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Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Bible Commentaries
Exode 6

Bible annotéeBible annotée

versets 1-30

6.10 à 14.31 - Les dix plaies et la sortie d’Égypte

6.10 à 7.13 - Sommation dernière de l’Éternel à Pharaon avant le commencement de la lutte

10 à 12

Dieu envoie Moïse à Pharaon avec un message dont le caractère absolu et péremptoire est la conséquence du refus du roi d’obtempérer au message précédent (Exode 5:1). Moïse recule de nouveau devant cette tâche qui devient de plus en plus redoutable.

13 à 27

L’auteur place ici la généalogie de Moïse et d’Aaron. Car c’est le moment de leur apparition sur la grande scène de l’histoire. C’est ainsi que la généalogie de Jésus est placée dans l’Évangile de Luc après son baptême et à l’entrée du récit de son ministère public.

Ce document généalogique comprenait sans doute les douze tribus avec leurs branches principales au moment de la sortie. L’auteur, qui veut uniquement arriver à Moïse et Aaron, n’en communique que le commencement (Ruben, Siméon, puis Lévi).

Le verset 13 était le préambule de la généalogie dans le document d’où elle est tirée.

Leurs patriarches : les chefs des principales branches dans chaque tribu. La généalogie des tribus de Ruben et de Siméon n’est indiquée que sommairement et seulement pour marquer la place de la tribu de Lévi ou, plus exactement encore, celle de la famille d’Aaron et de Moïse.

D’après le document généalogique, il semblerait qu’Aaron ait été l’arrière-petit-fils de Lévi, ce qui est incompatible avec le chiffre des descendants de Kéhath, fils de Lévi, indiqué Nombres 3:27 et suivants. D’après ce passage, en effet, les quatre branches descendant de Lévi comptaient au temps de Moïse 8600 hommes et enfants, ce qui, en attribuant le quart de ce chiffre aux Kéhathites, fait un nombre de 2450. Moïse ne peut avoir eu un pareil nombre de frères et de parents, s’il était l’arrière-petit-fils de Lévi.

Nous sommes réduits à des conjectures pour résoudre cette difficulté. Ou bien il y a des membres omis entre Lévi et Kéhath,   on bien Amram, fils de Kéhath, n’est pas le même qu’Amram, père de Moïse (verset 20). On trouve une analogie de l’un et de l’autre de ces deux cas dans la généalogie d’Esdras : Esdras 7:3 (comparez 1 Chroniques 6:7-10; 1 Chroniques 5:13-15), six générations sont omises entre Mérajoth et Azaria, fils de Johanan (omission provenant sans doute de la fréquente répétition des mêmes noms dans la liste généalogique); autres omissions entre Séraïa, mort sous Nébucadnetsar, et Esdras, qui vivait un siècle et demi plus tard.

Le passage Genèse 15:16 n’empêche point, d’admettre cette omission, car le mot (hébreu dor) qui y est employé ne signifie pas dans l’Écriture une génération au sens généalogique, mais plutôt toute la durée de la vie d’un homme, c’est-à-dire (à cette époque-là) environ un siècle, et les quatre générations du verset 16 sont la même chose que les quatre siècles du verset 13.

Ce qui confirme encore qu’il y a ici une omission, c’est que, pendant le même espace de temps, d’autres généalogies ont six, sept et même dix générations (d’Éphraïm à Josué, par exemple, 1 Chroniques 7:22-27).

Sa tante. Le mariage à ce degré, n’avait pas encore été interdit, comme il le fut plus tard par la loi.   Il est cependant possible que le mot hébreu doda doive se traduire ici par cousine, de même que le masculin dod, qui signifie ordinairement oncle, a évidemment aussi (une fois tout au moins, Jérémie 32:12) le sens de cousin-germain. Chez tous les peuples, principalement chez ceux où la famille est fortement constituée, on est porté à étendre le sens des termes qui désignent les degrés de parenté; ainsi Abraham appelle Lot son frère.

Jokébed : gloire de Jéhova. Voir verset 2, note.

26 et 27

L’auteur revient du document généalogique aux deux personnages éminents dont il a rappelé la filiation et dont il va retracer le rôle.

Selon leurs armées, c’est-à-dire en bon ordre; rangés par tribus, branches et familles, et non comme des fugitifs. Il y a dans le terme hébreu (tsaba) l’idée d’une troupe organisée, mais pas l’idée d’une troupe armée.

28 à 30

Ces versets servent, après l’interruption précédente, à renouer le fil du récit avec les versets 10 à 12. Ils font ressortir encore une fois l’importance de ce moment où Moïse doit porter à Pharaon ce que l’on peut appeler la déclaration de guerre de Jéhova, s’il ne consent pas à se soumettre, et ils rappellent le tremblement qui s’empara de l’homme de Dieu en face d’une telle mission et de la rencontre au-devant de laquelle il marchait.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 6". "Bible annotée". https://www.studylight.org/commentaries/fre/ann/exodus-6.html.
 
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