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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Exodus 17". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/commentaries/fre/mhn/exodus-17.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Exodus 17". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-16
Exode 17:1
à Rephidim, les Israélites réclament pour avoir de lâeau, Dieu fait sortir de lâeau du rocher. (1-7)
Le combat dâAmalek, les prières de Moïse. (8-16)
(1-7)
Les enfants dâIsraël se déplaçaient, suivant lâordre de lâÃternel, conduits par la colonne de nuée et de feu : ils arrivèrent dans un endroit où il nây avait pas dâeau à boire.
Bien que nous puissions être sur le droit chemin, nous pouvons très bien rencontrer des épreuves envoyées par la Providence, pour éprouver notre foi et pour louer Dieu par la délivrance quâIl nous accorde ensuite. Les Hébreux commencèrent par se demander si Dieu était vraiment avec eux. Cela sâappelle : « Tenter Dieu », câest-à -dire ne pas Lui faire confiance, malgré toutes les démonstrations de Puissance et de Bonté quâIl avait opérées. Moïse tenta de les calmer. Câest de la folie de répondre à des attaques coléreuses, par des réponses du même type ; cela ne peut que faire empirer la situation. Dieu, dans sa grâce, prit les dispositions pour leur venir en aide. Avec quelle merveilleuse patience Dieu supporte la provocation des pécheurs ! Il est tout aussi capable de révéler Sa Puissance, comme Sa pitié, capable de faire un miracle miséricordieux : du rocher, Il fit couler de lâeau pour Son peuple. Dieu peut ouvrir des fontaines, là où nous nous y attendons le moins.
Ceux qui dans le désert, restent sur les chemins tracés par Dieu, peuvent être assurés quâIl leur assurera toute protection. Le récit de ce texte nous enseigne également à ne dépendre que de la Grâce de Christ. Les apôtres annonçaient que ce rocher était Christ, 1 Corinthiens 10:4, un rocher spirituel. Alors que la malédiction divine pourrait, en toute justice, punir nos âmes rebelles, ayons les yeux fixés sur le Fils de Dieu. Demandons et nous recevrons. Lâeau de ce rocher coulait en abondance. Pour les nombreux croyants que nous sommes, lâesprit de Christ est plus que suffisant. Lâeau du rocher jaillissait dans le désert : elle donnait à Israël le moyen de subsister, pour se rendre en Canaan ; cette eau provenait de Christ ; par Sa Parole, nos âmes peuvent se rafraîchir, dans ce monde stérile, en attendant de voir Sa gloire, dans le futur. Un nom fut donné à ce lieu, non pour rappeler lâobtention de cette eau providentielle, mais pour souligner le péché dâavoir contesté avec Dieu : « Massa », la tentation, car les enfants dâIsraël tentèrent Dieu ; « Meriba », la lutte, car ils reprochèrent à Moïses de les avoir laissés dans cette situation.
Le péché laisse toujours des traces...
Exode 17:8
(8-16)
Le peuple dâIsraël, pour se défendre, a combattu contre Amalek. Dieu a donné toutes les capacités nécessaires à Son peuple, pour combattre ; il en va de même aujourdâhui, où chacun est appelé à contribuer à différents services, pour le bien de lâéglise. Josué combattait; Moïse, quant à lui priait : deux ministères au sein dâIsraël. La verge était dressée, telle une bannière, pour encourager les soldats. Elle était aussi dirigée vers Dieu, pour quâIl entende lâappel dâIsraël. Moïse était fatigué. Le plus vigoureux des bras tendus, finit toujours par fléchir, au bout dâun moment ; seule la main de Dieu est capable de tenir et de rester bien tendue. Nous ne pensons pas que les mains de Josué fussent pesantes, lors du combat, mais celles de Moïse devaient lâêtre, quand il priait ; plus un service spirituel est actif, plus nous sommes enclins à faillir et à ne pas lâaccomplir correctement. Pour convaincre Israël de lâefficacité des mains « spirituelles » de Moïse, qui auparavant, exerçaient la discipline du camp, il fallait montrer quâelles étaient plus efficaces que ses propres mains physiques, que sa verge était plus active que son épée : lâavantage sur lâadversaire était directement lié à la position des bras du patriarche. La cause de lâéglise est plus ou moins victorieuse, selon la vigueur de la foi de ses membres, selon la ferveur de leurs prières. Moïse, lâhomme de Dieu, est heureux dâavoir ainsi ses bras soutenus. Nous ne devrions pas avoir honte de demander de lâaide aux autres, ni dâailleurs, de leur offrir la nôtre. Les bras de Moïse, ainsi dressés, devaient rester dans cette position jusquâau coucher du soleil.
Ce fut un grand encouragement pour le peuple, de voir Josué les précéder sur le champ de bataille, tout en apercevant Moïse, au dessus dâeux, sur la colline. Christ représente ces deux hommes à la foi : Il est notre Josué, le Capitaine de notre salut, qui monte au combat, mais également notre Moïse, qui vit éternellement, faisant des intercessions au ciel, pour que notre foi ne défaille pas. Les armes dressées contre Israël, le peuple de Dieu, ne pouvaient résister bien longtemps et devaient tôt ou tard être anéanties. Moïse devait faire le récit de ces évènements : tout ce quâAmalek avait fait contre Israël et à quel point il éprouvait une haine amère contre les Hébreux ; le patriarche devait aussi décrire la fin du combat : la cruelle défaite dâAmalek ; ces faits ne devaient pas être oubliés. Tout ce que Dieu a accompli pour Israël : sauver Son peuple de lâemprise dâAmalek. Le patriarche devait écrire tout cela : Amalek, devait finir complètement ruiné et dépouillé.
Cette destruction dâAmalek est une image typique de la destruction de tous les ennemis de Christ et de son Royaume.