Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 23". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/exodus-23.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 23". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-33
Verset 1
Cinquième groupe (1-12)
Ce groupe renferme des préceptes qui se rapportent à des affaires juridiques, mais que le législateur règle au point de vue de la morale, tandis que Exode 22.18-34 traitait les sujets de morale religieuse proprement dite.
Tu nâaccueilleras pas⦠Si lâon traduit comme nous le faisons, avec les LXX et les docteurs juifs, cette prescription sâadresse surtout aux juges. Mais si lâon traduit, comme les modernesâ¯: Tu ne sèmeras pas⦠le précepte sâadresse à chaque membre du peuple.
Ne prête pas⦠La règle précédente était pour les jugesâ¯; celle-ci concerne les témoins.
Témoin à charge, nonâ¯: faux témoin, comme on traduit ordinairement. Le sens paraît être celui-ciâ¯: Si un méchant tâengage à lui prêter ton concours, par ton témoignage, pour nuire à quelquâun, alors même que le témoignage qui tâest demandé pourrait être vrai, refuse de déposer, pour ne pas faire cause commune avec le méchant et le favoriser dans son complot. Deutéronome 19.16-19, où un témoin à charge est reconnu plus tard être faux témoin, montre bien que le terme hébreu a le sens de témoin à charge et non celui de faux témoin.
Verset 2
Ces versets renferment deux recommandations parallèles et qui font contraste. Elles sâadressent à la fois au juge et au témoin. Ils doivent tous deux, lâun dans sa sentence, lâautre dans ses témoignages, résister à lâentraînement que pourraient exercer sur eux les passions de la foule. Au verset 2, la seconde proposition sert à préciser la première, dont la forme est plus générale.
Verset 3
Le verset 3 signifie littéralementâ¯: Tu nâorneras pas le faible dans son procès. Câest-à -dire que sa faiblesse et sa pauvreté mêmes ne tâengageront pas à rendre en sa faveur une sentence ou un témoignage favorable qui ne serait pas équitable.
Verset 4
Comme le verset 6 revient à lâidée du verset 3, il faut admettre que les versets 4 et 5, à moins quâils nâaient été intercalés ici postérieurement, forment une gradation sur le précédentâ¯: comme nous devons traiter avec justice et charité le faible aussi bien que le puissant, nous ne sommes pas non plus dispensés de ces obligations naturelles envers nos ennemis eux-mêmes.
Verset 5
Le sens littéral des derniers mots du verset 5 nous parait êtreâ¯: Tu tâabstiendras dâabandonner (ton frère dans cette situation fâcheuse, comme ton cÅur mauvais te le conseillerait), mais tu déchargeras certainement (sa bête) avec lui. Dans Deutéronome 22.4, même précepte plus clairement exprimé dans le sens que nous venons dâindiquer.
Verset 6
Le texte ditâ¯: ton indigentâ¯: lâindigent de ton peuple (verset 11). Ce petit mot ton a son intention et son éloquence.
Le verset 3 défendait de favoriser par pitié le faible, celui qui nâest pas soutenu par la faveur populaireâ¯; le verset 6 défend de refuser de rendre justice à lâindigent. Le juge ne doit se laisser influencer ni en bien ni en mal par la faiblesse ou la pauvreté de la partie en cause.
Verset 7
Câest encore au juge que ce précepte sâadresseâ¯: Refuse ton appui a une cause que tu vois soutenue par des moyens mensongers.
Il sâagit dans la seconde partie du meurtre judiciaire dâun innocent auquel le juge est invité à concourir, comme dans le cas de Naboth, par exemple (1 Rois 21).
Un coupable. On peut entendre par là lâaccusé, qui pouvait paraître innocent sans lâêtre réellement. Si le juge sâest trompé en lâacquittant, Dieu saura le retrouver. Mais nâest-il pas plus simple dâappliquer cet avertissement au juge tenté de prévariquerâ¯?
Verset 8
Il sâagit de présents destinés à se rendre un juge favorable. Les recommandations faites aux juges de se garder des présents et les reproches faits à cet égard abondent dans lâAncien Testament, par exemple, Proverbes 15.27â¯; Proverbes 17.23â¯; Proverbes 29.4â¯; Ecclésiaste 7.7â¯; Ãsaïe 1.23â¯; Ãsaïe 5.23â¯; Ãsaïe 23.15â¯; Ãzéchiel 22.12â¯; Amos 5.12
Verset 9
Cette recommandation se trouve déjà Exode 22.24â¯; mais elle est appliquée ici aux affaires juridiques et aux devoirs envers lâétranger sans appui.
Vous savez ce que câestâ¦, littéralementâ¯: Car vous connaissez lââme de lâétranger.
Verset 10
On admet souvent que dès ce moment commence la série des lois relatives aux fêtes. Mais un examen plus attentif montre que les lois, versets 10 à 12, sont, comme les précédentes, données ici au point de vue humanitaire et social, dans lâintérêt des classes inférieures, des étrangers, des pauvres et même des bêtes, nommées dans chacune de ces deux lois.
Verset 12
Il nâest pas question ici dâun repos célébré en lâhonneur de lâÃternelâ¯; le but humanitaire est seul relevé.
Le fils de ta servanteâ¯: la plupart des esclaves étaient nés dans la maison.
Lâétrangerâ¯: lâétranger corvéable, comme les Cananéens du temps de Salomon (1 Rois 9.21).
Verset 13
Sixième groupe (13-19)
Câest ici la partie cérémoniale du Livre de lâalliance.
La première proposition se rapporte à tout ce qui suit. On la traduit souventâ¯: Vous observerez tout ce que vous ai dit.
Mais notre traduction fait sentir son rapport à ce qui suit. Le sens estâ¯: Abstenez-vous de tout ce qui aurait seulement lâapparence dâune violation de mes ordonnances, ainsi de la simple mention du nom des dieux étrangers.
Sans doute lâAncien Testament les nomme souvent lui-mêmeâ¯; mais cela prouve quâil ne faut pas prendre cette défense dans un sens formaliste. Il sâagit de ne pas nommer ces fausses divinités sans scrupule et sans horreur. Les paroles sont quelque chose de plus grave quâon nâest porté à le croire. Le nom des idoles, dans un temps où lâidolâtrie régnait, était une tentation. Comparez Ãphésiens 5.3, une défense semblable et qui sert à expliquer celle-ci. Cette prescription est négative, les autres positives.
Verset 14
Câest ici la première fois quâil est question des trois fêtes. Comme les jours précis auxquels ces fêtes doivent être célébrées ne sont pas indiqués, on doit en conclure que les fêtes elles-mêmes nâétaient pas nouvelles, mais quâelles étaient déjà connues du peuple.
Verset 15
Comparez avec les chapitres 12 et 13.
Le législateur introduit seulement cette prescription nouvelleâ¯: On ne paraîtra pas devant moi les mains vides. Câest un usage universel de ne pas se présenter devant un prince sans lui offrir de présents. Cet usage est spécialement rappelé ici quant à la fête des pains sans levain, où les autres cérémonies auraient pu le faire oublier.
Au temps fixé du mois dâAbibâ¯: sans doute à la pleine lune, au milieu du mois.
Verset 16
Fête des prémices. Cette seconde fête est appelée dans ce seul passage la fête de la moisson, câest-à -dire de la moisson terminéeâ¯; ailleurs la fête des semaines (Exode 34.22â¯; Deutéronome 16.10) ou aussi le jour des prémices (Nombres 28.26). Voir les détails Lévitique 23.16 et suivants. La moisson commençait à la fête des pains sans levain par lâoffrande des premières gerbes dâorge coupéeâ¯; elle se terminait dans cette fête-ci par lâoffrande des premiers pains de froment. On lâappelait la fête de Pentecôte (cinquantième) parce quâelle se célébrait cinquante jours après celle de Pâques.
La fête de la récolteâ¯: appelée, Lévitique 23.34â¯; Deutéronome 16.13-16, fête des Tabernacles.
à la fin de lâannée. Cette expression un peu vague est prise ici au sens agricole. Cette fête se rapportait à toutes les récoltes qui avaient eu lieu pendant lâannée et non pas seulement à la dernière, la vendangeâ¯; comparez Deutéronome 16.13 (aire et cuve). Elle se célébrait au 15e jour du 7e mois, où toutes les récoltes étaient finies. Voir Lévitique 23.23 et suivants.
Verset 17
Comparez Exode 34.23â¯; Deutéronome 16.16â¯; ce pèlerinage implique un sanctuaire unique.
Verset 18
Tu nâassocieras pas à du pain levé⦠Il y aurait des raisons dâappliquer cette ordonnance spécialement à la fête des pains sans levainâ¯: Tu ne feras pas mon sacrifice (mon sacrifice par excellence, le sacrifice pascal), tant quâil y aura encore du pain levé dans tes maisons.
Ce sens restreint peut trouver une confirmation dans la parole Exode 34.25. Cependant lâordonnance paraît être donnée ici dâune manière tout à fait générale et sâappliquer aux sacrifices de toutes les fêtes.
Et la graisse⦠Il en est de même de cette prescription, qui Exode 34.25 est rappelée spécialement à lâégard de lâagneau pascal. Mais ici encore lâapplication générale est plus naturelle. Tout ce qui est destiné à lâautel de Dieu doit être offert dans toute sa fraîcheur et sa pureté, surtout la graisse qui devient facilement rance. On ne doit rien présenter à lâÃternel qui commence seulement à se décomposer.
Verset 19
Les premières prémices. à peine tu verras poindre les premiers épis et la première grappe mûrs, empresse-toi de les réserver à ton Dieu. Lâexpression de premières prémices ne sâapplique pas naturellement aux premiers pains offerts à la fête de Pentecôte. Il sâagit de toutes les productions dont les primeurs devaient être présentées au Seigneur, pour être non brûlées sur lâautel mais consommées par les sacrificateurs (Nombres 18.12 et suivants).
Dans le lait de sa mère. Plusieurs interprètes ont pensé que cette loi devait exclure un usage païen dont on croit avoir trouvé quelques traces. Dâautres expliquent ainsiâ¯: Tu ne mangeras pas, ou tu nâoffriras pas en sacrifice un agneau pendant les huit jours où il ne mange que le lait de sa mère.
Cette défense est répétée deux fois encore Exode 34.26 et Deutéronome 14.21â¯; elle fait suite dans le dernier passage à une série de prescriptions sur la distinction entre aliments purs et impurs et elle est mise en rapport spécial avec la défense de manger dâaucune bête morte (voir à Exode 22.31). Il est donc plus simple de penser que ce précepte doit être pris au sens propre et quâil se rattache à ces lois destinées à interdire au peuple de Dieu tout ce qui a un caractère de grossièreté, de brutalité, de barbarie, tout ce qui froisse lâinstinct naturel. Comparez Lévitique 22.28 la défense dâégorger une vache ou une brebis avec leur petitâ¯; Deutéronome 22.6, celle de prendre dans le nid la mère avec les petitsâ¯; Deutéronome 25.4, celle dâemmuseler le bÅuf qui foule le blé. Les voyageurs nous apprennent que les Arabes, aujourdâhui encore, ont lâhabitude de cuire les agneaux et les chevreaux avec du lait.
Câest ici la fin des lois qui constituent le Livre de lâalliance. Avant de quitter ce document dont tout démontre le caractère extrêmement antique, résumons-le. Il comprend six groupesâ¯:
Câest la première partieâ¯; la seconde comprend également trois groupesâ¯:
Verset 20
Exhortations et promesses
Ce morceau forme la clôture du Livre de lâalliance. LâÃternel sâengage à conduire sûrement Israël jusquâen Canaan et à le bénir dans cette terre quâil lui donne.
Un ange, plus exactementâ¯: un envoyé. Le terme hébreu ne le range pas dans une classe dâêtres déterminée, comme celle des anges. Cet envoyé habitera, durant le voyage du désert, dans la colonne de nuéeâ¯; et quand cette manifestation visible aura cessé, il continuera à agir par son invisible puissance en faveur du peuple (verset 23).
Sur cet envoyé, voir Genèse 21, fin du chapitre
Verset 21
Mon nom est en luiâ¯: voir Genèse 21, fin du chapitre.
Dieu veut évidemment parler ici très particulièrement de sa sainteté qui, habitant dans cet être, ne lui permettrait pas de supporter en Israël une vie souillée par la violation des lois renfermées dans ce Livre de lâalliance. Une telle manière de sâexprimer implique deux chosesâ¯: la personnalité de lâenvoyé et sa participation à lâessence divine dont la sainteté est lâattribut fondamental.
Verset 22
Je seraiâ¯: en et par mon envoyé.
Verset 24
Leurs statues, leurs monumentsâ¯: les statues et les monuments de leurs faux dieux. Ces monuments sont les pierres quâon érigeait, pareillement à celle de Jacob à Béthel (Genèse 28.18) ou de Moïse à Sinaï (Exode 24.4).
Verset 25
Quatre promesses qui se résument en quatre motsâ¯: nourriture, santé, fécondité et longévitéâ¯; on voit combien étaient simples à cette époque les besoins du peuple.
Pain et eauâ¯: Ãsaïe 3.1â¯; Ãsaïe 30.20â¯; Ãsaïe 33.16
Maladiesâ¯: Exode 15.26
Verset 26
Ni femme⦠Ces promesses visent à la conservation du peuple et à lâaccroissement de la population.
Je nâabrègerai pas tes joursâ¯: il nây aura pas chez vous de morts prématurées.
Verset 27
Ma terreur. Comparez des expressions analogues Genèse 35.5â¯; 1 Samuel 14.15â¯; 2 Chroniques 20.29
Les frelons. Les interprètes juifs et plusieurs modernes pensent quâil sâagit ici de vrais insectes et citent lâexemple de peuples forcés à émigrer par les guêpes ou par lâinvasion dâautres petits animaux. Mais lâhistoire de la conquête de Canaan ne mentionne rien de semblable. On voit même assez clairement par Josué 24.12, où cette expression est employée de nouveau, que ce doit être une image, puisque nous savons parfaitement comment ont été vaincus les deux rois des Amorrhéens dont parle ce passage-là . De même que les frelons, en entourant tout à coup un homme ou un cheval, le jettent dans une sorte de terreur frénétique dans laquelle il ne sait plus ce quâil fait, il en sera ainsi des peuplades cananéennes à lâouïe de lâapproche dâIsraël.
Verset 29
Câest ici le seul passage où la conservation dâun certain nombre de Cananéens, après la conquête, soit attribuée à la volonté divine et ne soit pas mise sur le compte de lâinfidélité dâIsraël. Il y a en outre dans le motif de cette mesure allégué ici quelque chose de malaisé à comprendre. Quel risque courait le pays de devenir désert quand un peuple de deux millions dââmes venait lâoccuperâ¯? Notons dâabord que les bêtes sauvages étaient dans les temps anciens et même longtemps après Moïse extraordinairement nombreuses en Palestine, comme le prouvent les 300 renards de Samson, les ourses de Béthel (2 Rois 2.24) et plus tard les lions de Samarie (2 Rois 17.25). Comparez la parole dâAmos tirée des circonstances de lâépoque, Amos 5.19
Puis remarquons que le verset 31 assigne aux Israélites un territoire beaucoup plus grand que celui quâils ont réellement occupé et que sâils lâavaient dès lâabord conquis tout entier, lâeffet prévu aurait pu aisément se produire. Seulement la faute dâIsraël a été de prolonger, au gré de sa paresse, de sa lâcheté et sans doute aussi de sa sympathie secrète pour lâidolâtrie et les mÅurs corrompues des Cananéens, le peu à peu qui était dans lâintention divine et de le changer en un état stable, qui finalement devint la cause de sa ruine, conformément à la pensée du verset 32. Comparez Juges 2
Verset 31
Ce sont à peu près les frontières indiquées Genèse 15.18â¯; Deutéronome 1.7â¯; Psaumes 72.8 (comparez Zacharie 9.10). Jamais les Israélites nâont occupé un si grand territoire et même lâempire de David et de Salomon nâa pas réalisé complètement ce qui est dit iciâ¯; car il nâest pas question ici de dominer sur les peuples habitant entre lâEuphrate et le désert, mais de les expulser.
Verset 32
Ces versets indiquent lâintention finale de Dieu à lâégard de ces peuples incroyablement corrompus et mettent Israël en garde contre les dangers qui accompagneront le temps de tolérance dont il a été parlé versets 29 et 30. Remarquez surtout ces motsâ¯: Tu ne feras pas alliance avec eux.
Tout ce passage se retrouve plus développé Deutéronome 6.10-26 et Deutéronome 7, sous la forme exhortative qui est celle des discours renfermés dans ce livre.
Le Livre de lâalliance nâest point un code complet et systématique, quoique nous y ayons reconnu un certain groupement des matières. On y remarque parfois des solutions de continuité, moins nombreuses pourtant quâon ne lâa cru. Il contient bien des dispositions qui supposent des lois subséquentes destinées à les compléter, par exemple les prescriptions relatives aux fêtes, aux villes de refuge et à lâétablissement du sanctuaire. Câest une première ébauche de lâorganisation religieuse, morale, juridique et sociale du peuple dont Dieu voulait faire une nation sainte, le porteur de son règne.
Le caractère primitif de ce document ressort de la simplicité des relations sociales supposées dans cette espèce de code, de la prépondérance des éléments agricoles de lâindication très sommaire des fêtes et cérémonies religieuses. La loi sur lâautel Exode 20.25, la dénomination du tribunal par le terme dâElohim, lâimage des frelons, la conduite du peuple par lâange de lâÃternel, tous ces traits ont le caractère de la plus haute antiquité.
Les critiques actuels estiment que ce Livre de lâalliance a fait partie du document jéhoviste, dont il constitue avec le chapitre 34 la seule partie législative.