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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-25
7.14 à 10.29 - Les neuf premières plaies
On compte dix plaies dâÃgypte; mais la dernière, la mort des premiers-nés, se distingue nettement des neuf autres. Elle est désignée en hébreu par un autre nom et nâest plus, comme celles-ci, un prélude de la punition, mais la punition même.
Ces plaies ne sont pas sans analogie avec certains fléaux qui frappent parfois lâÃgypte; elles nâen sont pas moins miraculeuses; car câest à lâordre de Moïse et dâAaron quâelles paraissent et disparaissent; elles prennent des proportions inaccoutumées et se suivent dans une succession rapide; enfin, dès la quatrième, le pays de Gossen est tenu à lâabri de ces fléaux successifs. Ces circonstances démontraient assez évidemment lâintervention divine à qui était disposé à la reconnaître. Mais la base naturelle sur laquelle reposait chacun de ces fléaux permettait à celui qui nâétait pas disposé à reconnaître cette intervention, de sâaveugler et de nier le doigt de Dieu qui se cachait sous le voile du phénomène naturel.
Les neuf premières plaies forment trois séries ou groupes symétriques, de trois plaies chacun : celles qui commencent chaque groupe (la première, la quatrième et la septième) sont annoncées à Pharaon le matin; celles qui terminent les groupes (la troisième, la sixième et la neuvième) ne lui sont pas annoncées du tout. Après la troisième, les magiciens, qui avaient contrefait les premiers miracles, se déclarent vaincus; après la sixième, ils ne peuvent plus même se tenir devant Moïse; après la neuvième, Pharaon rompt toute négociation avec lui.
En partant de lâidée que le changement du Nil en sang correspond à un phénomène qui a lieu chaque année au commencement du débordement du fleuve, vers le milieu de juin, on est arrivé à la conclusion que les dix plaies sâétaient produites dans lâespace de dix mois, puisque la dixième a certainement eu lieu à Pâques. Mais nous verrons que le point de départ de ce calcul est inadmissible. De Exode 7:25 il résulte que la seconde a eu lieu sept jours après la première, de Exode 9:31 que la septième a eu lieu deux mois environ avant la dixième; car lâorge et le lin ne sont mûrs quâen février, ainsi deux mois avant Pâques. Nous croyons donc que le drame terrible a dû sâaccomplir en cinq mois à peu prés et que chaque acte nâa été séparé du précédent que par un espace de sept à quinze jours. Le tout aurait commencé en novembre pour finir au commencement dâavril.
14 à 24 - Première plaie. Lâeau changée en sang
Pour aller au bord de lâeau : afin de rendre un culte au Nil, qui était le grand dieu des Ãgyptiens, identique à Osiris, selon Plutarque. Il était appelé le père des dieux, le père de tout ce qui est. Frapper le Nil, câétait frapper lâÃgypte au cÅur. Car sans le Nil, elle nâest plus quâun désert, comme les terres avoisinantes.
Ce changement de lâeau en sang nâindique pas nécessairement une métamorphose de lâeau en sang véritable; il peut ne se rapporter quâà une coloration de lâeau en rouge-sang; comparez Joël 2:31; 2 Rois 3:22
Le poisson⦠périra. Comme il y avait beaucoup dâanimaux dont les Ãgyptiens ne mangeaient pas, par scrupule religieux, le poisson était un de leurs aliments essentiels; comparez Nombres 11:5
Les Ãgyptiens répugneront⦠Cette expression est opposée au très grand cas que faisaient les Ãgyptiens de lâeau du Nil, dont la douceur et la salubrité étaient proverbiales. Ptolémée Philadelphe, ayant marié sa fille au roi de Syrie, avait soin de lui envoyer de lâeau du Nil, afin quâelle nâen bût pas dâautre.
Ses fleuves câest-Ã -dire les divers bras du Nil.
Comme, chaque année. vers le milieu de juin, au commencement de lâinondation, le Nil, après avoir été, depuis le mois de mai, sale et verdâtre, se charge dâune couche de limon rougeâtre, qui se dépose bientôt, après quoi lâeau redevient potable. On a rapproché la transformation opérée par Moïse de ce fait, régulier et naturel. Seulement ce phénomène aurait pris cette fois, par la volonté divine, un caractère malfaisant. Mais ce rapprochement nâest pas admissible. Il ne sâagit pas seulement ici dâune couche de limon, puisque lâeau devient infecte, que les poissons périssent et que lâeau même qui avait été puisée auparavant et que lâon conservait dans des vases, dans les. maisons, se corrompt comme celle du fleuve. Ces effets trahissent une cause toute différente.
On a constaté parfois, sur les côtes de la mer Rouge, dans un fleuve en Sibérie et dans le Nil lui-même, une coloration en rouge due à des êtres organiques, champignons et infusoires. La neige des Alpes présente souvent le même phénomène. La corruption et décomposition de ces êtres organiques explique les effets signalés dans le récit. Lâaltération de lâeau conservée dans les maisons sâexplique également, les éléments organiques étant déjà renfermés dans lâeau quand elle fut puisée et ne sâétant décomposés que graduellement.
On a demandé comment, toute lâeau une fois changée en sang, les magiciens avaient pu trouver celle sur laquelle ils avaient opéré. Le verset 24, comparé avec le verset 19, répond à cette question. Les eaux souterraines nâavaient point été atteintes. Câétait le fleuve, lâorgueil de lâÃgypte, que Dieu voulait frapper. Aussi est-il atteint, non seulement dans son courant principal, mais dans toutes ses ramifications, canaux, étangs naturels et réservoirs artificiels.
Il est clair que lâimitation de cette plaie par les magiciens ne fut quâune imitation en petit et, pour ainsi dire, par échantillon. Mais, même ainsi comprise, peut-elle sâexpliquer par quelque moyen purement naturel ? Le charlatanisme des enchanteurs a bien pu suffire pour expliquer le premier prodige (verset 11); mais pour rendre compte du second et du troisième (Exode 8:7), on peut difficilement se passer dâune cause surnaturelle.
Le Nouveau Testament nous parle de miracles dus à lâaction dâesprits supérieurs avec lesquels lâhomme parvient à se mettre en rapport par des moyens que nous ignorons (2 Thessaloniciens 2:9). Nous ne devons pas oublier que câest avant tout aux dieux de lâÃgypte que Dieu avait déclaré, la guerre. Or, le polythéisme ancien était, nous dit le Nouveau Testament, lâÅuvre des puissances diaboliques (1 Corinthiens 10:19-20), et, les arts secrets des Ãgyptiens étaient certainement en rapport étroit avec leur culte idolâtre.
Plusieurs interprètent ce verset dans ce sens : Et la plaie dura huit jours. Ainsi ce verset ne nous apprendrait rien sur lâintervalle entre la première et la deuxième plaie. Mais le sens naturel est : Après que sept jours se furent écoulés, lâÃternel ditâ¦; dâoù il résulte que lâintervalle entre la première et la seconde plaie fut dâune semaine.