire: «Ne puis-je pas offrir un sacrifice dans un lieu aussi bien que dans un autre?» La réponse est: «La vie appartient à Dieu, et les droits qu’il y a doivent être reconnus à l’endroit qu’il a désigné — devant le tabernacle de l’Éternel». C’était le seul lieu de rencontre entre Dieu et l’homme. Sacrifier ailleurs prouvait que le cœur ne voulait pas de Dieu.
La morale de ceci est bien simple. Il est une place que Dieu a déterminée pour y rencontrer le pécheur, et c’est la croix — l’antitype de l’autel d’airain. C’est là et là seulement, que les droits de Dieu sur la vie ont été dûment reconnus: Rejeter ce point de rencontre, c’est attirer le jugement sur soi-même — c’est fouler aux pieds les justes droits de Dieu, et s’arroger un droit de vie que tous ont perdu. C’est ce qu’il importe de reconnaître.
«Et le sacrificateur fera aspersion du sang sur l’autel de l’Éternel, à l’entrée de la lente d’assignation, et en fera fumer la graisse en odeur agréable à l’Éternel». Le sang et la graisse appartenaient à Dieu. C’est ce que Jésus a pleinement reconnu. Il livra sa vie à Dieu, a qui toutes ses forces cachées étaient également consacrées. Il marcha volontairement à l’autel, et là il laissa sa précieuse vie; et la bonne odeur de son excellence intrinsèque monta vers le trône de Dieu. Bien-aimé Sauveur! il est doux de nous souvenir de toi à chaque pas.
Le second point, auquel nous avons fait allusion plus haut, est clairement indiqué au verset 11: «Car l’âme de la chair est dans le sang; et moi je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire propitiation pour vos âmes; car c’est le sang qui fait propitiation pour l’âme». La connexion entre ces deux points est des plus intéressantes. Quand l’homme prend sa place, comme ne possédant aucun titre quelconque à la vie — quand il reconnaît pleinement les droits que Dieu a sur lui, alors le divin message est: «Je vous ai donné la vie, afin de faire propitiation pour vos âmes». Oui, la propitiation est le don de Dieu à l’homme; et, qu’on y fasse bien attention, cette propitiation est dans le sang, et seulement dans le sang. «C’est le sang qui fait propitiation pour l’âme». Ce n’est pas le sang et quelque autre chose. La parole est, on ne peut plus, explicite. Elle attribue la propitiation au sang, exclusivement. «Sans effusion de sang il n’y a pas de rémission» (Héb. 9:22). Ce fut la mort de Christ qui déchira le voile. C’est «par le sang de Jésus» que nous avons «une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints». «Nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés» (Éph. 1:7; Col. 1:14). «Ayant fait la paix par le sang de sa croix». «Vous qui étiez autrefois loin, vous avez été approchés par le sang du Christ». «Le sang de Jésus Christ, son Fils, nous purifie de tout péché» (1 Jean 1:7). «Ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau» (Apoc. 7). «Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau» (Apoc. 12).
Je voudrais appeler la sérieuse attention de mes lecteurs sur la précieuse et vitale doctrine du sang. Je désire qu’ils la considèrent à sa véritable place. Le sang de Christ est la base de tout. C’est le principe de la justice de Dieu en justifiant un pécheur impie, qui croit au nom du Fils de Dieu, et c’est le principe de la confiance du pécheur pour s’approcher d’un Dieu saint, dont les yeux sont trop purs pour voir le mal. Dieu serait juste en condamnant le pécheur; mais, par la mort de Christ, il peut être juste et justifier ceux qui croient — un Dieu juste et Sauveur. La justice est un attribut appartenant à l’essence de Dieu — en harmonie avec son caractère révélé. En sorte que n’eût été la croix, cet esprit conséquent en Dieu eût nécessairement exigé la mort et le jugement du pécheur; mais, à la croix, cette mort et ce jugement ont été portés par le Répondant du pécheur, en sorte que Dieu, quoique saint et juste, est parfaitement conséquent, tout en justifiant un pécheur par la foi: Tout cela au moyen du sang de Jésus — rien de moins — rien de plus — rien d’autre. «C’est le sang qui fait propitiation pour l’âme». C’est décisif. C’est le plan tout simple de Dieu pour la justification. Le plan de l’homme est beaucoup plus compliqué, beaucoup moins accessible; non seulement, il est compliqué et difficile, mais il attribue la justice à quelque chose de tout à fait différent de ce que nous trouvons dans la Parole. Depuis le troisième chapitre de la Genèse, jusqu’à la fin de l’Apocalypse, nous voyons le sang de Christ présenté comme le seul fondement de la justice. C’est par le sang, et rien que par le sang, que nous obtenons le pardon, la paix, la vie, la justice. Le livre du Lévitique tout entier, et particulièrement le chapitre dont nous venons de nous occuper, est un commentaire sur la doctrine du sang. Il semble étrange de devoir insister sur un fait si évident pour tout lecteur simple et impartial des Écritures. Mais il en est ainsi: nos cœurs sont portés à s’écarter du simple témoignage de la Parole. Nous sommes prompts à adopter des opinions, sans toujours les examiner calmement à la lumière des témoignages divins. De cette manière nous tombons dans la confusion, dans les ténèbres et l’erreur.
Apprenons à donner au sang de Christ la place qui lui est due. Il est si précieux aux yeux de Dieu, qu’il ne souffre pas que rien y soit ajouté ou mélangé. «Car l’âme de la chair est dans le sang; et moi je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire propitiation pour vos âmes; car c’est le sang qui fait propitiation pour l’âme».