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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 23". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/exodus-23.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 23". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-33
Chapitres 21 Ã 23
Lâétude de cette partie du livre de lâExode est éminemment propre à remplir le cÅur dâadmiration en présence de lâinsondable sagesse et de la bonté infinie de Dieu. Nous sommes rendus capables de nous former quelque idée dâun royaume, gouverné par des lois établies par Dieu, en même temps que nous apprenons à voir la merveilleuse condescendance de celui qui, bien quâil soit le grand Dieu du ciel et de la terre, peut néanmoins sâabaisser jusquâà juger entre homme et homme au sujet de la mort dâun bÅuf (22:10); de prêt sur gage dâun vêtement (vers. 26); ou de la perte de la dent dâun esclave (21:27). Qui est semblable à lâÃternel notre Dieu, qui sâabaisse pour regarder aux cieux et sur la terre? Il gouverne lâunivers, et sâoccupe du vêtement dâune de ses créatures. Il dirige le vol de lâaigle et prend connaissance du vermisseau qui rampe. Il sâabaisse pour régler les mouvements de ces astres sans nombre qui se meuvent dans lâespace, et pour enregistrer la chute dâun passereau!
Le caractère des jugements présentés dans le chapitre 21 renferme pour nous un double enseignement. Ces jugements et ces ordonnances rendent un double témoignage, nous apportent un double message et présentent à nos yeux un tableau à deux faces. Ils nous parlent de Dieu, et de lâhomme.
Premièrement, quant à Dieu, nous le voyons décréter des lois dâune stricte, impartiale et parfaite justice. «Åil pour Åil; dent pour dent; main pour main; pied pour pied; brûlure pour brûlure; blessure pour blessure; meurtrissure pour meurtrissure». (Vers. 24, 25). Tel était le caractère des lois, des statuts et des jugements, par lesquels Dieu gouvernait son royaume terrestre dâIsraël. Il avait pourvu à tout; il faisait droit à chacun à tous égards; il nây avait aucune partialité, nulle acception de personne, nulle distinction entre riche et pauvre. La balance, dans laquelle les droits de chacun étaient pesés, était réglée avec une exactitude divine, en sorte que nul ne pouvait justement se plaindre de la décision. La robe immaculée de la justice ne pouvait être souillée par les taches de la séduction, de la corruption et de la partialité. LâÅil et la main dâun Législateur divin prenaient soin de tout, et lâExécuteur divin traitait chaque coupable avec une rigueur inflexible. Lâarme de la justice ne frappait que la tête du coupable, tandis que toute âme obéissante était maintenue dans la jouissance de tous ses droits et de tous ses privilèges.
Ensuite, pour ce qui concerne lâhomme, il est impossible de parcourir ces lois sans être frappé de la révélation indirecte, mais réelle, quâelles renferment à lâégard de lâaffreuse dépravation de sa nature. Le fait que lâÃternel ait dû promulguer des lois contre certains crimes, prouve que lâhomme était capable de les commettre; si ces choses nâavaient pas été possibles et que la tendance vers ces crimes nâeût pas existé chez lâhomme, les lois nâauraient pas été nécessaires. Or il y a un grand nombre de personnes qui, à lâouïe des grossières abominations défendues dans ces chapitres, seraient portées à dire comme Hazaël: «Mais quâest ton serviteur, un chien, pour quâil fasse cette grande chose?» (2 Rois 8:13) Mais ceux qui parlent ainsi ne sont pas encore descendus dans les profonds abîmes de leur propre cÅur; car bien que quelques-uns des crimes, défendus ici, semblent placer lâhomme, quant à ses habitudes et à ses inclinations, au-dessous du niveau dâun chien, ces statuts mêmes prouvent cependant, dâune manière incontestable, que lâhomme le plus cultivé porte avec lui le germe des plus ténébreuses et des plus épouvantables abominations. Pour qui ces lois furent-elles données? Pour lâhomme. Ãtaient-elles nécessaires? Sans aucun doute. Or elles auraient été entièrement superflues, si lâhomme avait été incapable de commettre les péchés auxquels elles ont trait. Mais lâhomme est capable de toutes ces choses; et ainsi nous voyons quâil est tombé le plus bas possible, que sa nature est entièrement corrompue, que du sommet de la tête à la plante des pieds il nây a rien dâentier en lui. (Comp. Ãs. 1 es 1.1-31; Rom. 3:9-18 rm 3.9-20).
Comment un être pareil pourra-t-il jamais se tenir, sans crainte, dans la lumière du trône Dieu? Comment pourra-t-il subsister dans le Saint des Saints, rester debout sur la mer de verre? Comment entrera-t-il par les portes de perles et marchera-t-il dans la rue dâor de la sainte Jérusalem? (Apoc. 4:6 ap 4.2-6; 21:21 ap 21.18-21). La réponse à ces questions révèle à nos yeux les merveilles de lâamour qui nous sauva, et la puissance éternelle du sang de lâAgneau. Quelque grande que soit la chute de lâhomme, lâamour de Dieu est plus grand encore; quelque noir que soit son crime, le sang de Jésus peut lâeffacer parfaitement, quelque large que soit lâabîme qui sépare lâhomme de Dieu, la croix y a dressé un chemin. Dieu est descendu jusquâau pécheur, afin de lâélever à une faveur infinie, dans une union éternelle avec son propre Fils. Nous avons bien lieu de nous écrier: «Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu» (1 Jean 3:1). Lâamour de Dieu pouvait seul sonder la misère de lâhomme, et le sang de Christ seul surpasser sa culpabilité. Mais maintenant la profondeur même de la ruine de lâhomme magnifie lâamour qui lâa sondée, et lâimmensité du crime célèbre la puissance du sang qui peut lâeffacer. Le plus vil pécheur qui croit en Jésus peut se réjouir dans lâassurance que Dieu le voit, et le déclare «entièrement pur» (Jean 13:10 j 13.1-11).
Tel est donc le double enseignement que lâon peut retirer de ces lois et de ces ordonnances, quand on les considère dans leur ensemble: et plus aussi nous les examinerons en détail, plus nous en apprécierons la perfection et la beauté. Prenez, par exemple, la toute première de ces ordonnances, savoir celle qui se rapporte au serviteur hébreu: «Si tu achètes un serviteur hébreu, il servira six années, et, la septième, il sortira libre, gratuitement. Sâil est venu seul, il sortira seul; sâil avait une femme, sa femme sortira avec lui. Si son maître lui à donné une femme, et quâelle lui ait enfanté des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et lui, il sortira seul. Mais si le serviteur dit positivement: Jâaime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre; alors son maître le fera venir devant les juges, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera lâoreille avec un poinçon; et il le servira à toujours». (Chap. 21:2-6). Le serviteur était parfaitement libre pour ce qui le concernait personnellement. Il avait fait tout ce quâon pouvait exiger de lui, et pouvait donc sâen aller où bon lui semblait, dans une liberté incontestée; mais par affection pour son maître, pour sa femme et ses enfants, il pouvait se soumettre volontairement à une servitude perpétuelle; et non seulement cela, mais il pouvait vouloir porter encore, dans son corps, les marques de cette servitude.
Le lecteur intelligent reconnaîtra facilement comment tout ceci sâapplique au Seigneur Jésus. En lui, nous voyons Celui qui était dans le sein du Père, avant que les mondes fussent, â lâobjet de ses éternelles délices, â et qui aurait pu, pour toute lâéternité, occuper cette place qui lui appartenait personnellement, et que rien ne lâobligeait à abandonner, sinon cette obligation que lâamour ineffable créa et inspira. Mais tel était son amour pour le Père, des desseins et de la gloire duquel il sâagissait, et tel était son amour pour lâÃglise et chacun de ses membres quâil voulait sauver, quâil descendit volontairement sur la terre, et sâanéantit lui-même jusquâà prendre la forme dâun serviteur et les marques dâune servitude perpétuelle, sâabaissant et se rendant obéissant jusquâà la mort, à la mort même de la croix. Le Psaumes 40:7, nous présente le Christ dans cette position dâobéissance: «Tu mâas creusé des oreilles», paroles interprétées en Héb. 10:5, par: «Tu mâas formé un corps». Ce Psaume 40 est lâexpression du dévouement de Christ à Dieu pour faire sa volonté: «Alors jâai dit: Voici, je viens: il est écrit de moi dans le rouleau du livre: Câest mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles». (Vers. 7, 8). Il vint pour faire la volonté de Dieu, quelle quâelle fût. Il ne fit jamais sa propre volonté, pas même en recevant à lui et en sauvant des pécheurs, bien que sûrement son cÅur aimant et toutes ses affections fussent en pleine activité dans cette Åuvre glorieuse. Toutefois, il ne reçoit à lui et ne sauve que comme serviteur des conseils du Père. «Tout ce que le Père me donne viendra à moi; et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi; car je suis descendu du ciel, non pour faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui mâa envoyé. Or câest ici la volonté de Celui qui mâa envoyé: que je ne perde rien de tout ce quâil mâa donné, mais que je le ressuscite au dernier jour». (Jean 6:37-39; comp. Matt. 20:23 mt 20.20-23).
La position de serviteur que prend le Seigneur Jésus, sâoffre à nous ici de la manière la plus intéressante. En grâce parfaite, il se considère comme responsable de recevoir tous ceux qui sont compris dans les conseils de Dieu; et non seulement de les recevoir, mais de les garder à travers toutes les difficultés et les épreuves de leur pèlerinage ici-bas, même au moment de la mort, si elle doit venir pour eux, et de les ressusciter tous au dernier jour. Dans quelle sécurité parfaite se trouve placé le plus faible membre de lâÃglise de Dieu! Il est lâobjet des conseils éternels de Dieu, et Jésus est fait le garant de leur accomplissement. Jésus aime le Père, et lâintensité de cet amour est la mesure de la sécurité de chacun des membres de la famille rachetée. Le salut du pécheur, qui croit au nom du Fils de Dieu, nâest, dans un sens, que lâexpression de lâamour de Christ pour le Père. Si un seul de ceux qui croient au nom du Fils de Dieu pouvait périr, par quelque cause que ce soit, ce fait indiquerait que le Seigneur Jésus a été incapable dâaccomplir la volonté de Dieu, ce qui ne serait rien moins quâun blasphème positif contre son saint nom, auquel soit tout honneur et toute majesté pendant lâéternité des siècles!
Nous avons donc, dans le serviteur hébreu, un type de Christ dans son dévouement parfait au Père. Mais il y a plus que cela encore. «Jâaime ma femme et mes enfants». «Christ a aimé lâassemblée et sâest livré lui-même pour elle, afin quâil la sanctifiât, en la purifiant par le lavage dâeau par parole; afin que lui se présentât lâassemblée, nâayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin quâelle fût sainte et irréprochable». (Ãph. 5:25-27). Il y a plusieurs autres passages de lâÃcriture qui nous présentent Christ comme lâantitype du serviteur hébreu, dans son amour pour lâÃglise comme corps, et pour tous les croyants individuellement. Le lecteur trouvera un enseignement spécial sur ce sujet dans le chapitre 13 de lâÃvangile de Matthieu; dans les chapitres 10 et 13 de Jean et dans le 2e de lâépître aux Hébreux.
Lâintelligence de cet amour de Jésus ne peut que produire dans nos cÅurs un ardent dévouement pour Celui qui a pu manifester un amour aussi pur, aussi parfait et aussi désintéressé. Comment la femme et les enfants du serviteur hébreu nâauraient-ils pas aimé celui qui, pour rester avec eux, renonçait volontairement et pour toujours à sa liberté? Et lâamour représenté dans le type, quâest-il en comparaison de celui qui brille dans lâantitype? «Lâamour du Christ surpasse toute connaissance». (Ãph. 3:19). Lâamour du Christ le porta à penser à nous avant que les mondes fussent, à nous visiter quand lâaccomplissement du temps fut venu, à se rendre, de sa libre volonté, vers le poteau de la porte, à souffrir pour nous sur la croix, afin quâil pût nous élever jusquâà lui, pour faire de nous ses compagnons dans son royaume et dans sa gloire éternelle.
Je serais entraîné trop loin, si je voulais faire une exposition complète des autres statuts et jugements contenus dans ces chapitres1. Je remarquerai seulement, en terminant, quâil est impossible de lire ces passages sans que le cÅur soit rempli dâadoration devant cette profonde sagesse, cette parfaite justice, en même temps que ces tendres égards qui se montrent partout: ils laissent dans lââme la conviction profonde, que celui qui a parlé dans ces chapitres est le Dieu «seul vrai», «seul sage», et infiniment miséricordieux.
1 Je désire faire remarquer ici, une fois pour toutes, que lâexamen des fêtes dont il est question au chapitre 23:14-19, et des offrandes mentionnées au chapitre 29, sera plus à sa place quand nous en viendrons à lâétude du Lévitique.
Puissent toutes nos méditations sur sa Parole éternelle, avoir pour effet dâamener nos âmes à lâadoration de Celui dont les voies parfaites et les glorieux attributs brillent, dans cette Parole, de tout leur éclat, pour la joie et lâédification de son peuple racheté!