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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 7". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/hebrews-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 7". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-28
Plan du commentaire biblique de Hébreux 7
Melchisédek, sacrificateur à perpétuité
Sacrificateur du Dieu très haut, il bénit Abraham et leva sur lui la dîme ; son nom le désigne comme roi de justice et de paix ; sans origines humaines, mais assimilé au Fils de Dieu, il est investi dâun sacerdoce éternel (1-3).
Melchisédek comparé aux fils de Lévi
Lâauteur invite ses lecteurs à considérer la grandeur de celui qui reçut dâAbraham la dîme. Les lévites, qui lèvent la dîme sur leurs frères, sont issus dâAbraham. En levant la dîme sur Abraham et en le bénissant, Melchisédek a prouvé sa supériorité sur le patriarche. La dîme perçue par les lévites lâest par des hommes mortels ; celle qui est perçue par Melchisédek lâest par le vivant. De plus, les lévites ont payé la dîme à Melchisédek, car, lorsque celui-ci rencontra Abraham, ils étaient dans les reins de leur aïeul (4-10).
Melchisedek supérieur à Abraham et aux lévites
Verset 1
Melchisédek supérieur à Abraham et aux lévites (1-10)
Voir Hébreux 5.6-10â¯; Hébreux 6.20. En déclarant (Hébreux 5.11) quâil avait beaucoup à dire sur ce passage du Psaumes 110.4 quâil venait de citer, lâauteur préparait ses lecteurs à un sujet nouveau, auquel il allait passer, câest-à -dire la supériorité de la sacrificature de Christ sur celle des lévites.
Par les reproches quâil leur a adressés sur leur lenteur à comprendre, il a réclamé toute leur attention pour ce sujet quâil va exposer maintenant. Il prend pour point de départ, non seulement lâhistoire de Melchisédek (Genèse 14.18 et suivants) mais surtout le passage du Psaume 110, où le prophète considère déjà ce roi de Salem, ce roi de justice, comme un type du Messie quâil annonce.
Dès les premiers versets (Psaumes 110.1-3) lâauteur indique en quoi Melchisédek était à ses yeux un symbole de Christ. Son nom, ses titres, le silence que la Genèse garde sur son origine et sur son rôle dans lâhistoire, tout cela est significatif aux yeux de notre auteur.
Melchisédek nâavait aucun droit à la sacrificature, qui plus tard fut instituée uniquement dans la famille dâAaronâ¯; et pourtant Abraham, le père des croyants, le reconnut comme sacrificateur du Dieu souverain, dâoù le psalmiste et notre épître après lui, concluent quâil y a une sacrificature indépendante des institutions lévitiques, une sacrificature directement établie par Dieu qui nâest nullement liée à une descendance humaine, qui repose uniquement sur la volonté et le conseil éternel de Dieuâ¯; une sacrificature enfin qui devait un jour être parfaitement réalisée sur la terre et qui eut en Melchisédek sa réalisation temporaire et symbolique.
Or, cette sacrificature «â¯selon lâordre de Melchisédekâ¯Â» est ici opposée à la sacrificature «â¯selon lâordre dâAaronâ¯Â» (Hébreux 7.11) ou de Léviâ¯; la première est infiniment supérieure à la dernière, qui nâen était que lâimage imparfaiteâ¯; bien plus, la première a été complètement substituée à la dernière.
Verset 2
Câest-à -dire de tout le butin, Hébreux 7.4â¯; Genèse 14.18 et suivants.
Melchisédek, en hébreu, signifie roi de justice, Salem ou Schalem est lâadjectif du substantif Schalom, paix et signifieâ¯: celui qui a la paix.
Le lieu ainsi nommé est probablement Jérusalem (Psaumes 76.3).
Lâauteur ne fait quâindiquer en passant la belle signification de ces deux noms. Ils répondaient au caractère personnel de celui qui les portait et aux fonctions dont il était revêtuâ¯: il servait le Dieu très haut comme sacrificateur dans sa famille et dans son royaume, où il faisait régner la justice et la paix.
Lâauteur voit donc certainement en lui un type de celui qui devait venir réaliser parfaitement dans son règne la justice et la paix.
Verset 3
Après avoir rapporté et commenté (Hébreux 7.1â¯; Hébreux 7.2) ce que la Genèse dit de Melchisédek, lâauteur relève ce quâelle ne dit pas. Le silence quâelle garde sur les destinées de ce personnage avant et après sa rencontre avec Abraham, sur son origine et sur lâissue de sa vie, amène lâauteur à conclure que Melchisédek fut sans père, sans mère, sans généalogie, nâayant ni commencement de jours ni fin de vie, mais quâassimilé au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur à perpétuité.
On a proposé diverses interprétations de ces paroles.
Verset 7
Grecâ¯: Or, sans aucune contradiction ce qui est moindre est béni par ce qui est plus grand.
Nous trouvons ici (Hébreux 7.4-10) un autre point à considérer dans le rôle joué par Melchisédekâ¯: de cette considération ressortira la supériorité de la sacrificature de Christ sur celle des lévites (comparer Hébreux 7.1, note).
Cette sacrificature de Christ, lâauteur la voit, en effet, représentée dans celle de Melchisédek, dont il établit la grandeur par deux raisonsâ¯:
Verset 8
Ici, câest-à -dire dans le sacerdoce lévitique.
Des hommes qui meurent, les sacrificateurs, qui se succèdent rapidement dans la charge.
Là , câest (grec) un qui a le témoignage quâil vit. Il sâagit de Melchisédek.
Quel est ce témoignage que Melchisédek vitâ¯? Câest celui qui ressort du récit de la Genèse, interprété comme lâauteur lâa fait à Hébreux 7.1-3 (voir Hébreux 7.3, note). Ici encore, il pense à Melchisédek sacrificateur et type du Messie, plutôt quâau personnage du récit biblique.
Plusieurs interprètes estiment quâil commente la déclaration prophétique de Psaumes 110 «â¯Tu es Sacrificateur éternellement, selon lâordre de Melchisédekâ¯Â». Mais cette parole est adressée au Messieâ¯; tout ce quâon peut en conclure, câest que le Messie vit éternellement. Dâailleurs, rien dans le contexte nâindique une allusion directe au Psaume 110.
Verset 10
Grecâ¯: Par Abraham Lévi aussi⦠a été dîmé.
Lâargumentation de lâauteur est subtile. Pour la défendre on peut cependant faire valoir que lâhumanité nâest pas un rassemblement dâindividualités isolées les unes des autres et sans aucun rapport de solidaritéâ¯; que la souche dâune race embrasse la race entière.
Dès lors tout un peuple sâappelle Jacob ou Israël, Ãsaü ou Ãdom, Moab, Ammonâ¯; toute une tribu se nomme Juda, Ãphraïm, etc. Le père de ce peuple, de cette tribu, vit en lui ou en elle et elle le représente vivant dans ses descendants. Cela nâest point une vaine métaphore, mais lâexpression dâune profonde réalité.
Le raisonnement de lâauteur sâappuie sur ce fait. La position prise par Abraham à lâégard de la sacrificature de Melchisédek lie ses descendants, les lévites. Si Abraham sâinclina devant la dignité du sacrificateur du Dieu souverain et lui paya la dîme, les lévites le firent aussi dans la personne de leur aïeul, dont ils ne sauraient récuser lâhéritage.
Tel est lâargumentation de lâauteur, quâil ne présente pas, du reste, comme une démonstration rigoureuse, puisquâil lâintroduit par cette formuleâ¯: pour ainsi dire (Hébreux 7.9).
Verset 11
Insuffisance du sacerdoce lévitique prouvée par lâinstitution dâun sacrificateur issu dâune autre tribu
Si le sacerdoce lévitique avait pu amener le peuple à la perfection, lâapparition dâun sacrificateur selon lâordre de Melchisédek eût été inutile. Ce changement de sacerdoce entraîne un changement de loi, car Jésus est issu de la tribu de Juda qui ne fournit point de sacrificateurs (11-14).
La substitution de la nouvelle sacrificature à lâancienne, établie par la supériorité de son institution
Le changement de sacerdoce devient plus évident encore, quand on considère que le sacrificateur selon Melchisédek est institué, non selon une ordonnance charnelle, mais selon la puissance dâune vie impérissable, comme il ressort de la parole qui lui confère une sacrificature éternelle (18-17).
Conclusion, lâabrogation de la loi
La loi ancienne, impuissante et inutile, est abolie ; à sa place, nous avons une meilleure espérance (18, 19).
Le changement de sacrificature (11-19)
Lâauteur conclut de la comparaison entre Melchisédek et les lévites à lâabrogation de leur sacerdoce et de la loi qui lâinstituait (Hébreux 7.11-19).
Le peuple avait reçu une loi fondée sur la sacrificature lévitique (ou, comme dâautres traduisent, relative à celle-ci). Elle était, en effet, le point central de toute la législation mosaïque.
Or si, comme les Hébreux étaient tentés de le croire, le peuple avait pu parvenir à la perfection par cette loi, si (grec) la perfection (voir Hébreux 5.9, note) était par la sacrificature lévitique, pourquoi lâÃcriture parlerait-elle dâun autre sacrificateur, de celui dont Melchisédek était le symbole et qui nâavait aucun rapport avec lâordre dâAaron (Hébreux 7.13â¯; Hébreux 7.14)â¯?
Cette prophétie, donnée sous le règne même de la loi lévitique, prouve évidemment que le Saint-Esprit annonçait un autre moyen de salut, par une autre sacrificature.
Verset 12
Ces paroles justifient la question posée (Hébreux 7.11) et la conclusion quâelle implique. Lâinstitution de la sacrificature était le point central et le fondement de la loi donnée au peupleâ¯; or, cette sacrificature étant changée, câest le changement complet de la loi, ou plutôt son abrogation (Hébreux 7.18).
Une modification aussi considérable ne pouvait résulter que dâun besoin impérieux et prouvait que la perfection nâavait pu être atteinte par le sacerdoce lévitique.
Verset 13
Jésus-Christ (Hébreux 7.14). Déjà dâaprès Genèse 49.10, le Messie devait sortir de Juda et un grand nombre de prophéties lâannonçaient comme un descendant de David.
Verset 14
Le verbe traduit par est sorti se dit du lever des astres.
Le substantif dérivé de ce verbe signifie soleil levant dans le cantique de Zacharie (Luc 1.78, 2e note).
Le texte reçu porteâ¯: «â¯concernant la sacrificatureâ¯Â».
Verset 16
Cet argument (Hébreux 7.15-16) confirme le précédent et établit quâil y a bien substitution dâune sacrificature nouvelle à lâancienneâ¯: le sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédek exerce une sacrificature spirituelle, parfaite, fondée sur sa nature même.
Lâauteur relève le contraste frappant quâil y a entre les bases sur lesquelles reposent les deux sacrificaturesâ¯: la loi dâune ordonnance charnelle et la puissance dâune vie impérissable (grecâ¯: indissoluble).
Il appelle charnelle lâordonnance de la loi qui instituait la sacrificature lévitique, parce quâelle était extérieure, temporaire, prescrivait des cérémonies qui nâavaient dâimportance que dans leur sens symbolique et surtout parce quâelle sâappliquait à des hommes mortels qui ne se succédaient dans la sacrificature quâen vertu de leur naissance dans une certaine tribu.
Le vrai Sacrificateur, au contraire, notre Seigneur (Hébreux 7.14), tient sa charge de sa nature divine et parce quâil est la source dâune vie indissoluble, éternelle.
Câest ce que lâauteur conclut (Hébreux 7.17) de la parole prophétique du Psaume 110, qui confère au Fils de Dieu la sacrificature immuable, définitive, éternelle, amenant tout à la perfection (comparer Hébreux 7.11â¯; Hébreux 7.18-19).
Verset 19
La loi de la sacrificature était faible et elle est devenue inutile après lâétablissement de la vraie sacrificature, précisément parce que, comme lâauteur le répète ici (comparez Hébreux 7.11), elle ne pouvait rien amener à la perfection (Romains 8.3). Elle ne donnait à personne les biens et les grâces quâelle préfigurait pour lâavenir.
Pouvoir nous approcher de Dieu avec une espérance meilleure, et cela, par la vraie sacrificature, câest posséder cette perfection à laquelle Christ nous amène et qui fait contraste avec la condition misérable à laquelle nous réduit la loi.
Verset 20
Son institution par serment
Les lévites ont été institués sans serment ; Jésus avec serment, comme il ressort du Psaume 110. Il est donc garant dâune meilleure alliance, (20-22).
Un seul sacrificateur permanent, capable de sauver parfaitement
Les sacrificateurs lévitiques se succèdent nombreux, la mort les enlevant à leur charge. Christ demeure, possédant un sacerdoce intransmissible qui lui permet aussi dâassurer, par son intercession perpétuelle, un salut complet à ceux qui sâapprochent de Dieu par lui (23-25).
Sa sainteté lâélève infiniment au-dessus des sacrificateurs lévitiques et le rend parfaitement apte à remplir son office
Christ est, en effet, le souverain sacrificateur dont nous avions besoinâ¯: dans sa sainteté, qui le sépare des pécheurs et le fait vivre près de Dieu, il nâa pas besoin dâoffrir des sacrifices quotidiens pour lui-même et pour le peuple ; il sâest offert lui-même, une fois pour toutes. Câest ainsi que la loi institue sacrificateurs des pécheurs, la parole du serment institue le Fils, qui est parfait pour lâéternité (26-28).
Avantages uniques de la sacrificature de Christ (20-28)
Verset 22
Le texte reçu porte à la fin de Hébreux 7.21â¯: selon lâordre de Melchisédek. Ces mots manquent dans Codex Sinaiticus, B. C et sont omis par la plupart des critiques.
Jésus a été établi garant dâune meilleure alliance (ou testament, comparez Hébreux 9.15-18 note) par le serment de Dieu même, que lâauteur trouve prononcé dans le Psaume quâil commente (Comparer, sur la signification du serment attribué à Dieu, Hébreux 6.17 note).
Câest comme sacrificateur et médiateur que Jésus est garant de cette alliance plus excellente.
Verset 25
Grâce à lâéternité de sa sacrificature, Christ toujours vivant peut sauver parfaitement (grec jusquâà lâachèvement) ceux qui sâapprochent de Dieu par lui, tandis que les autres sacrificateurs étaient tous successivement enlevés par la mort.
Lâauteur met en rapport lâefficace perpétuelle du sacrifice de Christ avec son intercession pour les croyants (comparer Romains 8.34, note).
Non que ce sacrifice accompli une seule fois pour le péché, ne soit parfaitement suffisant pour assurer le pardon et la réconciliation avec Dieu à tout pécheur repentant, mais lâintercession du Sauveur auprès de Dieu, fondée sur les mérites mêmes de son sacrifice nous obtient pour chaque péché particulier le pardon et la grâce qui régénère.
Il ne me suffit pas de croire dâune manière générale que le Sauveur est mort pour les péchés du monde. Pour me rendre la paix lorsque je lâinvoque dans mon angoisse, il faut que Dieu, par un acte toujours renouvelé de sa miséricorde, mâaccorde personnellement le pardon que je lui demande. Or, quel privilège de savoir que, tandis que je crie à lui du sein de ma misère, jâai près du trône de la grâce un Avocat qui plaide ma cause (1 Jean 2.1), en faisant valoir en ma faveur tous ses mérites infinisâ¯!
Lâépître aux Hébreux présente fréquemment cette précieuse grâce sous lâimage du souverain sacrificateur, qui offrait dâabord le sacrifice pour le péché, puis entrait dans le lieu très saint avec le sang de la victime quâil répandait sur le propitiatoire. Câest ce dernier acte qui symbolisait lâintercession du grand souverain Sacrificateur (Hébreux 7.26â¯; Hébreux 4.14, noteâ¯; Hébreux 9.12, note).
Verset 26
Grecâ¯: Et étant devenu plus haut que les cieux, câest-à -direâ¯: étant entré dans le lieu très saint, la demeure de Dieu (Hébreux 4.14, comparez Ãphésiens 1.21â¯; Ãphésiens 1.4-10).
Les qualificatifs appliqués au souverain sacrificateur donnent lieu à diverses remarques.
Saint est rarement employé dans le Nouveau Testament, mais se trouve souvent dans les Septanteâ¯; il désigne celui qui appartient à lâÃternel et est lâobjet de son amour.
Innocent (grec sans malice) exprime la pureté des sentiments du Christ.
Sans souillure le montre préservé de toute impureté qui pourrait lui venir du dehors.
Séparé des pécheurs, est pris par les uns au sens moral, comme dans Hébreux 4.15.
«â¯Ce nâest pas quâil nous repousse de sa compagnie, mais parce quâil est pur de toute immondicitéâ¯Â» Calvin.
Dâautres le rattachent étroitement à élevé au-dessus des cieux et le prennent au sens localâ¯: ce Christ est élevé au plus haut des cieux et il est, par là même, séparé des pécheurs.
Toutes les qualités énumérées dans ce passage sont attribuées, non à Jésus vivant sur la terre (Hébreux 2.9-10â¯; Hébreux 2.17-18â¯; Hébreux 4.15), mais au Christ glorifié, remplissant dans les cieux son office de souverain sacrificateur.
Verset 27
Sur la sainteté parfaite de Jésus-Christ, quâil vient dâexprimer en termes si clairs et si forts (Hébreux 7.26), lâauteur fonde cette double et importante véritéâ¯: dâabord que le Sauveur nâa pas, comme les souverains sacrificateurs, besoin dâoffrir des sacrifices pour lui-même, mais quâen sâoffrant lui-même comme victime (comparez Hébreux 9, où ce sacrifice est décrit plus au long), il lâa fait pour les péchés du peupleâ¯; et ensuite, quâil nâa nullement besoin de réitérer tous les jours ce sacrifice offert une fois pour toutes et dont la valeur est infinie et perpétuelle devant Dieu (comparer Romains 6.10â¯; Hébreux 9.12â¯; Hébreux 9.26â¯; Hébreux 10.10â¯; 1 Pierre 3.18).
Ainsi, à ces deux égards, les sacrifices imparfaits et symboliques de lâancienne Alliance sont parfaitement réalisés par le sacrifice de Golgotha.
En disant que les souverains sacrificateurs offraient des victimes tous les jours, lâauteur entend le service journalier de la sacrificature, dans lequel la loi prescrivait un sacrifice quotidien (Nombres 28.3-8), il nâoublie pas que le souverain sacrificateur nâoffrait quâune fois par année le sacrifice dâexpiation dans le lieu très saint (Hébreux 9.6-7â¯; Hébreux 10.3).
Verset 28
Câest-à -dire au Psaumes 110.4â¯; comparez ci-dessus Hébreux 7.20â¯; Hébreux 7.21.
Voir Hébreux 5.9, note. Ainsi, dans sa personne, comme dans son Åuvre, à tous égards, le Fils de Dieu est et reste pour lâéternité un souverain Sacrificateur parfait, réalisant toutes les promesses renfermées dans les symboles de la loi.
Les Hébreux ne devaient donc pas regretter ceux-ci. Les chrétiens de tous les temps ne trouvent pas moins quâeux dans ces saintes et éternelles vérités lâinébranlable fondement de leurs espérances.