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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 6". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/exodus-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 6". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-30
Plan du commentaire biblique de Exode 6
à lâexception du verset 1 de ce chapitre, tout ce qui suit jusquâà Exode 7.13 appartient au document élohiste. On retrouve ici plusieurs des traits racontés dans les trois chapitres précédentsâ¯: la vocation de Moïse, la révélation nouvelle par laquelle Dieu se fait dès maintenant connaître à Israël en sa qualité de Jéhova, les efforts faits par Moïse pour échapper à la mission que Dieu veut lui confier, la promesse de lâassistance de son frère Aaron.
On pourrait donc penser que nous avons ici le récit élohiste des mêmes faits qui ont été racontés auparavant par le jéhoviste, mais avec cette différence que celui-ci place ces faits au mont Horeb, tandis que lâélohiste les place en Ãgypte. Mais il est évident que le rédacteur du livre de lâExode nâa pas envisagé la chose de cette manière. Il a estimé que la scène quâil va raconter, Exode 6.2 et suivants, bien loin de faire double emploi avec celle des chapitres 3 et 4, sâétait réellement passée plus tard et à la suite des premières tentatives plus quâinfructueuses de Moïse auprès du peuple et de Pharaon. Comparez, en effet, verset 12, où Moïse ditâ¯: Voici, les enfants dâIsraël ne mâont point écouté et verset 28, où il est dit expressémentâ¯: Au jour que lâÃternel parla à Moïse au pays dâÃgypte.
Le rédacteur aurait-il envisagé à tort ces scènes comme successives, au lieu de reconnaître dans les deux documents des récits parallèlesâ¯? Dans ce cas même, nous aurions à constater lâexactitude scrupuleuse avec laquelle il reproduit le texte de ses sourcesâ¯; car ce nâest pas lui, ce sont nos traducteurs français qui ont introduit au verset 2 le mot encore, qui distingue expressément les deux scènesâ¯; et dans tout le reste du récit, nous ne trouvons pas un seul mot qui trahisse cette intention.
Mais nous ne croyons pas avoir des raisons suffisantes pour imputer au rédacteur une semblable erreur et il ne nous paraît point impossible que Dieu ait de nouveau parlé à Moïse en Ãgypte en termes assez semblables à ceux dont il sâétait servi en Horeb. La première tentative de Moïse ayant échoué et même tourné à contrefin, Moïse put revenir à la charge auprès de lâÃternel avec les objections quâil avait dâabord élevées et qui paraissaient maintenant justifiées par lâévénement. Le rédacteur nous a conservé cette scène nouvelle dâaprès lâélohiste.
Si cette explication laisse subsister encore quelques difficultés, on peut admettre que dans le récit de lâune des deux scènes se sont mêlés quelques traits de détail qui appartenaient proprement à lâautre.
Verset 1
Nouvel encouragement donné par lâÃternel à Moïseâ¯; découragement du peuple.
Ce verset est la transition du récit précédent à celui des plaies dâÃgypte qui commence au verset 14 du chapitre suivant.
Dieu envoie Moïse, mais sans répondre directement à sa plainte. Les motifs divins, en effet, ne pouvaient encore être compris de Moïseâ¯; mais nous pouvons maintenant les entrevoir. Le cÅur des Israélites ne se serait pas suffisamment détaché de lâÃgypte, si lâoppression nâavait été portée à lâextrême. Car, même, après cela, on les voit encore lorsque les difficultés surviennent, regretter lâÃgypte et songer à y retourner (Exode 14.12â¯; Nombres 14.4).
Verset 2
Je suis apparuâ¦, littéralementâ¯: Je me suis fait voir en Dieu Schaddaï, Schaddaïâ¯: puissant, non tout-puissant, comme on traduit dâordinaire. Lâidée de la toute-puissance absolue ne se rattache pas au nom de Schaddaï, mais à celui de Jéhovaâ¯; et câest précisément là lâune des notions nouvelles auxquelles doit maintenant sâélever Israël.
Lâantithèse nâest pas ici entre le nom de Jéhova et celui dâElohim, comme on se le figure souvent, mais entre les deux noms Jéhova et Schaddaï. Elohim est le sujet commun, le je, qui sâest révélé aux patriarches en qualité de Schaddaï et qui se révèle maintenant en qualité de Jéhova.
Le mode de la révélation de Dieu aux patriarches leur laissait surtout lâimpression de sa puissance et ce devait être aussi lâeffet des promesses quâil leur faisait (naissance dâIsaac, possession de Canaan, innombrable postérité, etc.). Mais la puissance nâest quâun des attributs de lâêtre divin. La révélation de Dieu pénètre maintenant jusquâà son essence même, telle que lâexprime le nom de Jéhova (voir à Exode 3.4).
Il ne résulte point de ces mots que le nom même de Jéhova fût ignoré jusquâà ce moment en Israël. Le nom de la mère de Moïse, Jokébed, qui signifie gloire de Jéhova, prouve le contraire. Dans Genèse 15.7 et Exode 28.13 Dieu lui-même se désigne par ce nom-là . Si ce nom eût été inconnu du peuple jusquâà ce moment il nâaurait présenté aucune idée claire à ceux qui lâentendaient de la bouche de Moïse. Aussi Dieu ne dit-il pas, en parlant des patriarchesâ¯: Je ne leur ai pas fait connaître mon nom dâÃternel, mais littéralementâ¯: En mon nom, câest-à -dire en ma qualité dâÃternel, je ne me suis pas fait connaître à eux. Le nom existait bien, mais la profondeur de son sens et les conséquences à y rattacher étaient inconnues du peuple.
Il faut bien remarquer ici, outre lâopposition des deux noms Schaddaï et Jéhova, celle des deux verbesâ¯: je me suis fait voir, etâ¯: Je ne me suis pas fait connaître. Dieu révélait aux patriarches dâune manière sensible sa puissanceâ¯; mais son essence ne peut être contemplée par les sensâ¯; elle ne peut être discernée que par lâintelligence. Câest cette nouvelle intuition, dâun caractère supérieur, que Dieu communique maintenant au peuple comme lâobjet suprême et permanent de sa foi et comme la base de toute lâhistoire qui suivra.
On ne peut pas dire que cette parole de Dieu fasse double emploi avec la révélation du chapitre 3. Car ici Dieu se sert simplement du nom de Jéhova sans lâexpliquer, se bornant à cette déclaration négative quâauparavant il nâavait point pris ce nom pour son titre officiel en Israël, comme il le fait dès maintenant.
Verset 4
Non seulement mon alliance existe, mais le moment est venu où elle doit déployer ses effets.
Verset 6
Trois promessesâ¯: Dieu les délivreraâ¯; il les prendra à lui (à Sinaï)â¯; il les établira en Canaan.
Verset 9
Ce verset formule le résultat de la première tentative de Moïseâ¯: angoisse extrême et désespoir chez tout le peuple. Dieu avait voulu laisser les choses arriver à ce point avant de déployer son bras.
Verset 10
Les dix plaies et la sortie dâÃgypte (6.10 à 14.31)
Versets 6.10 à 7.13 â Sommation dernière de lâÃternel à Pharaon avant le commencement de la lutte
Versets 10 Ã 12
Dieu envoie Moïse à Pharaon avec un message dont le caractère absolu et péremptoire est la conséquence du refus du roi dâobtempérer au message précédent (Exode 5.1). Moïse recule de nouveau devant cette tâche qui devient de plus en plus redoutable.
Verset 13
Lâauteur place ici la généalogie de Moïse et dâAaron. Car câest le moment de leur apparition sur la grande scène de lâhistoire. Câest ainsi que la généalogie de Jésus est placée dans lâÃvangile de Luc après son baptême et à lâentrée du récit de son ministère public.
Ce document généalogique comprenait sans doute les douze tribus avec leurs branches principales au moment de la sortie. Lâauteur, qui veut uniquement arriver à Moïse et Aaron, nâen communique que le commencement (Ruben, Siméon, puis Lévi).
Le verset 13 était le préambule de la généalogie dans le document dâoù elle est tirée.
Verset 14
Leurs patriarchesâ¯: les chefs des principales branches dans chaque tribu. La généalogie des tribus de Ruben et de Siméon nâest indiquée que sommairement et seulement pour marquer la place de la tribu de Lévi ou, plus exactement encore, celle de la famille dâAaron et de Moïse.
Dâaprès le document généalogique, il semblerait quâAaron ait été lâarrière-petit-fils de Lévi, ce qui est incompatible avec le chiffre des descendants de Kéhath, fils de Lévi, indiqué Nombres 3.27 et suivants. Dâaprès ce passage, en effet, les quatre branches descendant de Lévi comptaient au temps de Moïse 8600 hommes et enfants, ce qui, en attribuant le quart de ce chiffre aux Kéhathites, fait un nombre de 2450. Moïse ne peut avoir eu un pareil nombre de frères et de parents, sâil était lâarrière-petit-fils de Lévi.
Nous sommes réduits à des conjectures pour résoudre cette difficulté. Ou bien il y a des membres omis entre Lévi et Kéhath, on bien Amram, fils de Kéhath, nâest pas le même quâAmram, père de Moïse (verset 20). On trouve une analogie de lâun et de lâautre de ces deux cas dans la généalogie dâEsdrasâ¯: Esdras 7.3 (comparez 1 Chroniques 6.7-10â¯; 1 Chroniques 5.13-15), six générations sont omises entre Mérajoth et Azaria, fils de Johanan (omission provenant sans doute de la fréquente répétition des mêmes noms dans la liste généalogique)â¯; autres omissions entre Séraïa, mort sous Nébucadnetsar et Esdras, qui vivait un siècle et demi plus tard.
Le passage Genèse 15.16 nâempêche point, dâadmettre cette omission, car le mot (hébreu dor) qui y est employé ne signifie pas dans lâÃcriture une génération au sens généalogique, mais plutôt toute la durée de la vie dâun homme, câest-à -dire (à cette époque-là ) environ un siècle et les quatre générations du verset 16 sont la même chose que les quatre siècles du verset 13.
Ce qui confirme encore quâil y a ici une omission, câest que, pendant le même espace de temps, dâautres généalogies ont six, sept et même dix générations (dâÃphraïm à Josué, par exemple, 1 Chroniques 7.22-27).
Sa tante. Le mariage à ce degré, nâavait pas encore été interdit, comme il le fut plus tard par la loi. Il est cependant possible que le mot hébreu doda doive se traduire ici par cousine, de même que le masculin dod, qui signifie ordinairement oncle, a évidemment aussi (une fois tout au moins, Jérémie 32.12) le sens de cousin-germain. Chez tous les peuples, principalement chez ceux où la famille est fortement constituée, on est porté à étendre le sens des termes qui désignent les degrés de parentéâ¯; ainsi Abraham appelle Lot son frère.
Verset 20
Jokébedâ¯: gloire de Jéhova. Voir verset 2, note.
Verset 26
Lâauteur revient du document généalogique aux deux personnages éminents dont il a rappelé la filiation et dont il va retracer le rôle.
Selon leurs armées, câest-à -dire en bon ordreâ¯; rangés par tribus, branches et familles et non comme des fugitifs. Il y a dans le terme hébreu (tsaba) lâidée dâune troupe organisée, mais pas lâidée dâune troupe armée.
Verset 28
Ces versets servent, après lâinterruption précédente, à renouer le fil du récit avec les versets 10 à 12. Ils font ressortir encore une fois lâimportance de ce moment où Moïse doit porter à Pharaon ce que lâon peut appeler la déclaration de guerre de Jéhova, sâil ne consent pas à se soumettre et ils rappellent le tremblement qui sâempara de lâhomme de Dieu en face dâune telle mission et de la rencontre au-devant de laquelle il marchait.