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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 24". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/exodus-24.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 24". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-18
Ce chapitre sâouvre par une expression qui caractérise remarquablement lâéconomie mosaïque tout entière: «Et il dit à Moïse: Monte vers lâÃternel, toi et Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix des anciens dâIsraël, et vous vous prosternerez de loin; et Moïse sâapprochera seul de lâÃternel; mais eux ne sâapprocheront pas, et le peuple ne montera pas avec lui». (Vers. 1, 2). Nulle part, dans toutes les ordonnances de la loi, nous ne trouvons ces précieuses paroles: «Venez, approchez!» Non! de semblables paroles ne pouvaient se faire entendre du haut du Sinaï, ni du milieu des ombres de la loi. Elles ne pouvaient être prononcées que de lâautre côté de la tombe vide de Jésus, où le sang de la croix avait ouvert une perspective sans nuage pour le regard de la foi. Les paroles: «de loin» caractérisent la loi, comme lâexpression: «approchez» caractérise lâÃvangile. Sous la loi, lâÅuvre qui pouvait donner à un pécheur le droit de sâapprocher nâétait jamais faite. Lâhomme nâavait pas obéi, comme il sâétait engagé à le faire; et «le sang du taureau et de bouc» (Lév. 16:18) ne pouvait ni expier son péché, ni donner la paix à sa conscience; câest pourquoi il fallait quâil se tînt «loin». Les vÅux que lâhomme avait faits étaient violés, et le péché de lâhomme nâétait pas lavé; comment donc lâhomme aurait-il pu sâapprocher? Le sang de dix mille taureaux nâaurait pu effacer une seule des taches qui souillaient sa conscience, ni lui donner le sentiment paisible de la proximité dâun Dieu de grâce, juste et justifiant.
Cependant la «première alliance» (Héb. 9) est ici consacrée avec du sang. Moïse bâtit un autel au pied de la montagne, ayant «douze pierres, selon le nombre des tribus des fils dâIsraël». (Comp. Jos. 4, et 1 Rois 18:31). «Et il envoya des jeunes hommes des fils dâIsraël, qui offrirent des holocaustes, et sacrifièrent des taureaux à lâÃternel en sacrifices de prospérités. Et Moïse prit la moitié du sang et le mit dans des bassins; et de la moitié du sang il fit aspersion sur lâautel. â Et Moïse prit le sang, et en fit aspersion sur le peuple, et dit: Voici le sang de lâalliance que lâÃternel a faite avec vous selon toutes ces paroles». (Vers. 5, 6, 8). Bien que, comme lâapôtre nous lâapprend, il soit «impossible que le sang de taureaux et de boucs ôte les péchés, il sanctifiait néanmoins pour la pureté de la chair» (Héb. 10:4; 9:13); et comme «ombre des biens à venir» (Héb. 10:1), il servait à maintenir le peuple en relation avec lâÃternel.
«Et Moïse et Aaron, Nadab et Abihu et soixante-dix des anciens dâIsraël montèrent; et ils virent le Dieu dâIsraël, et sous ses pieds comme un ouvrage de saphir transparent, et comme le ciel même en pureté. Et il ne porta point sa main sur les nobles dâentre les fils dâIsraël: ils virent Dieu, et ils mangèrent et burent». (Vers. 9-11). Câétait là la manifestation du «Dieu dâIsraël», en lumière et en pureté, en majesté et en sainteté. Ce nâétait pas la révélation des affections du Père ni les doux accents de la voix dâun Père, répandant la paix et la confiance dans le cÅur. Non, «lâouvrage de saphir transparent» révélait cette pureté et cette lumière inaccessibles, qui ne pouvaient que dire au pécheur de se tenir «loin». Toutefois, «ils virent Dieu, et ils mangèrent et burent»; preuve touchante de la longanimité et de la miséricorde divines, comme aussi de la puissance du sang!
En ne considérant cette scène tout entière que comme une image, elle renferme beaucoup de choses qui sont faites pour intéresser le cÅur. Il y a en bas le camp, et en haut le pavé de saphir; mais lâautel, au pied de la montagne, nous parle de ce chemin par lequel le pécheur peut se soustraire à la corruption de sa nature, et sâélever jusque dans la présence de Dieu pour y faire la fête et adorer dans une parfaite paix. Le sang qui coulait autour de lâautel était le seul droit de lâhomme à subsister dans la présence de cette gloire, qui «était comme un feu dévorant aux yeux des fils dâIsraël» (Vers. 17).
«Et Moïse entra au milieu de la nuée, et monta sur la montagne; et Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits». Câétait là , véritablement, pour Moïse, une haute et sainte position. Il était appelé loin de la terre et des choses de la terre. Isolé des influences de la nature, il est renfermé avec Dieu, pour entendre de sa bouche les profonds mystères de la personne et de lâÅuvre de Christ, tels que nous les représente le tabernacle dans toute sa structure et ses accessoires, si pleins de signification, «les images des choses qui sont dans les cieux». (Héb. 9:23). Dieu savait bien quelle serait la fin de lâalliance dâÅuvres de lâhomme; mais il montre à Moïse, dans des types et des ombres, ses propres pensées dâamour et ses conseils de grâce, manifestés en Christ et rendus fermes par lui.
Bénie soit à jamais la grâce qui ne nous a pas laissés sous une alliance dâÅuvres. Béni soit Celui qui a imposé silence pour nous aux tonnerres de la loi et éteint les flammes de Sinaï, par «le sang de lâalliance éternelle» (Héb. 13:20), et qui nous a donné une paix que nulle puissance de la terre ou de lâenfer ne peut ébranler. «à Celui qui nous aime et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang, et il nous a fait un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père à lui la gloire et la force aux siècles des siècles Amen!» (Apocalypse 1).