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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 17". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/exodus-17.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 17". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-16
Verset 1
Réphidim, troisième murmure (1-7)
Dâétape en étapeâ¯; dâaprès Nombres 23.12-14â¯: Dophka et Alouschâ¯; voir Exode 16.1, note.
à Réphidim. Cet endroit, aujourdâhui inconnu comme les deux précédents, devait, dâaprès ce qui suit (verset 6 et Exode 19.2), être très rapproché du Sinaï, car câest la dernière étape indiquée avant lâarrivée. Ceux qui font monter le peuple par le Wadi Feyran placent Réphidim à lâentrée ou dans lâintérieur de cette vallée et doivent en conséquence identifier le Sinaï avec le gigantesque mont Serbal qui domine ce wadi (carte). Mais on ne comprendrait pas quâIsraël eût manqué dâeau dans cette région et nous verrons que par plusieurs raisons la montagne où la loi a été donnée ne saurait être le Serbal. Dâaprès la route quâont suivie selon nous les Israélites, Réphidim doit être placé à lâun des points du Wadi es-Scheik, non loin de lâendroit ou cette vallée aboutit aux wadis qui entourent immédiatement le pied du Sinaï. Sans doute lâeau ne manque pas entièrement aujourdâhui dans ces localités. Mais elle pouvait être à ce moment-là (au commencement de lâété) complètement insuffisante pour le peuple et ses troupeaux.
Verset 2
Le verset 3 nâest pas, comme on lâa dit, une répétition oiseuse du verset 2. Le peuple sâaperçoit en arrivant du manque dâeau se plaint (verset 2). Puis, quand le tourment de la soif se fait vivement sentir, il passe de la plainte au murmure ou même à la révolte (verset 3).
Les termes traduits par querelle et murmure seraient peut-être mieux rendus par réclamation et paroles séditieuses.
Lâexpression souvent employée de tenter lâÃternel signifieâ¯: mettre Dieu à lâépreuve en réclamant avec impatience et dâune manière impérieuse une manifestation de sa grâce quâon devrait attendre avec foi et patience. Il paraissait au peuple que lâeau devait arriver immédiatement dès quâil en manquait, comme étaient arrivées les cailles. Mais à mesure que se renouvelaient pour lui les expériences de la fidélité divine, lâÃternel trouvait bon dâexiger aussi de lui quelque chose de plus, car sa foi devait grandir. Au lieu de cela elle succombeâ¯: dâabord des reproches (verset 2), puis des cris de révolte (verset 3) et même des menaces (verset 4).
Verset 5
Moïse doit passer devant tout ce peuple irrité pour lui montrer quâil ne le craint pas et inviter à le suivre les Anciens qui auront mission de rendre témoignage de ce qui va se passer. Il eût été impossible de conduire tout le peuple dans le lieu où allait sâaccomplir la scène de la délivrance. Câétait sans doute à quelque distance du camp, au pied de lâune de ces parois de rocher abruptes, telles quâil y en a tant dans cette contrée.
Verset 6
Je vais me tenir là ⦠Sâagit-il de la colonne de nuée qui se transportera au-dessus de ce rocher, ou seulement de la présence invisible de lâÃternel, manifestant dâune manière sensible sa toute-puissance secourableâ¯? Nous lâignorons.
Devant le rocher qui est en Horeb. On a beaucoup discuté sur le rapport entre les deux noms Horeb et Sinaï. Plusieurs pensent quâen réalité il nây a aucune différence entre eux et que tous deux désignent la même montagneâ¯; lâemploi de lâun ou de lâautre de ces noms proviendrait de la différence entre les deux documents qui se trouvent combinés dans notre récit. Les termes de ce verset nous conduisent à une autre explication. à Réphidim lâon était encore au moins à une journée du lieu où fut donnée la loi et cependant le peuple est déjà là en Horeb. Cela prouve que ce nom désigne proprement non une sommité particulière, mais tout un district montagneux. Câest ce qui ressort également de Exode 3.1, où il est dit que quand Moïse était chez Jéthro, il vint paître les troupeaux de son beau-père en ou à Horeb. Câest-à -dire quâavec lâarrivée de la saison chaude il avait quitté le bord de la mer, comme le font encore aujourdâhui les bédouins, pour venir chercher les frais pâturages du pays des montagnes, au centre de la presquâîle. Horeb désigne donc primitivement toute cette contrée élevée. Câest ce qui explique pourquoi la grande plaine dâer-Rahah, au pied du Sinaï, ou campa Israël pendant toute une année, est toujours appelée désert du Sinaï, jamais désert dâHoreb. Plus tard et à une grande distance des lieux, ces deux noms sont employés indifféremment.
Et Moïse fit ainsi. On montre près du couvent du Sinaï le rocher que Moïse doit avoir frappé. Câest là une tradition sans valeur et sans vraisemblance. Nous ignorons entièrement le lieu exact de cette scène. Nous trouvons dans lâouvrage dâun savant géologue qui a visité la contrée (Fraas, Aus dem Orient, 1867), le récit suivantâ¯:
Ce que la main de lâhomme avait fait là , Dieu nâa-t-il pas pu le faire à Réphidim par le bâton de Moïse, en ouvrant miraculeusement la voie à un réservoir dâeau qui se trouvait dans lâintérieur du rocherâ¯?
Selon les rabbins, le rocher dâoù Moïse avait fait jaillir lâeau suivit les Israélites pendant les quarante ans de leur séjour au désert, leur fournissant de lâeau dès quâils en manquaient. Plusieurs commentateurs pensent que saint Paul fait allusion à cette légende 1 Corinthiens 10.4, mais en la spiritualisant. En tout cas le rocher qui, dâaprès la légende, accompagnait les Israélites, est pour lâapôtre un rocher spirituel, le Christ, Dieu accompagnant son peuple en la personne de lâAnge de lâÃternel et faisant sortir des rochers matériels lâeau qui devait le désaltérer, tant à Réphidim quâà Kadès (Nombres 20).
Cette histoire est souvent rappelée dans lâÃcriture (Psaumes 78.15-16â¯; Psaumes 105.41â¯; Psaumes 114.8â¯; Ãsaïe 48.21). On en retrouve la trace jusque dans lâhistorien romain Tacite (Histoires V, 3). Dâaprès lui, les Israélites, en suivant un troupeau dâânes sauvages, parvinrent à découvrir une source.
Verset 7
Massa et Mériba. Ces mots signifient tentation et querelle (verset 2). Comparez Psaumes 95.8-9
Verset 8
La victoire sur Amalek (8-16)
Amalek. Le peuple de ce nom descendait, dâaprès Genèse 36.12-16 et 1 Chroniques 1.36, dâun petit-fils dâÃsaü. Câétait une tribu pillarde, ayant son centre dâhabitation dans le désert au sud de la Palestine (Nombres 13.30â¯; 1 Samuel 15.7â¯; 1 Samuel 27.8), dâoù elle faisait des incursions vers le nord, dans lâintérieur du pays de Canaan (Juges 6.3) et du côté du sud jusquâau Sinaï, comme nous le voyons dans notre passage. Il semblerait dâaprès Genèse 14.7 quâelle existât déjà au temps dâAbraham, ce qui contredirait sa descendance dâun petit-fils dâÃsaüâ¯; mais voir à ce passage de la Genèse, en note.
Livra bataille à Israël. Deutéronome 25.17-18 nous apprend de quelle manière eut lieu cette attaque. Amalek se jeta sur les derrières de la colonne israélite, où se trouvaient les faibles et les traînards. Il comptait sans doute, à lâaide du désordre que cette attaque imprévue répandrait de proche en proche, culbuter successivement la colonne entière. à la soif de pillage qui était son principal motif se joignait peut-être chez ce peuple, descendant dâÃsaü, une hostilité nationale et religieuse contre le peuple descendant de Jacob, la haine des frères ennemis qui est la plus irréconciliable.
à Réphidim. Si nous ne nous sommes pas trompés en plaçant cet endroit dans le Wadi es-Scheik et à une journée de marche au nord du Sinaï, nous pouvons nous représenter la situation avec quelque vraisemblance. à trois lieues au nord du Sinaï, le wadi, après avoir été assez resserré, sâouvre et forme une belle plaine bordée à droite et à gauche par deux parois de rochers de granit et de porphyre dâun brun rougeâtreâ¯; de verts pâturages couvrent le sol. Là sâouvre à lâest un ravin latéral nommé Abu Suweira, avec une source que la légende arabe prétend être celle que Moïse fit jaillir du rocher. Près de lâendroit où sâouvre lâétroit défilé se trouve une roche assez élevée, dâoù lâon domine la vallée au nord et au sud et que la tradition arabe nomme Moked Saidna Mousa, le siège de notre seigneur Moïse (voir Strauss, Die Länder und Stätten der heil. Schr., page 246). Si ce fut là réellement le champ de bataille, on peut supposer que les Amalékites attaquèrent dans le défilé les familles restées en arrière et les jetèrent en avant sur le gros de lâarmée.
Verset 9
Et Moïse dit à Josué. Josué était un des chefs de la tribu dâÃphraïm (Nombres 13.3â¯; Nombres 13.4â¯; Nombres 13.9. Il paraît ici pour la première fois. Notre récit lui donne immédiatement le nom sous lequel il est resté illustre dans lâhistoire. Il sâappelait originairement Hosée (Nombres 13.17), nom qui signifie salut. Moïse modifia ou plutôt anoblit et sanctifia ce nom en le transformant en celui de Josué (lâÃternel sauve), probablement en souvenir de la victoire racontée ici et comme gage de victoires futures.
Choisis des hommes. Lâarrière-garde qui fermait la caravane sâétait trouvée insuffisante pour repousser lâennemi et avait demandé un prompt secours.
Le bâton de Dieu en ma mainâ¯: ce bâton, symbole de la puissance divine, qui, dans la main dâAaron, avait opéré les prodiges de la délivrance dâÃgypte et qui allait devenir encore une fois le signal de la victoire.
Verset 10
Hur est nommé dans un autre passage (Exode 24.14), duquel il résulte quâil était avec Aaron lâhomme jouissant de la plus grande autorité parmi les Israélites. Il était, suivant le savant Raschi, fils de Marie, sÅur de Moïse, et, dâaprès lâhistorien Josèphe, son mari. LâÃcriture nous dit seulement quâil était de la tribu de Juda et de la branche de Hetsron et quâil fut aïeul de Betsaléel, le constructeur du Tabernacle (Exode 31.2â¯; 1 Chroniques 2.18).
Verset 11
Lorsque Moïse tenait la main levée. On entend ordinairement ceci de la prière, suivant lâusage des anciens de prier en élevant les mains vers le ciel. Cependant, si tel était le sens, il serait parlé des mains et non de la main. Puis, sâil sâagissait de prière, on ne comprendrait pas bien ce que signifierait le bâton dans la main de Moïse.
Le nom donné par Moïse à lâautel qui fut élevé en souvenir de la victoireâ¯: LâÃternel mon étendard, nous met sur une voie un peu différente. Il fait sans doute allusion à cette circonstance que les combattants israélites regardaient pendant le combat à ce bâton comme à leur étendard. Câétait le signe divin auquel sâattachait leur foi, comme plus tard dans une autre situation le serpent dâairain (Nombres 21.9). Voilà la raison pour laquelle Moïse était monté au sommet de la montagne et pour laquelle il devait tenir constamment élevée la main qui portait cet étendard. La vue de ce symbole du secours divin remplissait dâun courage et dâune force surnaturelle la troupe des combattants israélites, comme le font aujourdâhui les promesses divines chez le croyant à lâheure de la détresseâ¯; tandis que sa disparition momentanée les laissait retomber dans leur frayeur et leur faiblesse naturelles.
Verset 12
Et les mains de Moïse⦠Jusquâici il nâavait été parlé que de sa main, celle par laquelle il tenait le bâton élevéâ¯; mais il avait sans doute plus dâune fois changé de main. Enfin, ses deux mains étant fatiguées, il lui faut un appui. Il sâassied et dans cette position ses deux bras peuvent être soutenus alternativement par les deux aides qui sont à sa droite et à sa gauche. Câest ainsi, nous paraît-il, que les termes du récit sâexpliquent le plus naturellement.
Verset 14
Dans le livre (bassépher, nonâ¯: besépher, dans un livre). Les exégètes modernes enseignent, il est vrai, que le sens de la première de ces deux formes ne diffère en rien de celui de la seconde et que la locution employée signifie simplementâ¯: Mets par écrit. Nous nây contredisons pas grammaticalement. Mais de quelle manière mettre par écritâ¯? Sur une feuille volanteâ¯? Un ordre qui doit être transmis de génération en génération, pendant des siècles peut-êtreâ¯? Le bon sens exige quâil sâagisse réellement dâun volume proprement dit, soit déjà existant, soit à établir. Les découvertes modernes ont prouvé que, déjà à cette époque et même depuis des siècles, il existait chez les Ãgyptiens des écrits sur papyrus. Il sera question bientôt, dans lâExode même, du Livre de lâalliance (Exode 24.4-7)â¯; un peu plus tard (Nombres 33), nous trouvons mentionné et reproduit le registre des campements au désert, écrit de la main de Moïse (versets 1 et 2)â¯; un peu plus tard encore est cité un troisième ouvrageâ¯: le Livre des batailles de lâÃternel (Nombres 21.4). Dans ce dernier, qui paraît avoir été un recueil poétique, étaient probablement inscrites et chantées les victoires remportées par lâÃternel en Ãgypte, en particulier le passage de la mer Rouge, avec le cantique du chapitre 15 (voir à Exode 14.19). Sâil sâagit ici dâun livre déjà existant, câest probablement ce dernier.
Déclare à Josué. Cette commission de lâÃternel, confiée spécialement à Josué, le désigne dâavance comme le successeur de Moïse.
Verset 15
Un autelâ¯: pour offrir le sacrifice de reconnaissance et comme monument de la victoire. Ce fut sans doute en le consacrant que Moïse prononça lâoracle suivant.
Nous avons déjà vu plus dâune fois des autels désignés par des noms commémoratifs (Genèse 33.20â¯; Genèse 35.15).
Verset 16
Puisquâon a levé la main⦠littéralementâ¯: Puisque main a été levéeâ¦, câest-à -direâ¯: Puisque Amalek a attaqué Israël, le peuple de Dieu et par là Dieu lui-même.
Le terme de main en hébreu étant indéterminé, on lâa entendu de plusieurs manièresâ¯: soit de la main du peuple dâIsraël, câest-à -direâ¯: La main vers le trône de lâÃternel pour lui prêter le serment de combattre pour lui.
Dans ce sens on a par un léger changement de lettre substitué le mot qui signifie étendard à celui qui signifie trône et expliqué ainsiâ¯: La main à lâétendard de Jéhovaâ¯! en rapprochant cette expression de celle du verset 15. Mais à tort, car là câest lâÃternel lui-même qui est désigné comme lâétendard dâIsraël.
Ou bien on a appliqué le mot main à lâÃternel lui-même et vu dans cette parole lâexpression dâun geste de lâÃternel qui pose lui-même sa main sur son trône pour prêter le serment de détruire Amalek.
Le sens que nous adoptons nous paraît à la fois plus simple et plus énergiqueâ¯: Puisquâil y a eu main levée contre le trône de Jéhova, il y a à jamais guerre entre Jéhova et celui qui a osé en agir de la sorte. Le trône de Jéhova nâest pas le peuple dâIsraël, comme on lâa supposéâ¯; câest ici, comme toujours, le symbole de la souveraineté du Dieu dâIsraël. Ce nâétait pas seulement contre Israël quâAmalek avait hardiment et perfidement levé la mainâ¯; câétait contre son Dieu, qui venait de le délivrer à main forte par des prodiges dont le bruit sâétait répandu au loin. Les autres peuples, les Ãdomites eux-mêmes, parents dâAmalek, tremblaient (Exode 15.14-16)â¯; Amalek seul bravait. Il commettait ce que la loi appelle le péché à main levée et quâelle déclare impardonnable. Câest peut-être par cette raison que Balaam appelle Amalek le commencement des nations (Nombres 24.20), câest-à -dire des nations ennemiesâ¯; il a voulu écraser dans son berceau Israël qui venait de naître. Il est ainsi déchu de la faveur accordée aux parents des Israélites et notamment à Ãdom (Deutéronome 23.8â¯; Deutéronome 2.4-6). Il nây a plus de différence entre lui et les Cananéens voués à la destruction. Cette sentence, renouvelée Deutéronome 25.17-19, fut exécutée partiellement par Saül (1 Samuel 15.7-8) et par David (1 Samuel 30.17)â¯; elle eut son effet sous le règne dâÃzéchias, où cinq-cents hommes de la tribu de Siméon battirent les derniers restes des Amalékites qui sâétaient retirés dans la montagne de Séir auprès des autres Ãdomites (1 Chroniques 4.43).