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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 7". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/exodus-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 7". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-25
Verset 1
Promesses et prodiges, Pharaon sâendurcit (1-13)
Versets 1 Ã 5
Moïse semble se figurer (Exode 6.30) que câest par sa parole que doit sâopérer la délivrance dâIsraëlâ¯; mais Dieu veut que cette délivrance soit due à son intervention suprême et non à aucune parole humaine. à la question de Moïseâ¯: Comment Pharaon mâécoutera-t-ilâ¯? Dieu répondâ¯: Pharaon ne vous écoutera point, mais moi, je mettrai ma main sur lâÃgypte. Ce sera précisément ce refus dâécouter qui donnera lieu à la délivrance.
Verset 6
Encore une fois, lâauteur sâinterrompt pour insister sur la solennité de ce moment en indiquant lââge des deux instruments divins. Remarquez que, tandis que Exode 6.26 Aaron était placé le premier, comme lâaîné (document généalogique), Moïse reprend ici le premier rang.
Verset 9
Faites un miracleâ¯; littéralementâ¯: Faites-vous un miracle, pour vous accréditer.
Verset 10
Aaron jeta⦠De même verset 19â¯; Exode 8.5â¯; Exode 8.16â¯; Exode 8.17. Dâautres fois, il semble que ce soit Moïse lui-même qui se serve du bâton (Exode 7.15-17â¯; Exode 9.23â¯; Exode 10.13). Dâaprès Exode 7.1, tout ce que fait ou dit Moïse, il le fait par Aaron et Aaron le fait pour lui.
Verset 11
La tradition juive et, dâaprès elle, les Targums, le Talmud et le Nouveau Testament (2 Timothée 3.8) nomment ces magiciens Jannès et Jambrès.
Le mot chartoummim, que nous traduisons par enchanteurs, est un de ces nombreux mots égyptiens qui, soit avec une légère modification, soit, comme ici, sans y rien changer, se trouvent avoir un sens en hébreu. En égyptien, il parait signifier porteur de la parole (sacrée) et en hébreu écrivain, scribe.
Lâhabileté des Ãgyptiens comme magiciens et jongleurs est attestée par les historiens anciens et confirmée par les récits des voyageurs modernes. Un de leurs tours les plus communs consiste à jouer avec des serpents venimeux et à se laisser mordre par eux. Ils réussissent aussi, en leur posant la main sur la tête (on supposeâ¯: en pressant un endroit sensible du cerveau), à les rendre immobiles et, raides comme des bâtons. Puis ils leur rendent le mouvement en les saisissant par la queue et les roulant dans leurs mains. Il est fait allusion à cet art Psaumes 58.6â¯; Jérémie 8.17
Verset 12
Malgré cette apparence de parité dans le prodige, Dieu maintient la supériorité de sa puissance sur le charlatanisme des jongleurs égyptiens ou sur la force diabolique dont ils sont parvenus à obtenir le concours par leurs arts secrets. Voir à Exode 7.22 et Exode 8.7
Verset 14
Les neuf premières plaies (7.14 à 10.29)
On compte dix plaies dâÃgypteâ¯; mais la dernière, la mort des premiers-nés, se distingue nettement des neuf autres. Elle est désignée en hébreu par un autre nom et nâest plus, comme celles-ci, un prélude de la punition, mais la punition même.
Ces plaies ne sont pas sans analogie avec certains fléaux qui frappent parfois lâÃgypteâ¯; elles nâen sont pas moins miraculeusesâ¯; car câest à lâordre de Moïse et dâAaron quâelles paraissent et disparaissentâ¯; elles prennent des proportions inaccoutumées et se suivent dans une succession rapideâ¯; enfin, dès la quatrième, le pays de Gossen est tenu à lâabri de ces fléaux successifs. Ces circonstances démontraient assez évidemment lâintervention divine à qui était disposé à la reconnaître. Mais la base naturelle sur laquelle reposait chacun de ces fléaux permettait à celui qui nâétait pas disposé à reconnaître cette intervention, de sâaveugler et de nier le doigt de Dieu qui se cachait sous le voile du phénomène naturel.
Les neuf premières plaies forment trois séries ou groupes symétriques, de trois plaies chacunâ¯: celles qui commencent chaque groupe (la première, la quatrième et la septième) sont annoncées à Pharaon le matinâ¯; celles qui terminent les groupes (la troisième, la sixième et la neuvième) ne lui sont pas annoncées du tout. Après la troisième, les magiciens, qui avaient contrefait les premiers miracles, se déclarent vaincusâ¯; après la sixième, ils ne peuvent plus même se tenir devant Moïseâ¯; après la neuvième, Pharaon rompt toute négociation avec lui.
En partant de lâidée que le changement du Nil en sang correspond à un phénomène qui a lieu chaque année au commencement du débordement du fleuve, vers le milieu de juin, on est arrivé à la conclusion que les dix plaies sâétaient produites dans lâespace de dix mois, puisque la dixième a certainement eu lieu à Pâques. Mais nous verrons que le point de départ de ce calcul est inadmissible. De Exode 7.25 il résulte que la seconde a eu lieu sept jours après la première, de Exode 9.31 que la septième a eu lieu deux mois environ avant la dixièmeâ¯; car lâorge et le lin ne sont mûrs quâen février, ainsi deux mois avant Pâques. Nous croyons donc que le drame terrible a dû sâaccomplir en cinq mois à peu prés et que chaque acte nâa été séparé du précédent que par un espace de sept à quinze jours. Le tout aurait commencé en novembre pour finir au commencement dâavril.
Verset 15
Première plaie, lâeau changée en sang (14-24)
Pour aller au bord de lâeauâ¯: afin de rendre un culte au Nil, qui était le grand dieu des Ãgyptiens, identique à Osiris, selon Plutarque. Il était appelé le père des dieux, le père de tout ce qui est. Frapper le Nil, câétait frapper lâÃgypte au cÅur. Car sans le Nil, elle nâest plus quâun désert, comme les terres avoisinantes.
Verset 17
Ce changement de lâeau en sang nâindique pas nécessairement une métamorphose de lâeau en sang véritableâ¯; il peut ne se rapporter quâà une coloration de lâeau en rouge-sangâ¯; comparez Joël 2.31â¯; 2 Rois 3.22
Verset 18
Le poisson⦠périra. Comme il y avait beaucoup dâanimaux dont les Ãgyptiens ne mangeaient pas, par scrupule religieux, le poisson était un de leurs aliments essentielsâ¯; comparez Nombres 11.5
Les Ãgyptiens répugneront⦠Cette expression est opposée au très grand cas que faisaient les Ãgyptiens de lâeau du Nil, dont la douceur et la salubrité étaient proverbiales. Ptolémée Philadelphe, ayant marié sa fille au roi de Syrie, avait soin de lui envoyer de lâeau du Nil, afin quâelle nâen bût pas dâautre.
Verset 19
Ses fleuves câest-Ã -dire les divers bras du Nil.
Verset 20
Comme, chaque année, vers le milieu de juin, au commencement de lâinondation, le Nil, après avoir été, depuis le mois de mai, sale et verdâtre, se charge dâune couche de limon rougeâtre, qui se dépose bientôt, après quoi lâeau redevient potable. On a rapproché la transformation opérée par Moïse de ce fait, régulier et naturel. Seulement ce phénomène aurait pris cette fois, par la volonté divine, un caractère malfaisant. Mais ce rapprochement nâest pas admissible. Il ne sâagit pas seulement ici dâune couche de limon, puisque lâeau devient infecte, que les poissons périssent et que lâeau même qui avait été puisée auparavant et que lâon conservait dans des vases, dans les maisons, se corrompt comme celle du fleuve. Ces effets trahissent une cause toute différente.
On a constaté parfois, sur les côtes de la mer Rouge, dans un fleuve en Sibérie et dans le Nil lui-même, une coloration en rouge due à des êtres organiques, champignons et infusoires. La neige des Alpes présente souvent le même phénomène. La corruption et décomposition de ces êtres organiques explique les effets signalés dans le récit. Lâaltération de lâeau conservée dans les maisons sâexplique également, les éléments organiques étant déjà renfermés dans lâeau quand elle fut puisée et ne sâétant décomposés que graduellement.
Verset 22
On a demandé comment, toute lâeau une fois changée en sang, les magiciens avaient pu trouver celle sur laquelle ils avaient opéré. Le verset 24, comparé avec le verset 19, répond à cette question. Les eaux souterraines nâavaient point été atteintes. Câétait le fleuve, lâorgueil de lâÃgypte, que Dieu voulait frapper. Aussi est-il atteint, non seulement dans son courant principal, mais dans toutes ses ramifications, canaux, étangs naturels et réservoirs artificiels.
Il est clair que lâimitation de cette plaie par les magiciens ne fut quâune imitation en petit et, pour ainsi dire, par échantillon. Mais, même ainsi comprise, peut-elle sâexpliquer par quelque moyen purement naturelâ¯? Le charlatanisme des enchanteurs a bien pu suffire pour expliquer le premier prodige (verset 11)â¯; mais pour rendre compte du second et du troisième (Exode 8.7), on peut difficilement se passer dâune cause surnaturelle.
Le Nouveau Testament nous parle de miracles dus à lâaction dâesprits supérieurs avec lesquels lâhomme parvient à se mettre en rapport par des moyens que nous ignorons (2 Thessaloniciens 2.9). Nous ne devons pas oublier que câest avant tout aux dieux de lâÃgypte que Dieu avait déclaré, la guerre. Or, le polythéisme ancien était, nous dit le Nouveau Testament, lâÅuvre des puissances diaboliques (1 Corinthiens 10.19-20), et, les arts secrets des Ãgyptiens étaient certainement en rapport étroit avec leur culte idolâtre.
Verset 25
Plusieurs interprètent ce verset dans ce sensâ¯: Et la plaie dura huit jours. Ainsi ce verset ne nous apprendrait rien sur lâintervalle entre la première et la deuxième plaie. Mais le sens naturel estâ¯: Après que sept jours se furent écoulés, lâÃternel ditâ¦â¯; dâoù il résulte que lâintervalle entre la première et la seconde plaie fut dâune semaine.