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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 25". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/genesis-25.html.
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 25". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-34
Verset 1
Les descendants dâAbraham par Kétura, sa mort (1-11)
Versets 1 à 4 â Les enfants de Kétura
Prit encore une femme. Les opinions varient sur la date quâil faut attribuer à ce mariage dâAbraham. Les uns pensent quâil est ici à sa vraie place chronologique et quâil a eu lieu après la mort de Sara et le mariage dâIsaac, câest-à -dire après la cent quarantième année dâAbraham. Ils supposent quâAbraham aurait été comme rajeuni et vivifié à nouveau lorsque Dieu lui donna dâengendrer Isaac et tiennent compte du fait que cet âge de cent quarante ans équivalait à celui dâun septuagénaire actuel.
Dâautres admettent que ce mariage a eu lieu encore du vivant de Sara et que le rédacteur de la Genèse, suivant un procédé qui lui est familier, résume en un appendice des faits quâil nâa pas eu lâoccasion de mentionner plus tôt. Il en résulterait que Kétura aurait été une concubine et non une femme légitime et câest aussi le nom qui lui est donné dans 1 Chroniques 1.32 et au verset 6 de notre chapitre. Il nâen rejaillit aucun blâme sur Abraham, car la polygamie était évidemment tolérée dans lâancienne alliance, malgré la parole Genèse 2.24.
Kétura signifie parfum. Les anciens géographes arabes parlent dâune tribu du nom de Katura, qui habitait dans les environs de la Mecqueâ¯; mais ce nâétait là quâune tribu particulière.
Voici le tableau généalogique des descendants de Kétura.
Verset 2
Zimran, transcrit par les LXX Zombrân, ou Zembram. Ce nom est identique avec celui de Zabram, ville située, au temps du géographe Ptolémée, sur la mer Rouge, à lâouest de la Mecque. On peut aussi comparer les Zamarêni, tribu arabe de lâintérieur de lâArabie dont parle Pline.
Johschan est identifié par quelques auteurs avec les Cassanites (comparez Joktan et Katan, Genèse 10.25) qui, dâaprès Pline, habitaient sur la mer Rouge, au sud de Zimran. La ressemblance des deux noms Joktan et Jokschan a fait supposer quâils désignent tous deux la même tribu. Cela est, dâautant plus vraisemblable que Schéba, qui est mentionné dans Genèse 10.27 comme fils de Joktan, se trouve être au verset 3 de notre chapitre un fils de Jokschan.
Médan nâest mentionné nulle part ailleurs dans lâAncien Testament. Ce peuple se fondit probablement de bonne heure avec les Madianites. Comparez Genèse 37.28-36, où les mêmes marchands sont appelés une fois Midianim et une fois Medanim. Ptolémée parle dâun lieu appelé Modiana sur la côte orientale du golfe Elanitique et dâun autre du nom de Madiana dans lâArabie Heureuse. Les géographes arabes parlent aussi dâun endroit de cette dernière contrée nommé Madiané.
Madian, la tribu la plus importante parmi les descendants de Kétura. Câétait un peuple commerçant et nomade, que les Israélites rencontrèrent au Sinaï (Exode 2 et 17) et dans les contrées à lâest du Jourdain (Nombres 22.4-7â¯; Nombres 25.6-17â¯; Nombres 6.17â¯; Nombres 31.1 et suivants) et qui, au temps des Juges, envahit même le territoire israélite (Juges 6 et suivants). Il existait encore au temps des rois (Ãsaïe 60.6).
Jisbak, inconnu.
Suach, patrie de Bildad, lâun des amis de Job (Job 2.11). On cite plusieurs noms qui rappellent celui-là dans lâArabie septentrionale.
Verset 3
Schéba et Dédan. Voir sur ces deux importantes tribus Genèse 10.7, note.
Assurim. Comparez la note sur Assour, Ãzéchiel 27.23. On connaît aussi une tribu du nom de Asir au sud de lâHedjaz.
Letusim peut-être la tribu de lâHedjaz appelée par les géographes Banou-Laïth (fils de Laïth).
Léummim. On a rapproché ce nom de celui de Banou-Lâm (fils de Lâm), tribu qui sâest étendue jusquâaux frontières de la Babylonie et de la Mésopotamie.
Verset 4
Epha. Voir Ãsaïe 60.6, note.
Epher peut-être les Banou-Ghifar (fils de Ghifar) de lâArabie Heureuse.
Hénoc. Ce mot peut être rapproché de Hanakija, nom dâune ville située à trois journées au nord de Médine.
Ces trois noms, Epha, Epher et Hénoc, se retrouvant comme noms de famille dans les tribus de Juda (1 Chroniques 2.47), de Manassé (1 Chroniques 4.17) et de Ruben (1 Chroniques 5.3), on a pensé que des rameaux de ces tribus avaient été, admis comme prosélytes parmi les Israélites. Comparez le cas semblable des Kéniens et des Kéniziens, dans Genèse 15.19, note.
Abida et Eldaa, inconnus.
Verset 5
Dotation des enfants dâAbraham (5-6)
Abraham donna⦠Cette dotation avait eu lieu bien avant sa mort. Voir Genèse 24.36.
Verset 6
Concubinesâ¯: Hagar et Kétura. Cependant ces deux femmes ne peuvent pas être appelées concubines au même titre. Kétura est une vraie concubine (1 Chroniques 1.32), tandis que Hagar est une servante prêtée par Sara à son mari et dont le fils aurait dû être regardé, comme fils de Sara (Genèse 16.2, comparez Genèse 20.3â¯; Genèse 20.9). Encore maintenant, chez les musulmans, le mari a le droit dâélever au rang de concubine toute esclave achetée par lui, mais il nâa aucun droit sur les esclaves de ses femmes.
Des présentsâ¯: esclaves, bétail, etc.
Loin de son fils. Isaac doit rester seul héritier du pays de la promesse.
Pays dâOrientâ¯: le désert syrien et lâArabie septentrionale, situés à lâest et au sud-est de la Palestine. Comparez lâexpression les fils de lâOrient Ãsaïe 11.14â¯; Juges 6.3. Câest en effet dans ces contrées que nous trouvons tous les descendants dâHagar et de Kétura.
Verset 7
Mort et ensevelissement dâAbraham (7-11)
Cent soixante-quinze ans. Isaac avait donc soixante-quinze ans (Genèse 21.5)â¯; il était marié depuis trente-cinq ans (Genèse 25.20) et avait ses deux fils depuis quinze ans (Genèse 25.26). La mort dâAbraham est donc racontée par anticipation et pour achever ce qui le concerne avant de passer à lâhistoire dâIsaac. Comparez le procédé analogue pour Thérach (Genèse 11.32, note).
Verset 8
Recueilli vers les siens, littéralementâ¯: vers ses peuples. Expression analogue à celle expliquée Genèse 15.15, noteâ¯: être recueilli vers ses pères.
Verset 9
Isaac et Ismaël, ses fils. Lâauteur du document élohiste, auquel appartient ce morceau (versets 7 à 11), considère Ismaël comme un fils légitime dâAbraham. Comparez verset 6, note.
Ismaël était probablement revenu pour rendre les derniers devoirs à son père.
Verset 11
Dieu bénit Isaac. Cette remarque a pour but de rappeler que câest Isaac et non pas Ismaël, dont il va être parlé, qui est lâhéritier de la bénédiction.
Lachaï-Roï. Voir Genèse 16.14, note.
Verset 12
Avant de passer à lâhistoire dâIsaac lâauteur énumère, selon son habitude, les divers représentants de la race qui va être éliminée de lâhistoire du royaume de Dieu. Comparez Genèse 4.17-22 et chapitre 10. Il en sera de même plus tard dâÃsaü et de ses descendants (chapitre 26).
Voici la postéritéâ¯: lâhistoire de sa descendance. Comparez Genèse 2.4, note. Ce sujet se divise lui-même en deux sections indiquées chacune par le mot voici (versets 13 et 47).
Verset 13
Selon les noms de leurs postérités. Lâauteur indique ici clairement son procédé que nous avons remarqué déjà au chapitre 10â¯; il transporte à lâancêtre dâun peuple le nom que ce peuple porte de son temps. Dans certains cas, ce nom peut-être le nom même de lâancêtre, qui sâest conservé et transmis à ses descendantsâ¯; dans dâautres, le nom de lâancêtre sâest perdu et le peuple a pris un nom tiré de son genre de vie ou des particularités du pays quâil habite.
Nébajoth (lieux élevés)â¯; dans les inscriptions assyriennes, Nabaïtou. Câest le peuple important des Nabatéens. Voir Ãsaïe 60.7, note.
Kédar, Sur cette tribu riche, commerçante et guerrière, voir Ãsaïe 21.16, note. Comparez aussi Cantique 1.5â¯; Psaumes 120.5, etc. Chez les rabbins, ce mot désigne les Arabes en général.
Kédar et Nébajoth, les plus importantes parmi les tribus descendues dâIsmaël, sont aussi nommées ensemble dans Ãsaïe 60.7â¯; il en est de même dans les inscriptions assyriennes (Nabaïtou et Kidrou) et chez Pline (Nabataei et Cedrei).
Abdéel est peut-être identique avec Idibîlé, nom de tribu dans une inscription assyrienne.
Mibsam, inconnu.
Verset 14
Misma. Inconnu. Ce nom et le précédent se retrouvent dans le tableau des Siméonites (1 Chroniques 4.25), peut-être ensuite dâun mélange de races.
Duma, probablement la localité appelée par Pline Domata et par Ptolémée Doumaïtha. On en a retrouvé les restes au centre du désert qui occupe la partie septentrionale de lâArabie. On a prétendu aussi avoir retrouvé Duma dans le Hauran oriental.
Massa, probablement les Masanoi de Ptolémée, qui habitaient au nord-est de Dumaâ¯; les Masai, placés par les inscriptions assyriennes dans lâArabie septentrionale, sont probablement la même tribu.
Verset 15
Hadar. Inconnu.
Thémaâ¯: probablement Timai, nommé à côté de Masai dans les inscriptions assyriennes. Voir Ãsaïe 21.14, note.
Jéturâ¯: lâancêtre des habitants de lâIturée, dont il nâest parlé quâune fois dans lâAncien Testament (1 Chroniques 5.19), mais qui jouèrent un grand rôle dans les temps qui ont précédé la naissance de Jésus-Christ Ils habitaient les montagnes du Liban et de lâAntiliban et peut-être aussi beaucoup plus à lâest, un massif de montagnes au centre du Hauran. Strabon les décrit comme une tribu de brigands et de pillards détroussant les voyageurs. Ils sont peut-être les ancêtres des Druses actuels.
Naphis, mentionné avec Jétur et les Hagaréniens parmi les peuples auxquels les tribus transjordaniennes firent la guerre, probablement au temps de Saül (1 Chroniques 5.18 et suivants).
Kedma ne se retrouve nulle part ailleurs. Cette tribu appartenait peut-être aux Bené-Kédem (fils de lâOrient), mentionnés dans dâautres passages, Juges 6.3â¯; Juges 7.12â¯; Ãsaïe 11.14, etc. Comparez Genèse 15.19 et Genèse 25.6, notes.
Verset 16
Villages et campementsâ¯: les deux modes dâhabitation des Ismaélites, qui étaient les uns sédentaires, les autres nomades. Le village consistait en un certain nombre de maisons protégées par un enclosâ¯; le campement était une réunion de tentes disposées en cercle et entourées aussi dâun enclos quand on sâétablissait pour un certain temps. Comparez Ãzéchiel 25.4.
Tribus. Le mot que nous traduisons ainsi est plutôt arabe quâhébreu et ne se retrouve plus que dans Nombres 25.15, où il est question de Madianites.
Verset 17
Ce verset nous montre une fois de plus que lâordre des récits de la Genèse est biographique et non pas chronologiqueâ¯: En effet, la mort dâIsmaël, racontée ici pour finir son histoire, est arrivée quand Jacob et Ãsaü, dont la naissance va être racontée, avaient déjà 63 ans. Comparez Genèse 11.32 et Genèse 25.7.
Verset 18
Havila, sur le golfe Persique. Voir Genèse 2.11, note. Ensuite des données géographiques que nous possédons sur les Ismaélites, il est en effet impossible de penser au Havila (Haulan) de la mer Rouge.
Surâ¯: frontière de lâÃgypteâ¯; voir Genèse 16.7, note.
En face de, ou devantâ¯: câest-à -dire à lâest.
La direction de lâAssyrieâ¯: manière dâindiquer le nord.
Les Ismaélites ont donc occupé lâArabie septentrionale et le désert syrien, au nord dâune ligne tirée de lâextrémité du golfe Persique à celle de la mer Rouge. Câest précisément ce que dit Josèpheâ¯: Les Ismaélites sâétendaient de lâEuphrate à la mer Rouge.
Les Kéturiens de leur côté occupaient la partie occidentale de la presquâîle et les Joktanides la partie méridionaleâ¯; quant à la partie orientale, elle était demeurée le partage des habitants primitifs, qui étaient Cuschites.
Il sâest étendu. Lâauteur revient au singulier, pour mieux marquer lâaccomplissement de la prophétie faite au sujet dâIsmaël (Genèse 16.12).
En face de. Voir Genèse 16.12, note.
Verset 19
Histoire dâIsaac (25.19 Ã 36.43)
Il semble au premier abord que lâhistoire dâIsaac doive se terminer au chapitre 27 et que les chapitres suivants doivent appartenir à lâhistoire de Jacob. Mais ce nâest pas ainsi que lâa entendu lâauteur. En effet, la mention de la mort dâIsaac (Genèse 35.29), lâintercalation en cet endroit de la postérité dâÃsaü (chapitre 36) et le titre Genèse 27.2 (Voici la postérité de Jacob) prouvent que câest là seulement que se termine lâhistoire dâIsaac.
De même que cette histoire ne commence quâau moment où Isaac devient, par la fondation dâune famille nouvelle, le représentant attitré de la famille patriarcale et non à la mort dâAbraham (comparez verset 7), de même lâhistoire de Jacob commencera non au moment de la mort de son père, mais au moment où il sâétablira avec sa famille dans la Terre promise. De là vient que tout le séjour de Jacob en Mésopotamie est encore placé dans lâhistoire dâIsaac.
La vie dâIsaac est, dans lâhistoire patriarcale, la période de tranquille appropriation succédant à la période créatrice. La foi dâAbraham a conquis les biens que Dieu lui offraitâ¯; Isaac en est lâhéritier et en jouit paisiblement en cherchant à marcher sur les traces de son père, mais en étant bien loin de posséder sa foi. Câest à ce manque dâoriginalité et dâénergie que sont dûs deux caractères spéciaux de cette histoireâ¯: dans la première période, la ressemblance des faits de la vie dâIsaac avec les faits secondaires de la vie dâAbraham et dans la seconde, la place prépondérante quâoccupe Jacob au détriment de son vieux père. Voilà ce qui fait que lâhistoire dâIsaac nâa pas ce caractère dramatique et cette unité que donne à celle dâAbraham le développement progressif de sa foi. Elle fait plutôt lâimpression dâune série dâanecdotes recueillies par la tradition et reproduites les unes à côté des autres, sans être mises au service dâune idée directrice.
Plusieurs ont allégué la ressemblance des faits de la vie dâIsaac avec ceux de la vie dâAbraham pour mettre en doute la réalité de ce personnage. Mais ces ressemblances sâexpliquent dâune manière toute naturelle par le fait que les circonstances dans lesquelles les deux patriarches vivaient étaient à peu près identiques et quâIsaac, faible comme il était, pensait ne pouvoir suivre un meilleur exemple que celui de son père. Du reste nous verrons que, sous une identité apparente, se cachent souvent de grandes différences.
Cette histoire se divise en trois périodesâ¯:
Enfin le chapitre 26 est un appendice qui renseigne le lecteur sur la famille dâÃsaü avant de passer définitivement à lâhistoire de Jacob et de sa famille.
Verset 19
Voici la postérité. Comparez sur ce titre Genèse 2.4â¯; Genèse 5.1â¯; Genèse 6.9â¯; Genèse 10.1â¯; etc.
Les versets 19 et 20 rappellent sommairement ce que le lecteur connaît déjà de lâhistoire dâIsaac.
Verset 20
Paddan-Aram. Voir Genèse 24.10, note. Un ancien géographe arabe parle dâun endroit appelé Faddan dans les environs de Charan.
Verset 21
Cette stérilité dura vingt ans (versets 20 et 26). Aussi bien quâAbraham, Isaac doit recevoir sa postérité comme un don de la grâce.
Verset 22
Pourquoi suis-jeâ¯? Quelques-uns entendentâ¯: Sâil en est ainsi (sâil y a guerre entre mes enfants), pourquoi suis-je enceinteâ¯? Mais le sens le plus naturel estâ¯: Pourquoi ai-je la vieâ¯? Rébecca est facilement découragéeâ¯: comparez Genèse 27.46.
Alla consulter. Elle voit dans ce quâelle éprouve un pronostic fâcheux et veut être éclairée sur sa signification. Ces mots supposent lâexistence dâun sanctuaire où Rébecca dut se rendre pour consulter lâÃternel, comme les païens allaient consulter lâoracle (Genèse 14.7, note)â¯; mais nous nâavons aucun renseignement qui nous permette de comprendre comment avait lieu cette consultation et qui en était lâintermédiaire.
Verset 23
La réponse présente le parallélisme rythmique de la poésie, orientale. La lutte des deux jumeaux dans le sein maternel est le présage de leurs dissensions personnelles et de la rivalité des deux races auxquelles ils donneront le jour. La prophétie se précise en ce quâelle annonce en outre la victoire du cadet sur lâaîné.
Dans la bénédiction de Noé (Genèse 9.25-27), nous voyons également la destinée des races humaines annoncée dâavance et comme préfigurée par la conduite de ceux qui en sont les ancêtres.
Verset 25
Ãtait rouxâ¯: admoni. Ce mot rappelle évidemment le nom dâÃdom. Cette épithète peut sâappliquer soit à la couleur de la peau, soit à celle des poils dont Ãsaü était couvert.
De poilâ¯: séar. Ce mot fait penser à Séir, le nom des montagnes boisées quâhabitèrent plus tard les Ãdomites.
Ãsaü, proprement Esav, signifie le velu.
Verset 26
Jacob, proprement Iaakob, forme verbale dérivant du mot akêb, talon et signifiantâ¯: il tient le talon, il supplante. Tenir le talon, câest chercher à arrêter son rival pour le faire tomber et le devancer.
Verset 27
Caractère des deux frères (27-28)
Homme sauvageâ¯: littéralement, un homme de la campagneâ¯; comme nous dirions un homme des bois.
Un homme de bienâ¯: un homme intègre. Comparez Psaumes 37.37. La même épithète est donnée à Job (Job 1.1â¯; Job 8.20). Opposé à la rudesse et à la sauvagerie dâÃsaü, ce mot doit probablement être pris ici dans le sens de doux, paisible, qualité habituelle à un homme intègre.
Habitant les tentesâ¯: se tenant de préférence à la maison et vivant avec les autres membres de la tribu, en opposition à la vie aventureuse et isolée dâÃsaü.
Par ses goûts et ses aptitudes, Ãsaü se rapproche de Nimrod et dâIsmaël.
Verset 28
Il semble quâIsaac ait mieux compris la nature simple et rude dâÃsaü, tandis que Rébecca sâest reconnue dans le caractère fin, souple et rusé de Jacob. Cette prédilection naturelle de chacun dâeux sera la source de nombreux troubles domestiques.
Verset 29
Ãsaü vend son droit dâaînesse (29-34)
Verset 30
Ãsaü est si affamé quâil parle dâavaler et non de manger et désigne précipitamment ce mets par sa couleur, qui le frappe (roux, adom). Câest ce terme qui lui a valu son nom dâÃdom, qui lui convenait dâautant mieux quâil était roux de nature.
Verset 31
Droit dâaînesse. Lâaîné recevait, dâaprès les usages juifs, une double portion dâhéritage (Deutéronome 21.17). Quoique la transmission de la bénédiction et de la promesse divine ne fût pas expressément renfermée dans ce droit dâaînesse vendu par Ãsaü, elle sây rattachait pourtant naturellement et câest là ce qui fait la culpabilité de lâacte dâÃsaü. Jacob, lui, a su apprécier la valeur de ces promesses et il saisit la première occasion favorable pour se les approprier.
Verset 32
Je mâen vais mourir. Il vaut mieux perdre lâhéritage que la vie.
Verset 33
Jacob, rusé et méfiant, exige un serment.
Verset 34
Ãsaü méprisa⦠Lâauteur paraît indigné de la légèreté avec laquelle agit Ãsaü. Comparez Hébreux 12.16-17.
Ce récit nous montre déjà le trait caractéristique de la figure de Jacobâ¯: il a foi aux promesses de Dieu, mais il se croit obligé de sâen assurer la réalisation par la ruse.