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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 9". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/acts-9.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 9". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-43
Plan du commentaire biblique de Actes 9
Saul rencontre Jésus sur le chemin de Damas
Ananias impose les mains à Saul
Verset 1
Saul de Tarse devient apôtre de Jésus
Versets 1 Ã 19 â Conversion de Saul
Encore, ce mot nous reporte à Actes 8.1-13.
La haine de Saul contre les disciples du Seigneur nâavait pas été assouvie par la persécution qui a ravagé lâÃglise de Jérusalemâ¯; il respire la menace et le meurtre, comme on respire lâairâ¯; dans lâoriginal, ces compléments sont au génitif pour indiquer lâélément de son souffleâ¯: il respire de menace et de meurtre, câest-à -dire de désir de tuerâ¯; cette passion était devenue sa vie.
Paul décrira lui-même avec plus dâénergie encore cet état dââme (Actes 22.4â¯; Actes 26.11).
Les historiens se sont souvent demandé si une certaine préparation morale ne précéda pas pour Saul le miracle de sa conversion.
Sans diminuer en rien la réalité de ce miracle, des théologiens évangéliques, dans le désir bien naturel de montrer la possibilité psychologique dâune telle transformation, ont supposé que Saul avait dû recevoir de la mort dâÃtienne, de sa foi triomphante, de sa prière pour ses bourreaux, une impression profondeâ¯; que ses discussions avec les chrétiens (Actes 6.9, note), leurs réponses dans les interrogatoires quâil leur faisait subir quand il les arrêtait (Actes 8.3), lâavaient ébranlé dans ses idées juives et lui avaient inspiré des doutes sur la voie quâil suivait, des scrupules sur la légitimité de la persécution.
Cela est possibleâ¯; mais il faut tenir compte du caractère ardent et absolu de Saulâ¯: de telles pensées, si réellement elles se sont produites, furent bientôt étouffées par sa conviction de la sainteté de la loi mosaïque et par son orgueil de pharisien, en sorte que sa haine aveugle contre les chrétiens devint du fanatisme.
Saul pensait servir Dieu en sâefforçant dâanéantir une secte impie à ses yeux (Jean 16.2).
Seulement il était sincère dans son erreurâ¯; et cette sincérité, ce ferme dessein dâobéir à Dieu (Jean 7.17), fut probablement toute sa préparation intérieure.
On lâa dit avec raison, un Caïphe plus hypocrite que fanatique, guidé par les intérêts de son ambition et non par la préoccupation de faire la volonté de Dieu nâaurait pu être converti comme Saul.
Lâapôtre lui-même affirmera plus tard que tel était bien son état dââme immédiatement avant sa conversion (Galates 1.13 et suivants, 1 Timothée 1.13-15).
Celle-ci fut un coup de foudre qui lâatteignit comme il marchait avec assurance dans la voie du pharisaïsme persécuteur (Philippiens 3.4-6), la grâce divine le «â¯saisitâ¯Â» (Philippiens 3.12) dans son aveuglement et son orgueilâ¯; il dut en éprouver la souveraine puissance, afin de devenir, comme dâautres après lui, un Augustin, un Luther, un Calvin, lâapôtre de la grâce (comparer verset 19, note).
Verset 2
Damas était lâantique capitale de la Syrie Nous savons, par lâhistorien Josèphe, que la population juive y était extrêmement nombreuse. Une Ãglise chrétienne y était née, soit que des Juifs de Damas, sâétant rendus à Jérusalem à lâoccasion des fêtes, en eussent rapporté la semence de lâÃvangile, soit que celle-ci eût été portée jusquâà Damas, par la dispersion des chrétiens de Jérusalem, qui venait dâavoir lieu (Actes 8.1).
Saul sâétait donc muni de lettres du souverain sacrificateur pour les synagogues, auxquelles les chrétiens de Damas se rattachaient encore. Il espérait se saisir dâeux par lâentremise des chefs de ces synagogues. En effet, la juridiction du sanhédrin était reconnue par tous les Juifs, même à lâétranger. Lâautorité civile aurait pu sâopposer a cette persécutionâ¯; mais les Romains laissaient aux tribunaux juifs lâexercice de la justiceâ¯; ils se réservaient seulement dâappliquer la peine de mort.
Le mot de synagogues, au pluriel, montre aussi combien les Juifs étaient nombreux à Damas, puisquâils y avaient plusieurs maisons de prière.
Le mot qui désigne lâÃglise, ordinairement traduit par secte, signifie proprement voie, chemin, câest-à -dire une certaine direction, une conduite que suivent les hommes. Cette désignation ne se trouve que dans le livre des Actes (Actes 19.9â¯; Actes 22.4â¯; Actes 24.14-22â¯; comparez Actes 18.25-26).
Lâexpressionâ¯: sâil en trouvait quelques-uns, ne met pas en doute quâil y eût des chrétiens à Damas mais signifieâ¯: ceux quâil trouverait, quâil pourrait atteindre.
Verset 3
Cette lumière, qui resplendissait (grec comme lâéclair) en plein midi (Actes 22.6), plus éclatante que la splendeur du soleil (Actes 26.13), câétait la gloire même du Seigneur, dans laquelle il apparaissait à Saul de Tarse (Actes 9.17-27â¯; Actes 26.16).
Celui ci le vit (Actes 22.14)â¯; et longtemps après, le persécuteur, devenu apôtre, affirmait expressément quâil avait «â¯vu le Seigneurâ¯Â» et fondait sur ce fait son autorité apostolique (1 Corinthiens 9.1).
Bien plus, il mettait cette apparition du Seigneur sur la même ligne que celles dont furent favorisés les autres apôtres après la résurrection de Jésus (1 Corinthiens 15.8).
Verset 5
Saul entendit distinctement une voix et des paroles.
Quelle impression dut produire sur lui son nom, deux fois prononcé et ce reproche terribleâ¯: pourquoi me persécutes-tuâ¯? Mais il lui fallait plus de clarté encore.
En réponse à sa questionâ¯: Qui es-tuâ¯? prononcée avec respect, comme le montre le titre de Seigneur, il entend le nom de ce Jésus quâil haïssait, quâil persécutait, mais quâil voit maintenant dans la gloireâ¯!
La réponse du Seigneur porte littéralementâ¯: Moi, je suis Jésus que toi tu persécutes.
Moi, toi, quel contrasteâ¯! Mais comment Saul pouvait-il persécuter Jésusâ¯? En la personne de ses disciples, avec lesquels le Sauveur sâidentifie dans son tendre amour pour eux (comparer Luc 10.16â¯; Matthieu 25.40).
Le texte reçu porte, à la fin du verset 5 et au commencement du verset 6â¯: Il tâest dur de regimber contre les aiguillons.
Tremblant et épouvanté, il ditâ¯: Seigneur, que veux-tu que je fasseâ¯? Et le Seigneur lui ditâ¯: Lève-toi⦠Ces mots qui, à cette place, ne se trouvent dans aucun majuscules, ont été empruntés aux deux autres récits de la conversion de Saul (Actes 22.10â¯; Actes 26.14), où ils sont authentiques.
Verset 6
Grecâ¯: Il te sera dit ce que tu dois faire.
Cela lui sera dit par ces chrétiens que jusquâici il avait haïs et méprisés. En attendant, il nâa quâà croire et à obéir.
Verset 7
Les hommes qui faisaient route avec lui étaient les gens de la «â¯caravaneâ¯Â» (Luc 2.44) avec laquelle Saul voyageait.
Il ne sâagit pas de serviteurs quâil aurait eu sous ses ordres, ni de soldats qui lui auraient servi dâescorte.
Il y a dans ce verset deux faits, sans importance, qui ne concordent pas avec les autres relations de la conversion de Saulâ¯:
On peut supposer que ces hommes entendirent une voix, un son, mais non des paroles, car celles-ci étaient destinées à Saul et prononcées dâailleurs «â¯en langue hébraïqueâ¯Â» (Actes 26.14â¯; comparez Jean 12.29, où se reproduit un phénomène semblable).
De même, ils ne virent personne, aucune forme distincte, mais seulement une lumière.
Telle est lâexplication de Reuss et de beaucoup dâexégètes.
Verset 8
Il ne voyait rien, parce quâil était aveugle (Le texte reçu, contre le témoignage de Sin, B, versions, porteâ¯: il ne voyait personne, ce qui signifierait, non quâil ne voyait plus le Seigneur, mais plus aucun de ses compagnons de voyage).
La cécité fut causée par lâéblouissement de la lumière (Actes 22.11). Grâce à cette dispensation de Dieu, Saul fut, pour un temps, isolé du monde extérieur et concentré en lui-même. Il faut tout dâabord quâil se laisse humblement conduire par la main et quâil entre ainsi à Damas, non plus comme un inquisiteur redouté, mais comme un pauvre aveugle, brisé, plein dâangoisse, dépendant des hommes.
Telle fut la première phase de sa conversion.
Verset 9
Ces trois jours furent pour Saul de Tarse le temps de sa naissance à une vie nouvelle (Galates 2.20â¯; 2 Corinthiens 5.14-17).
Il sait maintenant que ce Jésus quâil persécutait dans ses disciples vit au sein de la gloireâ¯; il lâa vu et entendu.
Une profonde et douloureuse repentance sâest emparée de son âme. Séparé du monde par sa cécité, seul avec sa conscience et son Dieu, il se prépare par le jeûne et la prière (verset 11) au message que le Seigneur lui a annoncé (verset 6).
Câest alors que pour la première fois, il descendit jusquâau fond de son cÅur et que tout un monde nouveau sây révéla à lui, câest là sans aucun doute, quâil fit les expériences quâil nous a décrites lui-même dans la page la plus saisissante de ses lettres, le chapitre 7 de lâépître aux Romains (Romains 7).
Verset 11
Le Seigneur (Jésus) ne laisse pas son Åuvre inachevée. Après sâêtre révélé à Saul, il appela, dans une vision, nocturne, en un songe (Actes 16.9), ou de jour, en un état dâextase (comparerâ¯: Actes 10.3-10), le disciple qui devait terminer lâÅuvre de la conversion de Saul et lui rendre la vue (verset 17). Même appel et même réponse 1 Samuel 3.1.
Ananias (hébreuxâ¯: Chanania, lâÃternel mâa fait grâce, Actes 5.1) était, dâaprès son nom, un Juif converti (voir sur ce disciple Actes 22.12).
La rue Droite était probablement la longue rue qui aujourdâhui encore partage la ville de Damas en deux parties et sâétend de la porte orientale à la porte occidentale. Près de cette dernière, on montre au voyageur une maison qui aurait été celle où Saul logea.
Tarse était la capitale de la Cilicie, province de lâAsie Mineure, limitée au sud par la mer Méditerranée, au nord par la haute chaîne du Taurus.
Les historiens anciens nous dépeignent Tarse comme une ville distinguée par sa culture scientifique et littéraire. Elle était pour lâAsie, disent-ils, ce quâétait Athènes pour la Grèce et Alexandrie pour lâÃgypte.
On a pu naturellement en conclure que Saul, élevé dans un tel milieu, bien que né au sein dâune famille juive, dut être dès sa jeunesse instruit dans les lettres grecques.
Une circonstance doit encourager Ananias à remplir la mission que le Seigneur lui confieâ¯: il trouvera Saul dans la meilleure disposition pour le recevoir et lâécouterâ¯: car voici, il prie. Jamais encore il nâavait prié ainsi. Sa prière fut la première respiration ou le premier cri de lââme qui naît à la vie.
Verset 12
Tel était le but de la mission dâAnanias. Le Seigneur, répondant à la prière de Saul, lui a fait connaître par une vision quâil va lui envoyer un frère qui sera pour lui un messager de bonne nouvelle et qui lui rendra la vue.
Les mots en vision manquent dans Codex Sinaiticus, A. Tischendorf, Nestle et dâautres les omettent.
Verset 14
Ces objections dâAnanias étaient bien naturelles. Il ne faut pas y voir une marque dâincrédulité ou un refus dâobéir, mais bien plutôt lâabandon filial avec lequel il expose tous ses doutes, afin que le Seigneur lui-même les dissipe.
Ananias avait probablement été informé du but de la venue de Saul à Damas par des lettres de chrétiens de Jérusalem qui avertissaient les chrétiens de Damas de se tenir sur leurs gardes. De là ses objections.
Les chrétiens sont appelés ici, pour la première fois dans le Nouveau Testament, des saints (Actes 9.32-41â¯; Actes 26.10), des hommes mis a part du monde, consacres à Dieu et destinés à devenir saints en réalité (Romains 1.7, noteâ¯; comparez Daniel 7.18-22).
Déjà ils appartiennent au Seigneurâ¯: tes saints, dit Ananias.
Notre passage contient une autre désignation remarquable des disciples de Jésusâ¯: ceux qui invoquent ton nom (comparer Actes 9.21â¯; Actes 7.59 noteâ¯; comparez Actes 2.21 et 1 Corinthiens 1.2, 3e note).
Verset 16
Afin de convaincre Ananias, le Seigneur lui dévoile la grande vocation du future apôtreâ¯; il lui en présente le double caractèreâ¯: lâactivité quâil déploiera et les souffrances quâil endurera pour le nom de Jésus.
Grecâ¯: il mâest un vase dâélection, câest-à -dire un instrument choisi pour mon service et destiné à porter mon nom, en premier lieu devant les nations, câest-à -dire les païensâ¯; telle sera la principale vocation de Paul et ce nâest quâen seconde ligne quâil portera le nom de Jésus devant les rois (Hérode Agrippa, Actes 26, Néron) et devant les fils dâIsraël.
Une telle mission entraînera de grandes souffrances.
Je lui montrerai, dit le Seigneur, soit par des révélations (de Wette, Ebrard, Wendt), soit plutôt dans le cours de sa vie même (Meyer, Holtzmann), tout ce quâil faut quâil souffre pour mon nom.
Cette prophétie, qui sâest abondamment accomplie dans la vie de Paul (2 Corinthiens 11 et 2 Corinthiens 12), annonçait lâardent amour que devait avoir pour Jésus celui qui jusquâici lâavait persécuté.
Il faut remarquer le mot trois fois répétéâ¯: ton nom, mon nom (versets 14, 15 et 16), ce nom de Jésus, qui est lâexpression de tout son être.
Verset 17
Avec quel amour Ananias aborde cet homme qui était venu à Damas pour persécuter les chrétiensâ¯!
Lui imposer les mains, sans doute en priant, était déjà lui donner un témoignage dâaffection propre à lui inspirer confiance.
Aveugle, Saul ne voyait pas celui qui le touchait et lui parlaitâ¯; mais avec quelle émotion il dut entendre cette paroleâ¯: Saul, frèreâ¯!
Ananias expose ensuite simplement le message quâil a reçu du Seigneur et qui devait avoir ce double résultatâ¯: que Saul recouvrât la vue et quâil fût rempli dâEsprit Saint.
On peut supposer que lâEsprit descendit sur lui, soit quand Ananias lui imposa les mains, soit au moment du baptême (verset 18).
Verset 18
Il tomba de ses yeux comme des écailles.
Lâauteur veut-il dire quâune couche de matières qui couvraient les yeux de lâapôtre fut enlevéeâ¯?
Il se sert plutôt de cette image pour caractériser lâimpression quâéprouva Saul quand tout à coup la vue lui fut rendue.
La soudaineté de sa guérison est marquée dans le texte reçu par ce mot qui manque dans Codex Sinaiticus, B, A, Câ¯: à lâinstant il recouvra la vue.
On pourrait rendre lâidée en disantâ¯: «â¯comme si un voile lui était tombé de devant les yeuxâ¯Â». Cette guérison fut un miracle de la puissance de Dieu. Quel souvenir Saul dut garder de cette expérienceâ¯!
Le futur apôtre fut baptisé par un simple disciple. LâÃcriture nâenseigne pas le sacerdoce universel en théorie seulement, mais par des faits.
Le Seigneur a institué le ministère de la Parole, afin de pourvoir à lâinstruction et au bon ordre dans lâÃglise, mais le droit et le devoir de tous les vrais croyants subsiste.
Ici, lâexercice de ce droit avait encore une raison importanteâ¯: si Saul avait été baptisé par un apôtre, cela lâaurait mis dans une sorte de dépendance à son égard. Il aurait pu paraître quâil tenait sa mission de cet apôtre. Or il importait quâil nâen fût pas ainsi (Galates 1.1).
Verset 19
Le persécuteur uni aux disciples
Pendant quelques jours Saul demeure avec les chrétiens de Damas (19b).
Ses premières prédications
Il proclame, dans les synagogues, que Jésus est le Fils de Dieu. Ses auditeurs sont stupéfaits, le reconnaissant pour celui qui persécutait les chrétiens à Jérusalem et qui avait mandat de les emmener prisonniers. Saul se fortifie ; il prouve aux Juifs de Damas que Jésus est le Messie (20-22).
La première persécution quâil endure
Au bout dâun assez long temps, un complot contre sa vie est ourdi par les Juifs de Damas. Il en est averti et comme ses ennemis gardent les portes de la ville, ses disciples le descendent par-dessus la muraille dans une corbeille (23-25).
Sa première visite à Jérusalem
Il est lâobjet de la défiance des chrétiens. Barnabas le conduit aux apôtres et leur raconte sa conversion et ses prédications à Damas. Dès lors il a des rapports faciles avec les disciples, il prêche Jésus et discute avec les Hellénistes. Mais ceux-ci voulant attenter à sa vie, les disciples le conduisent à Césarée et le font partir pour Tarse (26-30).
Première activité de Saul converti, sa visite à Jérusalem (19-30)
Saul ne mit fin à son long jeûne, effet de sa repentance profonde, quâaprès son baptême.
Alors ses forces, épuisées par les émotions et par la privation de nourriture, lui revinrent (grec il prit des forces).
La conversion de Saul a eu pour lâÃglise chrétienne des conséquences incalculables. Elle constitue, à elle seule lâapologie la plus puissante de lâÃvangile. Elle prouve de la manière la plus évidente que Jésus est ressuscité (1 Corinthiens 15.3-8â¯; 1 Corinthiens 15.14-15), quâil est vivant et tout-puissant pour attirer les hommes à lui et établir son règne sur la terre (Matthieu 28.18-20â¯; Jean 12.32).
Que cette conversion ait été opérée par le Sauveur glorifié, quâelle suppose son intervention personnelle, câest ce qui est attesté par lâapôtre lui-même, non seulement dans le double récit quâil en fit devant le peuple de Jérusalem et devant Agrippa (Actes 22 et Actes 26), mais par de nombreux témoignages de ses épîtres (Galates 1.1â¯; 13-16â¯; 1 Corinthiens 9.1â¯; 1 Corinthiens 15.8â¯; 1 Timothée 1.13-15).
Il distingue nettement lâapparition de Jésus quâil vit sur le chemin de Damas des visions qui lui furent accordées en dâautres temps (Actes 18.9â¯; Actes 22.17-18)â¯; il lâassimile aux apparitions du Seigneur aux premiers disciples dans les jours qui suivirent sa résurrection. Il est donc impossible dâadmettre que la conversion de Saul fut une crise tout intérieure, produite uniquement par des causes psychologiques et morales. Si lâapôtre Paul a été dans sa vie le plus puissant témoin de Jésus ressuscité, il lâest déjà par le fait même de sa conversion.
Saul, avec les disciples, en communion dâesprit et de cÅur avec eux câest là le sceau de sa conversion. Le persécuteur fanatique est lui-même un disciple de Jésus et va devenir le plus grand de ses apôtres et de ses missionnaires.
Verset 20
Cette indication se heurte à des objections.
Dâaprès le récit de Luc, Saul serait resté à Damas assez longtemps (verset 23, note) et aurait commencé son apostolat immédiatement après sa conversion (versets 20-22). La persécution des Juifs lâaurait obligé bientôt à quitter Damas et il aurait fait alors son premier voyage à Jérusalem (versets 23-26).
Mais nous avons, sur cette époque de sa vie, une relation de lâapôtre lui-même, qui présente avec celle de Luc de notables différences.
Paul nous apprendâ¯:
Paul attache une grande importance à ce récit des faits qui suivirent sa conversion, puisquâil ajouteâ¯: «â¯Dans les choses que je vous écris, je proteste devant Dieu que je ne mens pointâ¯Â» (Galates 1.18-20).
Les exégètes ont cherché de diverses manières à concilier ces deux relations, tous admettant dâailleurs que celle de Paul lui-même doit servir de règle. Les uns, pour faire rentrer le voyage en Arabie dans le récit de Luc, le placent entre verset 22 et Actes 23â¯; dâautres, après sa fuite de cette ville (verset 25). Mais il est évident que la première supposition brise le récit de Luc, qui ne comporte point une absence à ce moment et quant à la seconde, est-il probable que lâapôtre serait revenu à Damas après sa fuite et aurait pu y séjourner encore, comme le raconte lâépître aux Galatesâ¯?
Il faut donc reconnaître franchement que le aussitôt de Paul (Galates 1.16) contredit le aussitôt de Luc. Celui-ci aura été égaré par des renseignements incomplets. Son récit trahit du reste quelque incertitudeâ¯: après avoir dit que Saul, après sa conversion, fut quelques jours avec les disciples à Damas (verset 19), il suppose (verset 23, note) quâun «â¯assez grand nombre de joursâ¯Â» sâétaient écoulés, quand la persécution obligea Saul à fuir Damas. Il a confondu les deux séjours que lâapôtre fit dans cette ville à un intervalle de quelques années.
Après sa conversion, Saul ne passa que quelques jours avec ses nouveaux frères. Quel devait être alors le besoin profond de son âmeâ¯? De prêcher dans les synagogues (verset 20) de disputer avec les Juifsâ¯? Nullementâ¯! Lui qui, par de graves raisons, ne voulait pas que lâévêque fût un nouveau converti (1 Timothée 3.6), se sentait encore trop faible dans la connaissance et lâexpérience chrétienne il éprouvait le besoin du recueillement, de la prière, dâune silencieuse communion avec Dieu, qui lui permit de recevoir de nouvelles lumières, de nouvelles forces, même des révélations nouvelles (Galates 1.12â¯; Ãphésiens 3.3).
Voilà ce quâil alla chercher dans une retraite prolongée en quelque contrée de lâArabie. Puis il revint à Damas et câest à cette seconde visite que sâadapte fort bien le récit de Luc (versets 20-30).
Le texte reçu porteâ¯: il prêchait Christ. Mais câétait bien Jésus (Codex Sinaiticus, B, A, C) que Paul, dès ce premier commencement de son apostolat, prêcha comme étant le Fils de Dieu. La nature divine du Sauveur sâétait révélée à lui dans lâapparition de Jésus sur le chemin de Damas.
Il est dit ensuite au verset 22 quâil «â¯démontrait que ce même Jésus est le Christâ¯Â», le Messie, lâOint de lâÃternel.
Le titre de Fils de Dieu révèle la nature du Sauveur, le titre de Christ son office et sa royauté dans lâÅuvre de la rédemption. Ces deux termes ne sont point équivalents.
Verset 22
Lâétonnement des auditeurs de Paul se comprend encore mieux au point de vue de ceux qui pensent que le nouveau converti prêcha immédiatement dans les synagogues (verset 20, note)â¯; mais il nâest point inadmissible si cette prédication nâeut lieu quâaprès le voyage en Arabie.
à Damas, on ne pouvait avoir oublié ni les persécutions de Saul, ni le but de sa précédente venue dans cette ville. Et sa prédication puissante de lâÃvangile était bien propre à causer cet étonnement (comparer verset 26, note).
Celui qui persécutait (grec ravageait). Paul emploie, dans Galates 1.13-23, le même verbe pour caractériser sa conduite à lâégard des chrétiens.
Saul se fortifiait de plus en plus il sâaffermissait dans ses convictions chrétiennes et dans la possession de la grâce de Dieu.
En conséquence de ces progrès sa prédication devenait de plus en plus une «â¯démonstration dâesprit et de puissanceâ¯Â»
Nous préférons entendre ainsi le verbeâ¯: il se fortifiait, plutôt que de le joindre au suivant et de traduire avec Stapferâ¯: «â¯Il mettait chaque jour plus de force à confondre les Juifsâ¯Â»
Verset 23
Lorsquâun assez grand nombre de jours furent accomplis, cette expression peut désigner un temps prolongé (Actes 18.18)â¯; elle ne peut en aucun cas être équivalente aux quelques jours du verset 19.
Ainsi même le récit de Luc suppose un second séjour de Paul à Damas (verset 20, note).
Ici déjà lâapôtre, dès les premiers pas dans sa carrière, éprouve la violente opposition des Juifs, dont il aura tant à souffrir jusquâà la fin.
Verset 25
Lâapôtre lui-même rappelle ces faits comme faisant partie des humiliations quâil eut à souffrir à Damas (2 Corinthiens 11.32-33).
Seulement il nous apprend, dans ce passage, que ceux qui gardaient les portes de la ville étaient des soldats du gouverneur qui commandait à Damas au nom du roi Arétas. Le gouverneur agissait sans doute à lâinstigation des Juifs.
Les disciples qui sauvèrent la vie de Paul furent, selon la leçon de Codex Sinaiticus, B, A, C, ses disciples. Ainsi il dut son salut à ceux quâil avait conquis pour Jésus-Christ, par sa prédication à Damas.
Verset 26
Ce premier voyage de Paul à Jérusalem, qui eut lieu trois ans après sa conversion (verset 20, note), est celui dont il nous parle lui-même, Galates 1.18-19.
Il nous apprend que son but était de sâentretenir avec Pierre et quâil demeura quinze jours chez lui.
Il est difficile, au premier abord, de comprendre la défiance des chrétiens de Jérusalem à lâégard de Saul, car ils avaient certainement appris sa conversion qui datait de trois ans.
Faut-il en conclure, avec Meyer et dâautres, que le récit de Luc nâest pas exact en ce pointâ¯?
Avant de formuler cette conclusion, on doit au moins considérer que Luc ne dit pas que ces chrétiens ignoraient encore le changement opéré en Paul, mais quâils ne croyaient pas à sa réalité.
Et combien cela était naturelâ¯! Paul avait quitté Jérusalem comme un persécuteur fanatique, qui ravageait lâÃgliseâ¯; puis il avait longtemps disparu pendant sa retraite en Arabie. Son séjour et sa prédication à Damas étaient trop récents pour que des nouvelles circonstances eussent pu en arriver à Jérusalem.
Et maintenant il reparaît tout à coup à Jérusalem au milieu de ceux quâil a persécutés et ils nâauraient pas manifesté quelque défianceâ¯? Le cÅur de lâhomme si prompt à croire le mal, lâest-il autant à croire le bienâ¯? Au reste, nous avons ici le témoignage de Paul lui-même, nous disant quâà cette époque il était inconnu de visage aux Ãglises de Judée et que seulement elles avaient «â¯entendu direâ¯Â» que lâancien persécuteur annonçait lâÃvangile (Galates 1.22-23).
Verset 27
La première mention de Barnabas se lit à Actes 4.36.
Nous le retrouverons bientôt comme le compagnon de Paul dans son premier voyage de mission.
Câest lui qui lâintroduit auprès des apôtres et leur raconte lâévénement qui sâest accompli sur le chemin de Damas et les preuves que Paul a données dès lors de sa conversion par sa fidèle et courageuse prédication de lâÃvangile. Barnabas en avait été instruit soit par des renseignements particuliers quâil avait reçus de Damas soit par les récits de Paul lui-même.
Il est encore un détail du récit de Luc qui paraît en contradiction avec lâépître aux Galates (Galates 1.18-19)â¯; Luc dit que Paul fut présenté aux apôtres, tandis que, dâaprès ses propres affirmations, il ne vit que Pierre et Jacques, frère du Seigneur.
Luc a pu sans doute ignorer cette circonstance, mais il nâest pas inadmissible quâil ait compris sous ce titre dâapôtres un personnage tel que Jacques, qui eut de bonne heure une influence prépondérante dans lâÃglise de Jérusalem (comparer Actes 12.17).
Verset 30
Le séjour de Paul à Jérusalem ne dura que quinze jours, mais ce temps suffit pour que les faits racontés par Luc aient pu se passer (voir sur les Hellénistes Actes 6.1, 2e note).
Dans cette occasion encore, ce sont les frères qui sauvèrent Paul des embûches des Juifs.
Dâaprès Actes 22.17-21, le Seigneur lui-même, apparaissant à Paul dans le temple, lui ordonna de quitter Jérusalem.
Les frères le conduisirent en sûreté jusquâà Césarée (voir sur cette ville Actes 8.40, note) et de là le firent partir (grec lâenvoyèrent) pour Tarse, capitale de la Cilicie, sa patrie (voir sur cette ville verset 11, note).
Ce récit se trouve confirmé par lâapôtre lui-même (Galates 1.21-24). Il dit seulementâ¯: «â¯Jâallai ensuite dans les contrées de la Syrie et de la Cilicieâ¯Â». Il parait résulter de ces paroles quâil traversa la Syrie pour se rendre à Tarse, en Cilicie.
Mais il se peut aussi quâil soit allé par mer à Séleucie et à Antioche, pour se rendre de là en Cilicie, ou quâil ait navigué de Césarée à Tarse et rayonné de là dans les contrées de la Syrie et de la Cilicie.
Lâexpressionâ¯: ils le firent partir de Césarée pour Tarse semble indiquer un voyage par mer. En tout cas, il ne demeura pas inactif pendant ce séjour dans le pays de sa naissance, il y avait en Cilicie des Ãglises (Actes 13.23-41) qui, sans aucun doute, furent fondées par lui en ce temps là .
Verset 31
Guérison dâEnée le paralytique
Comme lâÃglise, dans toute la Palestine, jouissait de temps paisibles et grandissait par lâaction du Saint-Esprit, Pierre, visitant les disciples en divers lieux, vient à Lydde. Il trouve un paralytique, Enée, couché depuis huit ans. Il lui déclare que Jésus-Christ le guérit. Le paralytique se lève aussitôt. Beaucoup dâhabitants de Lydde et du Saron, témoins du miracle, se convertissent au Seigneur (31-35).
Résurrection de Tabitha
Ministère de Pierre, entrée du premier païen dans lâÃglise
Versets 31 à 43 â Deux miracles opérés par lâapôtre
Ce temps heureux de repos pour lâÃglise succéda à la persécution qui avait commencé par la mort dâÃtienne et dont Saul avait été le principal instigateur.
Maintenant quâil est devenu un témoin de la vérité, lâÃglise est en paix.
Bien plus elle fait de grands progrès au dedans et au dehorsâ¯; câest un fruit de la persécution même.
Au dedans, elle est édifiée comme un temple dont la construction avance vers son achèvement (comparerâ¯: Ãphésiens 2.21-22â¯; 1 Pierre 2.4-5)â¯; dans la vie pratique elle marche dans la crainte du Seigneur, câest-à -dire dans une humble obéissance à sa volonté.
Au dehors, elle est multipliée, augmentée en nombre, et cela, dans les trois provinces qui composaient la terre sainte.
Le livre des Actes nâa point encore parlé de la prédication de lâÃvangile en Galilée, mais comme Jésus y avait beaucoup de disciples, qui étaient devenus membres de lâÃglise nouvelle, la mention de cette contrée ne doit pas nous étonner.
Lâagent puissant de ces progrès de lâÃglise était le Saint-Esprit, cet Esprit qui lâavait créée et qui seul y augmente la vie. Le mot que nous rendons par assistance du Saint-Esprit signifie aussi exhortation, consolation (Actes 4.36â¯; Actes 13.15â¯; Actes 15.31â¯; comparez Jean 14.16, note).
Il sâagit de lâaction puissante de lâEsprit de Dieu qui dispose les âmes à écouter et à croire la parole, mais le résultat de cette Åuvre est toujours aussi une consolation intime qui attire les cÅurs et augmente lâÃglise (Philippiens 2.1).
On pourrait traduire aussiâ¯: Marchant dans la crainte du Seigneur et dans lâassistance du Saint-Esprit, elle se multipliait.
Le texte reçu porteâ¯: les Ãglises au lieu de lâÃglise (Codex Sinaiticus, B, A, C).
Luc, en employant le singulier, a voulu faire sentir que les disciples du Sauveur forment une belle et sainte unité même quand ils sont dispersés en différentes contrées. Ils ne constituent quâune Ãglise.
Ce sont les erreurs et les passions des hommes qui font disparaître cette unité par les divisions quâelles créent.
Verset 32
Luc raconte ici une journée dans laquelle Pierre, visitant les Ãglises, fut conduit jusquâà Césarée, où eut lieu la conversion de Corneille (Actes 10), qui forme la transition naturelle à la prédication de lâÃvangile parmi les païens.
Grecâ¯: Pierre parcourant tous lesâ¦lieux, comme sous-entendent nos anciennes versions.
Mais les commentateurs préfèrent sous-entendre le mot saints, qui se lit dans la proposition suivante.
Il descendit à Lydde, car cette petite ville située assez près de Joppé, non loin de la mer, était à une altitude moindre que Jérusalem et la contrée montagneuse de Juda.
Dans lâAncien Testament, elle porte le nom de Lod (1 Chroniques 8.12â¯; Esdras 2.33â¯; Néhémie 11.35), quâon retrouve aujourdâhui sous sa désignation arabe Loudd.
Verset 34
Les mots pleins dâassuranceâ¯: Jésus-Christ (le Sauveur qui est le Messie) te guérit, ne sont pas un vÅu, mais une déclaration positive, que Pierre puisait dans sa foiâ¯: Jésus te guérit actuellement.
Cette parole aussi attribuait toute la guérison au Seigneur Jésus et lui en rapportait la gloire.
Le malade qui, dâaprès son nom grec, était probablement un Juif helléniste, put ainsi apprendre à connaître ce Jésus qui le guérissait.
Les motsâ¯: fais ton lit toi-même (grec étends pour toi) annoncent au pauvre paralytique que désormais il pourra prendre lui-même les soins que jusquâici dâautres avaient dû prendre pour lui.
Verset 35
Le Saron est une belle plaine, très fertile, qui sâétend de Joppé jusquâau Carmel, le long de la mer (Ãsaïe 33.9â¯; Ãsaïe 35.2â¯; Ãsaïe 65.10).
Le mot tous est sans doute une hyperboleâ¯; beaucoup de ceux qui virent le malade guéri se convertirent.
Verset 36
Grecâ¯: une discipleâ¦remplie de bonnes Åuvres et dâaumônes quâelle faisait.
Il était dit dâÃtienne que câétait «â¯un homme rempli de foi et dâEsprit Saint dâamour et de puissance,â¯;â¯Â» (Actes 6.5-8) ici, dans lâéloge de Tabitha, les fruits de ses vertus sont indiqués à la place des vertus mêmes.
Par ses bonnes Åuvres, elle prouvait quâelle était une disciple.
Ce mot, au féminin, ne se trouve quâici, dans le Nouveau Testament.
Le nom de Tabitha en hébreu, de Dorcas en grec, signifie gazelle. Le nom de cet animal gracieux, chanté par les poètes orientaux, était fréquemment donné aux femmes.
Joppé en hébreu Japho, aujourdâhui Jaffa, était un port de mer assez important. Câest encore, de nos Jours, par ce port quâon aborde ordinairement en Palestine, lorsquâon vient de lâÃgypte ou de lâEurope. Il y a environ trois heures de marche de Lydde à Joppé.
Verset 37
Voir sur la chambre haute, qui se trouvait sur le toit en terrasse de la plupart des maisons en Orient, Actes 1.13, note.
Lâusage de laver les morts avait, chez les Juifs, un sens symbolique de pureté légale.
Verset 38
Grecâ¯: dâaprès Codex Sinaiticus, B, A, Câ¯: le priant ne tarde pas à passer jusquâà nous.
La grande réputation de Pierre inspira à ces chrétiens la confiance quâil apporterait du secours, même après la mort de Dorcas.
Verset 39
Les larmes de ces veuves indigentes (Actes 6.1), objets des bienfaits de Dorcas, étaient de leur part la plus touchante oraison funèbre et la prière la plus persuasive pour lâapôtre de leur venir en aide.
Elles montraient sur elles mêmes (la voie moyenne du verbe lâindique) les tuniques et les manteaux que Dorcas faisait de ses propres mains.
Verset 41
Pierre fait sortir tout le monde probablement pour des motifs analogues à ceux qui dictèrent la conduite de Jésus chez Jaïrus (Marc 5.38-40)â¯; puis il se met à genoux et prie, demandant à Dieu de répondre aux larmes des pauvres veuves.
Quand il a par la prière acquis la conviction que Dieu lâexaucera, il se tourne vers le corps inanimé et adresse la parole à la morte, comme si elle pouvait lâentendre.
Il lâappelle de son nom hébreu Tabitha.
Lâhistorien peint ensuite tous les degrés du retour à la vie, jusquâau moment où Pierre présente à lâassemblée, pénétrée dâémotion et de joie, Tabitha vivante.
Verset 42
Verset 43
Les gens de ce métier étaient considérés comme impurs et avaient, à cause de cela, des habitations isolées (Actes 10.6).
Pierre, en demeurant chez Simon, se mettait donc, déjà alors, au-dessus des préjugés de sa nation.
Luc, en nous apprenant que Pierre prolongea un assez grand nombre de jours son séjour à Joppé, prépare le récit du chapitre suivant.